Son fils y naquit peut-être. […] Il dit, et ils obéirent au Maître Zeus, fils de Kronos. […] Il supportait malaisément son fils. […] Shelley espérait un fils ; et il voulait assurer à ce fils la légitimité de son héritage. […] Il mourut lorsque son fils était encore enfant.
Son père, sans un tel fils, serait resté un de ces favoris comblés, mais obscurs, que l’histoire nomme tout au plus en passant, mais dont elle ne s’occupe pas. […] Il y fut excité « par le plaisir qu’il prit, dit-il, à la lecture de ceux du maréchal de Bassompierre. » Bassompierre avait dit pourtant un mot des plus injurieux pour le père de Saint-Simon : cela n’empêche pas le fils de trouver ses Mémoires très curieux, « quoique dégoûtants par leur vanité ». […] Au défaut de bonnes fortunes dont son âge et sa figure l’excluoient, il y suppléoit par de l’argent, et l’intimité de son fils et de lui, de M. le prince de Conti et d’Albergotti, portoit presque toute sur des mœurs communes et des parties secrètes qu’ils faisoient ensemble avec des filles. […] On a souvent cité son mot dédaigneux sur Voltaire, qu’il appelle Arouet, « fils d’un notaire qui l’a été de mon père et de moi… » On en a conclu un peu trop vite, à mon sens, le mépris de Saint-Simon pour les gens de lettres et les gens d’esprit qui n’étaient pas de sa classe. […] A-t-il envie de le prier de prendre un de ses fils pour page ?
Elle n’a pas de date ; c’est sans doute le moment où les légions d’Auguste allaient chercher les légions du fils de Pompée pour jouer au jeu des batailles le dernier sort de Rome. […] Bien que tu sois construit d’un pin de Bithynie, et que, noble fils de la forêt, tu te glorifies d’une origine et d’un nom illustre, les décorations peintes sur ta proue ne rassurent pas le pilote ! […] trop courtes de vie, tandis que ta fortune, ta jeunesse et les fils noirs sur le fuseau des trois sœurs (les Parques) le permettent encore. […] « Calaïs brûle pour moi et moi pour lui d’une flamme mutuelle ; Calaïs, fils d’Ornytus de Thurium, Calaïs pour qui je consentirais à mourir deux fois si les dieux à ce prix consentaient à épargner la vie de ce bel enfant. […] Ils étaient désormais pour lui des brevets d’immortalité ; il avait l’esprit de pressentir celle du fils de l’affranchi, égale à celle du neveu de César.
Pantalon, gouverneur de la ville où l’action se passe, a une fille nommée Aurelia ; le Docteur, juge de la même ville, a un fils nommé Ottavio ; les deux vieillards ont projeté d’unir leurs enfants, Aurelia en est au désespoir ; elle fait avertir Valerio qu’elle aime et promet de fuir avec lui. […] Le Docteur fait emporter son fils et le suit ; Pantalon rentre chez lui pour questionner sa fille. […] » Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession de comédien et possédait toutes les qualités, tous les talents nécessaires à cette profession, l’adresse, la souplesse, la dextérité. […] Scaramouche est chargé de l’éducation d’un fils de famille qui suit une intrigue amoureuse avec une jeune personne du voisinage.
Cette bague, à fleurs de lys, lui vient du fils de Naundorff dont il a plaidé la cause et qui n’avait d’autre moyen d’acquitter le prix de ses services. […] Ce fils de Naundorff est réduit pour vivre à se faire placier en vins. […] * * * Né à Lorient, le 4 novembre 1828, Ernest Hello, fils d’un conseiller à la Cour de cassation, semblait, avec ses longs cheveux et ses allures bizarres, sorti d’un conte fantastique d’Hoffmann. […] Léon Bloy : Le Fils de Louis XVI (Mercure de France).
