Préface de la première édition du quatrième volume Dix années se sont écoulées entre le troisième volume de cet ouvrage et le quatrième et dernier. […] Quand j’ai commencé à mettre la main à ce volume, la révolution de 1848 venait d’élever à la dignité de maximes d’État les plus dangereuses des doctrines du dix-huitième siècle. […] Rousseau en particulier, je sens que l’apaisement qui s’est fait en moi n’a guère modifié mes sentiments, et j’ai eu fort peu à changer, quant au fond, au chapitre qui lui est consacré, le plus anciennement écrit de ce volume.
Je vous donne ces deux volumes comme la plus fameuse des déceptions ! […] Seulement, avec ou sans nom d’éditeur, il n’en reste pas moins incroyable qu’un livre sur Madame Récamier ne soit pas plus intéressant que ces deux volumes ! […] Sur ce nom seul de Madame Récamier, toute l’Europe courra lire ces deux volumes, si la Critique n’avertit pas… et toute l’Europe sera attrapée. Elle courra à ces deux volumes comme elle courait chez Madame Récamier, dans le temps que cette attirante femme vivait, mais elle en reviendra… moins contente ! […] Madame Récamier aurait donc écrit ces deux volumes que je l’y verrais, essayât-elle de s’y dérober.
Que de fois j’ai regretté que ces pages d’éclat, d’imagination et bien souvent de pensée, ainsi semées à tous les vents, ne fussent point recueillies en volumes pour qu’on pût les relire et pour que l’auteur, si distingué, si hors de ligne, pût définitivement prendre son rang et compter dans la sérieuse et noble élite à laquelle de droit il appartient ! […] Je ne blâme point, croyez-le bien, ceux qui, ouvriers consciencieux et journaliers de la presse, ont pris le parti plus simple de mettre en volumes le plus tôt possible ce qu’ils distribuent de jugements et d’analyses sur tout sujet, de ramasser et de lier après chaque moisson leurs gerbes : on laisse ensuite au lecteur le soin de choisir entre ces improvisations d’un mérite ou d’un agrément nécessairement inégal, et d’en prendre ou d’en laisser. […] En un mot, dans ces volumes de critique qu’on multiplie de nos jours, je goûte certes le talent et ce qui donne la mesure d’un esprit, mais j’aime surtout l’information, l’accident, le détail et la circonstance, ce qui en restera de piquant et d’imprévu pour ceux qui les liront plus tard. […] Swift est devenu comme le bouc émissaire de ce volume qu’il termine et qui est, à tous les autres endroits, si plein de rayons. […] Le volume qu’il vient de publier est comme une magnifique ouverture ; il y a mis d’avance un échantillon et un bouquet des belles choses qui se trouveront développées dans la suite ; qu’il poursuive donc, qu’il nous donne résolûment le recueil de ses meilleurs articles dans les diverses branches de critique où son beau talent se signale depuis tant d’années.
Lorsque presque toutes les industries abaissées frelatent ce qu’elles vendent, voici un petit volume qui mérite d’arrêter le regard qu’il attire, car il a un air que depuis longtemps les livres n’ont plus. Distingué, charmant, d’un goût typographique à la fois audacieux et sûr, ce petit volume justifie l’écusson placé en télé du frontispice avec son fabuleux dauphin et son aristocratique devise : Non hic piscis omnium. […] Avec son volume d’aujourd’hui, il a prouvé que la notion des livres bien faits existait encore dans certains esprits, malgré le train et l’effacé du siècle, et que l’éditeur, après l’écrivain, après le poète, pouvait être un habile artiste à son tour. […] Ôtez quelques volumes de Techener et de Didot, et la bibliothèque elzévirienne de M. […] Le La Bruyère qui écrira cette page d’observation terrible n’est peut-être pas né, mais tous ceux qui sentent en eux la conscience forte et tressaillante de la société où ils vivent savent si l’histrionisme nous dévore, et peuvent se demander, en lisant des œuvres poétiques comme ce dernier volume, si la fin de notre monde littéraire doit avoir lieu dans un cabotinage universel.
. — Savez-vous quel volume de poésies a, dans ces dernières années, remporté le prix de la faveur publique ? un volume de sonnets ! […] Voyez, les signes apparaissent déjà : les livres deviennent rares, et les volumes se multiplient. Ceci n’est pas un livre, mon ami ; ce n’est qu’un volume.
