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1018. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Arnoult, [Jean-Baptiste] Abbé, mort à Besançon en 1753, Auteur de huit Traités sur l’Education de la Jeunesse, assez mal écrits, mais pleins de réflexions utiles pour la culture de l’esprit & du cœur.

1019. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Il lui en arriva mal. […] Nous aurions tout à craindre s’il lui arrivait quelque mal. […] « Plusieurs d’entre eux dirent : « Mal nous est advenu. […] si j’étais près de ceux qui m’ont causé tant de maux, que je leur ferais payer cher la mort de mon ami ! […] Si quelqu’un nous veut du mal, nous en serons ainsi mieux instruits.

1020. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

Parmi ces gens dévoués, le plus grand nombre, il faut leur rendre justice, s’est tout d’abord laissé séduire par les Alcine qu’ils allaient arracher au mal ; et ils ont joyeusement perdu santé et fortune, et souvent mieux que cela dans leur expédition manquée. […] Impossible de le savoir ; c’est suivant le temps et rien dans l’absence de caractère qui lui est dévolu, ne peut faire attendre d’elle le bien plutôt que le mal, ou le mal plus sûrement que le bien. […] Ce fonds, il n’est pas nécessaire de le dire, c’est la désolation de l’abomination sur un monde assez mal fait pour que moi je n’aie pas la satisfaction non pas de tous mes besoins mais de toutes mes passions. […] Janin est un des esprits les plus naïfs de ce temps-ci, un de ceux chez qui manquent davantage la préméditation pour le bien comme pour le mal. […] On lui a voulu un mal de mort de ce latin ; ce latin-là a fait naître plus de colères, certes, qu’il ne valait.

1021. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Le pauvre diable aurait été tué dans toute la peur d’un faux sommeil, mal joué. […] C’est alors que son père, auquel il avait écrit qu’il était en Italie, le découvre, le tire de sa robe et de son logement, et le promène, pas mal crevard, pendant quelques mois en Espagne. […] Le compartiment de première est envahi par des Allemands, qui se montrent mal élevés, autant que des Anglais en voyage, avec une note de jovialité peut-être plus blessante. […] La scène du barbotage de la toilette, montrant le boucher dans l’homme du monde, avant qu’il ait endossé le plastron de soirée, c’est vraiment pas mal. […] Il y a à peine assez de copie pour faire un second volume des Choses vues, mais il existe pas mal de notules et de pensées, dont on pourra peut-être emplir tout un volume.

1022. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barbier, Paul (1858-1944) »

Paul Lallemand L’auteur a voulu venger sa terre beauceronne du mal qu’on a dit d’elle : il a réussi… Tout jaillit, bondit, coule de source.

1023. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Roslin et Valade »

La robe ne fait pas trop mal le satin.

1024. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Il est vrai que nous étions si mal préparés pour le comprendre. […] Et quelle apparition très gracieuse que celle de cette statue vivante, surgissant, dans l’apparat de sa plastique merveilleuse, du bloc informe et mal taillé de l’anthropoïde primitif. […] Cela aussi me sera une occasion de dire ce que je pense du Naturisme, tout le bien et tout le mal. […] J’ai feuilleté, pris du souci d’y découvrir des indices de l’attention passionnée des lecteurs, bien des livres de Zola dans des bibliothèques où fréquente surtout, du bourgeois à l’ouvrier, toute la classe des gens qui lisent vite et mal. […] Si Zola a été lu par la foule, — il a été lu mal.

1025. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

On n’imagine pas un catalogue aussi peu renseigné, aussi sommaire, aussi incomplet, aussi mal fait. […] C’est un ménage bourgeois éperdu de littérature, et où s’abat, presque tous les soirs, la petite bande d’art poussée à la suite de Baudelaire, cultivant Poë et le haschich, tous d’un aspect pas mal blafard. […] * * * — Gavarni nous dit aujourd’hui : « Sue, c’est l’homme du mal. […] On aurait dit toutes les corruptions et toutes les canailleries de Paris, filtrées dans ce petit monstre de l’âge de la première communion ; oui, dans cet enfant, où tout le mal, tout le vice d’une capitale de deux millions d’âmes, s’apercevait, comme en une effrayante miniature. […] Et, pour le raser, Veyne avait été obligé de prendre le rasoir du coiffeur, qui s’était trouvé mal.