Charles, qu’il appelle son fils, est à La Flèche, avec le vieux Italien Morzande, auprès de la famille Darcey. […] Tout semble une seconde fois achevé, lorsque Delmida, on ne sait pourquoi, se rappelle que Charles n’est que son fils adoptif, un pauvre enfant trouvé qu’il a autrefois recueilli par charité ; et, par une inexorable délicatesse, il croit devoir résister à un mariage qu’il n’a jusque-là combattu que vaguement.
Est-il permis d’espérer que ce Journaliste puisse jamais trouver d’autres défenseurs, que M. son fils, après les anathêmes lancés contre lui, durant sa vie & depuis sa mort, par nos Littérateurs les plus célebres ? […] Freron le fils est peu jaloux de ces prérogatives, puisque dans la continuation de l’Année Littéraire, il s’efforce de marcher constamment sur les traces de feu M. son pere.
Un père et une mère, en mariant leur fils unique, lui abandonnent généralement tous leurs biens sans se rien réserver. Ils tombent bientôt après dans une grande misère, et ont recours à ce fils à qui ils ont tout donné.
Elle eût laissé tomber une gaze qui eût dérobé son fils à la fureur du héros grec. […] Le moment qui précédait la blessure eût offert le contraste du terrible et du délicat ; Venus, la déesse de la volupté, toute nue, au milieu du sang et des armes, secourant son fils contre un homme terrible qui l’eût menacée de sa lance.
Pour mieux cacher l’accident, il fait soutenir à son propre fils le personnage du roi Tiberinus, à la faveur d’une ressemblance parfaite qui se trouvoit entre le roi et Agrippa. C’est le nom de ce fils qui passe pour Tiberinus.
Une première tragédie, ou plutôt une pastorale dramatique, intitulée Pallas, fils d’Évandre (1806), et inspirée des derniers livres de l’Énéide, se fait déjà remarquer par du pathétique et plus de naturel que ne s’en permettaient volontiers les muses de l’Empire. […] J’imagine que les plaintes du vieil Évandre s’arrachant des bras de son fils unique, qui vole aux combats et à la mort, n’auraient pas convenu, pour l’attendrissement, au maître sourcilleux : N’as-tu pas des enfants ? Un jour, Ilionée, Si le Ciel en son cours ne rompt ta destinée, Tu connaîtras combien les moments sont cruels Qui ravissent un fils loin des bras paternels. […] Lebrun avait composés sur la mort d’un fils de la reine Hortense, de cet enfant si cher à Napoléon qui le pleura, sont également restés en portefeuille81 avec une quantité de petites pièces. […] Au commencement du troisième acte, Ulysse inconnu, et qui se donne pour un simple compagnon du héros, y parle ainsi indirectement de lui-même à son fils : Il se peignait souvent ces rivages chéris, Où l’attendaient en vain Pénélope et son fils.
Quel homme aurait été chercher son épouse, quel fils sa mère, au pied de ces tribunes tumultueuses, entre les applaudissements et les huées de la place publique ? […] Mademoiselle Necker était de celle de son père et du fils de l’horloger, comme on appelait alors J. […] Trois enfants, deux fils et une fille naquirent de ce mariage. […] Les unes peignaient les douleurs d’une longue captivité, les autres l’isolement, la privation barbare des dernières ressources ; et ne craigniez-vous pas que ces mots : ils ont enlevé le fils à la mère, ne dévorassent tous les souvenirs dont vous retraciez la mémoire ! […] Elle était en effet à cette époque la plus haute supériorité intellectuelle et sociale de Paris, elle régnait sur les salons, elle maniait les esprits, elle tenait les fils des factions les plus diverses, elle donnait le ton aux opinions, elle pouvait populariser ou dépopulariser d’un mot le nouveau gouvernement.
