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1173. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Elle est morte en radotant de sa misère et dans l’écroulement complet, définitif, de l’être entier… Cette courtisane exceptionnelle, qui avait le génie du mot, de l’aperçu, de la répartie, et qui régnait sur la pensée autant que sur les sens des hommes, est morte aussi bête que les autres courtisanes vivent !

1174. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »

… Les bonheurs complets ne peuvent pas durer, et le sien le fut… quelques minutes.

1175. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

« Il n’y a pas de gloire, écrit-il quelque part, de gloire complète, grande, sans l’éclat des armes. » Ah !

1176. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Nous ne croyons pas à l’innocuité morale complète de ces lettres sous quelque plume que ce puisse être, mais M. 

1177. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »

V Ainsi nous n’hésitons point à le répéter, de toutes les traductions qui ont été laites du livre de limitation, et elles sont nombreuses, depuis celle du chancelier de Marillac, rééditée de nos jours, et dans laquelle on a une naïveté bien inférieure à celle de la traduction du xve  siècle, jusqu’à celle que s’imposa M. de Lamennais (il était chrétien alors) pour mortifier, je crois, son génie, la meilleure, celle-là qui complète le mieux son auteur en le traduisant, est celle que MM. d’Héricault et Moland nous ressuscitent aujourd’hui ; toutes les autres ne valent pas le texte parce qu’elles veulent seulement nous le donner.

1178. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311

Cette histoire cependant du Pessimisme au xixe  siècle n’est pas très complète.

1179. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Eh bien, n’est-ce pas le Hugo complet que nous connaissons tous, cette voix-là ?

1180. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. J. Autran. Laboureurs et Soldats, — Milianah. »

D’ailleurs, Laboureurs et Soldats et Milianah suffisent pour donner une idée complète de la manière de M. 

1181. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »

Charles Baudelaire, le traducteur des œuvres complètes d’Edgar Poe, qui a déjà fait connaître à la France le bizarre conteur, et qui va incessamment lui faire connaître le puissant poète dont le conteur était doublé, M. 

1182. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »

Le livre qui donne la mesure complète de son génie, ne vous y trompez pas !

1183. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »

sans avoir dit son dernier mot complet sur le prêtre, et peut-être est-ce ce dernier mot, qui n’a pas été dit, qui a tenté Ferdinand Fabre et lui a donné l’idée de faire, de face, lui, une grande figure de prêtre, comme il l’a faite dans son Abbé Tigrane, candidat à la Papauté !

1184. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Catulle Mendès »

Quelque Narcisse qu’on puisse être, et quelque plaisir orgueilleux qu’on prenne à se regarder dans les autres, devenus des miroirs flatteurs, on finit par se fatiguer et par s’inquiéter d’une répercussion si complète et si fidèle de son moi… On est moins soi-même à ses propres yeux.

1185. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

Œuvres complètes.

1186. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171

S’il n’y avait qu’un procédé, il y aurait une réussite moins complète, car il y a quelque chose de grossier, de physique et presque de mécanique dans tout procédé.

1187. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308

Théophile Gautier, sous le pédantisme maigre et boursouflé du grammairien et de l’archéologue, qui ont reproduit sur des types connus et glacés ce monde fantômastique du Capitaine Fracasse ; c’est cette complète disparition qui me fait repousser ce Capitaine Fracasse, que j’ai appelé une tapisserie, — une pâle et gothique tapisserie des galeries défuntes, faite avec de vieilles laines passées, et que l’avenir, — et un avenir prochain — rejettera et roulera dans le garde-meuble des curiosités inutiles !

1188. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

Publié en Belgique, chez les éditeurs Lacroix et Verboeckhoven, les fonctionnaires publics du gouvernement Victor Hugo, descendu de la même planche qui, sans se rompre, a porté les Misérables, et bien autrement fort de café, disait-on, contre le sacerdoce et l’Église, que tout ce qu’on nous avait servi jusque-là, ce livre, intitulé sinistrement : le Maudit, était l’œuvre d’un prêtre, non d’un prêtre ébauché et d’un fuyard de séminaire comme Ernest Renan, mais d’un vrai prêtre, complet et héroïque, qui n’avait pas mis son nom à son ouvrage, parbleu !

