Dans un des exercices publics qui avaient lieu dans la grande salle du collège, voyant entrer M. de La Visclède, secrétaire perpétuel de l’Académie de Marseille, et bien que l’auditoire fût en partie composé des plus jolies femmes de la ville : « Je ne voyais, dit-il, que M. de La Visclède, et mon cœur palpitait en le voyant. » Tel était Barthélemy à quinze ans : âme modérée, affectueuse et fine, esprit vif, curieux, délié, avide de savoir, ne mettant rien au-dessus des belles et nobles études qui se cultivent paisiblement à l’ombre des académies et des musées, on aurait dit que quelque chose de la pénétration et de la douceur des anciens Grecs, de ces premiers colons et civilisateurs de la contrée phocéenne, avait passé jusqu’à lui, et qu’il avait assez goûté de leur miel pour ne plus vouloir s’en sevrer jamais. […] Arrivé à Paris et accueilli, comme je l’ai dit, par M. de Boze, qui se l’associa pour le Cabinet des médailles et le fit entrer à l’Académie des inscriptions, il dut s’assujettir, sous ce maître minutieux, à bien des soins exacts et pleins d’ennui ; mais rien ne rebute de ce qui est dans le sens d’une passion, et Barthélemy avait pour les médailles une passion véritable, quelque chose de ce feu sacré qui s’applique à tant d’objets différents, et qui est bien connu de tous ceux que possède une fois le goût des collections. […] Les détails où il faut entrer sans cesse, et qui recommencent chaque jour, ne le lassent point ; loin d’être jamais un ennui, ils lui paraissent une source de plaisirs : Consacrons à l’amitié, dit-il, les moments dont les autres devoirs nous permettent de disposer ; moments délicieux qui arrivent si lentement et qui s’écoulent si vite, où tout ce qu’on dit est sincère, et tout ce qu’on promet est durable ; moments où les cœurs à découvert et libres de contrainte savent donner tant d’importance aux plus petites choses, et se confient sans peine des secrets qui resserrent leurs liens ; moments enfin où le silence même prouve que les âmes peuvent être heureuses par la seule présence l’une de l’autre ; car ce silence n’opère ni le dégoût ni l’ennui.
Joseph de Maistre, qui était avant tout historien, malgré les plus hautes aptitudes à la métaphysique, est entré nettement dans cette question de l’Infaillibilité par la porte des faits et de l’histoire, conduit par un sens pratique de premier ordre, et écartant volontiers tous les arguments qui n’étaient pas historiques avec ce grand geste d’homme d’État qu’il avait, tandis que Saint-Bonnet, au contraire, bien plus métaphysicien que politique, a pénétré dans la même question par l’étude de l’essence même et des principes, allant dans l’essence jusqu’au point où elle est vraiment impénétrable. […] C’était un contemplatif, il l’était deux fois, car il était un métaphysicien et de plus il était poète, un poète qui, par un tour de force de la tendresse de son âme, a fait entrer le pathétique dans la métaphysique, — ce qui n’est pas très facile et ce qu’on n’avait jamais vu. […] Il conclut à la faire entrer dans le désir et la volonté de l’homme, qui doit vouloir l’achèvement de son être et sa rentrée, par la souffrance, dans l’Infini qui sera sa béatitude… Effort, travail, souffrance, voilà la loi.
Pour qu’un corps constitué naisse de leur agglomération, il ne suffit pas qu’ils entrent en relations, a fortiori qu’ils se juxtaposent, il faut encore que leurs relations soient définies et réglées par une certaine communauté d’obligations reconnues, de sentiments approuvés, d’intérêts sentis. […] Une autorité centrale a en effet tout intérêt à ne pas respecter, dans le cercle nouveau où elle fait entrer toutes les unités sociales, les distinctions collectives qui les départageaient dans les cercles partiels. […] Ce qu’il y a du moins de commun à l’un et à l’autre, c’est ce principe que, quels que doivent être les meilleurs moyens de sauvegarder sa liberté, l’individu a sa valeur et ses droits propres, qu’il est respectable en soi, responsable de ses actes ; c’est en un mot l’individualisme, En ce sens, nous avons nous-même reconnu que l’idée de liberté est proche parente de l’idée d’égalité, puisque celle-ci nous a paru supposer le sentiment que les hommes, en tant qu’individus, ont une valeur ; nous avons fait entrer l’individualisme dans la définition de l’égalitarisme. — Force nous est donc de nous demander, non pas seulement si l’unification des sociétés est favorable à une politique de réglementation à outrance, mais si elle est essentiellement hostile à l’expansion du principe individualiste lui-même.
