Ce n’est donc point par hasard que ce roi reçut le nom de fils aîné de l’Église, c’est-à-dire fils aîné de la société européenne.
que le glorificateur de la Renaissance, le philosophe de la libre pensée et l’admirateur de ce de Brosses à qui dernièrement on a fait une gloire parce qu’il aimait les priapées bien gravées sur un vase antique et se permettait d’indécentes plaisanteries contre l’Église, — oui !
Mais avant d’abandonner l’Église, il devait lui rendre un autre grand service, qui est, comme on l’a dit, de l’avoir constituée en parti. […] L’Église, qui s’était assez naturellement émue du troisième et du quatrième volume de l’Essai sur l’Indifférence, pouvait-elle en 1833 accepter pour siennes les Paroles d’un croyant ? […] Lorsqu’il lui a semblé que, bien loin de soutenir l’Église et la religion, l’alliance des puissances, — qu’il fallait qu’on payât, et souvent de quel prix ! […] Roussel s’indigne éloquemment qu’on ait pu prêter à Lamennais la double intention « de démocratiser l’Église, et, par elle, de démonarchiser l’État ». […] Il avait donc raison, lorsqu’il se plaignait à l’abbé Gerbet, au mois de janvier 1832, « que le pape ne sût rien des choses de ce monde, et qu’il n’eût aucune idée de l’état réel de l’Église » ?
C’est ainsi que dans la nouvelle intitulée : Guignol, se trouve traitée et résolue, selon moi, la grande question de la rénovation de l’art dramatique qui passionne toute une petite église littéraire, et à laquelle le vrai public n’attache jusqu’à présent aucune importance, se contentant d’aller où on l’intéresse et l’amuse, évitant avec soin ce qui l’irrite ou l’ennuie. […] Par le temps de guerre qui court contre la prose et la poésie française écrite par les plus grands maîtres, depuis Rabelais, Racine, Voltaire, Diderot, Victor Hugo et Musset, il est intéressant de consulter les maîtres modernes sur la valeur de ce qu’on est convenu d’appeler, dans une petite église : les idées nouvelles. […] En France, l’Église catholique a été dépouillée par le pouvoir séculier, qui lui paye comme dédommagement deux millions de livres sterling par an, et se charge de la réparation des édifices diocésains. En Angleterre, l’Église catholique a été dépouillée par le pouvoir séculier, qui ne répare rien du tout, et ne lui paye pas un centime. […] Longtemps encore après Tartuffe dans la question des libertés de l’Église gallicane, il ne craindra pas, pour faire triompher sa politique religieuse, de menacer, de pousser jusqu’au schisme, s’il le faut
Elle était à l’église, à genoux et les mains jointes. […] Les larmes du comédien descendent de son cerveau, celles de l’homme sensible montent de son cœur ; le comédien pleure comme un prêtre incrédule qui prêche la passion, comme un séducteur aux pieds d’une femme qu’il n’aime pas, mais qu’il veut tromper, comme un gueux dans la rue ou à la porte d’une église, — et qui vous injurie, aussitôt qu’il a vu que rien ne peut vous toucher ; — telle encore une courtisane qui ne sent rien, et qui se pâme entre vos bras. […] Je ne sais ce que je n’aurais pas fait pour plaire à la Gaussin qui débutait alors, et qui était la beauté personnifiée, à la Dangeville qui avait tant d’attraits sur la scène. » Ainsi parle Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le Théâtre ont fait une perte irréparable en perdant cet homme à la taille des héros et des martyrs. […] Elles auraient cru voler le public en vivant de la vie des petites gens ; d’ailleurs, en ce temps-là, elles avaient le grand honneur d’être excommuniées, elles vivaient grandement, en dehors de toutes les lois de la société et de l’église, ce qui était une raison de plus pour les rendre populaires et recherchées. […] C’en est fait, le coup est porté par le récit de cette peste, et, depuis la première journée jusqu’à la dernière, je ne sais quel souvenir de ces morts soudaines, de ces églises désertes, de ces hommes frappés par un mal invisible, se glisse, à votre insu, dans ces galantes histoires, si galantes qu’elles en sont naïves !