Brunet, ne faisait pas figurer une seule fois le nom du poète vendômois dans les huit volumes de sa Bibliographie instructive. […] Paul Gaudin, qui fait de jolis vers, n’a voulu donner que les Chefs-d’œuvre du poète Des Portes dans un petit volume, de facile et agréable lecture (1862). […] Alfred Michiels avait déjà recueilli tout ou presque tout Des Portes dans un volume fort dense (1858), auquel il a joint une notice fort travaillée. […] L’édition de chaque poète sera accompagnée d’une notice biographique placée en tête des œuvres, et de notes rejetées à la fin de chaque volume. […] Paul Lacroix en un volume (1840), et il y a, de 1862, un autre Choix en deux volumes publié chez M.
Il écrivait au jour le jour, volume par volume ; il prenait ses sujets où il pouvait, et partout où il s’en offrait à sa convenance ; il faisait du métier. […] Gil Blas se publia successivement en quatre volumes, dont les derniers suivirent à des époques assez éloignées. Les deux premiers volumes parurent en 1715, l’année même de la mort de Louis XIV. […] Ce troisième volume abonde en récits excellents. […] Lesage avait soixante-sept ans quand parut le dernier volume de Gil Blas.
Regnault a mis en entretiens, d’abord le Physique en cinq volumes in-12., & depuis la Logique sous le titre d’Art de trouver la vérité. […] Nous avons déjà 16. volumes sur les quadrupedes & un vol. sur les oiseaux. […] in-fol., sans y comprendre plusieurs volumes de planches dans le même format. Les sept premiers volumes de ce Dictionnaire furent livrés en effet entre les années 1751. & 1757., & les dix derniers volumes ont été publiés au commencement de l’année 1766.
C’est de cette imprimerie de Lutèce que sortirent également les premiers volumes de la nouvelle « École » ( !) […] Les poètes Je ne veux pas parler dans cette mince brochure que des Auteurs de volumes ou de plaquettes, auxquels le lecteur, désireux comme je l’espère de faire plus ample connaissance avec des écrivains si diversement appréciés, pourra être renvoyé ; il me semble, en effet, difficile et souverainement inutile de porter un jugement quelconque sur des personnalités dont les prétentions littéraires ne s’étayent pas sur le moindre écrit. […] Gustave Kahn Qui fut directeur de La Vogue, revue morte l’an dernier et dont la collection mérite, d’être relue, me semble avoir dépassé le but visé dans ses récents Palais nomades et avoir, en dégageant son style de toutes les coupes poétiques habituelles, façonné sous le nom de vers rythmiques une prose cadencée qui ne justifie pas la disposition typographique du volume ; — mais la pensée reste d’un poète. […] Francis Vielé-Griffin Après un petit volume Cueille d’avril, qui n’a rien de bien remarquable, vient de publier Les Cygnes où son talent s’affirme davantage. La petite note mise en tête de ce volume est intéressante par cela qu’elle semble vouloir formuler le vœu raisonnable de beaucoup, de nouveaux venus vers une prosodie moins corsetée.
M. du Clésieux, pour ceux même qui ne connaîtraient de lui que son volume, est évidemment une de ces âmes rares, mais non pas introuvables en nos temps, un de ces jeunes hommes qui, de bonne heure, ont cherché le port dans l’antique croyance. […] Le volume que nous avons sous les yeux laisse certainement à désirer pour l’art, pour la composition et l’expression ; souvent, quand il parle du Jour des Morts, quand il nous peint sa paisible et assise existence sous le toit qui est à lui, quand, dans le silence de son vallon, il entend et nous raconte la voix de son cœur, en ces endroits, tout en étant lui-même, le poète nous rappelle un peu trop le maître harmonieux dont l’inspiration l’a éveillé. […] Les dernières pièces du volume, qui sont d’une date plus récente, ont aussi plus de vigueur et de fermeté. […] Quoi qu’il en soit de nos critiques sincères, ce volume, qui vient de l’âme, et qui est une douce émanation, charmera les lecteurs dispersés de la même famille ; les lecteurs plus artistes et plus difficiles y verront au moins les promesses d’un poète.
Ces volumes renferment pourtant très peu de choses écrites par Mme Récamier elle-même ; elle aimait peu à écrire, ne fût-ce que de simples lettres, et ce qu’elle avait pu rédiger de ses souvenirs, elle a ordonné en mourant qu’on le détruisît. […] De toutes les lettres publiées dans les différentes parties de ces volumes, et qui offrent un ensemble et une suite, les plus intéressantes, selon moi, sont celles de M. de Montmorency, de M. […] La plupart de ces anecdotes que nous lui avons entendu raconter ont trouvé place dans les présents volumes ; je les y reconnais, et je crois l’entendre. […] On le voit assez, aujourd’hui encore, à la place qu’il tient dans ces volumes : l’impression des lecteurs les plus favorables est qu’on a un peu trop mis de lui ; il remplit trop de pages de son impérieuse et inévitable personnalité. […] [NdA] Deux volumes in-8°, Michel Lévy, rue Vivienne, 2 bis.