Outre le Magasin des Enfans, ceux des Adolescentes, des Pauvres, Madame le Prince de Beaumont a donné encore d’autres Ouvrages, comme les Lettres de Madame du Montier, les Principes de l’Histoiré Sainte, une Instruction pour les jeunes Dames qui entrent dans le monde & se marient, les Mémoires de Madame la Baronne de Batteville, &c.
Chez les gens de moindre condition, les ménestrels mêmes ne pourront entrer s’ils ne sont appelés ; et ils devront se contenter alors de « manger et de boire, et de telle courtoisie » qu’il plaira au maître de la maison d’y ajouter. […] Il entrait alors également dans l’éducation d’une grande dame de savoir lire le grec et distiller des eaux spiritueuses. […] Ce besoin de gaieté, et de gaieté sans mélange, a donné de bonne heure chez nous, aux classes inférieures, leurs farces comiques où n’entrait rien qui ne tendit à provoquer le rire. […] Ainsi quand Zaïre nous a émus comme amante, nous sommes enclins à trouver qu’elle abandonne bien aisément cette situation où elle nous a placés, pour entrer dans celle de fille et de chrétienne. […] On est entré sans effort dans cette nouvelle partie de la situation ; elle suit son cours ; les assassins se présentent ; le massacre commence.
Suivant le procédé des poètes primitifs, qui font volontiers entrer un de leurs ouvrages dans un autre, ces ébauches furent plus tard introduites et employées dans des actes de pièces plus régulières. […] L’École des Maris, dédiée au duc d’Orléans, son protecteur, est le premier ouvrage qu’il ait publié de son plein gré ; à partir de ce moment (1661), il entra en communication suivie avec les lecteurs. […] Brossette, peut tenir lieu d’un traité complet de peinture, et l’auteur y a fait entrer toutes les règles de cet art admirable (et Despréaux citait les mêmes vers que nous avons donnés plus haut). […] Ma passion est venue à tel point qu’elle va jusqu’à entrer avec compassion dans ses intérêts. […] Il n’entrait pas dans la pensée de Boileau que cet éloge de Molière pût déplaire à Racine : il y avait équité et décence jusque dans les brouilleries des grands hommes de ce temps-là.
Je pourrais montrer par de nombreux exemples combien les Abeilles sont économes de leur temps ; je rappellerai seulement les incisions qu’elles ont coutume de faire à la base de certaines fleurs pour en atteindre le nectar, lorsque avec un peu plus de peine elles pourraient y entrer par le sommet de la corolle. […] Comme il est impossible d’entrer ici dans les détails, je dois m’en tenir à des considérations toutes générales. […] Si cependant la postérité modifiée d’une espèce s’introduit dans quelque contrée distincte ou parvient à s’adapter rapidement à quelque station toute nouvelle, dans laquelle les ancêtres et les descendants n’entrent pas en concurrence, les uns et les autres peuvent continuer d’exister. […] Parmi les vertébrés, le degré d’intelligence et les ressemblances de structure avec la structure humaine entrent évidemment en compte. […] Mais les mammifères et les poissons entrent si rarement en concurrence, que le progrès de certains représentants de la première de ces deux classes, ou même de la classe tout entière jusqu’au plus haut degré possible d’organisation, ne la conduirait pas à prendre la place de la seconde et à l’exterminer.
C’est un long cri ensoleillé et fleuri, un cri adorant éperdu vers la joie ; l’émanation harmonieuse et durable du jour, béni par le poète, où l’Épouse Comme une jeune aurore entra dans la maison.