Baragnon est tout à fait remarquable : Dieu, qui régit monarchiquement l’Univers, qui disposa notre corps sous la domination d’un chef, qui à la tête de la première société humaine plaça le père comme un roi, et à la tête de l’Église un infaillible monarque, a voulu nous signifier par cette politique suprême que la perfection du gouvernement réside dans la monarchie et qu’une nation peut être dite raisonnable, juste et prospère, à proportion qu’elle se règle sur cet idéal. […] Au chevet de l’église, où le vent et la pluie entraient par les rosaces sans vitraux, des établis de menuisiers servaient de bureau au président, quand la séance se tenait dans l’église… Les métaphores des discours étaient prises du matériel des meurtres, empruntées des objets les plus sales de tous les genres de voirie et de fumier, ou tirées des lieux consacrés aux prostitutions des hommes et des femmes. […] Déjà la chapelle du prieuré, seule église du hameau, rassemblait les villageois revenus de leurs travaux ; Élodie est sous la voûte sacrée ; et ses ardentes prières demandent à l’Être Suprême la conservation de son père adoptif. […] C’est une suite d’idées triées : Le cimetière est près de l’église et il n’y a pas d’enfants pour jouer avec moi : il souffle un vent dur qui rase la terre avec colère parce qu’il ne trouve pas à se loger dans le feuillage des grands arbres.
Vit-on jamais une absolution plus forte que celle-là, et l’Église, qui craint le sang et la violence, a-t-elle jamais des sacrements qui fassent mourir ? […] En religion, en philosophie, en politique, dans l’art, dans la morale, chacun de nous doit s’inventer ou se choisir un système : invention laborieuse, choix douloureux, bien différent de l’heureuse insouciance qui jadis installait chacun dans la soumission à l’Église et dans la fidélité au roi. […] On subit leur contrecoup et on répète leur accent. — Vous voici peintre de mœurs ; vous vous intéressez aux variations des sentiments ; vous courez les auberges, les corps de garde et les églises ; vous étudiez et vous mesurez les passions de l’an 1648. […] Ce qu’il sollicitait dans l’Église, il le repoussait dans l’État ; il fallait que, changeant sans cesse de position et de langage, il invoquât tour à tour les principes et les passions démocratiques contre les évêques, les maximes et les influences monarchiques ou aristocratiques contre les républicains naissants. […] Sa vie se passe à « punir l’audace des grands qui déchirent l’État par des guerres sans fin, désolent les pauvres, abattent les églises, et la méchanceté des brigands séditieux, ennemis des voyageurs et des faibles34 ».
Le fait était si vraisemblable que l’Eglise ne lui refusa pas la sépulture des chrétiens, mais cet événement tragique n’illustre-t-il pas sa biographie d’une douloureuse et romantique vignette. […] Nous sommes dans le salon d’une vieille maison qu’il a louée aux environs de Paris, à Montfort-l’Amaury, singulière petite ville dont les rues grimpent autour d’une église gothique et que domine la ruine de son château. […] Barrès ait condensé, sous une forme définitive, les idées que Iui suggéraient, durant ses longues stations dans les églises et dans les couvents de Tolède, les tableaux du maître de l’Enterrement du comte d’Orgaz. […] Maurice Barrès, en ses années romantiques, s’arrêtait longuement à contempler sur le mur de l’église de San Thome, à Tolède, l’Enterrement du Comte d’Orgaz, peint par le Greco, il était frappé par le caractère double de cette œuvre étrangement suggestive. […] Elles nous conduisent dans les rues, dans les églises, dans les couvents de l’antique cité ou se superposent mystérieusement les civilisations successives qui l’imprègnent d’une si étrange atmosphère de volupté et de mysticisme.
