Nous avions d’ailleurs montré nous-même que la « familiarité » des objets de l’expérience journalière tient à l’automatisme des réactions qu’ils provoquent, et non pas à la présence d’un souvenir-image qui viendrait doubler l’image-perception 46. […] Nous l’avons montré dans un travail antérieur. […] La vérité est que, si une perception rappelle un souvenir, c’est afin que les circonstances qui ont précédé, accompagné et suivi la situation passée jettent quelque lumière sur la situation actuelle et montrent par où en sortir. […] Et ce souvenir lui-même pourrait, à la rigueur, ne pas se manifester : il suffirait qu’il rappelât, sans se montrer lui-même, les circonstances qui ont été données en contiguïté avec lui, ce qui a précédé et ce qui a suivi, enfin ce qu’il importe de connaître pour comprendre le présent et anticiper l’avenir. […] Heymans lui a montré que ces deux dispositions étaient liées l’une à l’autre 62.
Nous l’avons montré dès le début de ce travail et nous n’avons cessé de ramener l’attention sur ce point : il n’y a d’essentiellement risible que ce qui est automatiquement accompli. […] Nous devons maintenant la serrer de plus près, et montrer comment elle nous permet de marquer la place exacte de la comédie au milieu des autres arts. […] Sans précisément relever de la médecine, le personnage comique est d’ordinaire, comme nous l’avons montré, un distrait, et de cette distraction à une rupture complète d’équilibre le passage se ferait insensiblement. […] Nous avons montré que tous les défauts peuvent devenir risibles, et même, à la rigueur, certaines qualités. […] Nous avons montré que le personnage comique pèche par obstination d’esprit ou de caractère, par distraction, par automatisme.
quand ils virent la riche et belle flotte, qui avait si peu perdu pour attendre, surgir à toutes voiles et passer bientôt tout près d’eux, « ils en eurent si grande honte, dit Villehardouin, qu’ils n’osèrent se montrer » ; et le comte de Flandre ayant envoyé une barque pour les reconnaître, un des soldats non chevaliers, qui était parmi les transfuges, se laissa couler dedans, et cria de là à ceux qu’il abandonnait : « Je vous tiens quittes de tout ce que je laisse à bord, mais je m’en veux aller avec ceux-là qui m’ont tout l’air de devoir conquérir du pays. » Ce soldat, qui s’échappait d’avec les fugitifs pour s’en revenir avec les conquérants, fut reçu à merveille, on le peut croire ; on l’accueillit comme l’enfant prodigue87, et cet épisode anima la traversée. […] et le Seigneur Dieu leur avait bien aussi montré son amour, en les exaltant et honorant par-dessus leurs ennemis. […] s’écrie tout d’un coup Nicétas en s’interrompant, le Barbare devance mes paroles ; il est emporté plus rapide dans sa course que l’aile de l’Histoire, et aucun obstacle ne l’arrête ; car elle, elle en est encore à le montrer saccageant Thèbes, s’emparant d’Athènes, envahissant l’Eubée : mais lui, il ne marche pas, il vole, il traverse les airs laissant en arrière tout récit ; il marche vers l’Isthme, il renverse l’armée romaine qui lui barre le passage ; il pénètre dans cette ville assise sur l’Isthme même et qui était jadis l’opulente Corinthe ; il se porte à Argos, il enveloppe tout le pays de Lacédémone, il s’élance dans l’Achaïe, court de là à Méthone, et se rue sur Pylos, la patrie de Nestor : puis, arrivé aux bords de l’Alphée, il s’abreuvera, je pense, de ses ondes, et, s’y baignant, il y puisera le souvenir de la tradition antique et gracieuse ; et, dès qu’il aura su que le fleuve s’est fondu d’amour pour Aréthuse, la source de Sicile, qui désaltère les fils de l’Italie, je crains fort que, ne faisant violence au fleuve lui-même, il n’écrive sur ses eaux et ne fasse savoir par lui à ses compatriotes de là-bas les exploits dont ont souffert les Grecs.
