Sa politique, à lui, son action sur les hommes, c’était l’exercice des plus belles et en même temps des plus charmantes vertus ; car, j’en demande bien pardon à Messieurs les pécheurs, les vertus peuvent être charmantes… Fra Angelico, pour les peindre, se mettait à genoux.
Et cette charmante et tranquille situation dans la renommée, ils la doivent au parti-pris de la réalité cruelle, qui leur a fait donner, à eux, les premiers, le nom de réalistes, — la sottise du temps ! […] On trouve dans l’histoire d’aujourd’hui de charmants détails, qui font rêver, sur la pureté du peuple français à cette époque de perdition.
… N’y a-t-il pas d’autres lettres à saveur variées, aussi charmantes, aussi piquantes que celles-ci, et dont celles-ci nous donnent la curiosité et l’envie ? […] Walpole, l’humoriste anglais, n’a rien de ce fantaisiste éblouissant, incroyablement belge et autrichien, mais bohème et hongrois plutôt, ce brillant hussard de la correspondance, aux fleurs roses de la gaieté la plus charmante qui ait jamais fleuri un kolback !
» Phrase charmante, que l’amitié pourrait écrire comme l’amour. […] Stanislas-Auguste était bien charmant pour faire un Numa Pompilius, qu’on se représente toujours un peu pataud (est-ce parce qu’il fut un législateur ?)
Tout ce qu’il y a de plus charmant dans le vie, n’est-ce pas d’être spirituel ? […] Funck Brentano, mais toutes les contradictions, les confusions, les fausses règles, les non-sens des deux sophistes anglais, y sont étalés, percés à jour, déchiquetés, pulvérisés, réduits à rien, et plus l’auteur des Sophistes contemporains accomplit et prolonge ce travail de destruction, qui, sous une autre plume que la sienne, serait ennuyeux, — non par sa faute, à lui, mais par la médiocrité même des sophistes qu’il a devant lui, — plus il rayonne d’esprit et mêle à la raison et à la profondeur une imagination charmante.
D’où vient qu’après avoir quitté vos bras charmants, Et regagné l’alcôve à la tenture noire, Nous regardons souvent, le crucifix d’ivoire, Le front humide encor de vos embrassements ? […] À nos yeux c’est un livre charmant en beaucoup d’endroits et qu’on peut regarder comme un progrès dans la manière de l’auteur, mais nous espérons bien que ce progrès sera suivi d’un autre ; que là n’est pas le dernier effort du poète et son dernier résultat.
— comme un des plus grands et des plus charmants poètes dont la France puisse s’honorer. […] Il avait pris à Chénier, à ce Grec charmant et mélodieux, devenu, de Grec, tout à coup, Français, pathétique et méduséen, non seulement sa forme iambique, mais jusqu’à cette langue inouïe d’un cynisme ardent qui se purifie dans sa flamme ; et, le croira-t-on ?
Or, tel est le livre de Stendhal : il est didactique ; il est réfléchi, profond, analysé jusque dans les dernières fibrilles du cœur ; et il a cette originalité hautaine et charmante qui choque les vanités vulgaires, dont elles se vengent en l’appelant souvent prétention. […] Limayrac, qu’on voudrait retenir quand il est là et qui a dardé plusieurs mots charmants sur cet homme unique et difficile à pénétrer, a fermé trop vite son carquois.
faire, comme elle, sa révolution, en cette époque romantique de 1830, on ne toucha pas au classique Le Sage… On touchait à tout, cependant, avec une charmante insolence. […] Ils lui trouvèrent du talent, un talent charmant.
Les idiotismes les plus charmants, ces locutions de terroir si difficiles à traduire dans leur grâce native il les transporte dans la langue qu’il écrit et il l’en parfume, et c’est ainsi qu’il ajoute à l’individualité de son talent et de son langage l’individualité de son pays. […] IV Et il n’y avait d’ailleurs qu’un artiste enfant à son aurore, et charmant comme tous les enfants et comme toutes les aurores, qui pût naïvement s’encharmer, — et à ce point, — d’une tragédie de Voltaire ; et un initiateur de vocation, qui pût s’atteler à ce projet de la faire jouer, cette tragédie, dans son village, malgré l’indifférence, les railleries, les routines, l’inintelligence, les obstinations des circonstances et des hommes, toujours plus bêtes qu’elles… Pour que la donnée du livre de M. de La Madelène fût admissible, il fallait Espérit ; il fallait cette perle de poésie éveillée, d’enthousiasme, de candeur, de finesse, de douceur infatigable ; il fallait ce lunatique irrésistible qui finit par les emporter dans sa nuée, les plus récalcitrants, les plus lourds à soulever, les plus attachés à la terre, et qui fait jouer un jour, et qui qu’en grogne, sa tragédie devant dix villages rassemblés !