1189. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Il y eut des pastiches si heureux qu’il est peu d’œuvres complètes d’anciens auteurs où l’on ne doive faire place à des pièces restées douteuses malgré la loupe des philologues. […] Elle est assez complète, bien ordonnée, enrichie de notes et de notices. […] Cette absence complète de sentimentalisme a restreint son influence sur une jeunesse devenue sentimentale ; il est le gardien un peu isolé de l’art pur. […] Comprendrait-on : l’œuvre complète de Rembrandt ? […] Avec trois-ponts, quatre-temps, elle aurait été complète.

1190. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Voici le triomphe complet de la race. […] Il est tellement complet comme byzantin qu’il pourrait à lui seul représenter toute une décadence. […] C’est une histoire ou plutôt une collation synthétique et très complète des documents les plus vérifiés relatifs à l’histoire de ce parfait gredin. […] Non plus comme pour madame Sarah Bernhardt où ce sentiment était balancé par le mépris absolu que m’inspirent les œuvres et la personne de l’abominable Dumas, mais d’une façon complète et sans mélange d’aucune sorte. […] S’il existait un moyen de s’établir et de s’installer, comme un roi dépossédé, sans sujets ni royaume, sur le trône glacial et solitaire de l’indifférence complète !

1191. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

La métamorphose était complète ; nous avions devant les yeux un pur sujet britannique. […] Certes l’auteur d’Hernani a fait des pièces aussi belles, plus complètes et plus dramatiques que celle-là peut-être, mais nulle n’exerça sur nous une pareille fascination. […] … Jamais identification d’un acteur et d’un rôle ne fut plus complète : Bocage était véritablement Antony, et Adèle d’Hervey ne pouvait se détacher de madame Dorval. […] « Je dis alors que de tels dessins contribuaient énormément à une intelligence complète du poème. […] On avait tellement abusé des Grecs et des Romains dans l’école décadente de David, qu’ils étaient en complet discrédit à cette époque.

1192. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

L’un des types le plus complet de cette sorte de journaliste est assurément M.  […] Leur autonomie est complète, seuls des buts moraux et une communauté de tendances les dirigent. […] La vertu, selon lui, sans doute, et je le pense également, la vertu suppose le génie ; l’immoralité au contraire témoigne d’une complète mesquinerie et d’une stérilité certaine. […] Le Blond, que je n’aurais pu souhaiter plus complète, justifie amplement ma protestation contre des procédés de critique que M. de Bouhélier fait mine d’approuver. […] Nous gardions une attitude déférente pour l’homme, mais pour l’artiste, notre indifférence était presque complète.

1193. (1896) Le livre des masques

Les héros, ou les hommes (car chaque homme est un héros, dans sa sphère) ne sont qu’ébauchés par la vie ; c’est l’art qui les complète en leur donnant, en échange de leur pauvre âme malade, le trésor d’une immortelle idée, et le plus humble peut être appelé à cette participation, s’il est élu par un grand poète. […] L’heure de tels amusements est passée ou n’est pas revenue : ne relisez pas le Palais de l’Amour divin ; lisez la Mort de Tintagiles, car c’est à l’œuvre nouvelle qu’il faut demander ses plaisirs esthétiques, si on les veut complets, poignants et enveloppants. […] Pierre Quillard C’était aux temps déjà loin et peut-être héroïques du Théâtre d’Art ; on nous convia à entendre et à voir la Fille aux Mains coupées : il m’en reste le souvenir du plus agréable des spectacles, du plus complet, du plus parfait, d’un spectacle qui donnait vraiment la sensation exquise et aigüe du définitif. […] C’est un esprit romanesque et philosophique, de la lignée de Gœthe ; une de ces année, lorsqu’il aura reconnu l’impuissance de la pensée sur la marche des choses, son inutilité sociale, le mépris qu’elle inspire à cet amas de corpuscules dénommé la Société, l’indignation lui viendra, et, comme l’action, même illusoire, lui est à tout jamais fermée, il se réveillera armé de l’ironie : cela complète singulièrement un écrivain : c’est le coefficient de sa valeur d’âme. […] Depuis que les femmes écrivent nulle, n’a eu la bonne foi de se dire et de s’avouer en toute fière humilité, et les seules notions que la littérature recèle des psychologies féminines, il faut les demander à la littérature des hommes : il y a plus à, apprendre sur les femmes dans la seule Lady Roxana que dans les œuvres complètes de George Sand.