Vois-tu, les profondes paroles Qui sortent d’un vrai désespoir N’entrent pas aux âmes frivoles, Si cruelles sans le savoir ! […] Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ; Voici votre maison, voici mon cœur, entrez !
. — Il ne reste donc pour la milice que les plus pauvres, et ce n’est pas de bon cœur qu’ils y entrent. […] Par exemple, près de Liancourt, le duc de la Rochefoucauld avait un terrain inculte ; « dès le commencement de la Révolution800, les pauvres de la ville déclarent que, puisqu’ils font partie de la nation, les terrains incultes, propriété de la nation, leur appartiennent », et tout de suite, « sans autre formalité », ils entrent en possession, se partagent le sol, plantent des haies et défrichent. « Ceci, dit Arthur Young, montre l’esprit général… Poussées un peu loin, les conséquences ne seraient pas petites pour la propriété dans ce royaume. » Déjà, l’année précédente, auprès de Rouen, les maraudeurs, qui abattaient et vendaient les forêts, disaient que « le peuple a le droit de prendre tout ce qui est nécessaire à ses besoins » On leur a prêché qu’ils sont souverains, et ils agissent en souverains.
Généralement aussi, nous ne les voyons ni dormir, ni s’habiller, ni tousser ; ils entrent, ou sortent, sans qu’on nous dise qu’ils ouvrent les portes, qu’ils montent ou descendent les escaliers ; quand ils vont dans la rue, il ne nous importe guère de quel côté du trottoir, et ce n’est que par le caprice d’une nouvelle école que nous lisons parfois l’émouvante énumération des rues, quais et boulevards par où passe un homme pour aller de Montrouge aux Batignolles. Sauf toujours le besoin des cas particuliers, cela en soi n’a rien d’intéressant et est en dehors de l’art : cela seul a droit d’entrer dans le récit, qui est expressif, qui contribue à peindre les caractères ou à faire avancer l’action.
Mais il y a des théatres étrangers où les acteurs tombent tous les jours dans le vice que Quintilien reprend, en imitant tous les tons et tous les accens pour ne point entrer dans d’autres détails, que prennent les personnes les plus passionnées quand elles se trouvent enfin en pleine liberté. […] Saint Ambroise ne fit entrer dans le chant qu’on nomme encore aujourd’hui le chant ambroisien, que quatre modes, qu’on appelle les autentiques.
Je ne prendrai pas la liberté d’entrer en lice avec eux ; je les laisserai paisiblement profaner la rime dans leurs vers, et outrager la raison dans leur prose. […] Quant aux tragédies en prose, cette discussion nous mènerait trop loin ; et si j’y entrais avec vous, j’ose croire que vous ne seriez pas mécontente de moi : mais quant à la sévérité des lois poétiques, je n’en voudrais rien relâcher ; et quant à la rime, malgré la monotonie qu’elle cause dans nos vers, je la crois indispensablement nécessaire à notre poésie, qui sans cela ne me paraîtrait plus distinguée de la prose.
Il mourra rêvant Rambouillet, lui qui, s’il en eût pu voir seulement la porte, serait peut-être entré dans le fameux salon bleu comme ce jeune romantique, fort connu à Paris, qui entra un jour, nageant d’admiration, dans le salon de Hugo !
De tempérament, et je n’entends pas uniquement le tempérament physiologique, mais le tempérament moral, de tempérament l’auteur des Soixante ans est un écrivain d’imagination, qui est peut-être entré dans l’histoire encore plus pour faire des tableaux que pour faire de la politique ; car l’histoire a cela de bon qu’elle fournit l’occasion de peindre quand on ne sait pas inventer. […] On ne tue pas sa race pour entrer dans une autre.
