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2422. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

Les enfants de Renaudot, qui furent depuis des hommes de mérite et des médecins, s’étant présentés au baccalauréat devant la faculté de Paris, il leur fallut déclarer par acte de notaire et par serment qu’ils renonçaient au trafic de leur père.

2423. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393

J’ai commandé à vingt-trois ans le siège de Toulon ; j’ai commandé à Paris en Vendémiaire ; j’ai enlevé les soldats en Italie dès que je m’y suis présenté : j’étais né pour cela… … Moi, je sais toujours ma position.

2424. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161

Toutes les fois, du moins, qu’on parlera des nobles vies interrompues au sommet de la jeunesse et à la fleur de la maturité, de ces hommes supérieurs morts jeunes et déjà formés tout entiers, grâce au généreux témoignage de Montaigne, le nom de son ami se présentera, et au-dessous de Pascal, sur un marbre à part, on inscrira Vauvenargues et La Boétie.

2425. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — I. » pp. 235-256

[NdA] Saint-Martin était si incapable de tout ce qui est affaires et du positif de la vie, qu’il a pu dire au vrai, et cette fois avec sourire : « J’ai un tel éloignement des affaires d’intérêt et des discussions avec les gens de finances et de commerce, que quand j’ai seulement une lettre de change à faire payer et qu’il faut la présenter, donner mon acquit et toucher ma somme, j’appelle cela un procès. » 51.

2426. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130

Quand le siècle lui paraîtra, en avançant, présenter quelques meilleurs symptômes, il sera le premier à les noter et à nous en faire part, avec la joie d’un homme qui ne désespère pas des hommes et qui aime à croire au progrès de la raison publique.

2427. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153

Ainsi, lui qui a écrit une si belle lettre sur ce champ de bataille où il est arrivé vers la fin, il n’a pas eu de près les honneurs de son attitude et du rôle où l’histoire aime de loin à le présenter.

2428. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209

» Le matin, au balcon, Mlle Newton lisait de l’anglais, Le Lay du dernier ménestrel de Walter Scott, alors sous sa première forme de poète et avant le roman ; Le Voyage du pèlerin de Bunyan, « ce livre que ma mère m’a donné, et qu’elle aimait tant, qui présente une ingénieuse allégorie des progrès que peut faire un pèlerin chrétien à travers les misères humaines ; et plus on le relit, mieux on le comprend. » Elle lisait et relisait Shakespeare, c’était son livre de chaise de poste : « Bientôt je le saurai tout entier par cœur.

2429. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français et de la question des Anciens et des Modernes »

Trois savants hommes, dans la seconde moitié du siècle dernier, se sont attachés à le faire connaître, à dégager son œuvre, sa personnalité en tant que poète, Reiske, Ilgen et Meinecke : ces noms, familiers aux savants, présentent l’idée d’une érudition profonde unie à un goût sûr ; on ne court pas risque de s’égarer en les suivant, et en ayant de plus M. 

2430. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »

On était à souper : un courrier arrivé à Versailles apporte une lettre à l’adresse de la duchesse de Brancas ; cette dame d’atours, voyant l’écriture du prince et supposant que la lettre ne pouvait rien contenir que d’agréable, la présente aussitôt à la dauphine sans l’avoir lue elle-même.

2431. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »

Franceschi, né en 1767, avait quarante et un ans en 1808, et il est dit dans l’acte de mariage : « … Se sont présentés M. 

2432. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite et fin.) »

S’étant présenté aux Tuileries, il y trouva la famille royale réunie et plus tranquille qu’il ne s’y attendait ; mais l’émotion de la reine et de Madame Élisabeth n’était que plus sensible si elles voyaient quelqu’un dont le dévouement leur fût connu.

2433. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »

Deux bataillons se présentent à la fois, mais Napoléon en fait rentrer un avec grande colère, car c’était sa dernière ressource… » Il y eut un moment des plus critiques.

2434. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

Dans le peu que nous avons essayé d’en dire, relativement aux années antérieures, on trouvera que nous avons été bien sobre et bien vague ; mais nous croyons n’avoir rien présenté sous un faux jour.

2435. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63

L’élévation et la sensibilité s’y joignent bientôt et y mêlent un sérieux attendri : qu’on relise le touchant chapitre xxi sur la mort d’un ami et sur la certitude de l’immortalité. « Depuis longtemps, dit-il en continuant, le chapitre que je viens d’écrire se présentait sous ma plume, et je l’avais toujours rejeté.

2436. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145

Mais, comme à Hercule, la vertu d’une part et le plaisir de l’autre ne vinrent pas en personne s’offrir à lui pour l’éprouver ; entre la grande et haute comédie et un genre sans brodequins et moins littéraire, il n’eut pas à choisir : ce dernier seul se présenta.

2437. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LOYSON. — POLONIUS. — DE LOY. » pp. 276-306

Comme il avait commencé jeune ses courses, les grands astres de la littérature présente n’étaient pas encore tous levés : mais de Loy n’était pas si difficile, il allait visiter le Gardon de Florian, en attendant les autres stations, depuis consacrées.