« Giorgio, disait-il un jour avec enjouement à son ami Vasari, à l’époque où il remplissait déjà l’Italie de son nom et de ses œuvres, si j’ai eu quelque grandeur et quelque bonheur dans le génie, cela m’est venu d’être né dans la pauvreté et dans l’élasticité de votre air des collines d’Arezzo ; et c’est ainsi que je tirai, pour ainsi dire, du lait de ma nourrice, à Settignano, le ciseau et le maillet avec lesquels je fais mes figures. » III La famille de Ludovico Buonarroti devenue plus nombreuse avec les années, par la fécondité de sa femme, le père de Michel-Ange, pour élever ses fils, fut obligé de les mettre en apprentissage dans les manufactures de laine et de soie de Florence, qu’on appelait en Toscane les Arts, et qui, dans un pays gouverné par des artisans devenus princes, ne dérogeaient point à la noblesse des familles. […] Une note du livre de comptes de son père, retrouvée et conservée par les érudits toscans, ne laisse aucun doute sur ces commencements de Michel-Ange : « Le premier jour d’avril 1588, moi, Ludovico di Buonarrota, j’ai engagé mon fils, Michel-Agnolo, chez Dominico Ghirlandaïo et David Cunado, pour trois ans, aux conditions suivantes : que ledit Michel-Agnolo, mon fils, devra rester chez ces maîtres pendant le susdit temps pour apprendre à dessiner et pour faire tout ce que ces maîtres lui commanderont ; et que ces susdits maîtres lui donneront pour ces trois années vingt-quatre florins de gages, savoir : six florins la première année, huit florins la seconde, dix florins la troisième, en tout quatre-vingt-seize livres. […] Laurent de Médicis, témoin des jeux de ce génie enfant, qui dépassait du premier jet ses modèles et ses maîtres, se prit d’une tendre et paternelle admiration pour Michel-Ange ; il lui donna une chambre dans son propre palais ; il l’admit à sa table, où Laurent le Magnifique, entouré de ses enfants, des poëtes, des savants, des philosophes, des artistes les plus renommés de la république, prolongeait dans la nuit les entretiens dignes des temps de Périclès, pour faire rejaillir jusque sur le père de Michel-Ange les bontés qu’il avait pour le fils. […] Le fils avait un traitement fixe et cinq ducats d’or par mois, et de temps en temps des présents magnifiques, parmi lesquels Michel-Ange cite un riche manteau brodé pareil à ceux que Laurent donnait à ses propres fils. […] Mais Michel-Ange lui-même, sentant venir son heure, écrivit à son neveu de prédilection, Lionardo Buonarroti, fils d’un de ses frères, de venir à Rome au commencement du carême, parce qu’il était temps de se dire adieu.
soit le comte Auguste de Marcellus, ou celui de son fils André-Charles ? […] Valmore père et fils l’ont déposée. […] Lacaussade, qui tenait ce renseignement du fils même de Marceline, Hippolyte. […] De ce mariage naquit un fils que Latouche adorait. […] Sainte-Beuve, toute petite et adorable d’amour pour son fils.
Il chasse l’épouse infidèle, il garde son fils. […] Daudet ayant casé son fils et s’étant assuré l’héritage des Goncourt, M. […] Kistemacker fils ou M. […] C’est le fils du roi, comme dans les contes de fées. […] Elle a eu jadis une aisance qu’elle a perdue, et cela par la faute de son fils.