Homme public, vous avez horreur de paraître : c’est une de vos originalités, et non pas la moins charmante. […] Il lui donne les noms de belle et de charmante. […] C’est quelque chose, quoi qu’on dise, que d’embrasser une ombre charmante. […] C’est assez pour qu’il soit charmant. […] C’est un serviteur plein de ressources, et d’une fantaisie charmante.
Il y a dans les Violettes, une jeunesse et une fraîcheur de sentiment tout à fait charmantes… Nous sommes pleins de bienveillance pour les morts que nous avons connus et aimés.
Tout l’émeut et rien ne la trouble ; le monde se revoit en elle dans une charmante, vibrante et souriante harmonie.
Philippe Gille demeure surtout un poète parisien, dans son Herbier, où il ne conserve pas que des fleurs desséchées : loin de là, les fleurs poétiques de ce charmant recueil ont l’éclat et les vives couleurs d’une moisson toute fraîche.
Je ne trouve pas que cette œuvre charmante ne reste populaire en Berri.
Jean Lorrain sont charmants.
Maurice Magre est un poète de grand talent ; ses vers nous révèlent une nature charmante et un génie harmonieux et doux.
Il semble qu’il soit sorti meurtri de sa lutte avec cette pieuvre énorme et horrible appelée le Travail littéraire, et ses beaux cheveux sont de ceux qui consolent les gens chauves d’être chauves, car on voit que cette noire, lourde, charmante et fabuleuse chevelure le dévore !
Affranchis-toi, romps tes liens, Quelque légers qu’ils puissent estre, Viens, Ménage, en ce lieu champestre, Où, content de tes propres biens, Tu n’auras que toi pour ton Maistre Non que le Maistre que tu sers Ne soit un homme incomparable, Qu’il n’ait un mérite adorable, Et que la douceur de tes fers Ne soit charmante & désirable.
que fait là cette femme charmante, si bien vêtue, si propre, si voluptueuse ?
Il me semblait me promener dans un ciel tout scintillant de souvenirs, à travers une véritable voie lactée de noms charmants ou de noms illustres que j’avais traversée pendant ma courte apparition dans le temps, et qui avaient été autrefois ou qui étaient encore mes contemporains, mes compatriotes, mes amis, mes émules, mes rivaux, même mes ennemis. […] Ils habitaient une de ces charmantes maisons qui descendent d’étage en étage de la colline de Montbenon jusqu’à la grève du lac. […] Soit pour flatter la charmante mère dans son fils, soit par un goût naturel des hommes d’étude et de solitude pour l’enfance, le grand historien passait ses heures de soirée à jouer avec moi. […] Une femme âgée, mais charmante d’esprit, qui avait été avant la Révolution la compagne et l’amie de Madame Élisabeth, sœur et compagne d’échafaud de Louis XVI, entendit parler de moi par un de mes amis, confident de mes premiers vers. […] C’était Victor Hugo et Charles Nodier, suivis de leurs charmantes jeunes femmes et de beaux enfants.
Mais il découvrit certainement une chose charmante entre toutes, il découvrit l’amour breton, amour discret, tendre, profond, fidèle, avec sa légère teinte de mysticité.
Les rimes se groupent au lieu de s’entrecroiser, et l’auteur tire, de ce procédé, des effets charmants.
En vain, un témoignage qui a force d’oracle lui confère la dignité d’une généalogie plus mémorable encore en vain, Hugo lui-même consacre … Méry, le poète charmant Que Marseille la Grecque, heureuse et noble ville, Blonde fille d’
Mais elle eut en son temps un rôle à part, sérieux et délicat, solide et charmant, un rôle en effet considérable, et dans son genre au niveau des premiers. […] Dans l’histoire charmante qu’elle a tracée des années brillantes de cette princesse, parlant d’elle-même à la troisième personne, elle se juge ainsi : « Mlle de La Trimouille et Mme de La Fayette étoient de ce nombre (du nombre des personnes qui voyaient souvent Madame). […] Ce mot charmant de la lettre, et que devraient méditer toutes les amours un peu tardives : « Je hais comme la mort que les gens de son âge puissent croire que j’ai des galanteries, » répond exactement à cette pensée de la Princesse de Clèves : « Mme de Clèves, qui étoit dans cet âge où l’on ne croit pas qu’une femme puisse être aimée quand elle a passé vingt-cinq ans, regardoit avec un extrême étonnement l’attachement que le roi avoit pour cette duchesse (de Valentinois). » Cette idée-là, comme on voit, était familière à Mme de La Fayette. […] Dans les sobriquets de société qu’on se donnait, et qui faisaient de Mme Scarron le Dégel, de Colbert le Nord, de M. de Pomponne la Pluie, Mme de La Fayette avait nom le Brouillard : le brouillard se levait quelquefois, et l’on avait des horizons charmants. […] Il est touchant de penser dans quelle situation particulière naquirent ces êtres si charmants, si purs, ces personnages nobles et sans tache, ces sentiments si frais, si accomplis, si tendres ; comme Mme de La Fayette mit là tout ce que son âme aimante et poétique tenait en réserve de premiers rêves toujours chéris, et comme M. de La Rochefoucauld se plut sans doute à retrouver dans M. de Nemours cette fleur brillante de chevalerie dont il avait trop mésusé, et, en quelque sorte, un miroir embelli où recommençait sa jeunesse117.