2438. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469

Le plain-pied moyen des intervalles n’a pas été exactement relevé, et on ne l’atteint ici que par cette immense et variée surface que présente la littérature des journaux.

2439. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE PONTIVY » pp. 492-514

L’automne s’achevant, il revint à Paris, et il attendait, pour se présenter chez Mme de Noyon, qu’il avait quittée en froid, un mot, un signe de Mme de Pontivy, elle-même de retour.

2440. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »

Mais cette ironie, n’étant en somme que la conscience toujours présente du mystère des choses et de la fragilité des destinées humaines, implique la bonté, la pitié, la tendresse — une tendresse pleine de pensée et d’autant plus profonde.

2441. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »

Le poète fut présenté à Marguerite, de la part du roi, par le seigneur du Pothon.

2442. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Le souvenir inspire mieux le poète que l’émotion présente.

2443. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes décadents » pp. 63-99

Il se présenta même, comme député, dans sa province.

2444. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « V »

Tel fut le sens exact de la réponse que me fît, ce soir là, Richard Wagner — et je ne pense pas que Madame Cosima Wagner, qui se trouvait présente, l’ait oublié.

2445. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352

Un matin qu’assise dans le jardin parfumé et silencieux, elle rêvait à son isolement, l’idée de Goethe se présenta à son esprit ; elle ne le connaissait que par sa renommée, par ses livres, par le mal même qu’elle entendait quelquefois dire autour d’elle de son caractère indifférent et froid.

2446. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442

Galiani, très au fait de ces questions, et qui les avait étudiées avant son arrivée en France, avait en horreur les idées absolues en telle matière, et surtout la façon dogmatique, tranchante, mystérieuse et ennuyeuse, dont les économistes présentaient les leurs.

2447. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77

elle se présente sans hypocrisie, mais par son aspect le plus uniforme et le plus rangé : elle ne laisse voir sans doute que la moitié de sa vie.

2448. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525

Une occasion se présenta.

2449. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263

Dans une lettre où elle s’excuse de ne pouvoir leur présenter deux jeunes Zurichois, elle nous les montre ne pouvant se contraindre dans leurs propos, travaillant le matin dans leur cabinet, puis causant tout le reste du jour : Le matin est consacré à l’étude, et ils ont une si grande liberté de penser, qu’ils ne peuvent se résoudre à rencontrer un visage inconnu dans les maisons qu’ils fréquentent ; car qui dit liberté de penser, sous-entend un désir violent de parler ; j’en vois quelques-uns, et heureusement leurs mœurs, qui sont très honnêtes, corrigent l’impression de leurs principes, sans quoi il vaudrait mieux renoncer à ce genre de société.

2450. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

C’était un talent laborieux, flexible, facile, actif, abondant, se contentant beaucoup trop d’à-peu-près dans l’ordre de la poésie et de l’art, et y portant du faux, mais plein de ressources, d’idées, et d’une expression élégante et précise dans tout ce qui n’était que travail littéraire ; de plus, excellent conteur, non pas tant dans ses Contes proprement dits que dans les récits d’anecdotes qui se présentent sous sa plume dans ses Mémoires ; excellent peintre pour les portraits de société, sachant et rendant à merveille le monde de son temps, avec une teinte d’optimisme qui n’exclut pas la finesse et qui n’altère pas la ressemblance.

2451. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84

Voici quelques vues sur Paris et sur sa destination naturelle comme ville européenne, qui sentent assurément l’homme d’une civilisation très avancée, très amollie, et l’épicurien politique plus que le citoyen-soldat ; nous les livrons toutefois, fût-ce même à la contradiction de nos lecteurs, parce que les réflexions qu’elles présentent n’ont pas encore trop vieilli : Paris est-il donc une ville de guerre ?

2452. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

C’est ainsi que, peu à peu, en élargissant sans cesse ses relations, « l’art en est venu à nous mettre en société avec tels et tels héros de Zola. » La cité aristocratique de L’art, au dix-huitième siècle, admettait à peine dans son sein les animaux ; elle en excluait presque la nature, les montagnes, la mer. « L’art, de nos jours, est devenu de plus en plus démocratique, et a fini même par préférer la société des vicieux à celle des honnêtes gens. » Tout dépend donc, conclut Guyau, du type de société avec lequel l’artiste a choisi de nous faire sympathiser : « Il n’est nullement indifférent que ce soit la société passée, ou la société présente, ou la société à venir, et, dans ces diverses sociétés, tel groupe social plutôt que tel autre. » Il est même des littératures, — Guyau le montre dans un chapitre spécial, — qui prennent pour objectif « de nous faire sympathiser avec les insociables, avec les déséquilibrés, les névropathes, les fous, les délinquants » ; c’est ici que « l’excès de sociabilité artistique aboutit à l’affaiblissement même du lien social et moral ».

2453. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »

Sur cent vingt aveugles examinés par le docteur Dumont, trente-sept (le tiers à peu près) présentaient des désordres intellectuels variant depuis l’hypocondrie jusqu’à la manie et aux hallucinations — mêmes observations au sujet du toucher.

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