Au sortir du collége, il a trouvé sa voie toute faite ; il n’a point eu à se révolter contre l’Église, qui est à demi raisonnable, ni contre la Constitution, qui est noblement libérale ; la foi et la loi qu’on lui a offertes sont bonnes, utiles, morales, assez larges pour donner abri et emploi à toutes les diversités des esprits sincères. […] La pratique ne les gêne ni ne les guide ; un gouvernement et une Église officielle sont là pour les décharger du soin de mener la nation ; on subit les deux puissances comme on subit le bedeau et le sergent de ville, avec patience et railleries ; on ne les regarde qu’à la façon d’un spectacle.
On lui offre tous les honneurs et tous les bénéfices de l’Église, s’il veut entrer dans l’état ecclésiastique ; sa nature légère et libre se refuse à la gravité de cette profession. […] Cette pensée se traduisait en musique d’Église ; il pensait en sons, ces sons remplissaient d’âme les voûtes des cathédrales.
Lorsqu’on trouve à deux un nid au faîte d’un mûrier ou de tout arbre pareil, l’année ne passe pas qu’ensemble la sainte Église ne vous unisse… Proverbe, dit mon père, est toujours véridique.” […] « Et le cantique de la mort résonnait là-bas dans la vieille église, etc., etc. » XXIX Voilà la littérature villageoise trouvée, grâce et gloire à la Provence !
Le ciel d’Italie a des rayons qui font fleurir deux fois les femmes comme les citronniers de cette terre ; elles ont autant de printemps que d’années, jusqu’à l’âge où il n’y a plus de printemps que dans le ciel ; c’est alors qu’elles disparaissent du monde et qu’on ne revoit plus leurs charmants fantômes que dans les corridors des monastères ou sous les colonnades de leurs églises ; de là leurs rêves montent pieusement au paradis, qui n’est encore pour elles qu’une dernière floraison de leur éternelle jeunesse. […] Il nous fit apercevoir autant de sinets pendants en bas des pages qu’il y en a ordinairement dans un livre d’église à demi couché sur le pupitre à gauche de l’autel. « Voilà vos limites, dit-il avec un sourire grave au professeur, à la comtesse Léna, à Thérésina et à moi ; vous ne les franchirez pas : mais, entre ces limites, vous pourrez vous promener à votre aise à travers les plus riants paysages, les plus merveilleuses aventures et les plus poétiques badinages qui soient jamais sortis de l’imagination d’une créature de Dieu. » Nous promîmes tous de respecter religieusement les sinets sacrés que le canonico avait certainement empruntés à un de ses vieux bréviaires, et nous prîmes séance dans les attitudes diverses du plaisir anticipé de la curiosité et du repos : le chanoine sur un grand fauteuil de chêne noir sculpté, adossé au fond de la grotte, et qu’on avait tiré autrefois de la chapelle pour préparer au bonhomme une sieste commode dans les jours de canicule ; le professeur sur une espèce de chaise de marbre formée par deux piédestaux de nymphes sculptés, dont les statues étaient depuis longtemps couchées à terre, toutes mutilées par leur chute et toutes vernies par l’écume verdâtre de l’eau courante ; la comtesse Léna à demi assise, à demi couchée sur un vieux divan de paille qu’on transportait en été du salon dans la grotte, les pieds sur le torse d’une des nymphes qui lui servait de tabouret, le coude posé sur le bras du canapé, la tête appuyée sur sa main ; sa fille Thérésina à côté d’elle, laissant incliner sa charmante joue d’enfant sur l’épaule demi-nue de sa mère ; moi couché aux pieds des deux femmes, à l’ouverture de la grotte, sur le gazon jauni par le soleil, le bras passé autour du cou de la seconde nymphe et le front élevé vers le professeur, pour que ni parole, ni physionomie, ni geste, n’échappassent à mon application.
Le primat étant un homme d’église, Voltaire ne demande pas mieux que de le déconsidérer ; mais il laisse aux actes et aux seuls documents à le faire. […] Des mains de ce maître vénéré il était passé dans celles d’un jurisconsulte profond30, qui, magistrat en retraite, consentait, à la prière de sa Compagnie, à siéger au parlement, « pour rendre justice par charité pour les parties. » Par M. de Gaumont, Fleury connut Lefèvre d’Ormesson, Lamoignon, Bourdaloue, Boileau, et rencontra Bossuet qui le conquit à l’Église.
