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346. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 351-352

Cet homme avoit pourtant une espece de génie ; mais il manquoit de goût & de méthode.

347. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 279-280

Quoique cette matiere ait été souvent rebattue, l'Auteur y fait sentir une sagacité, & y annonce une méthode qui rend ses observations utiles.

348. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

Celui qui tient avant tout à être utile se distingue bientôt, à sa méthode et à son accent, de celui qui ne prétend qu’à briller. […] Il avait suivi à Francfort et il espérait suivre un jour à Weimar et à Wetzlar les souvenirs de Goethe, selon le principe posé par Goethe lui-même : « Quiconque veut comprendre le poète doit aller dans le pays du poète. » C’était son dilettantisme à lui et mieux que cela, sa méthode vivante d’interprétation et de critique littéraire. […] Convenons-en, Voltaire, avec son seigneur Pococurante, traitant sous jambe les plus fameux auteurs et leurs chefs-d’œuvre, est bien loin d’ici, et je ne sais pourquoi il me revient précisément à l’esprit en ce moment, si ce n’est peut-être parce que dans une méthode excellente je crois entrevoir un peu d’abus, et que le goût nous avertit qu’il faut de temps en temps se détendre. […] Chargé d’abord d’une Conférence de français à l’École normale, ce qui lui était un cadre un peu neuf, il dut y refaire quelque apprentissage de forme et de méthode. […] Avec les différences d’application qui tiennent à l’individualité des esprits, on y sent les fruits d’une même méthode, d’une même culture critique saine et sûre.

349. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 109

Le premier Ouvrage est caractérisé principalement par la force du raisonnement, l’enchaînement des preuves, la grande méthode qui y regne, & par un style plein de chaleur & d’énergie.

350. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 381-382

Elles se trouvent dans plusieurs Recueils & à la suite de presque toutes les éditions de la Nouvelle Méthode Latine de Lancelot, plus connue sous le nom de Port-Royal.

351. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 504

Ces Histoires particulieres sont intéressantes par le plan, la méthode, les agrémens & la pureté du style ; l’Historien n’est blâmable que d’y avoir hasardé quelques anecdotes dont on a reconnu la fausseté.

352. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 270-271

Un jugement solide, un goût exquis, une méthode claire, des tours ingénieux, enrichissent cette Production, dont le style est néanmoins quelquefois diffus & peu châtié.

353. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 64-65

Au mérite des choses, il réunit celui de la méthode, d’un style clair & quelquefois noble & élégant.

354. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 198

A ce défaut près, ces deux Ouvrages de M. l’Abbé Mallet ont de la méthode, de la clarté ; la diction en est noble, aisée, & nombreuse.

355. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 258-259

Il a fait une Histoire de la Poésie Françoise, dont les recherches sont également curieuses, instructives, & bien digérées ; cet Ouvrage est écrit d’ailleurs avec la méthode & toute la simplicité qui lui convenoit.

356. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 214-215

La méthode, le nombre, l’onction, & souvent la force unie à l’élégance, distinguent ses Ecrits de ceux des autres Ecrivains de Port-Royal, dont il se rapproche cependant quelquefois par la diffusion & le fond des principes défendus si opiniâtrément par cette Ecole célebre.

357. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 275-276

La méthode y rend tout intelligible, & facile à retenir.

358. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — II. (Fin.) » pp. 281-300

Cette méthode de cénacle était certes la plus opposée à celle de l’homme qui semait le pur froment à pleines mains, et de qui l’on a dit : « Tout est pratique dans les idées du judicieux Bourdaloue. » M. de Tréville était un oracle dans le cercle intime où on l’admirait ; ses amis lui trouvaient plus d’esprit qu’à Pascal même. […] Il va sans dire que je ne prétends point en ce moment revenir sur le fond des Provinciales, rechercher de qui sont venus les premiers torts, et me constituer arbitre entre Pascal et Bourdaloue : je ne m’applique qu’à démontrer la méthode et l’art de ce dernier. […] Dans le sermon Sur la prière, c’est le mysticisme de Fénelon qui est signalé avec ses périls, et il ne tient qu’à nous de reconnaître l’auteur des Maximes des saints confondu avec ceux qui, sous prétexte d’être des âmes angéliques et choisies, s’estiment assez habiles pour réduire en art et en méthode ces mystères d’oraison, pour en donner des préceptes, pour en composer des traités, pour en discourir éternellement avec les âmes.

359. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »

Je crois cette méthode fort hasarde,, et injuste pour le passé : c’est, me dira-t-on, celle du génie qui procède volontiers en maître et en conquérant ; mais, comme le génie est rare, c’est aussi celle de la prétention et de l’effort ambitieux, bruyant, une méthode tapageuse et qui prête fort au charlatanisme. […] Quand je dis je, veuillez supposer tout autre à ma place et pratiquant avec supériorité la même méthode.

360. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Exploration du Sahara. Les Touareg du Nord, par M. Henri Duveyrier. »

Duveyrier, en se consacrant à une vie de voyage et d’exploration africaine, a procédé graduellement et s’y est pris avec méthode. […] Les Touâreg du Sud, appartenant à l’Afrique centrale, ont été l’objet il y a quelques années, d’une exploration attentive de la part du docteur Barth, de Berlin, que notre jeune homme appelle « son savant ami et protecteur », et dont il s’attache à suivre la trace et les méthodes dans sa courageuse entreprise23. C’est aussi, avec les progrès amenés par le temps, c’est la méthode de Volney, en son beau Voyage de Syrie et d’Égypte, que je retrouve appliquée dans l’ouvrage de M. 

361. (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181

On a bien des fois signalé le rapport étroit qui unit le classicisme de Boileau au rationalisme cartésien : et l’on a eu raison, si l’on retranche du cartésianisme les conceptions aventureuses de sa métaphysique et si on le réduit à un rationalisme scientifique, menaçant de sa rigoureuse méthode tout le surnaturel et tout l’indémontrable. […] Ils prennent les lois et les règles comme des conditions données à leur activité, comme une sorte de cahier des charges imposé à l’artiste qui entreprend de faire une œuvre, tout au plus comme une méthode qui permet d’obtenir économiquement et sûrement la plus grande somme de perfection. […] En somme, il y a six causes, décidément, qui les font inférieurs aux modernes : nous avons pour nous le temps, une psychologie plus exacte, une meilleure méthode de raisonnement, l’imprimerie, le christianisme, qui ouvre une voie nouvelle à l’éloquence, et enfin la protection de Louis XIV.

362. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »

Dès 1820 il avait commencé à appliquer la même méthode à l’histoire de France : il s’était mis à lire la grande collection des historiens de France et des Gaules : et une indignation l’avait saisi en voyant comment les historiens modernes avaient « travesti les faits, dénaturé les caractères, imposé à tout une couleur fausse et indécise », combien de niaises anecdotes, de fables scandaleuses s’étaient substituées à la savoureuse simplicité de la vérité832. […] Thierry avait tenté de retourner aux sources : Michelet élargit la méthode et la complète. […] Selon les sujets et les époques, cette méthode personnelle a eu plus ou moins d’inconvénients ou d’avantages.

363. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331

Je n’y puis voir qu’une méthode artificielle et commode pour régler les comptes du passé. […] Dans cinquante ans on soutiendra peut-être (selon la méthode des doctrinaires) que c’était une nécessité. […] Si vous venez dire à un général d’armée : « N’adoptez que la méthode défensive, jamais l’offensive », en sera-t-il beaucoup plus avancé pour gagner une bataille ?

364. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Ernest Renan »

Ce n’est qu’un analyseur de patience de termite ;  un rouge-maille qui mesure son coup de dent pour qu’à chaque fois qu’il le donne il soit léger et ne réveille pas le chat qui dort… J’ai appelé Renan le Grippe-Soleil du docteur Strauss ; mais il ne lui a pris que les petits côtés de sa méthode, et même comme science, ce qu’il grippe du soleil allemand de cet homme n’est pas de quoi allumer un réverbère ou une lanterne dans ce pays de France où nous voulons de la bravoure, même d’idées, du bon sens et de la clarté ! […] Cela dut être, et toute la méthode du critique est là. […] Athé, sceptique, philosophe, ou savant (ce qui comprend tout cela dans sa langue féline et traîtresse), Renan, comme je l’ai dit plus haut, n’est qu’un protestant, armé de la méthode protestante, cherchant avec sa lanterne individuelle — ce falot falot, passez-moi le mot !

365. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 272-273

L’ordre, la méthode, la précision & la clarté sont les qualités dominantes de cette Histoire : on y remarque aussi un esprit de critique & d’analyse, qui la distinguent avantageusement de tous les Ouvrages modernes de ce genre, si nous en exceptions celui de l’incomparable Abbé Fleuri.

366. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 406-407

Non seulement il joint, dans ses examens, la clarté & la précision à la justesse & à la méthode ; il réunit encore, dans les exemples qu’il donne, le mérite de la morale & la délicatesse des pensées.

367. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 515-516

Ses Discours offrent de la méthode, de la clarté, quelquefois de la véhémence, de la douceur, toujours du naturel.

368. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 165-166

Mabillon s’est borné à la clarté, à la méthode ; qualités estimables, mais le plus souvent déparées par trop de simplicité, & quelquefois par une excessive diffusion.

369. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 511-512

Peyrilhe s’est imposée, & qu’il a remplie avec autant d’exactitude & de méthode, que d’intelligence & de talent.

370. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 517-518

On doit s’attendre, après cela, à ne pas trouver, dans ses Ouvrages, ce caractere d’exactitude & de perfection que le temps seul peut donner aux Productions de l’esprit ; mais on ne peut lui refuser de la netteté, de la méthode, une lecture immense, quelquefois une imagination vive, jointe à un style léger, mais souvent incorrect.

371. (1870) La science et la conscience « Avant-propos »

Là est le nœud qu’il ne suffit pas de trancher, comme on le fait trop souvent, par un appel au sens commun, mais qu’il est nécessaire de délier par une véritable critique des diverses méthodes scientifiques.

372. (1895) Hommes et livres

Mais on peut dire, sans le diminuer, que sa méthode, qui fut à son heure un progrès, serait un recul aujourd’hui si l’on prétendait y revenir. […] Encore une fois, Sainte-Beuve a bien fait ce qu’il a voulu faire : mais il ne faut pas généraliser sa méthode ni surtout l’estimer une méthode complète et suffisante de connaissance littéraire. […] Même en usant de la méthode expérimentale, l’esprit opère par une suite ininterrompue d’abstractions. […] Méthode scientifique, sens esthétique, intuition de la vie, tout sert. […] Bourgeois vont nous permettre de suivre une méthode inverse et plus rationnelle.

373. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 316-317

Il y a bien plus d’adresse à suivre la méthode de certains Auteurs, dont la modestie sait se mettre à l’aise, en se fêtoyant eux-mêmes sous un nom emprunté ; ils ne courent alors de risque que quand le Panégyriste est découvert ; ce qui, à la vérité, ne tarde pas.

374. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 463-464

Il est peu d’Ouvrages polémiques écrits avec autant de solidité, de sagesse, de méthode, & d’honnêteté.

375. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 16-17

Etre tout à la fois plagiaires & détracteurs des Ecrivains qu’on met à contribution, c’est manquer à la reconnoissance & à l’honnêteté, mais c’est suivre une méthode assez ordinaire à plusieurs Gens de Lettres.

376. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 156-157

L’intérêt & l’utilité y fixent tour-à-tour l’esprit du Lecteur, que l’Historien fait captiver par un mélange de méthode, de clarté, de critique, d’élégance.

377. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 405-406

Les Ecrivains nationaux & étrangers, sacrés ou profanes, Philosophes ou Théologiens, célebres ou obscurs, sont confondus pêle-mêle, & offrent un mélange qui fatigue autant qu’il est contraire à l’arrangement & à la méthode.

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