II J’ai dit tout à l’heure : Amusons-nous un peu avec le plus charmant poète de ce triumvirat d’hommes de lettres romains composé de Cicéron, d’Horace et de Virgile ; c’est qu’en effet la société d’Horace est une des sociétés d’esprit les plus aimables que l’on puisse rencontrer dans tous les siècles de l’antiquité ou des temps modernes. […] Horace et La Fontaine sont de charmants tableaux de cabinet par le dessin, la touche, la couleur, mais ce sont des tableaux licencieux en face desquels on ne doit conduire ni sa femme, ni sa sœur, ni son fils. […] Il vient fréquemment me surprendre à table, et, mettant de côté la sévérité philosophique, il est avec nous d’une humeur charmante… Que vous dirai-je de Bruttius ? […] Son talent, sa gaieté, sa figure faisaient de lui l’idole des jeunes compagnons de Brutus ; les historiens font un charmant portrait de ce général enjoué, qui riait de tout, même de la mort. […] C’est ce caractère d’homme aimable, de charmant convive et d’hôte de bonne compagnie qui lui conserve une place de choix dans nos bibliothèques.
Elle se fixa avec sa mère, à Chambéry, dans la maison de ses amies, comme une cinquième fille de cette charmante famille. […] L’illustre comte de Maistre, mon allié par le mariage de la plus charmante de mes sœurs, madame Césarine, comtesse de Vignet, avec un neveu du comte de Maistre, me servit de parrain, chargé des pouvoirs de mon père. […] XIII Pour soustraire ma femme et sa mère aux convulsions de la capitale en révolution, j’avais loué, dans l’île d’Ischia, à quelques lieues en mer, une charmante habitation, appelée la Sentinella, que l’on voit encore pyramider au sommet d’un cap avancé de l’île, quand on débouche du golfe de Gaëte dans le golfe de Naples, non loin de la côte des champs Phlégréens et du promontoire merveilleusement désert de Misène. […] XXV Deux princesses charmantes, sœurs l’une de l’autre et presque du même âge, embellissaient cette cour et donnaient de la grâce à ses vertus. […] Le jeune et charmant objet de ce double culte fut enlevé dans sa première fleur à son époux et à son adorateur.
Vendredi 5 novembre La petite Cerny fait incontestablement une charmante Renée Mauperin, et je ne sache pas d’actrice, en ce moment, qui ait pu la réaliser d’une façon plus charmante. […] Porel a, dans les répétitions, quelque chose qui serait charmant à introduire dans un roman sur le théâtre : c’est pour l’intelligence des cabotins et des cabotines, la traduction en langue vulgaire, de toutes les situations où ils se trouvent, et la façon d’en sortir. […] Il se montre charmant, caressant, parle de l’intention qu’il a de reprendre, dans le courant de l’année, Henriette Maréchal. […] Au bout de quelque temps, entrée de Samary de l’Odéon, qui apprend à Céard et à moi, cette nouvelle invraisemblable, que la pièce est achetée 1 800 francs, par la nièce du chargé d’affaires d’Amérique, qui arrive bientôt, — ma foi une fort charmante personne — nous baragouinant qu’après avoir fait gagner beaucoup d’argent aux pauvres, en jouant pour eux, elle veut en gagner beaucoup pour elle, en jouant Renée Mauperin.
Charmants enfantillages ! […] me dit-on, un charmant esprit, un visage si avenant ! […] Le colonel Bramble, quelle figure charmante et réjouissante ! […] Le charmant sortilège, et pourquoi s’y dérober ! […] Et il est, lui-même, si tendre, si charmant.
C’est un colosse charmant, un doux géant aux cheveux blancs, qui a l’air du bienveillant génie d’une montagne ou d’une forêt. […] Un prince Charmant, en costume d’argent, mouche un petit mome en blouse. […] C’est un si charmant homme ! […] Un jour, ce fut un tableau charmant. […] Alors, avec une grâce charmante, il donna sur la joue du vieux, une petite tape de gronderie amicale — et passa dans l’effort de ce geste.
Il n’a emprunté au poète grec que son exposition qu’il a su garder charmante. […] Il faut bien que Sophie ait été charmante. […] Son amitié pour Louis Bouilhet eut des illusions charmantes. […] et même en restant « un charmant homme » ! […] Les charmantes auditrices les font garder par leurs valets de pied.
Comptez sur moi. » La scène est charmante. […] Cooper est charmant dans le rôle du petit homme de Riquette. […] C’est une fantaisie charmante. […] Et elle a une voix charmante, une ’voix pure, légère, cristalline. […] les charmantes choses que dit Pelléas !