/ 1814
1675. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Il y connut tout ce qui illustrait alors l’Allemagne dans les lettres ; il commença lui-même à s’y faire connaître comme un jeune écrivain et comme un futur poète d’un immense avenir.

1676. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Hommes dont le temps se moque quelquefois faute de les comprendre, mais qui se moquent du temps ; ils vivent à part des sottises et des vertus vulgaires ; solitaires de l’esprit, l’avenir les remarque d’autant plus qu’ils lui apparaissent plus isolés dans leur majestueux égoïsme.

1677. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414

L’avenir jugera ce procédé diplomatique dont Machiavel lui-même eût été étonné : un ambassadeur s’immisçant, à l’abri du droit des gens, dans les affaires du prince auprès de qui il représente l’alliance et l’amitié de son maître ; et cet ambassadeur remplaçant, le soir même de la révolution, le souverain qu’il a éconduit du trône, du palais et du pays !

1678. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

La cour le traitait en héros digne d’une couronne ; le Dauphin lui-même, père de Louis XVI, lui laissait espérer un autre avenir avec un autre règne.

1679. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Le passé et l’avenir ne conviennent qu’à la génération qui se succède dans le temps, et ils sont le domaine du mouvement.

1680. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Leur chant alors, quand ils se rencontraient sur le bord du nid, se faisait remarquer par un petit gazouillement et des accents de joie que je n’ai jamais entendus dans aucune autre occasion : c’était, je m’imagine, la douce, la tendre expression du plaisir qu’ils se promettaient, et dont ils semblaient jouir par anticipation sur l’avenir.

1681. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Il voit les combats que l’avenir lui promet.

1682. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »

Sa confusion encyclopédique, sa prétention audacieuse et mal réglée à toucher à toutes les connaissances, ce grotesque étalage d’érudition où se trahit le sentiment de l’unité de l’esprit humain ; toutes ces choses furent alors d’informes mais précieux rudiments de culture intellectuelle, et des germes féconds pour l’avenir.

1683. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

Lundi 17 août Le caractère des heures de découragement, c’est de vivre rencogné dans l’heure présente, la pensée comme ramenée sur elle-même, et retirée du champ de l’avenir, où elle est toujours à prendre le galop.

1684. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

Il me parle de son incertitude dans la bonté de ses œuvres, dans son succès, dans son avenir, comparant ce timide et malheureux état d’âme, à la pleine confiance de Rosny, ne doutant pas un seul moment, avec l’aide de quelques circonstances favorables, de sa pleine réussite future.

1685. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

Ce sentiment s’exprime jusque dans les inscriptions du tatouage ; un forçat fait graver sur sa poitrine : « la vie n’est que désillusion » ; un autre : « le présent me tourmente, l’avenir m’épouvante » ; un autre, un Vénitien voleur et récidiviste : « malheur à moi !

1686. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

sur le passé, le présent et l’avenir de tous ces êtres, dont vous êtes vous-même un grain d’être, un atome imperceptible et fugitif, mais un atome pensant, sentant et jugeant ?

1687. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

« “Une étroite lucarne à travers les murailles de la tour de la Faim, qui a reçu son nom de moi, et qui se referma encore sur tant d’autres, m’avait déjà laissé entrevoir plusieurs fois la clarté du jour par ses fissures, quand je fis un rêve qui déchira pour moi le voile de l’avenir.” » Ugolino raconte ici son rêve, qui n’est qu’une allusion symbolique aux partis qui se combattaient entre Lucques, Pise et Florence.

1688. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Un poète véritable, selon moi, est un homme qui, né avec une puissante sensibilité pour sentir, une puissante imagination pour concevoir, et une puissante raison pour régler sa sensibilité et son imagination, se séquestre complétement lui-même de toutes les autres occupations de la vie courante, s’enferme dans la solitude de son cœur, de la nature et de ses livres, comme le prêtre dans son sanctuaire, et compose, pour son temps et pour l’avenir, un de ces poèmes vastes, parfaits, immortels, qui sont à la fois l’œuvre et le tombeau de son nom.

1689. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

M. de Bonald remarqua le livre, et il en pressentit l’avenir.

1690. (1898) La cité antique

Rien dans l’avenir ne pourra leur ressembler. […] Un jour, le temple de Vesta faillit être brûlé dans un incendie des maisons environnantes, Rome fut en alarmes, car elle sentit tout son avenir en péril. […] Car on croyait que tout événement venait des dieux, qu’il révélait leur volonté, qu’il donnait lieu pour les générations suivantes à des souvenirs pieux et même à des actes sacrés ; tout événement qui se produisait dans la cité faisait aussitôt partie de la religion de l’avenir.

