La voix du sang — cette voix du sang dont le mélodrame a tant abusé — parle éloquemment au cœur des jeunes noirs, si l’on en croit le conte intitulé « L’épreuve de la paternité », où les fils adultérins, bien qu’ignorant leur origine réelle, font franchir délibérément à leurs chevaux le corps du mari de leur mère, alors que les véritables fils se refusent à cette épreuve, malgré tous leurs efforts pour obéir à l’ordre formel de leur père. […] Il semble assez sceptique quant aux avantages qui peuvent résulter de la mise en commun de l’effort. […] Magnanimité. — Les noirs comprennent la magnanimité et admirent l’effort auquel elle oblige celui qui pardonne une offense.
je t’ai poursuivie d’un stérile effort pendant bien des heures inquiètes. […] Ni la grandeur ni la politique du pouvoir ‘anglais dans l’Inde ne permettaient qu’il y eût un péril de martyre pour l’évêque, dont le zèle curieux parcourut même les contrées les moins soumises encore de ce vaste empire ; mais le sacrifice était dans cet effort même, dans les tristesses et l’activité dévorante de ce zèle trop faible encore pour tant de misères humaines. […] Consumé par les fatigues de son zèle et par le regret de ses stériles efforts, Héber succomba de bonne heure il l’épreuve dévorante du ciel de l’Inde.
Maurice Le Blond Un des efforts, le plus estimable à mon avis, chez ce poète, est celui de mettre toujours au diapason du paysage la gamme de ses sentiments.
[L’Effort (mars 1898).]
Le succès soutenu de l’Ouvrage de M. l’Abbé de Crillon, les vains efforts des Philosophes pour le décrier, les heureux effets qu’il a déjà produits sur l’opinion publique, semblent autoriser notre prédiction.
Ses diverses Magasins sont des sources fécondes d’où la Religion, l’Histoire, la Morale, les premiers élémens des Sciences, coulent comme d’eux-mêmes, & s’insinuent sans effort dans l’esprit & dans le cœur des jeunes personnes les moins attentives & les plus dissipées.
C’est faire apprécier au lecteur l’ensemble de toutes les tentatives, dans lesquelles les auteurs se sont essayé à voir avec des yeux autres que ceux de tout le monde ; à mettre en relief les grâces et l’originalité des arts mis au ban par les Académies et les Instituts ; à découvrir le caractère (la beauté) d’un paysage de la banlieue de Paris ; — à apporter à une figure d’imagination la vie vraie, donnée par dix ans d’observations sur un être vivant (Renée Mauperin, Germinie Lacerteux) ; à ne plus faire éternellement tourner le roman autour d’une amourette ; à hausser le roman moderne à une sérieuse étude de l’amitié fraternelle, (Les Frères Zemganno) ou à une psychologie de la religiosité chez la femme (Madame Gervaisais) ; — à introduire au théâtre une langue littéraire parlée ; — à utiliser en histoire des matériaux historiques, restés sans emploi avant eux, (les lettres autographes, les tableaux, les gravures, l’objet mobilier) ; — tentatives enfin, où les deux frères ont cherché à faire du neuf, ont fait leurs efforts pour doter les diverses branches de la littérature de quelque chose, que n’avaient point songé à trouver leurs prédécesseurs.
Despréaux alla le voir et le trouva fort incommodé de sa toux et faisant des efforts de poitrine qui sembloient le menacer d’une fin prochaine. […] se font sans y penser, Semblables à ces eaux si pures et si belles Qui coulent sans effort des sources naturelles. […] Je suis né avec les dernières dispositions à la tendresse, et comme j’ai cru que mes efforts pourroient inspirer à ma femme, par l’habitude, des sentiments que le temps ne pourroit détruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. […] Continuez cependant à faire vos efforts ; ils feront leur effet lorsque vous y penserez le moins ; pour moi, je vais faire des vœux afin que vous soyez bientôt content. […] Il eut même bien des difficultés pour y réussir et ne se corrigea de cette volubilité, si contraire à la belle articulation, que par des efforts continuels qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort et dont il savoit tirer parti en certaines occasions.