Elle inspire leurs jugements, elle redresse leur front lorsqu’ils entrent dans une galerie ou chiffonnent un volume qu’ils devront « juger ». […] Et ils ont établi le système des réclames payées, qui est aujourd’hui général, au point qu’il est quasi impossible de dire du bien d’un volume sans rétribution du journal par l’éditeur ou l’auteur. […] Armand Silvestre est obligé de parler pêle-mêle de vingt volumes en deux cents lignes — de vingt volumes sur deux cents reçus ! […] Les trois quarts du temps le critique se borne à indiquer le sujet en quelques lignes et à dire des choses aimables ou sévères, et il ne peut faire davantage, même en choisissant un nombre très restreint de volumes et en condamnant à l’oubli tous les autres. […] C’est inexact pour beaucoup de pays, notamment pour l’Allemagne et pour l’Angleterre, où les journaux sont d’un volume considérable, où il y a beaucoup plus de revues et où l’étude des livres est très suivie.
(Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) […] les deux volumes intéressent, et le sujet, à bien des égards, convient à M. de Lamartine. […] Les deux volumes actuellement publiés le prouvent déjà. Ces volumes, je le répète, sont intéressants, bien que remplis de défauts, de négligences et de licences de composition. […] Tout en regard, pour montrer à nu le procédé, je mettrai le portrait de Louis XVIII, que M. de Lamartine nous donne au second volume.
Malgré tout, l’insuffisance éclatait ; mais on souriait à ce qu’il restait dans l’auteur d’enfance persistante et, d’une espérance qui s’obstine, on attendait encore quelque chose de lui après dix volumes manqués. […] les dix volumes sont devenus trente volumes. […] Une belle ordonnance synthétique grandirait singulièrement la valeur littéraire du volume. […] Ce volume est une bonne arme de guerre. Ce volume n’est pas une œuvre d’art, n’est pas un livre.
Tandis que nous ne trouvons plus même cet effort en ces trois volumes publiés à la fois, et qui ne sont, du reste, que le même roman en trois parties distinctes. […] Attaqué, depuis son début, dans sa moralité d’écrivain, ce qui, au fond, lui est bien égal, il n’en a pas moins relevé le gant pour le compte de la moralité de son œuvre, afin de n’avoir point à le relever pour le compte de son talent contesté, et il a écrit une longue préface qu’il a plaquée à la tête de ces trois volumes, précisément, dit-il en capitales, « pour qu’on la passe ! […] Les abonnés, dont dépend le journal, n’auraient peut-être pas accepté la monstrueuse et basse immoralité du monsieur dont Feydeau a distillé les infamies dans son roman, si, de temps à autre, l’auteur n’eût montré une indignation honnête, et allongé, pour l’acquit de la conscience publique, un coup de fouet à l’indigne animal qu’il conduit l’espace de trois volumes dans le brancard de son feuilleton. […] Le Leone Leoni de Feydeau a trois gros volumes, lui ! […] C’est le mariage de la danseuse, qui n’aurait pas lieu s’il ne fallait un troisième volume, intitulé le Mari de la Danseuse.
En 1610, pendant que la société de Rambouillet prenait un heureux essor, la publication du ier volume d’un roman nouveau fit événement dans le monde, et concourut puissamment à déterminer le changement de mœurs qu’amenait le cours des choses, en dirigeant les esprits vers un nouveau genre de la galanterie tout opposé à celui qui régnait en France, depuis François Ier. […] À peine le Ier volume de L’Astrée parut, qu’on y reconnut, dit Patru, une pastorale allégorique , un assemblage d’histoires des amours de d’Urfé avec Marguerite de Valois, avec Diane de Châteaumorand, et d’autres amours du temps. […] Ce présent lui fut fort agréable, quoique l’auteur ne le lui fût guère. » Henri IV ne connut que ce premier volume. […] « Ces ouvrages, dit Huet, furent reçus du public avec un applaudissement infini, et principalement de ceux qui se distinguaient par la politesse et par la beauté de l’esprit. » Rien ne nous apprend comment le Ier volume du roman du marquis d’Urfé fut accueilli à l’hôtel de Rambouillet, ni si l’auteur s’introduisit dans cette société. Il est fort présumable que le Ier volume, qui était du goût de tout Paris et du goût de Henri IV lui-même, tout éloigné qu’était ce prince des amours platoniques, ne déplaisait pas non plus à l’hôtel de Rambouillet.