Combien ne s’est-il pas perdu de cet accent et de cette couleur sous les voûtes des églises qui entendirent Bourdaloue ? […] Du temps de Mme de Sévigné, on allait en Bourdaloue ; l’homme était comme une institution, comme une église à lui seul.
Ne menez pas l’enfant à l’église ; vous le rendriez impie. […] Car qu’est-ce qu’un enfant qui ne sait s’il fait mal ou bien, qui ignore l’obéissance et ne cède qu’à la force ; que son précepteur ne mène pas à l’église ; qui commande sans tempérer le commandement par aucune parole respectueuse pour ceux que leur condition lui subordonne ; qui n’apprend pas à donner, par la plus touchante de toutes les manières de donner, par l’aumône ; de qui l’on éloigne les livres pour qu’il ne perde pas une heure de plaisir, et qu’il resserre, comme dit Rousseau, son existence en lui-même ; que sera-ce qu’un tel enfant, sinon la bête de l’espèce la plus dangereuse ?
Elle est venue me conter cela, ce matin… » * * * — La pluie nous fait chercher un refuge sous le porche de l’église d’Auteuil. […] Aujourd’hui nous prenons possession du pavillon de Catinat, que la princesse nous a prêté pour fuir le bruit de notre maison, et aujourd’hui on essaie les cloches qu’elle vient de donner à l’église.
Et à l’église, ma pensée va au souvenir du petit enfant qu’il était, quand son père l’a envoyé, la première fois, chez moi. […] Elles formaient un cercle de femmes, se regardant avec des regards vagues, et un peu exaltés, — les regards qu’elles ont à l’église.
La page du Purgatoire, poème de toutes les âmes veuves et aimantes ici-bas, est écrite ou peinte sur toutes les murailles de ses églises, de ses chapelles, de ses monastères, de ses ermitages, et jusque dans les carrefours de ses grands chemins. […] Il y a là une charmante comparaison, à propos des controverses du chrétien discutant sa soumission à l’Église.
J’ai vu une fois cette princesse s’endormir, et, un instant après, se réveiller en sursaut et continuer d’écrire… Madame confesse quelque part qu’elle dormait à l’église : « Le matin, je n’y dors pas, mais le soir, après dîner, il m’est impossible d’y rester éveillée. — Je ne dors pas à la Comédie, ajoute-t-elle, mais très souvent à l’Opéra. » Ici nous venons de la surprendre dormant même dans ce qu’elle aime le mieux après la comédie, dans sa correspondance.
Jean Froissart, prêtre, chanoine et trésorier de l’église collégiale de Chimay, historien et poète, naquit à Valenciennes en Hainaut, non pas vers l’an 1337 comme le dit Sainte-Palaye (si excellent guide d’ailleurs), mais en 1333, selon qu’il résulte d’un passage du texte22.
Habert, à faire un extrait de la vraie doctrine de saint Augustin, le Fénelon qui déclare « que les libertés de l’Église gallicane sont de véritables servitudes », qui craint la puissance laïque bien plus que la spirituelle et l’ultramontaine, et qui redoute le danger d’un schisme tout autant que l’invasion de la France, ce Fénelon n’est pas celui que les philosophes de l’âge suivant ont façonné et remanié à leur gré.
Que ce temple de la nature qu’il a si majestueusement ouvert n’aille point aboutir à une petite église où, sous prétexte de s’incliner devant lui, on se loue ensuite les uns les autres comme je vois qu’on le fait invariablement dans plusieurs des écrits que j’ai cités.