Charles Morice Louis Dumur, d’origine suisse et italienne, versifie selon une poétique nouvelle, du moins renouvelée de poétiques étrangères — aussi — et classiques… Sans accorder ni refuser au système de Louis Dumur plus ni moins de confiance qu’aux autres poétiques nouvelles dont la nouveauté consiste à démembrer le vieux vers français, je constate son effort et je l’inscris comme un des signes les plus nets qui marquent le désir d’une nouveauté, en effet, dont l’avènement plane autour de nous.
Quelques Critiques se sont plaint de ne pas trouver, dans son style, cette politesse & ces graces, but actuel des efforts de tous nos Ecrivains ; mais quand il ne seroit pas injuste de lui reprocher d'avoir manqué de ces qualités, qui n'etoient encore qu'en germe, nous doutons qu'elles soient préférables à cette noblesse simple & naturelle, à cette aisance moëlleuse & toujours soutenue, qui regnent dans sa Traduction & dans tous les Ecrits qui ont paru quelque temps après lui.
Aucun de leurs efforts n’était perdu ; ils étaient dans la véritable route. […] Cet enthousiasme de liberté qui caractérise les Romains, il ne paraît pas que les Grecs l’éprouvassent avec la même énergie : ils avaient eu beaucoup moins d’efforts à faire pour conquérir leur liberté ; ils n’avaient point expulsé du trône, comme les Romains, une race de rois cruels, propre à leur inspirer l’horreur de tout ce qui pouvait en rappeler le souvenir.
Que reste-t-il de tous ces efforts ? […] quels seraient les écrits qui pourraient résulter de ces continuels efforts ?
Ici encore apparaît l’effort pour discipliner la grossière nature. […] Enfin Vaugelas avait très bien déterminé l’élément stable d’une langue, celui que tous les efforts de nos contemporains sont à peine arrivés à modifier, la construction grammaticale ; et il s’est efforcé de la déterminer par un lin discernement du bon usage.
Là, se fait sentir davantage ce genre d’éloquence qui est propre à Fénélon ; cette onction pénétrante, cette élocution persuasive, cette abondance de sentiment qui se répand de l’ame de l’Auteur, & qui passe dans la nôtre ; cette aménité de style qui flatte toujours l’oreille, & ne la fatigue jamais ; ces tournures nombreuses où se développent tous les secrets de l’harmonie périodique, & qui, pourtant, ne semblent être que les mouvemens naturels de sa phrase & les accens de sa pensée ; cette diction, toujours élégante & pure, qui s’éleve sans effort, qui se passionne sans affectation & sans recherche ; ces formes antiques qui sembleroient ne pas appartenir à notre langue, & qui l’enrichissent sans la dénaturer ; enfin cette facilité charmante, l’un des plus beaux caracteres du génie, qui produit de grandes choses sans travail, & qui s’épanche sans s’épuiser ». […] Mais comment n’a-t-il pas senti que de fausses idées suggérées sont toujours froides & révoltantes, quelque effort qu’on fasse pour les donner comme siennes ?
J’en trouverais peut-être la raison dans les efforts que les poètes sont obligés de faire. Ces efforts leur font chercher, et trouver quand ils ont du génie, les expressions les plus justes et les tours les plus heureux dont leur langue soit susceptible.
Il semble néanmoins, que dans les sujets de spéculation et d’agrément, on ne saurait laisser trop de liberté à l’industrie, dût-elle n’être pas toujours également heureuse dans ses efforts. […] Il en est de frappantes et de sublimes, qui saisissent également tous les esprits, que la nature produit sans effort dans tous les siècles et chez tous les peuples, et dont par conséquent tous les esprits, tous les siècles et tous les peuples sont juges.
ces héroïques efforts ne seront comptés que par ceux-là pour qui on n’avait pas besoin de les faire. […] S’il ne s’y agissait que de talent, que d’invention quelconque, que d’effort, de ressource et de profondeur dans l’invention, nous dirions, tout aussi bien qu’un autre, qu’Hegel est un esprit formidablement puissant.