Hors de l’Orient sacré, je ne sais si l’on trouverait un grand exemple de ce double idéal confondu sur un même front, et si, pour se figurer dans sa pleine majesté un roi poëte, il ne faudrait pas remonter au Roi-Prophète ou à son fils. Il y a eu des degrés toutefois ; ce même Homère, de qui nous tenons l’adieu du vieux Pélée donnant à son fils cette royale leçon de prééminence et d’excellence généreuse, nous représente Achille dans sa tente, au moment où les envoyés des Grecs arrivent pour le fléchir, surpris par eux une lyre à la main et tandis qu’il s’enchante le cœur à célébrer la gloire des anciens héros. […] Rien ne saurait donner une plus juste idée du brusque changement qui se fit d’un règne à l’autre que ces phrases naïves de la mère de François Ier, Louise de Savoie, écrivant en son Journal : « Le 22 septembre 1314, le roi Louis XII, fort antique et débile, sortit de Paris pour aller au-devant de sa jeune femme la reine Marie. » Et quelques lignes plus bas : « Le premier jour de janvier 1515, mon fils fut roi de France. » Son fils, son César pacifique, ou encore son glorieux et triomphant César, subjugateur des Helvétiens, comme elle le nomme tour à tour. […] Grosley a déjà très-bien remarqué que ce Larivey, sous son air champenois, fils naturel d’un des Giunti, fameux imprimeurs italiens, avait tourné et comme parodié en français le nom de son père (l’arrivé, advena). […] La mère écrit à son fils captif comme madame de Sévigné à sa fille absente : « A ceste heure… je cuyde sentir en moy-mesme que vous seuffrez. » Marguerite se représente aussi comme une autre mère pour ce frère bien-aimé, quoiqu’elle n’ait que deux ans plus que lui ; et, le revoyant après une séparation, elle croit lire dans son seul regard toute une tendre allocution, qu’elle se traduit de la sorte à elle-même : …….. « C’est celluy que d’enfance Tu as veu tien, tu le voys et verras ; Ainsy l’a creu et le croys et croirras.
Éole, non pas le fougueux roi des vents, mais un autre Éole, roi d’une contrée de Thessalie, eut deux fils : Créthée, père d’Æson et de Pélias, puis Athamas, père de Phryxos et d’Hellé ; je vous fais grâce du reste de la descendance, qui, si j’allais plus loin, s’étendrait facilement jusqu’à Ulysse. À la mort de Créthée, Pélias usurpa le trône d’Iolchos au détriment d’Æson, son frère aîné ; et quand Jason, fils d’Æson, revendiqua la couronne, son oncle Pélias, avant de la lui rendre, lui imposa la condition de rapporter en Grèce la toison d’or qui se trouvait en Colchide. C’était la dépouille du bélier ailé que Phryxos, fils d’Athamas, y avait consacrée après son voyage aérien. […] Aiète, fils du Soleil et frère de Circé, régnait alors à Colchos. […] Phryxos mort, ses fils partirent pour aller réclamer en Grèce l’héritage de leur père et pour le venger.
Lisez ce sonnet d’un poète contemporain 2 : Quel temple pour son fils elle a rêvé neuf mois ! […] Il lui faut un berceau tel que les fils de rois N’en ont point de pareils, si beaux qu’on les suppose. […] Il est venu, le fils dont elle était si fière !
Ces messieurs sont, pour la plupart, trop sceptiques, trop éclectiques, trop philosophiques, — ces trois choses qui n’en font qu’une, comme la sainte Trinité à laquelle ils ne croient pas, — pour ne point placer le monde antique, fils du paganisme, bien au-dessus du monde moderne, fils de l’Église, et pour ne pas reprendre et ne pas recommencer incessamment son apothéose dans l’histoire. […] Avec cette différence, pourtant, que le sanglier n’est pas un animal très gai, et que Grenier, ce gaulois, ce fils de Montaigne, est plein de rondeur et de bonhomie et de bonne humeur, alors même qu’il vous expédie !
Mais il fallait sa mort pour qu’il fût publié ; il fallait le respect de son fils, M. […] La Critique n’est la fille de personne que de la Vérité, et le plus noble langage d’un fils — fût-ce le Cid ! […] Quant au Moyen Âge sur lequel se détachent ses personnages, c’est le Moyen Âge ordinaire de tous les théâtres de Paris que Charles de Rémusat fréquentait ; car son fils nous apprend, dans son Introduction, qu’il eut l’idée de son Abélard en sortant d’un autre Abélard, joué à la Gaîté ou à l’Ambigu-Comique.
Alexandre Dumas fils. […] Alexandre Dumas fils, il n’y a plus rien à en espérer, et il ne saurait faire un pas de plus dans la voie où il est entré. […] Dumas, qui n’a cependant, comme auteur dramatique, ni comique, ni verve, ni feu, ni abondance, ni aucune des qualités de tempérament de son père, a trouvé le moyen de se faire préférer à son père, si desséché dans la personne de son fils, mais cette sécheresse a suffi.