1026. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

Si enfin il s’obstine dans son effort infructueux, deux habitudes indépendantes peuvent se créer et coexister en lui, l’une, involontaire et purement musculaire, de mal parler extérieurement, l’autre, volontaire et psychique, de bien parler intérieurement. […] Le non-moi ou le non-mien, c’est ce qui, dans les états de conscience, n’est ni fondamental ni un, c’est l’accessoire et le multiple, ce qui cadre mal avec la série fondamentale et semble résister à la forme successive, ce qui, par moments, cesse d’environner et d’enrichir cette série, ce qui présente de l’incohérence et en soi-même et à l’égard de la série fondamentale. […] Si la théorie que nous venons d’esquisser est exacte, elle ne peut être que confirmée par l’examen des erreurs qui consistent à confondre le nostrum et l’alienum, soit en portant le jugement de perception externe mal à propos, soit en l’omettant quand il y aurait lieu de le porter. […] [Saint Augustin, Soliloques, Payot, « Rivages poche », 2010, Livre I, Première journée, 1, p. 27-28 : « Depuis longtemps je roulais mille pensée diverses ; oui, depuis bien des jours, je me cherchais ardemment moi-même, je cherchais mon bien, et le mal à éviter, quand soudain j’entendis une voix (était-ce moi-même ? […] Le mal est sans remède.

1027. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Blès, Numa (1871-1917) »

. — Les Chansons des mal écloses. — Les Chansons des humbles (1898-1895).

1028. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284

c’est lui qui, après avoir gémi dans ses écrits pendant vingt ans au seul nom d’invasion, et avoir demandé sur tous les tons, avec des cris de prophète, avec des cris d’aigle, qu’on relevât la France d’un humiliant désastre auquel il attribuait tous les maux, même civils, n’est pas content d’elle aujourd’hui qu’elle a, ce me semble, la tête assez haute et qu’elle s’est assez bien revanchée ! […] Il creuse dans le mal, a dit Fénelon.

1029. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les poëtes français. Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française »

Est-elle bien ou mal en ces simples dehors ? […] Si Arvers a beaucoup péché, il lui sera beaucoup pardonné pour ce sonnet-là : Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire, Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su Hélas !

1030. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Indiana (1832) »

puis sa flamme rapide, son naïf et irrésistible abandon, son attache soudaine et forcenée ; le caractère de Raymon surtout, ce caractère décevant, mis au jour et dévoilé en détail dans son misérable égoïsme, comme jamais homme, fût-il un Raymon, n’eût pu s’en rendre compte et ne l’eût osé dire ; une certaine amertume, une ironie mal déguisée contre la morale sociale et les iniquités de l’opinion, qui laisse entrevoir qu’on n’y a pas échappé ; tout,  selon nous, dans cette production déchirante, justifie le soupçon qui a circulé, et en fait une lecture doublement romanesque, et par l’intérêt du récit en lui-même, et par je ne sais quelle identité mystérieuse et vivante que derrière ce récit le lecteur invinciblement suppose.  Indiana est une créole de l’île Bourbon, une créole triste et pâle, qui a du sang espagnol dans les veines ; une Indienne malade du mal d’Europe, menue, frêle et fluette (gracilis) ; âme souffrante, étiolée, avide d’un amour qu’elle attend et qu’elle n’espère plus ; organisation débile, défaillante par elle-même, peu sensuelle, tout éthérée, toute soumise à l’âme, et capable, quand il le faudra, des plus robustes épreuves.