Léon Deschamps Cinq volumes de science pure, quatre volumes de science sociale, quinze volumes de poésie, telle est l’œuvre publiée de Strada, notoirement inconnue du public. […] Francis Vielé-Griffin Devons-nous aborder à la légère le nouveau volume de M.
Mais à l’heure qu’il est, il est vraiment bien tard pour débaptiser le volume. […] Ce volume complète l’Œuvre d’imagination des deux frères. […] Dentu, libraire-éditeur, 1860, un volume in-18. […] Édition illustrée de dix eaux-fortes, gravées par James Tissot, un volume grand in-8º, publié chez G. […] Charpentier, éditeur, 1882. 1 volume in-18.
Réaume et de Caussade, ont extrait, à force d’efforts, ces pépites… Et si, dans l’ordre interverti des volumes, le troisième a paru avant le second, c’est que dans le troisième se trouvent les vers inédits et absolument inconnus de d’Aubigné, et qu’on a cru intéresser au succès immédiat de l’édition qu’on publie par cet attrait de nouveauté. […] — poète partout et toujours : en ces Psaumes traduits pour le service de Dieu, en ces sonnets, en ces élégies, en ces héroïdes, en ces stances, en tous ces vers humains et vécus dont le troisième volume de ses Œuvres est rempli. […] Il n’y a plus qu’une corde de la lyre, — la corde d’airain ou de fer, mais, après tout, une seule corde de l’instrument qui en a sept, — tandis qu’en ce troisième volume il y a toutes les faces de d’Aubigné, toutes les cordes de sa lyre, toutes les palpitations de son âme, de sa vie, — plus poétique encore que son âme ! […] Avant ce troisième volume, on ne le pouvait pas. […] Lyrique, élégiaque, didactique (car il y a, toujours dans le troisième volume de ses Œuvres, un poème didactique de QUINZE chants intitulé L’Univers), ce magnus parens dans l’Histoire littéraire avait l’étoffe de tout, — mais remploi de l’étoffe qui est l’Art, qui est le fini, qui est la beauté accomplie, lui manquait.
Et puis, figurez-vous qu’on rencontre, au courant du volume, une idée. […] Il fabrique un volume avec ça comme il le fabriquerait avec autre chose. […] Il sait cuisiner un discours, un article de journal, un roman, un volume de critique ou presque et Mme Comédie-Française ne l’accuse pas tous les jours de faire danser l’anse du panier. […] Voici un volume, par exemple, qui s’appelle Victor Hugo, souvenirs intimes. […] Il pleure, le pauvre affamé : « Le Post-Scriptum de ma vie forme MALHEUREUSEMENT le dernier volume de prose à publier. » Ailleurs, Claretie cite quelques « livres immortels » et le premier titre qu’il proclame, c’est Bug-Jargal !
Ainsi les deux ouvrages qui composent ce volume sont loin d’avoir vieilli, malgré la multitude d’enseignements nouveaux que nous avons reçus depuis douze ans. […] Ce que les anciens appelèrent l’isonomie, et la conquête successive du droit commun seront expliqués, surtout dans la Formule générale, objet du cinquième volume de la présente publication. […] À la fin du volume précédent on a pu voir que j’aspire à son triomphe sur l’ancienne fatalité. […] Je suis obligé de renvoyer de nouveau à l’ouvrage qui complète celui-ci, de même que pour la grande question sur les dynasties, qui se présente également, sous toutes les formes, dans l’Orphée, dans l’Homme sans nom, et à la fin du volume précédent. […] Le troisième entretien me rappelle, sur le repos du peuple, repos qui tient à sa confiance dans l’ordre fondé par la Charte, me rappelle, dis-je, la fin du premier volume.
Le tirage même d’un volume n’est pas une présomption. […] En 1922, on avait publié 976 volumes, 366 pièces de théâtre, 395 volumes de vers. […] Avec trois ou quatre volumes, Flaubert a atteint la réputation des cent volumes de George Sand. […] Les œuvres de longue haleine sont devenues à la mode : les Thibaut, trois volumes ; les Rabevel, trois volumes, etc. […] Les quatre volumes de Gil Blas furent publiés de 1715 à 1735, et les dix volumes de Clarisse Harlowe de 1734 à 1741.