1691. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

Sans doute, avant ma venue, des mois, où le père dissipait sa paye, il y avait eu des retards dans le paiement des termes, des explications pénibles, dont la chérie gardait une rancœur et une angoisse pour l’avenir ; et elle avait aussi une admiration naïve et résignée devant cette puissance : la propriétaire ! […] Mon grand-père, contraint à un moment de sa vie, par des revers de fortune, à chercher un emploi, avait été chef de bureau à l’octroi de Passy ; maintenant c’était la maigre retraite, à peine suffisante, la vie restreinte et, pour les filles, qui dépassaient la trentaine, l’avenir sans issue, le définitif renoncement aux espoirs tenaces, tous les rêves secrets fauchés, avant d’avoir pu fleurir ; le dévouement résigné au père vieilli et aigri. […] — Moi, je n’ai jamais été pour le couvent, dit-il, et voilà longtemps que cette affaire-là m’embêtait… Ta grand-mère et ta tante Carlotte s’imaginèrent de s’occuper de toi, de ton éducation, de ton avenir, toutes choses parfaitement inutiles, puisque je suis là.

1692. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Cela m’ennuie, et, moi badaud, cela me préoccupe pour l’avenir. […] Georgette pleure, s’indigne, supplie : l’avenir de Paula est perdu s’il parle. […] Les amoureux se mettent à causer comme des amoureux ; la petite femme fait des projets d’avenir ; elle parle avec tendresse de la bonne mère Yvonne ; le petit mari tire de sa poche le portefeuille qui contient leur petite fortune… Soudain on entend un coup de canon. « Qu’est-ce que c’est que cela ? […] » et qui, au nom du pays, au nom de l’avenir, les supplient de ne point se surmener. […] Tandis que, des deux côtés, de beaux jardins vous versent la paix et la fraîcheur, on a Paris derrière soi, et, en face, la grande porte de granit où sont inscrites tant de victoires… Et, comme le présent est triste et l’avenir incertain, on rêve du passé en respirant l’haleine rafraîchie de la Terre… Cependant les guirlandes de verres lumineux s’allument sous les massifs et les baignent d’une clarté bleuâtre et fantastique.

1693. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Seulement « il a de l’avenir ».

1694. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Ainsi, non seulement « la fin ne justifie pas les moyens », mais les moyens pervers pervertissent et détruisent leur propre fin ; ainsi le devoir n’est pas chose de libre élection et de fantaisie ; ainsi, « on ne badine pas » avec la débauche ni avec le crime ; ainsi le débauché est voué au nihilisme final par l’affreuse monomanie de ne voir partout dans le monde, sous des formes diverses, que d’innombrables manifestations de l’instinct égoïste et stérile dont il est lui-même possédé ; ainsi son vice, en lui ôtant la foi, lui décolore la vie et lui souille la création ; ainsi un acte mauvais est en nous-même une semence de mal et corrompt pour l’avenir notre volonté ; ainsi la noblesse de notre âme est dépendante de chacun de nos actes et non d’un seul qu’il nous a plu de choisir… et que d’autres belles vérités encore dans ce drame luxuriant et désolé ! […] Ce dénouement est généreux et haut ; il rompt les mauvais effets de la « loi de l’homme » par l’obéissance à la loi supérieure, — loi de nature et loi sociale, — qui veut que les parents se sacrifient aux enfants, et le présent à l’avenir. […] Quand elle a été quittée par Perrin, il lui a parlé de son amour, mais non point de mariage : il est si découragé, si peu sûr de l’avenir ! […] Je l’ai reçu les yeux fermés, dans un recueillement de prière… Ce sang m’apporte un peu de ton passé, de ton présent, de ton avenir, et c’est comme s’il arrivait à moi du fond de ta plus lointaine et mystérieuse enfance… Oui, je suis toi, maintenant ; je suis Marthe jusqu’au bout des doigts »…), on ne pense plus du tout à une opération chirurgicale, mais l’effet est le même que si, dans un conte d’amour, le sang de la femme aimée avait été infusé à l’amant, sans l’aide d’aucune seringue à injection, par le coup de baguette magique de quelque fée ou de quelque génie. — Et, plus tard, à la fête nocturne du parc, les messieurs et les dames qui passent ont l’air de quelque chose d’autre que des « invités » de comédie, ressemblent vraiment, par l’incohérente insignifiance de leurs pâles propos dans le crépuscule, à des Ombres fugitives, aux Ombres vides que sont la plupart des hommes. […] Et la cadette est, du coup, demandée en mariage par un jeune médecin « plein d’avenir. » Soudain, par les mains ignorantes d’une petite fille, dans un livre d’images, Denis Roger découvre un testament par lequel le cousin lègue toute sa fortune à Mlle Manon, sa maîtresse.

