Cette contradiction entre les mœurs et les idées, entre les manières et les doctrines, ne nous est pas nouvelle ; nous l’avons vue en France et chez La Fayette lui-même et chez Benjamin Constant. […] Après les premières années passées à Berne, dans un état de contrainte et de souffrance due à la rudesse des mœurs domestiques, et à la grossièreté des mœurs scolaires, le jeune Bonstetten, vers l’âge de quatorze ans, fut placé à la campagne près d’Yverdun, dans une famille composée de trois sœurs et de deux frères, « tous aimables, bons, tous le chérissant comme leur enfant ».
Ce n’est pas que le fond des mœurs devienne différent ; elles restent aussi mondaines, aussi dissipées jusqu’au bout. […] Il s’agit de revenir à la nature, d’admirer la campagne, d’aimer la simplicité des mœurs rustiques, de s’intéresser aux villageois, d’être humain, d’avoir un cœur, de goûter les douceurs et les tendresses des affections naturelles, d’être époux et père, bien plus d’avoir une âme, des vertus, des émotions religieuses, de croire à la providence et à l’immortalité, d’être capable d’enthousiasme. […] Où trouver la résistance dans un caractère formé par les mœurs qu’on vient de décrire Avant tout, pour se défendre, il faut regarder autour de soi, voir et prévoir, se munir contre le danger.
Dès que la pièce étudiée prête à quelques réflexions sur l’histoire des mœurs, le voilà parti là-dessus, et je ne connais pas de moraliste mieux informé, plus acéré ni plus clairvoyant. […] Il est aussi curieux des mœurs des hommes qu’entêté du beau. […] Il a d’ailleurs repris maintes fois et résumé ce chapitre célèbre : … Le second Augier (celui desEffrontés, desLionnes pauvres, etc. ) est le produit d’un moment spécial de nos mœurs et de nos idées, et d’un moment triste.
À Versailles, à deux pas de la Cour, Ducis resta de tout temps un homme de la Savoie, au cœur d’or, aux vertus de famille, sans un jour de désordre ni d’oubli dans les mœurs, chrétien, catholique, pratiquant, aimant à faire des tournées de campagne dans les presbytères des bons curés des environs, et passant de là sans discordance au théâtre, se souvenant de son pays originaire, du village de Hauteluce (Alta lux) voisin du ciel, et, les jours de fête, s’inspirant, dans sa pieuse vision, du désert de la Grande-Chartreuse et des abeilles de la montagne. […] La scène se passe en Arabie, sous la tente, et nous rend ou veut nous rendre des mœurs bibliques, patriarcales. […] Un sentiment de famille se mêlait sans cesse à cette joie chrétienne du solitaire, et venait la tempérer par quelques regrets : il se reportait à son enfance, aux années meilleures, à ses jouissances de fils, de père et d’époux : Les mœurs ne s’apprennent pas, c’est la famille qui les inspire.
Fontanes, plus sérieux, et qui préludait à son rôle de critique et d’arbitre du goût, saluait Barthélemy par une épître qui commence en ces mots : D’Athène et de Paris la bonne compagnie A formé dès longtemps votre goût et vos mœurs… Le succès enfin, sauf quelques protestations isolées, fut soudain et universel ; les Français savaient un gré infini à l’auteur d’avoir continuellement pensé à eux quand il peignait les Athéniens, et ils applaudissaient avec transport à une ressemblance si aimable. […] Au moment où il conçut l’idée de son ouvrage, l’abbé Barthélemy avait lu ses anciens auteurs ; il les relut alors plume en main, « marquant sur des cartes tous les traits qui pouvaient éclaircir la nature des gouvernements, les mœurs et les lois des peuples, les opinions des philosophes ». […] L’abbé Barthélemy ne pousse pas le scrupule si loin ; il est le Tillemont de la Grèce, en ce sens qu’il compose volontiers son texte de la quantité de ses petites notes mises bout à bout ; mais, cherchant de plus l’agrément et animé du désir de plaire, il a donné à tout cela le plus de liaison qu’il a pu ; il a dissimulé les sutures ; il a insinué avec sobriété les explications ingénieuses ; il y a mêlé, comme par un courant secret, une vague allusion continuelle, un tour de réflexion qui porte sur nos mœurs, sur notre état de société.