1031. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Cette littérature, jusqu’ici, a toujours été abandonnée à elle-même, et elle s’en est mal trouvée : la société aussi s’en est mal trouvée.

1032. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Dubout du mal que j’allais dire de sa pièce, je lui remontrais, entre autres choses, qu’on peut être un méchant auteur et un homme d’esprit. […] Il est bien probable que cela finira par la révision d’une loi mal rédigée et dont l’application littérale heurte par trop le sens commun.

1033. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Edmond Rostand, et lui reconnaître un talent singulier ; il est un art, en effet, qu’a perfectionné l’auteur de la Princesse lointaine , de la Samaritaine et de Cyrano de Bergerac : c’est l’art de mal écrire. […] Je vois à l’énormité de son succès deux causes, dont l’une (la plus forte) est son excellence, et dont l’autre est, sans doute, une lassitude du public et comme un rassasiement, après tant d’études psychologiques, tant d’historiettes d’adultères parisiens, tant de pièces féministes, socialistes, scandinaves ; toutes œuvres dont je ne pense, à priori, aucun mal, et parmi lesquelles il y en a peut-être qui contiennent autant de substance morale que ce radieux Cyrano, mais moins délectables à coup sûr, et dont on nous avait accablés ces derniers temps.

1034. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222

Le juge se propose avant tout de régler un différend, de solutionner tant bien que mal un conflit. […] Mais la formule mathématique s’applique exactement tandis que l’article du code s’ajuste toujours assez mal au détail des faits.

1035. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17

… On se le figure mal plié aux conventions mondaines, offrant, avec un sourire, l’assiette aux petits fours, entouré de papotages et de fanfreluches. […] « Bien que mal fortuné déjà, j’avais mes mercredis, écrit Verlaine dans ses souvenirs.

1036. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22

D epuis long-temps, les maux qui désolent la République des Lettres, sont assez semblables à ceux qui, dans l’ordre politique, furent les présages & la cause de la ruine des Empires les mieux affermis. […] Nier l’immortalité de l’ame, ôter tout frein aux passions, confondre les notions du bien & du mal, réduire tout à l’amour de soi-même, exterminer toutes les vertus, rompre tous les liens, attaquer les Loix, renverser les principes, ne faire, en un mot, de la vie humaine qu’un tissu de motifs arbitraires, d’intérêts personnels, d’appétits sensuels & déréglés, d’actions animales* ; la terminer par un anéantissement entier, ou préconiser un suicide aveugle qui, par foiblesse ou par désespoir, en abrege le cours : n’étoit-ce pas en insulter les membres, & leur porter les coups les plus funestes ?

1037. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »

Cependant, malgré son obscurité, il a déjà eu la douleur de voir ses principes littéraires, qu’il croyait irréprochables, calomniés ou du moins mal interprétés. […] C’est surtout à réparer le mal fait par les sophistes que doit s’attacher aujourd’hui le poëte.

1038. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la cinquième Scène du second Acte de L’Avare, lorsque Harpagon dit à Frosine « Je n’ai pas de grandes Incommodités Dieu merci, il n’y a que ma fluxion qui me prend de temps en temps  » ; À quoi Frosine répond, « Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. » Cependant c’est cette toux qui a abrégé sa vie de plus de vingt ans. Il était d’ailleurs d’une très bonne constitution, et sans l’accident qui laissa son mal sans aucun remède, il n’eût pas manqué de forces pour le surmonter.

1039. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

en ce cas, cela est mal exprimé. […] Mais elle ne signifie pas grand chose pour nous qui admettons une providence, dispensatrice immédiate des biens et des maux.

1040. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109

Quoique notre langue soit une organe bien plus souple que notre main ; cependant nous prononçons toûjours mal une langue étrangere, que nous apprenons après trente ans. […] En effet, comme ce poëte latin l’expose très-bien, mettre les pieds dans l’olimpe, entrer dans les projets des dieux, et donner des fêtes aux déesses ; ce n’est point la besogne d’un mal vêtu, qui ne sçait point où il pourra souper.