1695. (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364

L’activité qui précède un départ est quelquefois bien fiévreuse, bien agitée, et cependant elle n’a aucun caractère dramatique, parce qu’elle n’engage pas l’avenir, parce que son but est trop immédiat et prochain ; au contraire, l’activité la plus insignifiante de nos journées ordinaires est dramatique, car elle nous laisse incertains sur ses conséquences, et ne nous permet pas d’apercevoir la limite où elle s’arrêtera. […] Hamlet aime froidement Ophélia ; mais comment pourrait-il en être autrement, harcelé comme il l’est par mille sentiments contraires, poursuivi par le fantôme d’un père qui demande vengeance et retenu par le respect dû à une mère qui réclame protection et pitié, inquiet pour les destinées de sa race et l’avenir de son pays ? […] Soyez donc assez bon pour croire, lorsque vous m’entendrez nommer, que je n’ai jamais dit aucune de ces choses, que je n’ai jamais inventé et propagé de mensonges pour calomnier qui que ce soit, et que je n’ai jamais arrangé d’histoire pour mettre les parents aux mains ; dites-leur que je ne me mêle pas d’eux, que je ne sais rien de leur vie, de leurs affaires et de leurs maudits secrets, et qu’ils feront bien à l’avenir d’attribuer leurs mauvaises actions à leurs esprits pervers et de ne plus les mettre sur mon compte. » L’humour d’Elis Wyn, on le voit, est de même trempe que son éloquence. […] Il est douteux que le professeur au nom inconnu qui augurait si bien de l’avenir de Laurence ait vécu assez longtemps pour voir se réaliser son pronostic, car ce n’est qu’aux approches de la cinquantaine qu’il plut au capricieux Yorick de déchirer sa robe de prêtre et de montrer qu’elle recouvrait un des arlequins les plus lestes, les plus ingénieux, les plus fertiles en espiègleries qui aient jamais effleuré les épaules de l’humanité de leur batte légère, et par-dessous leur masque noir fait la grimace à l’hypocrisie et à la sottise. Son père mourut pendant qu’il était encore à Halifax, laissant sa famille sans ressources ; mais l’avenir de Laurence ne souffrit en rien de cet événement.

1696. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Être privés de nos parents et amis, être pris par des pirates, avoir été deux fois prisonniers entre les mains des brigands sur terre, et l’attente de l’avenir pire que ce que nous avons jusqu’ici essuyé ! […] Aux gestes présents d’Agrippine s’ajoute toute une perspective d’ignominies dans le passé ; à ceux de Néron toute une perspective de forfaits dans l’avenir. […] Il eût cependant été bien que l’ardent jeune homme comprît et respectât la tristesse de l’aventure de Corneille se survivant à lui-même avec un entêtement morose, se traînant dans des ouvrages monotones et malheureux où s’exagéraient toutes ses vieilles manies, et n’ayant plus pour lui que les vieux messieurs et les femmes mûres, ceux et celles du temps de Louis XIII et de la Fronde ; alors que lui, Jean Racine, avait la jeunesse, la force, et l’avenir, et les nouvelles générations, — et le roi.

1697. (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340

Jamais elles n’y trouvent l’idéal de noblesse, de justice, de perfection morale, qu’elles poursuivent, et alors elles se tournent pour le chercher vers les lointains du passé ou les vagues perspectives de l’avenir. […] Or il paraît que ce moyen d’échapper à l’erreur est bien difficile, car les hommes y songent fort rarement, et nous voyons que d’ordinaire ils aiment mieux se faire les chevaliers du passé ou de l’avenir que les chevaliers du présent. […] « La nature a donné à chacun tout ce qui lui est nécessaire pour le préserver dans l’avenir ; mais il est une chose que personne n’apporte avec lui en venant au monde, et c’est précisément cette chose qui permet à l’homme de devenir un homme à tous égards, à savoir le respect… L’homme se résout à regret au respect, ou plutôt il ne s’y résout jamais ; c’est un sens supérieur qu’il faut ajouter à sa nature… » L’homme naturel ne connaît pas le respect, mais la crainte, et, chose singulière, notre éducation habituelle fortifie cette disposition instinctive au lieu de la corriger. […] Le passé pourrait aisément trouver d’autres chantres qu’un Chateaubriand ou un Byron, et il m’est souvent arrivé de rêver pour lui un poète animé des plus chaudes, des plus mobiles, des plus capricieuses émotions de la vie, un poète plein de l’enivrement de l’heure présente, tout entier aux joies actuelles qu’il éprouve, et ne se souciant en rien de la mélancolie des tombeaux, non plus que des menaces et des orages de l’avenir.