En d’autres temps Vicq d’Azyr avait montré plus d’un genre de courage : il avait fait preuve du courage du médecin en combattant hardiment l’épizootie de 1774 et en se plongeant, pour les purger, dans les foyers d’infection ; il avait fait preuve de courage civil lors de la fondation de la Société royale, en tenant tête de si bonne grâce aux attaques et aux assauts de la Faculté irritée : mais ici, dans un état social sans garanties et où toutes les passions sauvages étaient déchaînées, il se trouva faible et sans défense devant un nouveau genre de périls. […] Il fallut pourvoir à l’inventaire et à la remise des registres et papiers : Marmontel (secrétaire perpétuel) était absent, nous dit Morellet ; le chancelier Vicq d’Azyr, frappé d’une terreur extrême, assez bien fondée sur l’aversion des patriotes pour la reine dont il était le médecin, ne se serait montré pour rien au monde. […] Dans le transport de la fièvre, il ne cessait de parler du Tribunal révolutionnaire ; il croyait voir Bailly, Lavoisier, tous ses amis immolés l’appeler sur l’échafaud : « Ce délire d’un mourant, a dit éloquemment Lémontey, montra au jour ce qu’était alors en France le sommeil des gens de bien. » Vicq d’Azyr est trop oublié, ou du moins, si son nom reste connu, ses ouvrages le sont trop peu.
M. de Laval, depuis ambassadeur à Rome, à Vienne, à Londres, se montra partout au niveau, sinon au-dessus de ces hautes fonctions. […] On m’arracherait plutôt le cœur que le souvenir de vous avoir tant et si longtemps aimée. » M. de Chateaubriand a jeté une fois à son adresse, en un jour de mauvaise humeur, le mot de médiocrité : les lettres de M. de Laval nous montrent un homme d’une politesse, d’une sociabilité parfaites, et dont le cœur n’était pas médiocre à sentir l’amitié. […] Ambassadeur à Rome en 1828 et 1829, il écrit de là à Mme Récamier des lettres qui ont de beaux passages, et qui, à travers les infirmités de caractère désormais trop en vue, montrent le talent encore dans tout son plein et dans sa plus grande manière : Rome, mercredi 15 avril 1829.
J’essayerai de le découper dans son livre et de le montrer ici. […] Le combat du Mas-Deu, dans la presqu’île du Rear, en avant de Perpignan, montra la faiblesse de nos troupes en même temps que l’énergie courageuse et l’opiniâtreté de Dagobert. […] Votre courage nous paraît une barrière suffisante ; montrez-vous fiers de cet abandon, et que cette fierté soit votre salut !
Tout le monde n’a pas le bonheur de rencontrer des obstacles qui vous retardent et vous contiennent jusqu’au moment juste où l’on peut montrer le fruit déjà et encore la fleur. […] Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu’une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? […] Le succès de son Caprice a fait honneur, je ne crains pas de le dire, au public, et a montré qu’il y a encore de l’émotion littéraire délicate pour qui sait la réveiller.
M. de La Marck a très bien montré les inconvénients qu’il y eut pour la reine à se restreindre d’abord si exclusivement dans le cercle de la comtesse Jules de Polignac, à donner à celle-ci, avec la qualité d’une amie, l’attitude d’une favorite, et à tous les hommes de cette coterie (les Vaudreuil, les Besenval, les Adhémar), des prétentions et des droits dont ils abusèrent si vite, chacun dans le sens de son humeur et de son ambition. […] Mon sang coule dans les veines de mon fils, et j’espère qu’un jour il se montrera digne petit-fils de Marie-Thérèse. […] Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.
Walckenaer aimait l’administration ; il s’y entendait, et plus tard il y mettait même peut-être un peu d’amour-propre, lui qui en montrait si peu ; il ne se vanta jamais d’être un savant, et il se piquait d’être un administrateur. […] Vous analysez et comparez les événements, les idées, et vous faites mouvoir les personnages dans un milieu que nul n’avait étudié, connu et montré comme vous et aussi bien que vous. […] Letronne) où il a montré beaucoup de finesse et de distinction dans le choix des traits qui rendent la physionomie.