Ce n’est pas un volume comme je l’avais cru d’abord, c’est trois volumes que M. […] Le souffle de cette Histoire, dans toute son étendue, est le même, bien que dans les derniers volumes les réflexions, les regrets et les critiques s’y mêlent plus fréquemment : mais l’admiration, l’amour pour le héros, pour sa personne encore plus que pour son œuvre, subsiste. […] Aussi dans ce nouveau volume, après avoir commencé par une revue des derniers événements de guerre qui se prolongèrent quelque temps avec obstination sur quelques points de la circonférence, depuis Anvers défendu par Carnot, depuis Hambourg défendu par Davout, jusqu’à la bataille livrée dans la plaine de Toulouse par le maréchal Soult ; après avoir rendu justice à ces derniers efforts et avoir rallié, pour ainsi dire, tous les détachements de nos héroïques armées ; puis, avoir montré les Bourbons et Louis XVIII rentrant dans le royaume de leurs pères, avoir tracé du roi et des princes des portraits justes, convenables, et qui même peuvent sembler adoucis et un peu flattés plutôt que sévères (tant l’ancien journaliste polémique, l’ancien fondateur du National, a tenu à s’effacer et à se faire oublier dans l’historien !) […] L’impression que me laisse aujourd’hui le volume de M. […] Thiers a une solution décidée, promettent aux prochains volumes un intérêt puissant.
Je ne veux parler en ce moment que du quatrième et dernier volume récemment publié, et qui est tout entier rempli des poëtes contemporains et vivants, Lamartine ouvrant la marche et le cortège. […] Parmi les auteurs de notices qui ont contribué au Recueil pour une grande part, tant dans ce volume que dans les précédents, M. […] Parmi les poëtes dont les extraits font l’honneur et l’agrément du volume, il me prend envie d’en mentionner trois ou quatre à peu près au hasard : ce sera une occasion pour moi de citer d’eux quelques échantillons de rare et fine poésie. […] Ajoutez que ces petits volumes sont pour la typographie de vrais bijoux, sortis des presses de Perrin : l’écrin vaut le diamant. […] Quatre volumes in-8°, librairie Hachette, boulevard Saint-Germain.
Le premier volume in-4º de l’Histoire de Gibbon parut en 1776 ; l’auteur était membre du Parlement depuis un an. Ce premier volume fut suivi de cinq autres dont deux parurent en 1781, et les trois derniers en 1788. L’ouvrage se soutint jusqu’à la fin dans l’estime et dans la faveur du public ; mais le premier volume eut un succès de vogue et de mode. […] Dans les volumes suivants, l’historien s’est un peu détendu et de plus en plus développé : il ne s’est refusé aucune des branches d’événements et de faits qui se rencontraient sur son chemin dans son champ immense. […] C’est là qu’il écrit les derniers volumes de son Histoire, et qu’il se réjouit d’être sorti de ces luttes publiques où il n’était qu’un spectateur souvent fatigué, un acteur sans éclat et sans vertu.
Aujourd’hui voici un douzième volume qui sera bien probablement le dernier à ranger sous le titre actuel, car les éditeurs MM. Garnier ont acquis, à ce nombre déterminé de douze volumes, la propriété des Causeries du lundi ; ils ne négligeront rien de concert avec l’auteur pour en perfectionner l’édition qui en ce moment recommence de nouveau par les premiers volumes.
Ses Sermons sont en cinq volumes. […] Le style des Sermons en 2. volumes in-12. du P. […] M. l’Abbé Segui a laissé 2. volumes de Sermons & deux volumes de Panégyriques ; mais c’est principalement par ceux-ci qu’il est connu. […] Nous avons six volumes de Panégyriques de l’Abbé de la Tour du Pin. […] Ses éloges sont en trois volumes in-12.
Quand on a lu ce volume, et qu’on a relu tous les vers que le biographe indique et qu’il rappelle, on sait tout de La Fontaine, on a été son ami, et l’on n’a plus, pour achever son idée, qu’à faire comme lui, à sortir seul en cheminant au hasard et à rêver. […] Walckenaer publia en 1840 un ouvrage dont le sujet est cher à tous ceux qui ont retenu quelque chose des études de l’Antiquité, une Histoire de la vie et des poésies d’Horace, en deux gros volumes. […] Walckenaer traduit continuellement Horace, mais il n’en cite pas textuellement un seul vers durant ces deux volumes : entre lui et nous il s’interpose toujours. […] On me dira qu’il ne tient qu’au lecteur d’avoir son Horace ouvert sur sa table, tout à côté des volumes de M. […] Il ne comptait faire d’abord que quatre volumes en tout.