1698. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

-C. pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là, on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’attendoit de lui dresser un triomphe : chacun choisit l’endroit qui lui paroît le plus éclatant dans une si belle vie ; tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent, et tremble pour l’avenir. […] Si, au contraire, leur situation est précaire et leur avenir incertain, la plus vulgaire sagesse est de se mettre en marche dès l’heure présente pour l’améliorer, sans attendre je ne sais quels hasards favorables qui ne se présenteront peut-être jamais. » « Voilà, on peut le dire, des idées raisonnables, encore bien qu’un peu banales. […] ) Plusieurs ont une douleur qui ne les change pas, mais qui les trompe ; plusieurs ont une honte qui veut qu’on la flatte, et non pas qu’on l’humilie ; plusieurs cherchent dans la pénitence d’être déchargés du passé, et non pas d’être fortifiés pour l’avenir : ce sont les trois caractères de fausses conversions.

1699. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

L’avenir si obscur ! […] Il l’emporta dans sa chaumière et l’éleva dans la simplicité des mœurs pastorales ; mais Faunia, c’est le nom que donna le berger à la jeune fille, était si belle que l’on parla bientôt d’elle à la cour ; Dorastus, fils du roi de Sicile, fut curieux de la voir, en devint amoureux, et sacrifiant les espérances de son avenir et la main d’une princesse de Danemark à la bergère qu’il aimait, s’enfuit secrètement avec elle. […] Shakspeare devait naturellement adopter la tradition la plus favorable à l’effet dramatique ; il a senti aussi combien le rôle d’un roi et d’un père mourant, inquiet sur l’avenir de son fils et de ses sujets, était plus propre à produire sur la scène un tableau touchant et pathétique ; et de même qu’il a inventé pour la beauté de son dénouement l’épisode de Gascoygne, il a ajouté, à la scène de la mort de Henri IV, des développements qui la rendent infiniment plus intéressante.

1700. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

Il envisage, dans l’avenir, une révolution en faveur de l’ignorance. […] De peur que les sentimens de Monçon ne vinssent à prévaloir, l’université fit un décret par lequel elle sépara de son corps quinconque ne condamneroit pas avec serment les idées de ce religieux ; & ordonna qu’à l’avenir, pour recevoir des dégrés, on feroit le même serment.

1701. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Vierge encore, j’entre, au seuil d’un avenir plus beau,             Dans la nuit glaciale.

1702. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336

Son livre fera dans l’avenir à cette puissance plus de tort que la bataille d’Iéna ; la bataille d’Iéna ne lui a enlevé que des territoires, le livre de M. 

1703. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232

Il partit pour Rome sans argent et sans recommandation, avec son courage, son talent déjà divin et sa verve d’artiste pour tout avenir.

1704. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

Je défendis à Ascanio de prendre à l’avenir de telles licences ; mais, m’ayant répondu impertinemment, je lui tombai dessus à coups de pied et à coups de poing, et il ne put sortir de mes mains que sans son bonnet et sans son manteau ; je fus deux jours à savoir ce qu’il était devenu ; un gentilhomme espagnol, nommé don Diego, homme excellent, pour lequel j’avais travaillé, et qui était mon ami, me dit qu’il était retourné chez son ancien maître, et qu’il me priait de lui rendre son bonnet et son manteau.

1705. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191

On a disputé longtemps, dans l’antiquité, au moyen âge surtout, on peut encore disputer de nos jours, pour savoir ce qu’Aristote a pensé de l’avenir de l’âme.

1706. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Les peuples qui viennent de passer brillamment par trois grandes phases de philosophie dans le dix-huitième siècle, d’action militaire dans le dix-neuvième et de pensée éloquente dans notre dernière période de la restauration en France, sont-ils donc comme les individus qui se lassent à moitié route et qui déposent leur fardeau pour que d’autres plus jeunes et moins découragés les reprennent et les portent plus loin sur le chemin de l’avenir ?

/ 1814