Ils ne les ont pas faits leurs fils comme les pères de la chair font les leurs. Ce sont eux, plutôt, qui se sont fait volontairement les fils de ces hommes admirés qui, probablement, ne les auraient pas voulus si visiblement pour fils, et d’autant moins qu’ils leur ressemblent davantage.
Un prince disait à son fils en mourant : « Je te lègue tout, mes armées, mes États, mes trésors, et le souvenir de ce que j’ai fait de bien ; mais je ne puis te léguer ma gloire ; si tu n’en as une qui te soit personnelle, la mienne n’est qu’un fardeau pour toi. » C’est ce que Henri IV mourant aurait dû dire à Louis XIII. Cependant plusieurs des panégyristes qui avaient loué le père célébrèrent le fils ; mais le père fut loué à titre de grand homme et le fils trop souvent à titre de prince ; ce n’est pas que Louis XIII n’eût des qualités d’un roi, mais aucune n’eut de l’éclat.
Il ne voit presque jamais son fils, qui étudie à la ville voisine. […] Et c’est aussi en haine de sa sœur qu’elle se cramponne à son fils. […] » La farouche Gunhild murmure : « Je n’ai plus de fils ! […] Hervieu et Brieux semblent se ressouvenir de Dumas fils et d’Augier. […] » dont ne s’était point avisé Dumas fils.
Fils d’un père illustre, nourri au foyer le plus central des sciences, M. […] Mais ce qui, chez son père, n’avait été qu’une distraction de jeunesse et un goût délassant, devint chez le fils une passion principale, entraînante, une verve durable et continuelle. […] C’est là, du fils au père, avec une heureuse variété d’application, un trait frappant de ressemblance, une reproduction à la fois intime et imprévue. […] Les luttes du gnosticisme se passaient au sein du Père en quelque sorte et remettaient en question Jéhovah ; celles de l’arianisme, qui viennent ensuite, s’agitent entre le Père mis hors de cause et le Fils, et comme au sein du Fils.
Que sera-ce quand M. le duc d’Aumale en viendra au fils et au petit-fils du vainqueur de Rocroy ? […] Vous n’y trouverez ni art ni politesse ; mais vous les lirez avec indulgence, parce qu’ils sont d’un apprenti, et peut-être avec plaisir, parce qu’ils sont de votre fils. ) Voilà qui n’est point mal pour un enfant de onze ans ; mais mon insupportable méfiance me suit partout. […] Mais la princesse, blessée par ces prescriptions, peut-être aussi trouvant que son fils « ne faisait pas d’assez bonne grâce son compliment aux dames », lui dit « qu’il n’était pas nécessaire de venir souvent ». […] A quinze ans, le duc d’Anguien n’avait pour ainsi dire pas vu son père ni sa mère. « En apprenant, en imposant le respect à son fils, dit M. le duc d’Aumale, Henri de Bourbon négligea de faire naître, de développer dans cette jeune âme certains sentiments délicats, de toucher certaines cordes qui n’ont jamais vibré dans le grand cœur de Condé. » A la bonne heure ! […] Son père, qui continuait à le surveiller de fort près, l’arrache à la société des petits-maîtres : « Ils feront de mon fils un joueur et un libertin. » Il n’aimait pas la femme à qui on l’avait marié.
Hégésippe Moreau, né à Paris en avril 1810, était fils d’un homme qui devint professeur au collège de Provins, et il fut conduit, tout enfant, dans cette ville. […] Son père le laissa orphelin en bas âge ; sa mère se plaça chez une dame de Provins, Mme Guérard, depuis Mme Favier, et l’enfant, recueilli par cette bienfaitrice, grandit près d’elle ; les fils de la maison surtout s’intéressaient tendrement à lui. […] Que ta manne, en tombant, étouffe le blasphème ; Empêche de souffrir, puisque tu veux qu’on aime ; Pour qu’à tes fils élus, tes fils déshérités Ne lancent plus d’en bas des regards irrités. […] Chaque hiver, qu’un groupe d’enfants À son fuseau sourie, Comme les Anges aux fils blancs De la Vierge Marie ; Que tous, par la main, pas à pas, Guidant un petit frère, Réjouissent de leurs ébats La ferme et la fermière !