Rien, en effet, ne rend les hommes plus sociables, n’adoucit plus leurs mœurs, ne perfectionne plus leur raison, que de les rassembler pour leur faire goûter ensemble les plaisirs purs de l’esprit. […] Pourvu qu’on conserve le caractère du lieu, il est permis de l’embellir de toutes les richesses de l’art ; les couleurs et la perspective en font toute la dépense : cependant il faut que les mœurs des acteurs soient peintes dans la même scène, qu’il y ait une juste proportion entre la demeure et le maître qui l’habite, qu’on y remarque les usages des temps, des pays, des nations. […] La tragédie partage avec l’épopée la grandeur et l’importance de l’action, et n’en diffère que par le dramatique seulement ; elle imite le beau, le grand ; la comédie imite le ridicule ; l’une élève l’âme et forme le cœur, l’autre polit les mœurs et corrige les dehors.
Mais elle enfante l’orgueil de rang et les mœurs d’antichambre, et ce côté de la médaille valait bien la peine d’être montré. […] Supposons qu’un historien accepte cette idée générale ou toute autre, et la développe, non pas en termes généraux, comme on vient de le faire, mais par des peintures, par un choix de traits de mœurs, par l’interprétation des actions, des pensées et du style, il laissera dans l’esprit du lecteur une idée nette du dix-septième siècle ; ce siècle prendra dans notre souvenir une physionomie distincte ; nous en discernerons le trait dominant, nous verrons pourquoi de ce trait naissent les autres ; nous comprendrons le système des facultés et des passions qui s’y est formé et qui l’a rempli ; nous le connaîtrons, comme on connaît un corps organisé après avoir noté la structure et le mécanisme de toutes ses parties. […] Cousin a naturellement l’accent oratoire, et dans ce tableau de mœurs élégantes, de galanteries aimables, de jolis péchés et d’amusements littéraires, le style simple de la narration aisée était le seul qui ne fût pas déplacé.
Celle-ci sans doute se flatte de corriger en riant les mœurs, et pour cela elle ne craint jamais d’étaler les ridicules ; elle se prend même quelquefois aux vices, et elle les produit vivement au grand jour pour leur faire honte. […] À défaut de si grandes choses, désirons du moins des ouvrages touchants et émouvants à bonne fin, divertissants et spirituels avec goût, puisés dans le cercle de la famille et de la société telles que, grâce à Dieu et à l’immortel génie de la France, elles existent encore ; des ouvrages sentant, pour tout dire, une habitude de bonnes mœurs et de bonne compagnie.
Il sait l’histoire politique, l’histoire scientifique, l’histoire des mœurs. — Et voilà déjà une grande difficulté à l’égaler. […] Il méprise les hommes, leurs mœurs, leurs lois, mais ne leur souligne son mépris d’aucune grossièreté.
Si l’on cherche un point d’arrêt naturel, un moment critique qui marque un changement grave dans les mœurs et la marche de la nation, force est de pousser jusqu’en 1715. […] En revanche, il est vraisemblable qu’au moyen âge les opinions et les mœurs se modifiaient plus lentement qu’aujourd’hui.