Nous n’ignorons pas que des littérateurs modernes qui se piquaient d’esprit philosophique, et qui en ont montré quelquefois, ont soutenu l’opinion contraire ; absurdité qu’on a, suivant l’usage, très injustement reprochée à l’esprit philosophique, qui était bien éloigné de la dicter. […] On se borne, dans le cours des études, à mettre entre les mains des enfants un petit nombre d’auteurs, et même à ne leur en montrer pour l’ordinaire qu’une assez petite partie qu’on leur fait expliquer et apprendre : on charge indifféremment leur mémoire de ce que cette partie contient de bon, de médiocre et même de mauvais ; et grâces au peu de goût de la plupart des maîtres, les vraies beautés sont pour l’ordinaire celles qu’on leur fait remarquer le moins. […] Ainsi, pour le critiquer avec justice, il ne suffit pas de montrer qu’il est tombé dans quelque faute, il faut le convaincre qu’il pouvait faire mieux ou aussi bien sans y tomber.
Intelligent fureteur, il a découvert bien des coins ignorés pour nous y montrer une peinture de primitif, un bas-relief antique ou un bronze de la Renaissance. […] Ses fortes mains, très soignées, montraient à l’annulaire gauche l’alliance du mariage. […] » À l’instant, je me montrai docile, je sortis. […] J’ai cru curieux et intéressant de montrer, surpris dans la chaleur de la vie, cet homme dont on a fait un homme artificiel, esclave du convenu. […] Embarrassé du choix, je ne citerai, parmi ceux qui ont montré un grand courage, que M. le duc de Chartres et son aide de camp, M. le duc de Montpensier.
Nous avons dit et montré ailleurs quelle était sa mère200. […] Dans toute nature éminente, pour la bien connaître, l’étude des origines et de la formation importe beaucoup ; ici elle est plus essentielle que jamais, quand il s’agit de quelqu’un dont le premier caractère a été une maturité prodigieusement précoce, et qui, bien que si multiple et si fin dans ses éléments, se montrait déjà à vingt ans ce qu’il est aujourd’hui. […] > Lui, il aurait plutôt montré ses chansons, bien sûr qu’on les lui aurait plus facilement pardonnées. […] L’impossibilité de les saisir tous amena quelque tolérance, et les exceptions se multiplièrent, malgré les édits et les arrêts ; car les ministres, qui se piquaient d’être à la mode, se montrèrent moins rigoureux que le parlement. […] Les deux articles qu’il a recueillis dans ses Mélanges (sur Jacopo Ortis et sur la Révolution du théâtre )216 nous le montrent, dès l’entrée, critique aguerri et résolu novateur.
Docteur en droit de l’université de Pise, il n’eut qu’à montrer son diplôme pour être aussitôt nommé assesseur de la juridiction royale d’Ajaccio. […] On remarque, en effet, que les Corses, à peine libérés d’un long esclavage, ont montré une prédilection particulière pour l’exercice de l’autorité. […] La « Salle des jeux gymniques » montrait l’Union de Mars et de Flore. […] Un voyageur, surtout s’il se promène chez des peuples si différents de nous, doit se montrer moins avare de confidences personnelles. […] Bard continue sa description par des traits qui montrent le degré d’abandon où peut descendre l’incurie orientale.
Il s’était montré consciencieusement brutal et malpropre avec application. […] Elle a montré la vanité de tous les prétextes et l’inanité de toutes les excuses. « Il n’y a, dit M. […] Après que ceux-ci avaient montré la faute de la femme sans excuse, ils ajoutent qu’elle est sans pardon. […] On s’occupe seulement d’en montrer le retentissement dans une âme. […] La bourgeoisie conservatrice se montra tout à fait scandalisée.
Dans l’un et l’autre cas, n’ayons aucun scrupule de montrer au peuple cette bastille à jeter par terre et déchaînons-le. […] Les confidences d’un des chefs de la Commune de 1871, Jules Vallès, dans son Jacques Vingtras, nous montrent le révolutionnaire naissant et grandissant dans le collégien. […] Louis Lambert, Séraphita, Ursule Mirouet, le Curé de village, le Médecin de campagne, montrent que l’observateur ne se sépare pas en lui du croyant. […] Il me montrait les peintures de Signorelli sur les épisodes légendaires de la vie de saint Benoît et celles de Sodoma. […] Avec quelle intelligence il avait adopté, en 1897, les projets de Tirpitz, Bülow nous l’a montré ; et ce n’était pas là un simple caprice.
