répliquent les Aquicoles, s’il ne s’agit que de raison, nous avons aussi des sages parmi nous… Voilà la première fois que nous voyons un prêtre ne pas pousser aux sacrifices… Antistius, resté seul, se désespère, et voilà que Carmenta, sa sibylle, sa fille spirituelle, vient à lui, découragée.
A cet effort synthétique pourquoi la poésie resterait-elle étrangère quand il lui fournit le seul bon moyen — peut-être — d’accomplir sa grande destinée finale : suggérer tout l’homme par tout l’art ?
Les États-Unis et l’Angleterre, l’Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même langue et ne forment pas une seule nation.
Voici ses expressions : « Le roi étant entré chez son fils, la trouva seule (madame Scarron) avec le duc, qui avait la fièvre et qu’elle soutenait d’une main, mademoiselle de Nantes qu’elle berçait de l’autre, et le comte de Vexin qui dormait sur ses genoux.
Pour le seul mot clematis vitalba ou clématite, en véritable français, viorne, du latin viburnum, il n’y a pas dans la langue et dans les dialectes moins d’une centaine de noms34 ; en voici quelques-uns, parmi lesquels on pouvait choisir : aubevigne, vigne blanche, vignolet, fausse vigne, veuillet, vioche, vigogne, viorne, vienne, vianne, viaune, liaune, liane, viène, vène, liarne, iorne, rampille, et des mots composés très pittoresques : barbe de chèvre, barbe au bon Dieu, cheveux de la Vierge, cheveux de la Bonne Dame, consolation des voyageurs 35.
Il est, à lui tout seul, la justice, la morale, la vérité.
Un goût sévère n’en effacerait qu’un seul mot, c’est celui d’argent dans le récit du voyage des députés.
La seule expression vraie qu’il puisse avoir est celle d’un homme qui sort d’un sommeil profond ou d’une longue défaillance.
Cependant ils appelloient la mesure et le mouvement du nom seul de modi, et même ils donnoient encore quelquefois le nom de modulation à toute la composition, et cela sans égard à l’étimologie de modulation.
Certainement, à elle seule elle n’a pas créé cet amour fiévreux du théâtre, naturel à l’homme, et qui devient la plus malsaine manie des peuples vieux, civilisés et corrompus ; mais elle l’a exaltée outre mesure, et elle en a fait à cette heure quelque chose d’inouï, — sans exemple et sans nom.
Odysse Barot, en ceci moins énergique et moins sensé que son chef de file, Proudhon, croit à l’égalité de l’homme et de la femme, et, moins une seule, sans doute (du moins je veux le supposer), à l’identité de leurs fonctions.
Franchement, quand plus de deux mille ans ont passé sur la poussière de telles philosophies, continuées par de telles sophistiques, et que la clarté du Christianisme — la seule vérité qui soit à la portée de l’homme — est tombée du ciel sur cette poussière, quel intérêt y a-t-il pour nous à en compter les grains et à les peser dans les toiles d’araignée du temps ?
L’hermine, qu’une seule tache fait mourir, a gardé une place blanche, qui témoigne de sa pureté première.
Et pourtant cette magnifique variété de Lovelace est battue par la Messaline blonde, qui se retire du jeu avant qu’il ait gagné la partie, ce qui est pour les femmes la seule façon de la gagner ; car, pour elles, rester au jeu, c’est la perdre toujours.
non-seulement Balzac n’a pas péri, mais il a fondé une de ces choses que lui seul eût pu débâtir, et que la Postérité, moins artiste que lui, respectera.
… C’est peut-être la seule fois de ma vie que j’aurai plus de mérite que Mme de Staël !
Le seul défaut qu’on puisse lui reprocher est d’être souvent plus homme d’esprit, plus crayonneur qu’artiste, enfin de ne pas toujours dessiner d’une manière assez consciencieuse.
Nous n’avons qu’une seule phrase de son panégyrique ; elle nous a été conservée dans un autre ouvrage de ce genre, prononcé cent cinquante ans après.