L’Ouvrage par lequel Rousseau s’est annoncé, est le fameux Discours couronné à l’Académie de Dijon, où il soutient que les Lettres ont plus contribué à corrompre les mœurs qu’à les épurer. […] Quelle idée avantageuse peut-on s’en former, quels fruits peut-on s’en promettre pour la culture de l’esprit & la perfection des mœurs, quand on voit les vrais principes attaqués, les regles méconnues, les bienséances violées, l’anarchie & la confusion établies sur les débris du goût & de la raison ; quand la Religion, la morale, les devoirs, la vertu, deviennent la proie d’une Philosophie extravagante qui outrage l’une, corrompt l’autre, prononce sur ceux-ci, & défigure celle-là au gré de ses caprices ou de ses intérêts ?
le Journal de Louis XVI montre parfaitement que ce Roi auquel on avait donné des mœurs bourgeoises — car on voulait à toute force qu’il fût un bon bourgeois dans sa maison, le dos au feu, le ventre à table, — était, de pied en cap, aussi prince de goûts et de mœurs que peut l’être un prince, et, chose nouvelle et plus stupéfiante encore !
Charrière, que nous ne connaissons pas, est probablement un homme d’esprit, et d’ailleurs il a trop vécu en tête à tête de son auteur dans le vis-à-vis d’une traduction, pour ne pas savoir la différence qu’il y a entre les tablettes d’un humouriste, écrites au courant de cette plume, mi-partie d’imagination et de réalité, qui est la plume des humouristes, et des Mémoires d’un seigneur russe, daguerréotypant, pour le compte de l’Histoire, avec une inflexible exactitude, les institutions et les mœurs politiques de son pays. […] Ces Mémoires qui révèlent la Russie à elle-même, et qui sont , dit l’introduction avec l’enflure des joues d’un sonneur de trompe, un de ces ouvrages hardis et venus à propos qui agissent fortement sur les idées d’un peuple et prennent date dans son histoire , méritent fort peu ce grand fracas, et s’ils prennent date quelque part, ce ne sera pas dans l’histoire des mœurs et des institutions de la Russie, mais dans la belle histoire aux pages vastes et vides de la littérature Russe ; car ces Mémoires étincellent d’un talent très vif, et le talent littéraire, comme on le sait, ne neige point là-bas14… Seulement, hors cela, — le talent littéraire que nous allons tout à l’heure mesurer, — il n’y a réellement pas dans le livre d’Yvan Tourgueneff de quoi justifier les illusions de son enthousiaste traducteur.
Presque tous les historiens de l’empire l’ont peint comme un grand homme, qui donna l’exemple du courage et des mœurs, se fit respecter des Barbares, soutint l’éclat des victoires par celui des vertus, et jamais n’avilit, dans le palais, l’empereur qui avait vaincu sur les champs de bataille. […] La réflexion, le sang-froid et les conseils mêlèrent quelquefois des mœurs plus douces à l’emportement d’un guerrier, et à la fierté d’un prince ; mais souvent le lion rompait sa chaîne, et cette fois-là il fut terrible.
On ne doit pas parler de ses Romans, par respect pour les mœurs, & on doit se taire sur ses autres Ouvrages, par respect pour la bonne Littérature.
Dans l’opinion généralement répandue, le mystérieux fils d’Hermès et d’Aphrodite, c’est le monstre obscène enfanté par une imagination lubrique, et explicable seulement chez un peuple aux mœurs ambiguës. […] Quand on lit un de leurs romans, on ne sait jamais au juste si l’on est en présence d’un ouvrage de plastique et de couleur, ou d’une peinture de mœurs ou d’une thèse sociale. […] Lui qui fut assurément dans ses mœurs l’homme le moins cruel qui se puisse rencontrer, il se plaisait à illusionner sa pensée de fantasmagories atroces. […] Sans celle conviction, qui nous semble illusoire maintenant que les idées et les mœurs ont changé, nos pères n’auraient pas admiré, ils n’auraient pas même compris les caractères qui s’agitaient en leur présence. […] En Bretagne, en Orient surtout, il se laisse à tout moment détourner des spectacles que lui offrent les paysages ou les ruines par des aventures ou des traits de mœurs insignifiants.