Vous rappelez-vous certains cris de Mme Dorval, cette tragédienne par l’abandon, par le spontané, par le prime-sautier, par le je ne sais quoi, par la nature, comme dit l’homme exaspéré, qui sent que son étude et son effort ne sont pour rien là-dedans ! […] Elle n’est pas plus poète que les autres femmes qui ont péri dans leurs luttes avec le Vers ou que le Vers, incoercible à leurs pauvres efforts, a dédaignées.
Sous une chevelure qui pousse, en l’air, droite, dure et indomptable au fer, qui en la coupant souvent l’a épaissie, un front vaste et carré comme un parallélogramme, d’un lisse de marbre, mais auquel l’Effort a mis son pli rudement marqué entre les deux sourcils, yeux rentrés où le noir du crayon s’allume, joue rigide, regard attentif, la bouche presque amère, tel est l’homme de ce portrait, et c’est le poète aussi, le poète laborieux, violemment laborieux, l’ardent Puritain du Sonnet, cette pauvreté opulente, la pensée cruelle à elle-même comme la femme, la coquette martyre, dont le pied saigne dans le brodequin, dont la hanche bleuit sous la baleine, mais qui se console avec l’adage : il faut souffrir pour être belle ! […] Soulary, des plus précieuses facultés poétiques et pour laquelle la Volonté et son effort ont remplacé, dans une époque de décadence littéraire, la naïveté grandiose de l’Inspiration ?
Il y a des talents qui s’élèvent et qui tombent, mais qui mettent du temps et des efforts à s’élever et à tomber ; qui, en raison de la force qui les éleva, se retiennent dans leur chute et planent encore à différentes hauteurs, avant de définitivement sombrer. […] Nulle infériorité de détail n’y trahissait l’effort du poète.
Flaubert et croit être précise et positive, parce qu’elle est exacte avec une minutie atroce et d’une sécheresse strangulante, malgré tous les efforts de sa couleur. Ces efforts sont grands.
Ernest Feydeau38 I Nous avons toujours rendu compte des divers romans d’Ernest Feydeau ; Fanny, Daniel, Catherine d’Overmeire, ont été successivement examinés avec le sérieux qu’ils méritaient encore ; car, si manqués que soient ces livres et quelque singulière diminution de talent qu’on pût signaler dans chacun d’eux, ils accusaient tous, du moins, l’effort concentré de l’artiste. Tandis que nous ne trouvons plus même cet effort en ces trois volumes publiés à la fois, et qui ne sont, du reste, que le même roman en trois parties distinctes.
Mais si le peintre, le poète ou l’orateur, se fait une habitude de cette manière, la nature disparaît, l’illusion est détruite, et l’on ne voit plus que l’effort de l’art, qui, dans tous les genres, pour produire son effet, a besoin de se cacher. […] Ne pouvant encore s’autoriser contre l’usage, il fit connaître à ses amis qu’il allait à l’armée faire sa cour qu’il lui coûtait moins d’exposer sa vie que de dissimuler ses sentiments, et qu’il n’achèterait jamais ni de faveurs, ni de fortune aux dépens de sa probité. » Je pourrais encore citer d’autres endroits qui ont une beauté réelle ; mais le discours en général est au-dessous de son sujet ; on y trouve plus d’esprit que de force et de mouvement ; on s’attendait du moins à trouver quelques idées vraiment éloquentes sur l’éducation d’un dauphin, sur la nécessité de former une âme d’où peut naître un jour le bonheur et la gloire d’une nation ; sur l’art d’y faire germer les passions utiles, d’y étouffer les passions dangereuses, de lui inspirer de la sensibilité sans faiblesse, de la justice sans dureté, de l’élévation sans orgueil, de tirer parti de l’orgueil même quand il est né, et d’en faire un instrument de grandeur ; sur l’art de créer une morale à un jeune prince et de lui apprendre à rougir ; sur l’art de graver dans son cœur ces trois mots, Dieu, l’univers et la postérité, pour que ces mots lui servent de frein quand il aura le malheur de pouvoir tout ; sur l’art de faire disparaître l’intervalle qui est entre les hommes ; de lui montrer à côté de l’inégalité de pouvoir, l’humiliante égalité d’imperfection et de faiblesse ; de l’instruire par ses erreurs, par ses besoins, par ses douleurs même ; de lui faire sentir la main de la nature qui le rabaisse et le tire vers les autres hommes, tandis que l’orgueil fait effort pour le relever et l’agrandir ; sur l’art de le rendre compatissant au milieu de tout ce qui étouffe la pitié, de transporter dans son âme des maux que ses sens n’éprouveront point, de suppléer au malheur qu’il aura de ne jamais sentir l’infortune ; de l’accoutumer à lier toujours ensemble l’idée du faste qui se montre, avec l’idée de la misère et de la honte qui sont au-delà et qui se cachent ; enfin, sur l’art plus difficile encore de fortifier toutes ces leçons contre le spectacle habituel de la grandeur, contre les hommages et des serviteurs et des courtisans, c’est-à-dire contre la bassesse muette et la bassesse plus dangereuse encore qui flatte.