1041. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

S’il distribuë ses faveurs avec équité, elles sont un grand encouragement pour les artisans, car elles cessent de l’être lorsqu’elles sont mal placées. […] La societé étoit alors partagée en maîtres et en esclaves, qui la servoient bien mieux qu’elle ne peut être servie par un menu peuple mal élevé, qui ne travaille que par necessité, et qui se trouve encore dépourvû des choses dont il auroit besoin pour travailler avec utilité, lorsqu’il est réduit à travailler.

1042. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »

Dieu même n’intervient que quand l’homme l’y appelle, que quand il le force d’intervenir en usant mal de sa liberté. […] À présent, dans le ramollissement de toute foi, même de la foi au mal qu’on veut, on ne trouverait pas dans les partis révolutionnaires de ces bronzes brûlants et rigides, qui se brisent, mais qui ne se faussent pas.

1043. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

L’intelligence qui sent la force et qui en a l’inquiétude se bride mal ou se cabre sous le mors. […] … Sisson et Crampon avaient, en publiant le Ximénès d’Hefele, des intentions excellentes, nous n’en doutons pas, mais quoi qu’ils aient eu la grosse exactitude des faits qui suffit au contentement d’un auteur heureux de se voir reproduit, tant bien que mal, dans un idiome étranger, cela n’est point assez, pourtant, pour donner une idée des mérites littéraires de cet homme, s’il en a dans sa propre langue.

1044. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14

Assurément, l’auteur de l’Histoire de la Presse n’est pas ce qu’on pourrait appeler un esprit faux (le mal sans remède !) […] Hatin, qui n’a jamais, à ce qu’il paraît, le mal de mer.

1045. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Camille Desmoulins » pp. 31-44

C’est que Camille Desmoulins, qui ne fut jamais homme… que de lettres, n’avait pas, au fond, d’autre sensibilité que la sensibilité littéraire, cette espèce de sensibilité qui fait le mal avec une phrase pathétique et spontanée au lieu de le faire avec la froide préméditation du cœur… Mais qu’importe ! si le mal est commis !

1046. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

Talent insincère et même nul, c’est du moins un esprit auquel le Christianisme, qui fait marcher droit les boiteux et voir les aveugles, comme son divin Maître, est venu en aide, comme il y vient toujours, par la douleur et l’épreuve de la vie, tandis que Foscolo, inaccessible au Christianisme, ne se redressa jamais, bronze mal venu, tordu à faux, et qui grimace une énergie convulsive au lieu de pleinement l’exprimer. […] À son insu, nous le voulons bien, le pauvre condamné du Spielberg pouvait causer un mal horrible.

1047. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Là est le mal, un mal profond que celui qui le fait n’ignore pas.

1048. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVII. Silvio Pellico »

Talent insincère, et même nul, c’est du moins un esprit auquel le christianisme, qui fait marcher droit les boiteux et voir les aveugles comme son divin Maître, est venu en aide, comme il y vient toujours, par la douleur et l’épreuve de la vie, tandis que Foscolo, inaccessible au christianisme, ne se redressa jamais, bronze mal venu, tordu à faux, et qui grimace une énergie convulsive, au lieu de pleinement l’exprimer. […] À son insu, nous le voulons bien, le pauvre condamné du Spielberg pouvait causer un mal horrible.

1049. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Émile Augier, Louis Bouilhet, Reboul »

Si nous choisissions nos sujets de critique, s’il nous était loisible de faire planer seulement notre examen sur les ouvrages considérables ayant réellement une importance, soit dans le bien, soit dans le mal, nous ne parlerions jamais d’une foule de productions sans portée et sans caractère. […] Il coupe avec de l’eau de Seine ce vin généreux, mûri par le soleil sur les rampes ardentes des volcans, et il épargne un mal de tête aux bourgeois, pleins de reconnaissance.

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