Ces mœurs montrent que la littérature est devenue une œuvre d’étude, non d’inspiration, un emploi du goût, non de l’enthousiasme, une source de distractions, non d’émotions. […] Il vécut parmi les grands et les gens de cour, dans la société de mœurs artificielles et de langage calculé. […] Ces hommes n’ont plus la jeunesse des sens, la profondeur des impressions, l’originalité audacieuse et la folie poétique des cavaliers et des aventuriers de la Renaissance ; ils n’auront jamais les adresses de langage, la douceur des mœurs, les habitudes de la cour et les finesses de sentiment ou de pensée qui ont orné la cour de Louis XIV. […] Les disputes de dogme, un instant rejetées dans l’ombre par les mœurs débauchées et sceptiques, avaient éclaté de nouveau, enflammées par le catholicisme bigot du prince et par les craintes justifiées de la nation. […] Né entre deux époques, il avait oscillé entre deux formes de vie et deux formes de pensée, n’ayant atteint la perfection ni de l’une ni de l’autre, ayant gardé des défauts de l’une et de l’autre, n’ayant point trouvé dans les mœurs environnantes un soutien digne de son caractère, ni dans les idées environnantes une matière digne de son talent.
Son Ouvrage qui a pour titre Mœurs & Coutumes des Romains, offre un tableau général des usages les plus curieux & les plus singuliers de l’ancienne Rome.
Ses Mémoires d’Espagne sont pleins de faussetés & d’injustice, dans ce qui a rapport à l’histoire & aux mœurs de cette Nation.
On doit toujours de l’indulgence aux Auteurs qui, à son exemple, cultivent les Muses pour elles-mêmes, qui ont des mœurs douces & honnêtes, fruit d’un esprit sans orgueil & sans prétention.
Ses bonnes mœurs, sa modestie, sa candeur, ne le rendirent pas moins recommandable.
Ce Magistrat, aussi recommandable par ses mœurs & sa probité que par ses talens, a eu la gloire d’être un des plus zélés Protecteurs des Lettres.
Aujourd’hui elle a quitté ses champs, et laissé là ses moeurs. […] Mais les moeurs et les délibérations varient suivant les communes. […] A cela se réduit la prétendue poésie des moeurs villageoises. […] Pour que les moeurs puissent s’ennoblir, la pensée doit se développer ; ici l’esprit reste engourdi comme celui d’un cheval de labour, et pour les mêmes causes. […] Au pied du Donon, scènes de moeurs vosgiennes.
Une sorte de gravité solennelle s’est empreinte partout, dans les mœurs domestiques comme dans les mœurs publiques. […] Des arts il passe dans les mœurs ; et tandis qu’il fait applaudir par le peuple les graciosos de comédie, il donne aux rois les fous de cour. […] Des mœurs, il pénètre dans les lois ; mille coutumes bizarres attestent son passage dans les institutions du moyen-âge. […] Enfin, admis dans les arts, dans les mœurs, dans les lois, il entre jusque dans l’église. […] L’art feuillette les siècles, feuillette la nature, interroge les chroniques, s’étudie à reproduire la réalité des faits, surtout celle des mœurs et des caractères, bien moins léguée au doute et à la contradiction que les faits, restaure ce que les annalistes ont tronqué, harmonise ce qu’ils ont dépouillé, devine leurs omissions et les répare, comble leurs lacunes par des imaginations qui aient la couleur du temps, groupe ce qu’ils ont laissé épars, rétablit le jeu des fils de la providence sous les marionnettes humaines, revêt le tout d’une forme poétique et naturelle à la fois, et lui donne cette vie de vérité et de saillie qui enfante l’illusion, ce prestige de réalité qui passionne le spectateur, et le poëte le premier, car le poëte est de bonne foi.
Nos mœurs, sauf exception, sont mauvaises, j’en conviens, mais elles ne sont meilleures nulle part et ne l’ont jamais été en aucun temps. […] Ces mauvaises mœurs, dont nous nous plaignons, proviennent plutôt d’une fausse organisation sociale, d’un classement factice que des vices de l’humanité. […] Non content de puiser tout à l’égout, il a assaisonné sa dernière œuvre de mœurs infâmes viols, incestes, etc., etc. […] A-t-elle mieux buriné les passions, les caractères, les vices, les mœurs ? […] En ce qui regarde les mœurs des diverses classes de la société, a-t-il donné des aperçus nouveaux ?