C’est pour cela que l’œuvre d’art supérieur exige de celui qui la contemple un effort, elle exige qu’il la recrée, qu’il la revive. […] De divers côtés, nous avons constaté des mouvements de réforme, et les auteurs de tels efforts ne peuvent que se sentir raffermis et rassurés par la conscience qu’il y a un endroit où l’objet de leurs aspirations est réalisé. […] On peut avancer que les efforts des poètes de cette époque pour idéaliser le théâtre se fondaient sur une conception erronée ; mais on ne bannira pas pour cette raison leurs œuvres de la scène, et l’acteur devra apprendre à les dire. — Maintenant que le but est atteint, et que nous avons, dans le drame musical, l’idéalisation du théâtre, le drame parlé est rendu à sa vraie destination de drame strictement Réaliste. Par réalisme, nous n’entendons rien que la recherche de la vérité : dans le drame parlé réaliste, les caractères acquièrent, par la puissance de la poésie, une portée idéale, quoiqu’ils ne se meuvent pas devant nous comme des Idéals, mais comme des réalités, et la distinction demeure que nous avons faite entre le style idéal classique, et le style réaliste du drame parlé, — entre Schiller et Shakespeare, entre le chant et la parole, il faudra donc, dans tout effort pour réformer le drame parlé, laisser de côté toute tentative d’Idéalisation : le poète plongera son regard dans l’âme même du peuple ; il nous montrera des symboles de la Réalité, non pas des Idéals, mais des exemples personnifiés des idées universellement humaines. […] Les poètes allemands de la période classique, avec leurs efforts pour idéaliser le théâtre, ont exercé une heureuse influence sur l’esprit de leur époque ; mais la confusion d’idées née du mélange de rêves antiques et d’études Shakespeariennes, a été nuisible au théâtre.
Il a sa première origine dans la réelle activité du désir, qui n’est point un état passif ni reposant en soi, mais un effort vers l’avenir. […] Le moi connu, le moi d’expérience, que le sujet aperçoit, est en réalité un objet, son produit en même temps que le produit des choses extérieures : il n’est pas le sujet lui-même, le sujet tout entier ; et par là, n’entendez plus seulement le sujet pur, qui peut n’être qu’une abstraction, mais le sujet sentant, pensant et faisant effort au sein d’un organisme. […] Tous les efforts récemment faits pour distinguer ces deux choses, quelque subtils qu’ils puissent être, sont aussi vains que les précédents. […] « La durée et l’intensité de notre effort sont-elles ou ne sont-elles pas des fonctions fixes de l’objet ? […] James, au contraire, on peut admettre qu’il y a dans toute volition « une variable indépendante, à savoir l’intensité ou la durée de notre effort d’attention à une idée » ; étant donnée cette variation d’intensité et de durée dans le maintien d’une idée, nous rendrons dominante et fixe une idée qui, sans cela, eût passé vite ou eût été faible, et les mouvements corporels suivront. « L’unique fonction de la volonté, avait déjà dit M.