On en voit le thème : il s’indigne pour les siens, pour les hommes de sa cause, à cette seule idée de se faufiler dans l’armée royale ; ce serait abjurer le passé : Ce serait, dit-il en commençant, fouler aux pieds les cendres de nos martyrs et le sang de nos vaillants hommes, ce serait planter des potences sur les tombeaux de nos princes et grands capitaines morts, et condamner à pareille ignominie ceux qui, encore debout, ont voué leurs vies à Dieu, que de mettre ici en doute et sur le bureau avec quelle justice ils ont exercé leurs magnanimités ; ce serait craindre que Dieu même ne fût coupable ayant béni leurs armes, par lesquelles ils ont traité avec les rois selon le droit des gens, arrêté les injustes brûlements qui s’exerçaient de tous côtés, et acquis la paix à l’Église et à la France… Je dis donc que nous ne devons point être seuls désarmés quand toute la France est en armes, ni permettre à nos soldats de prêter serment aux capitaines qui l’ont prêté de nous exterminer, leur faire avoir en révérence les visages sur lesquels ils doivent faire trancher leurs coutelas, et de plus les faire marcher sous les drapeaux de la Croix blanche qui leur ont servi et doivent servir encore de quintaine (point de mire) et de blanc.
Il avait commencé par s’essayer à peindre des intérieurs d’église et de cloître.
Si l’on voulait s’en prendre aux événements de ce que l’homme n’a pas su accomplir, il serait naturel de faire comme Ronsard et d’accuser les guerres civiles et domestiques ; elles lui furent plus contraires quJà personne, et dès 1562 il éprouva, pour s’être loyalement déclaré en faveur de l’ordre existant et de l’Église établie, la fureur et la malignité des factions.
Je ne profite pourtant pas souvent de cette commodité, et je suis souvent des huit jours entiers sans sortir de chez moi que pour aller à l’église, dont j’ai à choisir de trois ou quatre, m’occupant fort agréablement et sans ennui de mes jardins et de mes livres, sans oublier les muses, avec lesquelles j’ai toujours quelque petit entretien ; car quand une fois on est frappé de cette agréable folie, on peut s’assurer d’en tenir pour le reste de ses jours, et de mourir, pour ainsi dire, en rimant.
L’assemblée des protestants, convoquée à La Rochelle, croyant les Églises menacées dans leurs garanties, dans les conditions mêmes de l’Édit de Nantes, et excitée quelle était par le vicomte de Favas, poussa à une rupture : la prudence de Rohan lui en faisait voir les périls ; le point d’honneur et l’instinct de guerrier les lui firent braver.
Son corps fut enterré en grande pompe dans l’église de Saint-Pierre de Genève.
Bonstetten, sachant le cas que le peuple faisait des Anglais à cause de leur grande dépense en voyage, imagina de faire lire dans les églises du bailliage de Locarno une exhortation à cultiver les pommes de terre, en ajoutant que la pomme de terre était chaque jour servie à la table du roi des Anglais.
La Bruyère a été baptisé le jeudi 17 août 1645 à l’église de Saint-Christophe-en-Cité.
Quoi qu’il en soit, chaque ami qui a déchiffré sa série de petits papiers a eu droit à une dédicace d’une partie des œuvres : ce qui fait qu’en avançant dans le second volume, rempli des écrits de Mme Swetchine, on rencontre de temps en temps des dédicaces particulières à des amis intimes (du fait de l’éditeur et non de l’auteur) : on croirait marcher de petite chapelle en petite chapelle ; dans ces moindres arrangements, on sent le goût de l’église et du reposoir.
Rousseau marche avant lui dans le monde et dans les Académies ; mais, dans l’Église, je tiendrais pour Racine… » Ce jour-là, le noble Comte avait oublié toutes ses préventions contre les jansénistes et demi-jansénistes, et nous le surprenons trop rarement en flagrant délit d’indulgence pour l’en blâmer.
Les cartons de Raphaël à Hampton-Court, les fresques du même grand peintre dans les galeries du Vatican, les fameuses statues du Laocoon et de l’Apollon du Belvédère, et l’église de Saint-Pierre à Rome, le plus magnifique édifice qui soit peut-être au monde, produisent également cet effet le plus ordinaire de désappointer le spectateur à première vue.