Tout homme qui compte ou qui veut compter a son journal à lui. » — M. de Rémusat vient de publier le volume premier d’un ouvrage sur Abélard et sa philosophie. […] — On vient de publier un volume de Lettres adressées par Louis XVIII au comte de Saint-Priest, qui fut ministre du prétendant pendant l’émigration. M. de Barante a mis en tête du volume une notice qui est un chapitre intéressant d’histoire. […] — Lord Brougham vient de publier en français, écrit par lui-même, un volume sur Voltaire et J.
Avant-propos Par Henri Bergson (1919) Depuis longtemps nos amis voulaient bien nous engager à réunir en volume des études parues dans divers recueils et dont la plupart étaient devenus introuvables. […] Le recueil formera deux volumes. […] Le second volume comprendra les essais relatifs à la méthode, avec une introduction qui indiquera les origines de cette méthode et la marche suivie dans les applications.
I Ce n’est point une édition complète de la Correspondance de Madame Du Deffand que ces deux beaux volumes : c’est seulement un fragment de cette Correspondance, qu’on voudrait intégrale, et un fragment d’autant plus précieux qu’il était inconnu. […] Personne dans son temps, dans aucun temps, personne, fût-ce Voltaire, qui ne s’ennuya jamais, lui, ne fut plus intéressant et plus charmant que cette vieille, son égale en esprit et en grâce, dont l’ennui si intéressant pour nous fut si cruel et si tenace pour elle ; et ces deux volumes, en attendant ceux qui viendront encore, sont de nature à confirmer sur cette femme, la plus singulière de son siècle, ce que les volumes précédemment publiés nous avaient appris. En effet, nous la retrouvons en ces deux volumes (une vraie bonne fortune pour ceux qui aiment les correspondances) telle que ses lettres à Horace Walpole, son ami aussi singulier qu’elle, nous l’avaient montrée. […] Ces deux volumes comprennent particulièrement la correspondance de la marquise avec la duchesse de Choiseul et l’abbé Barthélemy, qui fut, comme l’on sait, le secrétaire du duc de Choiseul. Dans le premier de ces deux volumes on trouve même beaucoup plus Madame de Choiseul que Madame Du Deffand, quand on cherche Madame Du Deffand, mais au second on la rattrape et on se rattrape.
LEGENDRE, [Louis] Chanoine de Notre-Dame de Paris, né à Rouen en 1655, mort à Paris en 1733, Auteur d’une mauvaise Histoire de France en sept volumes in-12, d’une Vie du Cardinal d’Amboise qui ne vaut guere mieux, & de plusieurs autres Ouvrages, parmi lesquels il y en a un très-estimé & très-digne de l’être. […] Cette branche de notre Histoire est cependant un objet intéressant, qui n’a pas peu contribué au succès des Volumes qui ont paru avant les siens. […] Tous ces divers objets y sont traités avec clarté, avec précision ; & l’on ne peut y voir, qu’avec beaucoup de plaisir, réunies dans un seul Volume, une infinité de choses intéressantes, noyées dans les Histoires générales.
. — Œuvres, 3 volumes (1818) ; 8 volumes (1824-1897). — Souvenirs d’un sexagénaire, 4 volumes (1833). — Fables nouvelles (1834).
À mon illustre ami le comte Roselly de Lorgues Permettez-moi, mon cher et noble comte, de vous dédier le sixième volume d’un ouvrage où vous teniez déjà votre place1. […] Comme une femme qui met ses diamants dans ses cheveux, j’ai toujours mis le nom d’un de mes amis à la tête de chaque volume des Œuvres et des Hommes. […] Deuxième volume des Œuvres et des Hommes : Les Historiens.
Le présent volume doit s’ajouter comme un complément indispensable aux vingt-deux volumes d’Œuvres et aux onze volumes de Correspondance de Fénelon, c’est-à-dire à la très belle et très bonne édition de Paris (1820-1829), à laquelle ont présidé l’abbé Gosselin et l’abbé Caron. Ce nouveau volume réunit des écrits qui ne sont pas sans intérêt, quelques lettres d’affaires et d’administration, quelques autres spirituelles et de direction, et surtout de charmantes lettres amicales et familières : c’est assez déjà pour retrouver tout Fénelon. La dernière partie du volume contient des Fables de La Fontaine traduites en prose latine pour l’usage du duc de Bourgogne. […] Pour en revenir au présent volume, je disais donc qu’on y trouve quelques lettres que Fénelon, nouvellement à la Cour, adressait à Mme de Maintenon encore sous le charme. […] La plus intéressante partie du volume qu’on publie se compose d’une suite de lettres familières adressées par Fénelon à l’un de ses amis, militaire de mérite, le chevalier Destouches.