Enfin, les anciens poètes philosophes ont senti que ce n’était pas assez de peindre les peines du repentir, qu’il fallait plus pour l’enfer, qu’il fallait montrer ce qu’on éprouvait au plus fort de l’enivrement, ce que faisait souffrir la passion du crime avant que, par le remord même, elle eut cessé d’exister. […] Le scélérat est inquiet et défiant au fond de sa propre pensée ; il traite avec lui-même comme avec une sorte d’ennemi ; il garde avec sa réflexion quelques-uns des ménagements qu’il observe pour se montrer au public ; et, dans un tel état, il n’existe jamais l’espèce de calme méditatif, d’abandon à la réflexion, qu’il faut pour contempler toute la vérité et prendre d’après elle une résolution irrévocable.
C’est comme qui dirait la révélation, dans une âme primitive, de la loi par le péché… Une autre partie tout à fait digne d’attention, ce sont les pages qui nous montrent Louiset réfugié à Paris et essayant en vain de haïr celle qui l’a trahi si indignement. […] Je suis tenté de ne plus croire ceux qui parlent de décadence et qui nous montrent la jeunesse d’aujourd’hui tristement ballottée du naturalisme au dilettantisme.
Ils se sont montrés bons et doux. […] Je cherche à savoir si Zola a montré un sens du réel plus évident, s’il s’est fait du monde une conception vive, si son œuvre a plus de vertu et d’innocence.
Si les vérités ne sont rien en elles-mêmes, si elles ne renferment aucune réalité, en sorte qu’il n’y a pas de vérité objective, elles se montrent donc les ressorts, appareils en même temps de mouvement et d’inhibition, au moyen desquels la réalité se forme et se meut et sans lesquels il n’y aurait pas de réalité. […] Selon le principe de contradiction où l’on a montré la loi de toute chose vivante, une réalité ne parvient à se survivre en une suite de modifications d’elle-même que si elle nie à quelque moment et dans quelque mesure une part des éléments qui la composent.
L’abbé Tallemant sur-tout s’empresse de venir les lui lire à sa toilette, & d’en faire l’éloge ; elle les trouve admirables, & ne manque pas d’en prendre une copie pour les montrer à tous ceux qu’elle verroit. […] Outre ces couleurs affreuses dont on peignoit le duc dans la parodie, on y traita sa sœur indignement : Une sœur vagabonde, aux crins plus noirs que blonds, Va dans toutes les cours montrer ses deux tetons, Dont, malgré son pays, son frère est idolâtre.
L’arrêt est dur sans doute ; il est aisé à ceux qui ne courent pas la carrière, de s’y montrer difficiles : mais il est encore plus aisé de ne la pas courir, si on n’en a pas la force. […] Ne vous amusez point à la décrire, on ne vous entendrait qu’imparfaitement ; montrez la machine même.
Il tenait de l’enchanteresse Prudence ces détails qui l’enchantèrent, mais qui m’attristent, moi… quand ils me montrent l’auteur du Génie du christianisme, sur le tard de sa vie, en bonne fortune de cabaret, avec une maîtresse, et y chantant le Dieu des bonnes gens, de Béranger ! […] Voilà ce qui m’a fait m’arrêter devant Ce livre, signe des temps, et vous le montrer simplement du doigt.
Après plus de mille ans de pensées ; de jugements, d’admiration, auxquels il a forcé le monde, Charlemagne n’a pas encore d’historien qui l’ait pris tout entier, de détail et d’ensemble, et nous l’ait véritablement montré ce qu’il fut ; Cromwell non plus, en Angleterre, — Cromwell, dont le profond génie tenta le génie pénétrant de Montesquieu. […] Mais le temps a montré aux esprits les plus superficiels ou les plus aveuglés que les institutions de l’Empereur répondaient aux besoins compris de la France et à ce qu’il y a de moins transitoire chez un peuple, — ses nécessités et ses instincts.
Le poète dramatique qui devait au moins se montrer, se prouver, dans ce roman sans valeur de roman, ne s’est point attesté dans son œuvre. […] » Est-ce un caractère que l’officier Constantin Ritz, l’ami de Pierre, l’ami brusque, cruel, dévoué, qui par dévouement est cruel, qui dit tout, nomme les choses par leurs noms les plus affreux, opère les cataractes atrocement avec la pointe de son sabre, et, après avoir montré la solidité de l’acier qui coupe, s’en va crouler aussi comme une fange dans le lit de la prostituée qu’il méprise ?