On m’a dit — et si ce n’est pas son histoire il faut le regretter — que, descendant de Montesquieu, lequel faisait des vers aussi, mais qui, après L’Esprit des lois et La Décadence des Romains, avait le droit de n’en pas faire de si bons que Gères, il avait été obligé, ce noble homme, qui l’est deux fois, par le talent et par la naissance, d’entrer, par suite des ignobles fortunes que les révolutions nous ont faites, dans une étude de notaire dont il aurait été le modeste clerc pendant quelque temps. […] Il est évident qu’il n’est ni un bronze, ni un or, ni un argent sonore ; mais un cœur, — un cœur humain, semblable à nos cœurs, ensanglanté des mêmes traits qui nous les ont percés, et qui pourraient entrer dans les mêmes blessures et s’y adapter !
Jules Sandeau vient d’entrer à l’Académie. […] Il est le Pantin de son propre récit, et ce sont les faits qui le mènent, à tel point que la Critique, qui sait observer et conclure, se demande si les faits du roman sont des inventions sorties de sa tête ou qu’on y a fait entrer en les lui racontant.
On se retire de l’humanité pour entrer dans la maladie ! […] Qu’on soit tenté par ce qui est la grande tentation des romanciers de ce temps, la nécessité de faire entrer l’élément physiologique dans le roman, et qu’on succombe parce qu’on l’y a mis à doses trop larges et mal gouvernées, c’est un malheur, sans doute, quant au résultat ; une autre fois, on trouvera peut-être le point juste qui fera le succès.
Au milieu des prêtres catholiques s’épanouissait le sentiment du surnaturel avec des effets extraordinaires et visibles ; maintenant nous entrons parmi des pasteurs plus graves, plus pieux, plus exemplaires que le commun des hommes et qui ont pour objet l’exaltation morale. […] Ailleurs, dans la vie du jeune Escande, nous lisions que privé de voir l’aumônier protestant, il aimait à entrer dans la petite église catholique de Courtemont, où, caché derrière un pilier, il se tenait dans le silence et le recueillement.
Il ne lui a pas été indifférent, voilà deux ans, d’entrer à l’Académie. […] De loin en loin, un heureux hasard y laisse entrer furtivement un nouveau venu. […] Je dois dire qu’une fois entré on n’a plus d’objections. […] On fait la queue pendant des heures avant d’entrer ; il y faut une patience de fakir. […] Vous y entrerez avec respect.
Ce n’était qu’une bande, et à ce titre, épousant les femmes du pays, il faisait entrer dans ses enfants la séve étrangère. […] La nouvelle passion qu’ils y font entrer, c’est la vanité et la galanterie ; Guy de Warwick désarçonne tous les chevaliers de l’Europe pour mériter la main de la sévère et dédaigneuse Félice. […] Entrez dans une de ces abbayes, où viennent chanter les ménestrels, « où les clercs, après dîner et souper, lisent les poëmes, les chroniques des royaumes, les merveilles du monde101 », vous ne trouverez que vers latins ou français, prose française ou latine. […] Il entra en la chapelle où il y avait une petite huisserie et basse, et était bien petite la chapelle ; et alors devint la porte si grande qu’il semblait que ce fût la porte d’un palais. » Il s’arrête, se reprend, veut mieux s’expliquer pour les auditeurs d’outre-Manche, et dit en anglais : « Et quand Mahomet entra dans la chapelle, laquelle était chose petite et basse, et n’avait qu’une porte petite et basse, alors l’entrée commença à devenir si grande, si large et si haute, que c’était comme si c’eût été l’entrée d’un grand monastère ou la porte d’un palais108. » Vous voyez qu’il amplifie, et se croit tenu d’assener et d’enfoncer trois ou quatre fois de suite la même idée pour la faire entrer dans un cerveau anglais ; sa pensée s’est allongée, alourdie, et gâtée au passage. […] À présent, ils sont entrés dans la vie publique, et voici venir une recrue qui, en les renforçant, les y assiéra pour toujours.
On fera un jour un curieux livre avec le titre d’Entretiens de ces trois hommes ; un futur philosophe y fera entrer tout ce qu’il voudra.
Il ne tenait qu’à Mlle Holmès d’entrer dans la voie des succès faciles… Loin de là ; elle a dédaigné même les tentatives sérieuses de second ordre.