Les Fables de Lachambeaudie, publiées dans un magnifique volume (1851), nous avertissent que l’auteur est poète, homme de talent, doué de facilité naturelle, et sachant trouver des moralités heureuses quand il ne les assujettit point à des systèmes. […] Deux petits volumes modestes me sont venus de Bordeaux, Les Hirondelles de Mussonville (1849), et Le Glaneur de Mussonville (1850). […] Brizeux a étendu à tout le volume. […] Ce que je préfère et ce que je choisis dans tout le volume de M. […] Comme il s’agit d’un autre que moi encore, je remets de vider cette petite querelle à la fin du présent volume.
Il fut dans d’étroits rapports d’intelligence et d’amitié avec Guillaume Favre ; une section très précieuse des deux volumes que nous annonçons comprend une correspondance française de Schlegel (1807-1819), en tout trente-cinq lettres ou billets. […] Ces volumes s’adressent à un petit nombre de lecteurs sans doute, mais ce petit nombre est de ceux qui n’oublient pas. […] Deux volumes in-8°, 1856. […] [NdA] Voir sur Schlegel les pages 119, 151, d’un agréable volume de miscellanées littéraires qui vient de paraître et qui a pour titre : Jugements, maximes et réminiscences, par M. […] [NdA] Les Œuvres de Schlegel écrites en français ont été publiées en trois volumes, par M.
Je ne distingue point dans les Jeudis la première édition de la seconde ; je ne distinguerai pas non plus le volume d’avec les articles insérés dans un journal, et qui tous, et pour cause, n’ont pas été recueillis encore dans les Jeudis. […] Or personne ne se récrie, personne ne réclame ; ne suis-je donc pas tout naturellement autorisé à les mettre en volume, surtout quand des amis m’y engagent et de temps en temps me disent comme pour m’agacer : « Vous avez là les matériaux d’un joli volume ; quand le publierez-vous ? […] Ce n’a été qu’avec le volume que cette mèche a été allumée, en y mettant les noms propres : de là l’explosion et l’esclandre. […] Tout le reste du volume qui se rapporte à la vie de province et aux tribulations qu’il y rencontre est souverainement ennuyeux. […] Ce n’en est pas une, du moins, dans un des plus malins portraits du volume, portrait qui n’est autre que le mien, d’avoir dit : « Il excellerait à distiller une goutte de poison dans une fiole d’essence, de manière à rendre l’essence vénéneuse ou le poison délicieux.
Comme le Traité de grande Tactique s’était imprimé sur ces entrefaites, et que les deux premiers volumes avaient paru, Jomini avait glissé ces volumes dans le paquet des dépêches du maréchal, en y joignant une lettre d’envoi qui appelait l’attention de Napoléon sur un chapitre capital où les dernières guerres, et notamment la campagne de 1800, étaient invoquées et comparées aux opérations du grand Frédéric. […] Il avait remarqué cependant du coin de l’œil que les deux volumes avaient été déposés du côté droit du bureau ; c’était le bon côté, le tiroir de réserve. […] Même en ayant les volumes sous les yeux, on a peine à s’y reconnaître. Les deux premiers volumes qui portent la date an xiii (1805) sont intitulés : Traité de grande Tactique. C’est encore sous ce titre, et comme suite, que parut en 1806 et par anticipation un volume intitulé : Relation critique des campagnes des Français contre les coalisés depuis 1792, qui commençait l’Histoire des guerres de la Révolution.
En effet, ce volume est plus qu’une promesse. […] Quoique son premier volume ne contienne guères que quatre années de ces quinze qu’il doit nous raconter plus tard, on sait si ces quatre années furent pleines de choses et d’événements ! […] Tel est, en peu de mots, le sujet de ce premier volume. […] Rien, dans ce premier volume, ne l’annonce. […] Malgré beaucoup d’écrits publiés sur Louis XIV et sur son siècle, la dernière portion du règne de ce roi, la seule qui soit à juger (l’autre, on l’admire, ce qui est plus agréable et plus facile), n’est point encore jugée comme elle doit l’être, et si l’on peut tirer une induction des opinions d’un premier volume qu’on a lu à celles des volumes qui n’ont pas été publiés et qui doivent suivre, il est à craindre que le livre de Moret ne contribue pas beaucoup à ce jugement définitif.