Il est vrai que l’homme se croit l’auteur de ses actes : il peut être bon qu’il le croie pour la persévérance des efforts et le développement du caractère ; mais c’est là tout ce que la science peut accorder. […] La vertu aussi est un don de la nature, non le prix d’un effort. […] Un grand et persévérant effort de la volonté, un travail trop long et trop énergique de l’esprit amène l’épuisement de l’activité cérébrale, de même que de la diminution de cette activité causée par une affection organique quelconque résulte une certaine faiblesse de l’action volontaire et une certaine incapacité de travail intellectuel. […] Pour la volonté, il invoque l’expérience attestant tout ce qu’amène de fatigue et d’épuisement dans l’économie des forces organiques l’effort prolongé de la force volontaire, soit pour résister à l’assaut des passions, soit pour maintenir la concentration des facultés intellectuelles sur un objet donné. […] Bain12 est un disciple trop fidèle à l’école expérimentale pour ne pas reconnaître les efforts, les surprises, les prodiges de l’énergie psychique dans le délabrement et l’épuisement des forces organiques.
A voir alors comment tout s’enchaîne dans toute histoire particulière et dans l’histoire universelle, combien peu pèsent les forces morales des individus et des peuples eux-mêmes dans la balance des destinées humaines, combien l’influence des idées, des volontés, des vertus individuelles est faible sur la direction des masses et des foules livrées à leurs instincts, à leurs imaginations, à leurs passions aveugles ; comment ces passions elles-mêmes tiennent au sang, au sol, à la température, on se demande où est le rôle de la volonté, de l’intelligence, dans ce mouvement qui entraîne tout vers un dénouement le plus souvent contraire aux desseins des sages ou aux efforts des héros ; et l’on conclut, au nom de la science, à une philosophie de l’histoire qui ne compte plus ni avec la liberté ni avec la conscience des hommes. […] On comprend dès lors comment la conscience de la puissance individuelle devait contribuer à donner, aux personnages historiques de l’antiquité cette liberté d’allure, cette audace d’initiative, cette confiance dans le succès de leurs efforts personnels, qui manquent généralement aux personnages historiques des temps modernes. […] Ce que des siècles d’efforts n’avaient pas fait chez eux, elle venait de le faire en peu d’heures parle désintéressement et le sacrifice34. » Où la méthode moderne tranche le plus visiblement avec la méthode antique, c’est dans l’histoire de la littérature et des arts. […] Il est vrai qu’elle tend à diminuer l’orgueil de la personnalité humaine, ainsi que sa confiance dans les résultats de ses calculs et de ses efforts. […] Se gouverner soi-même dans les temps ordinaires, se sauver soi-même dans les jours de crise, et cela par le concours de toutes les volontés individuelles, voilà le rôle d’une démocratie où chaque effort a son résultat, où chaque dévouement a son utilité, où le citoyen le plus modeste peut se rendre la justice d’avoir non-seulement fait son devoir, mais accompli le bien dans sa sphère d’action.
Il est accablant pour la France envahie, mais il est pesant pour l’Allemagne obligée à des efforts extrêmes. […] Elle fait effort en ce moment pour que ce quelqu’un puisse surgir, et à cet effet, de son propre mouvement, elle insiste pour une trêve. […] A la vérité, le lecteur aura besoin de faire effort. […] Gleyre ne s’est jamais souvenu de cet effort. […] On ne vient à bout de pareilles tâches que par un effort très grand et très prolongé.
Mais ce n’était pas en ces temps anciens qu’une telle gloire devait nous être permise ; l’effort premier n’a pas abouti. […] Alfred de Vigny, de ceux que tentèrent l’inaugural effort vers l’idéal nouveau, ne fut ni le plus grand ni le premier. […] Peu à peu, elle les délaissa, en la lassitude de l’effort à s’y maintenir. […] systématique, ne signifiaient pas leur sens propre, qu’avait abouti un si long effort continu de pensée ? […] Puis, la rime résulte-t-elle, en effet, d’un effort chez les poètes véritablement doués du don de l’art, don naturel aussi ?
On y saisit sans effort, &, pour ainsi dire, d’un coup d’œil, les différens tableaux des révolutions qui ont élevé ou détruit les Empires.
Son cœur, toujours ému par la volupté, lui fournissoit sans effort ces tournures naïves & délicates, propres à peindre les sentimens qu’il éprouvoit.
On n’y trouve point de ces tirades parasites, de ces portraits encadrés avec effort, & tout exprès pour exercer les mains du Parterre, qui n’applaudit jamais tant que dans le moment où son jugement est le plus offusqué.