Son exemple doit servir d’instruction pour les talens & pour les mœurs.
Les mœurs, les habitudes, les connaissances philosophiques, les succès militaires, tout semble, chez les Grecs, ne devoir être que passager ; c’est la semence que le vent emportera dans tous les lieux de la terre, et qui ne restera point où elle est née. […] Est-ce la destinée d’une courtisane qui peut prouver le rang que les lois et les mœurs accordent aux femmes dans un pays ?
Depuis quelques années, il est du bon ton, dans la Littérature, de déprimer un Poëte qui a rendu les plus grands services aux Lettres, au goût, à la langue, & aux mœurs ; un Poëte estimé par excellence chez toutes les nations de l’Europe, & nommé par distinction le Poëte François. […] Finissons cet article, en déclarant encore à tous les Aristarques du nouveau Monde Littéraire, que, malgré leurs efforts, leurs Dissertations, leurs Sentences, leurs Satires, Despréaux n’en sera pas moins celui de tous nos Poëtes dont on a retenu & dont on citera toujours le plus de vers ; celui qui, le premier, a déployé les richesses de notre Langue, & qui l’a portée, par ses Ouvrages, au degré d’estime où elle est parvenue depuis ; celui qui a fait le plus régner le bon goût, & a le plus fortement attaqué le mauvais ; celui qui a su le mieux réunir l’exactitude de la méthode & la vivacité de l’imagination ; le sel de la bonne plaisanterie, & le respect dû à la Religion & aux mœurs ; l’art de lancer le ridicule, & celui de louer avec délicatesse ; le talent d’imiter, en paroissant original ; la distinction unique d’être tout à la fois Législateur & Modele ; &, pour tout dire enfin, il ajoutera à tous ces genres de gloire, ce qui donne le plus de droit aux hommages de la vertu, les qualités du cœur.
Déjà nous l’avons indiqué, l’abbé d’Olivet, qui a plus d’empreinte, n’est pas soumis au même degré à cette grande loi de la politesse, qui fut la règle suprême des mœurs à cette époque du xviie siècle et qui le caractérise autant que la longue perruque et la longue phrase ; — n’était-ce pas aussi une longueur ? […] Malgré le fléchissement des mœurs, l’abbé d’Olivet reste toujours, il est vrai, autant que Pélisson, l’homme de sa corporation littéraire, parlant d’elle devant elle, ce qui rappelle le mot si comique de Vernet dans le Père de la Débutante : « Ma fille, dites donc quelque chose de Monsieur à Monsieur !
Or, on dira ce qu’on voudra du fanatisme religieux, il marque au moins que les âmes ont leur trempe, que les mœurs se tiennent droites encore, que les probités se surveillent sous le regard, toujours présent, de la Justice éternelle. […] Il concentre la haine universelle, et de cette haine universelle dont Dieu est l’objet, il est résulté dans les âmes, dans les mœurs, dans les probités, l’écroulement de tout ce qui vivait et se tenait autrefois.
Eh bien, avec cette sympathie simiesque que nous ressentons tous pour les idées, les mœurs, les industries et même les productions intellectuelles américaines, n’est-il pas étonnant que personne n’ait parlé comme il convenait d’un livre américain très estimé en Amérique, et traduit et publié en français depuis 1861… déjà ? […] Les papes qui avaient précédé Pie V avaient eu des mœurs relâchées, et Prescott voit dans la dureté de Pie V la réaction nécessaire qui entre dans le jeu éternel des choses d’ici-bas.
Dans l’état actuel du journalisme et de nos mœurs, une réclame quelconque ne saurait étonner personne, mais celle-ci avait du caractère, et d’ailleurs, qui sait ? […] La Bibliographie peut enregistrer une curiosité de plus, mais la Critique littéraire doit se taire et faire place à une autre Critique, — la Critique des mœurs.