— Jasmin, le poëte d’Agen, est allé faire visite aux Champenois, à Épernay où son fils est établi ; il y a été fêté et a répondu par une jolie chanson française (il faut savoir pour le piquant que son fils est à la tête d’une fabrique de bouchons pour les vins de Champagne).
Vous voyez qu’il n’est rien de plus net que ma race, Et qu’un cristal auprès paraîtrait plein de crasse ; … C’est de son second fils que je suis dérivé ; Son sang, de père en fils, jusqu’à moi conservé, Me rend en ce bas monde à moi seul comparable… J’arrête ici la citation. […] Quoi, Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie, et l’image d’Hector ; Ce fils, que de sa flamme il me laissa pour gage. […] Il demanda son fils et le prit dans ses bras. […] et, ce qui est certain, c’est que, pour la faire enfin paraître aux chandelles, il ne fallut pas moins que l’intervention de Monseigneur, fils de Louis XIV. […] et que ce soit le père ou le fils qui règne sur l’Arménie ?
On découvre que l’enfant infirme est le fils naturel de noble et puissante demoiselle Isabelle de Saint-Audéol, petite-fille ou petite-nièce des bons vieux. […] Jamais je n’ai cessé de vous aimer… — Toi, l’héritier, le fils, pourquoi t’être évadé de la Maison Parce que la Maison m’enfermait. […] Très intelligent, il comprend malgré les cachotteries qu’il est le fils du vieux comte : celui-ci le reçoit, s’attendrit un instant, lui accorde une part d’héritage, mais l’exclut de la famille, selon la loi. […] Le fils aîné du pasteur, Jacques, étudiant en théologie, s’éprend de Gertrude, et le drame se complique d’un conflit de doctrine. […] Son père, professeur à la Faculté de droit de Paris, était fils d’un vieux et austère huguenot, en son vivant président du tribunal d’Uzès.
« Non, pas ainsi, mon fils, me répondit-il : tant que Dieu, dont tout ce que tu vois est le temple, ne t’aura pas délivré de ta prison corporelle, tu ne peux avoir accès dans ces demeures. […] … C’est pourquoi, mon fils, toi et tous les hommes religieux, vous devez retenir votre âme dans les liens du corps ; aucun de vous, sans le commandement de celui qui vous l’a donnée, ne peut sortir de cette vie mortelle. […] mon fils, me dit-il, ton esprit sera-t-il donc toujours attaché à la terre ? […] Voyez avec quel juste et noble sentiment de lui-même il recommande à son fils de lire ses livres de philosophie, et spécialement celui-ci : « Voici un an, mon cher fils, que vous suivez les leçons de Cratippe, et que vous êtes à Athènes ; les enseignements de la sagesse, les ressources philosophiques, ne doivent pas vous manquer au milieu d’une telle ville et avec un si grand maître ; et, quand je pense à la science de l’un et aux exemples de l’autre, je vous trouve à bonne école. […] Lisez les dernières lignes attendries de ce livre, adressé à l’ombre de son fils, mort avant lui.
T’aimerais-je ainsi si tu n’étais que mon fils ? […] Elle avait épousé fort jeune M. de Warens de la maison de Loys, fils aîné de M. […] Esprit aventurier comme Rousseau, fils d’un artisan comme lui, cœur bon et évaporé qui se livrait à tout le monde, Diderot fut le premier ami du jeune Génevois. […] Qui sait ce que sont devenus ces fils de Thérèse jetés aux gémonies tout vivants par la barbarie d’un père insensé ? […] Absurdités inexplicables, à moins d’avoir, comme le fils de Philippe, Aristote pour maître, la Macédoine pour héritage et le monde pour théâtre de ses vices ou de ses vertus.