1194. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

En lui et par lui, par l’éclatement de cette grande âme dans le duel, dont elle était le champ-clos, de l’esprit ancien et de l’esprit nouveau, le complet Idéal Moderne a été formulé et une première fois réalisé. […] Ces deux livres sont de désespoir : on a compté combien parmi leurs lecteurs se sont tués et j’ai déjà dit que la mort est la conclusion logique du désespoir. — Or, de ces deux suprêmes génies, qui font le parfait et complet Janus Geminus de l’Esprit Moderne, le Romantisme comprit et aima surtout ces deux pages imparfaites et où ni l’un ni l’autre n’avaient donné l’expression complète des révélations qui étaient en eux. […] Le Livre de Jade est tout de belle grâce, Iskender est tout de belles formes. — Qu’est-ce qui fait donc que Madame Judith Gautier nous semble un poëte plus complet, plus un que, par exemple, son père, Théophile Gautier ? […] Richepin en est une expression assez complète. […] Les énumérations complètes sont dans les répertoires.

1195. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

Le réquisitoire est complet. […] Il se présenterait de lui-même si l’on commençait par se rendre bien maître de sa pensée, par l’approfondir, par en avoir une claire et complète perception. […] Des œuvres complètes, nous n’en avons que trop. […] Trois ou quatre rayons de notre bibliothèque sont chargés de volumes de vers édités pendant ces dernières années, et la collection est loin d’être complète. […] Bien que l’œuvre ne soit pas menée à bout, elle est cependant complète.

1196. (1894) La bataille littéraire. Septième série (1893) pp. -307

Je reproduis le commencement de cette jolie scène : Cependant rentrée de la petite Blanche dans cette chambre me sembla quelque chose de si étonnant, presque de si monstrueux, l’initiation de cette enfant à la vie intime de sa sœur comportait un si complet oubli de la plus élémentaire propreté morale, que je ne crois pas avoir éprouvé, ni auparavant, ni depuis, une sensation de gêne, et, pour tout dire, de\honte plus complète ! […] L’étude en est complète et le personnage reste sympathique en dépit de sa chute. […] L’étude n’en est pas moins profonde, et pour avoir été faite par un docteur en manchettes, l’autopsie n’est pas moins complète. […] La collaboration devient complète, à ce point qu’un matin, le brave homme de compositeur, car c’est un fort brave homme, compte un enfant de plus, un fils dans sa famille. […] Dès lors, l’École française est fondée et son enseignement se complète par la création de l’École de Rome en 1866 ; les Salons s’ouvrent et l’art entre dans cette magnifique période qui a valu à la France tant de grands artistes.

1197. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

Il a ressuscité des morts… Ils l’ont crucifié… Quand nous aurons (et peut-être l’aurons-nous) un calendrier complet écrit dans ce ton de simplicité pathétique, il y aura d’ajouté aux tomes épars qui sont la poésie française un livre inoubliable. […] » Le rêve de Wagner, interprété sur un théâtre, par des cabotins, par des décors et des costumes (« qui en sont l’extériorisation »), échoue à donner l’impression d’un art absolu, complet ; tel qu’il fut conçu, le drame wagnérien est « impossible ». […] Mauclair s’empare de cette formule sèche et rude, l’enveloppe dans les somptueux plis de son style opulent ; il drape, il ajuste, il ordonne, il dispose ; les longues étoffes deviennent tunique, robe et manteau ; le mannequin s’anime ; en vérité il sourit et on croit qu’il respire ; la créature est complète : on la voit, on l’admire, on l’aime. […] Mais là, Aurier pécha moins par omission que par jeunesse, et s’il montra un talent moins sûr que son intelligence, c’est que toutes les facultés de l’âme n’atteignent pas à la même heure leur complet développement ; chez lui, l’intelligence avait fleuri la première et attiré à soi la meilleure partie de la sève. […] Il continue :      « Peut-être une définition complète du génie est-elle impossible, parce que le génie fait éclater toutes les formules.