Mais La Fontaine s’honora singulièrement dans ces circonstances, et comme, en vérité, c’est la seule bonne action que La Fontaine ait faite dans sa vie, vous me permettrez d’y insister un peu. […] Plus tard, en beaucoup moins beaux vers, mais j’insiste parce qu’il a insisté, j’insiste parce que ce ne fut pas une boutade, ce ne fut pas un premier mouvement ; il a eu, cet homme, le premier mouvement dont il faut se défier, car c’est le bon, a dit Talleyrand ; mais il a eu aussi le second mouvement qui était aussi bon que le premier ; peu de temps après, il écrivait encore, en moins beaux vers, mais les vers ici nous importent peu : Oronte seul, ta créature, Languit dans un profond ennui ; Et les bienfaits de la nature Ne se répandent plus pour lui.
Un jour qu’il avait écouté ses excuses et ses raisons, qui consistaient à prétendre rester d’autant plus fidèle à la cause des faibles et des vaincus, Henri IV lui demanda s’il connaissait le président Jeannin, et sur ce que d’Aubigné répondit que non, le roi poursuivit : « C’est celui sur la cervelle duquel toutes les affaires de la Ligue se reposaient ; voilà les mêmes raisons desquelles il me paya ; je veux que vous le connaissiez, je me fierais mieux en vous et en lui qu’en ceux qui ont été doubles. » Et toutefois, nous qui avons récemment étudié le président Jeannin, nous savons trop bien en quoi il différait essentiellement de d’Aubigné : celui-ci, par point d’honneur, par bravade, par une sorte de crânerie ou d’esprit de contradiction qu’il était homme ensuite à soutenir à tout prix, excédait sans cesse ce que le devoir seul et la fidélité aux engagements eussent conseillé.
Plongé dans les archives d’une seule province, il n’avait pas assez présent à l’esprit l’entier tableau de cet ancien régime dont il exagérait et dont il méconnaissait à la fois quelques derniers bienfaits ; car c’était un bienfait que ce qu’il y avait de régime moderne préexistant depuis cent soixante ans dans l’ancienne monarchie, mais ce n’était pas tout.
C’est qu’il est difficile de parler d’un seul et d’en omettre plusieurs : le choix de l’un devient injustice pour tous les autres.
Mes vieilles oreilles un peu dures ne perdent pas une syllabe de votre débit, dont le mouvement vif et naturel captive l’attention du public sans la fatiguer un seul instant… « Quant à votre coquin de Voltaire, vous l’avez très-joliment prêché ; je vous dirais, comme les Italiens, salvo il vero, — c’est-à-dire réserve faite de tous les contraires inhérents à l’exercice des grandes facultés, des ambitions et des activités prodigieuses.
., inconsidérément mêlés à des images que le panthéisme de l’antique et monstrueux Orient y a seul osé associer.
Édition originale, la seule complète.
De Ruble, Soc. de l’Hist. de France 5 vol. in-8, 1864 : édition seule correcte et complète ; les deux derniers volumes contiennent les Lettres de Monluc. — A consulter : Monluc, par Ch.
L’antiquité, je pourrais dire l’archéologie et l’art grec, ont leur poète à la fin du xviiie siècle, le plus grand, le seul grand de tout le siècle : et nous voici conduits à André Chénier.
Je laisse son grand rôle dans la guerre de 1870 : l’orateur seul nous appartient.
Charles Baudelaire J’ai dit, je ne sais plus où : « La poésie de Banville représente les belles heures de la vie, c’est-à-dire les heures où l’on se sent heureux de penser et de vivre »… Banville seul, je l’ai déjà dit, est purement, naturellement et volontairement lyrique.
Si le sociologue et le statisticien, attentifs aux seules généralités, négligent les questions d’individus, ces dernières sont en revanche les plus intéressantes pour le psychologue plus curieux des actions individuelles que des actions collectives.
Voilà donc la règle que nous suivons, et la seule que nous puissions suivre ; quand un phénomène nous apparaît comme la cause d’un autre, nous le regardons comme antérieur.
Si l’auteur avait publié cette correspondance de voyageur dans un but purement personnel, il lui eût probablement fait subir de notables altérations ; il eût supprimé beaucoup de détails ; il eût effacé partout l’intimité et le sourire ; il eût extirpé et sarclé avec soin le moi, cette mauvaise herbe qui repousse toujours sous la plume de l’écrivain livré aux épanchements familiers ; il eût peut-être renoncé absolument, par le sentiment même de son infériorité, à la forme épistolaire, que les très grands esprits ont seuls, à son avis, le droit d’employer vis-à-vis du public.