Son Histoire de Malthe, quoiqu'abondante en rapports avec ses objets favoris, n'a plus la même vigueur ni le même intérêt, dès qu'il est question d'entrer dans les détails ordinaires.
Si par hasard quelqu’un se souvenait d’un roman en écoutant un opéra, l’auteur croit devoir prévenir le public que, pour faire entrer dans la perspective particulière d’une scène lyrique quelque chose du drame qui sert de base au livre intitulé Notre-Dame de Paris, il a fallu en modifier diversement tantôt l’action, tantôt les caractères.
On entrait dans une petite antichambre sans fenêtre où il faisait noir. […] J’entrai dans la chambre et je pris un tabouret, pour monter dessus, et bien m’installer devant la pendule. […] Il devait entrer dans le panier, ce qui n’était pas facile à obtenir. […] — Je ne veux pas entrer ! […] Puisqu’on y entrait, on pourrait peut-être en sortir.
Après avoir professé & défendu par ses Ecrits le Calvinisme, il embrassa la Religion Catholique, d’après plusieurs conférences qu’il eut avec le grand Bossuet, entra ensuite dans l’état ecclésiastique, écrivit platement contre les Protestans, & fut pensionné jusqu’à sa mort par Louis XIV & par le Clergé.
Il prit parti dans le Systême de Law, qu'il démontra inébranlable justement la veille de sa chute ; il entra dans la dispute des Anciens & des Modernes, & sa Dissertation contre l'Iliade d'Homere, ne vaut pas mieux que sa Démonstration.
Si tu étais entré dans le village sans me poser de questions, si tu n’avais parlé à personne, on ne t’aurait pas amené ici pour te donner la mort !
Ce qui coulera dans l’intervalle, c’est-à-dire le temps réel, ne compte pas et ne peut pas entrer dans le calcul. […] Les éléments organisés qui entrent dans la composition de l’individu ont eux-mêmes une certaine individualité et revendiqueront chacun leur principe vital, si l’individu doit avoir le sien. […] Dans quel tiroir prêt à s’ouvrir le ferons-nous entrer ? […] Nous n’entrerons pas ici dans le détail des controverses relatives à la transmissibilité des caractères acquis ; encore moins voudrions-nous prendre trop nettement parti dans une question qui n’est pas de notre compétence. […] Au contraire, l’acte d’organisation a quelque chose d’explosif : il lui faut, au départ, le moins de place possible, un minimum de matière, comme si les forces organisatrices n’entraient dans l’espace qu’à regret.
Elles entrent dans son discours sans disparate ; elles renaissent en lui aussi vivantes qu’au premier jour ; il invente lors même qu’il se souvient. […] Les Pères entrent inquiets dans le temple d’Apollon ; depuis quelques jours, Tibère semble prendre à tâche de se démentir lui-même ; il élève les amis de son favori et le lendemain il met ses ennemis aux premiers postes. […] Macron seul sait le secret de Tibère, et l’on voit les soldats se ranger à la porte du temple, prêts à entrer au premier bruit. […] Les soldats entrent, puis Macron. […] Il s’est logé dans une rue si étroite qu’une voiture n’y peut entrer.
Or vous saurez que le roi ne mange pas en public ; seulement tous les dimanches soir la famille royale soupe ensemble ; on ne laisse pas entrer tout le monde. […] L’empereur vint dans l’antichambre, où nous attendions que le café fût pris, et nous fit entrer lui-même. […] « Le 27, on a répété deux airs de la prima donna, et, comme c’était jeudi, qu’on allait par conséquent entrer dans le vendredi, il fallait tâcher d’en finir plus promptement, sans quoi on aurait aussi répété le duo, car le tapage recommençait déjà. […] Tu vas entrer dans un monde nouveau, et il ne faut pas que tu t’imagines que c’est par préjugé que je tiens Paris pour une ville si dangereuse ; au contraire, je n’ai, par ma propre expérience, aucun motif de considérer Paris comme dangereux ; mais ma situation d’alors et ta position actuelle diffèrent comme le ciel et la terre. […] Je la prie de vouloir du moins me faire entrer dans une pièce ou il y aurait une cheminée et du feu.