1198. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

Le réel, c’est le juste… Selon Hugo, il n’y a en nous qu’une chose, une seule, qui puisse être complète, absolue à sa manière, inconditionnelle et adéquate : c’est l’idée du devoir, avec cette volonté de la réaliser qui est la justice : J’ai rempli mon devoir, c’est bien, je souffre heureux Car toute la justice est en moi, grain de sable. […] Et qui donc ici-bas, qui, maudit ou de béni, Peut quoi que ce soit, force, âme, esprit, matière, Dire : — Ce que j’ai là, c’est la loi tout entière ; Ceci, c’est Dieu complet, avec tous ses rayons157 ! […] Il y a sur la terre peu de fonctions aussi importantes que celle-ci : être charmant… Avoir un sourire qui, on ne sait comment, diminue le poids de la chaîne énorme traînée en commun par tous les vivants, que voulez-vous que je vous dise, c’est divin. » Il a aussi des peintures admirables du dévouement féminin, du dévouement de chaque jour : « Etre aveugle et être aimé, c’est en effet, sur cette terre, où rien n’est complet, une des formes les plus étrangement exquises du bonheur. […] S’il avait pu avoir, sans préjudice pour son imagination même, une plus complète éducation scientifique et plus de raison politique, il eût réalisé le type de la plus haute poésie : celle où toutes les idées métaphysiques, religieuses, morales et sociales, prennent vie et se meuvent sous les yeux, parlent tout ensemble à l’oreille et au cœur.

1199. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Sans doute, ce fut une époque de bouleversements politiques, de brutalités, et où dominait en religion une conception du monde qui nous paraît inhumaine ; mais au lieu de juger ces choses d’après nos goûts, il faut les comparer à ce qui précéda : l’invasion des barbares, l’écroulement du paganisme, l’anarchie complète ; alors, les ténèbres se transforment en aurore. […] Bédier s’est appliquée à discerner ; tout cela est charmant ; pourtant je préfère, avec Alceste, Si le Roi m’avait donné… À part quelques exceptions, cette poésie a surtout une valeur relative, comme indice d’une mode et comme document de l’esprit aristocratique ; mais à ce point de vue encore le roman chevaleresque est plus complet, plus précis. […] Il n’est pas sans intérêt de constater que les études modernes les plus complètes sur le roman français au xviie  siècle ont pour auteurs des Allemands : Körting, von Waldberg, Küchler ; la critique française est évidemment influencée par la tradition qui n’admire au xviie  siècle que Corneille, Racine et Molière. — Le roman du siècle n’a qu’un chef-d’œuvre : La Princesse de Clèves ; j’y ajouterais presque La Chrysolite de Maréchal. […] Lanson, à propos des contemporains du fablier : « Ces mondains subissaient, sans trop se rendre compte de leur impression, le charme complet de cette poésie qui, en leur parlant toujours de l’homme, leur faisait voir toute la nature, l’immense, la multiple nature, et qui mêlait l’effusion lyrique à la précision narrative ou dramatique.

1200. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

Plus d’une fois il a cherché à rétablir au complet, et dans un sens différent, des citations que de Maistre tirait à lui ; cette discussion positive a de l’utilité.

1201. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »

Personne ne sait où tourner les yeux pour trouver un guide. « On n’aperçoit pas un homme qui puisse répondre pour le plus petit district ; et, bien plus, on n’en voit pas un qui puisse répondre d’un autre homme794. » La débandade est complète et sans remède.

1202. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

Cela est sobre, juste, fort, exactement proportionne et solidement équilibré : en un mot, cela est complet.

1203. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »

Et puis, il y a dans une langue, comme dans un corps vivant, un point de maturité où les formes générales, la structure intérieure s’arrêtent, où les organes sont complets en nombre et en développement, où, jusqu’à la dissolution finale, la somme des changements doit demeurer inférieure à la somme des éléments fixes : c’était ce point que la langue avait atteint au xviie  siècle, Vaugelas le comprenait : et de fait, pour la langue, Victor Hugo est moins loin de Malherbe que Ronsard de Villon.

1204. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXV. Mort de Jésus. »

Au prix de quelques heures de souffrance, qui n’ont pas même atteint ta grande âme, tu as acheté la plus complète immortalité.

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