… Quelle critique se donnera la peine d’éventrer ce livre effrayant, pour lui regarder aux entrailles et finir par montrer qu’elles manquent ? […] « On ne connaît, — dit-il majestueusement, — on ne connaît les êtres que par les sensations qu’ils nous donnent. » Et pour nous montrer comment nous sommes possibles, il ajoute cet exemple ineffable, page 448, t.
Pierre Dupont, nous déplorions le travail funeste que les philosophies modernes ou les idées politiques du jour pratiquaient jusque sur les airains les plus solides en fait de génie, et nous en montrions le ravage ; mais quelle ne doit pas être cette influence quand elle s’exerce sur des esprits plus délicats que forts, comme celui de M. […] Mais, je veux le lui répéter en finissant, la première condition de cet affranchissement que je souhaite, c’est le renoncement aux idées que je trouve dans la préface des Études littéraires et qui montrent bien à quel point le lettré diminue et gâte le paysan.
L’objet de notre premier chapitre est de montrer qu’idéalisme et réalisme sont deux thèses également excessives, qu’il est faux de réduire la matière à la représentation que nous en avons, faux aussi d’en faire une chose qui produirait en nous des représentations mais qui serait d’une autre nature qu’elles. […] On pouvait s’y attendre, car le souvenir, — ainsi que nous essayons de le montrer dans le présent ouvrage, — représente précisément le point d’intersection entre l’esprit et la matière.
J’ai voulu seulement montrer un de ces petits coins de tableau que M. […] C’eût été montrer une vertu barbare et punir avec inhumanité M. de Séez des grandeurs de sa famille. […] Et il n’avait rien fait pour se montrer à elle, rien qu’un pas, d’instinct. […] Quoi de plus charmant que ces quatre lignes qui nous montrent à la fois la bonté du père et de la mère de notre héros ? […] Il ne voulut pas me laisser partir sans m’avoir montré les nombreuses notes qui devaient l’aider à écrire son troisième volume.
Là-dessus, il me fera plaisir de me montrer l’« antique moule » dans Obermann, et la « dernière formule » dans Adolphe. […] Vous me montrez un tapis dans une chambre, un lit sur ce tapis, une courte-pointe sur ce lit, un édredon sur cette courte-pointe… quoi encore ? […] Lui plaira-t-il de nous montrer quelque jour un étalage de dissertations morales dans Colomba ou dans Arsène Guillot ? […] Il nous reste à montrer en terminant que toute cette discussion passe par-dessus la tête de M. […] Il nous reste à montrer pourquoi Flaubert n’a rencontré qu’une Madame Bovary.
Il consiste à montrer aux adversaires qu’ils ne voient pas la vérité, et aux amis qu’ils la défendent mal. […] montrez au moins dans quelles conditions cette conciliation peut et doit se faire. […] Elle avait, dit Mme de Necker de Saussure, et toutes ses œuvres le montrent assez, de fortes facultés d’analyse mêlées à tout son enthousiasme. […] L’originalité de la pensée littéraire, philosophique, politique, elle va l’acquérir et la montrer. […] Et, eux aussi, se flattaient ainsi de montrer au monde une littérature vraiment nationale, et la seule nationale qui existât.
On me permettra seulement de trouver que la société française est bien laide dans le portrait qu’ils ont fait d’elle, et qu’elle est bien modeste pour s’en montrer satisfaite. […] C’est ce que j’ai essayé de montrer dans cet ouvrage. […] Nous essaierons ensuite de montrer quelle influence ces doctrines ont eue sur les mœurs. […] Mais, avant d’en venir aux conséquences, il faut montrer la théorie sous les diverses formules dont on l’a revêtue. […] Mais poursuivons : la théorie va se préciser, et les conséquences se montrer d’elles-mêmes.
Nul homme n’ose-t-il se montrer à tes yeux ? […] Et encore oses-tu te montrer devant moi ? […] Corneille l’en félicita et s’en montra fort satisfait. […] Comme je suis constant, montrez-vous généreux. […] Le commissaire lui montra son papier pour le convaincre de son crime.