… Voilà ce que nous nous demandions en lisant ces deux gros volumes d’Alexis de Tocqueville (qui, nous annonçait-on, devaient être suivis, dans un temps donné, de plusieurs autres), publiés sous le vieux nom éternel d’Œuvres et Correspondances inédites. […] Il n’y a guère de comparable dans un autre ordre que celui de Mademoiselle Rachel… Dès l’apparition du premier volume de La Démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville fut, sans résistance et sans conteste, proclamé un jeune Montesquieu. […] II Ce qu’on appelle les Œuvres dans ces deux volumes, qui ne sont de vrai qu’une Correspondance, consiste en quatre fragments de très courte haleine : les notes d’un Voyage en Sicile, une Course au lac d’Onéida, Quinze jours au Désert, et enfin quelques miettes du volume resté en portefeuille de l’Ancien Régime et la Révolution. […] Toute sa vie, cet homme, qui n’avait que des opinions et qui eut très peu de métaphores pour les exprimer (dans cette correspondance de deux volumes je n’en ai compté qu’une seule, c’est quand, après l’insurrection Indienne, il compare l’Angleterre à un gros homard qui a perdu son écaille), toute sa vie, cet écrivain, qui trouva hardie l’expression, pour dire la république, « d’une servitude agitée », eut la prétention d’être la passion en personne, — un dévorant, un dévoré par elle, et peut-être crut-il en être un. […] Du reste, ce que nous avons dit de la Course au lac d’Onéida et des Quinze jours au Désert, il faut le dire de toutes les lettres et de l’ensemble des deux volumes : c’est le langage d’un homme bien élevé, mais qui ressemble trop au langage de tous les hommes qui sont bien élevés.
La table des matières du petit volume où il tient à l’aise est vraiment encyclopédique. […] grossissent les volumes sans ajouter beaucoup à la valeur de l’œuvre. […] On n’a pas dix ans devant soi pour produire et achever un petit volume. […] Nous ne pouvons signaler tout ce que ce volume contient de remarquable. […] C’est, toute proportion gardée, la Tristesse d’Olympio du volume.
Le volume se compose de deux parties fort distinctes et qui eussent gagné à être séparées. […] Scherer eût recueilli dans un volume à part toutes ces discussions très élevées, très subtiles, mais d’une difficile lecture, sur le péché inné ou non inné, le libre arbitre, la coulpe et la grâce, etc. […] Bien que, pour plus d’une raison, je doive m’interdire l’examen de cette partie toute théologique du volume, je ne puis omettre de remarquer que M. […] Vous êtes entré dans une voie que vous ne sauriez suivre jusqu’au bout sans mettre en péril une foule d’idées qui vous sont encore chères et sacrées. » Nous sommes avertis, en effet, par l’auteur dans la courte préface qu’il a mise en tête, que ce volume renferme « des manières de dire et de penser qui lui sont devenues à peu près étrangères ». […] J’en viens à la partie du volume que je suis plus à même d’apprécier, et qui me paraît pouvoir s’adresser à tous ; elle se compose de sept morceaux capitaux ou portraits : « Joseph de Maistre », « Lamennais », « Le père Gratry », « M.
En effet, littérairement parlant, ce volume des Confidences vient bien après Jocelyn, La Chute d’un ange, les Recueillements poétiques, et il continue, sans trop de décadence, cette série de publications dans lesquelles les défauts de l’auteur vont s’exagérant de plus en plus, sans que ses qualités pour cela disparaissent. […] Pourtant ce n’est qu’en avançant dans le volume que l’écrivain se dégage un peu de la phrase proprement dite, de ce que j’appellerai la rhétorique du sentiment. […] Le volume ne prend tout son intérêt qu’à partir de l’épisode de Lucy, et cet intérêt se prolonge jusqu’à la fin de l’épisode de Graziella. […] S’il dit vrai dans sa préface, il s’est donc permis une légère supposition à l’autre endroit du volume. […] Il y a trois volumes en tout : l’un est le roman de Jacopo Ortis ; l’autre est un volume de Tacite (le poète, dès ce temps-là, ne sortait jamais sans un Tacite, en prévision de ses futures destinées) ; enfin, le troisième volume est Paul et Virginie.
Il est évident, pour qui lit son volume intitulé : Chansons et Poésies, qu’il aurait pu, s’il s’était écoulé avec attention et se fût religieusement conservé lui-même, briller parmi les affectés et les décadents de son époque, comme un talent aussi primitif et aussi naïf qu’il est loisible de l’être à cette male heure d’une civilisation décrépite. […] Or ce volume, qui s’appelle Chansons, s’appelle aussi Poésies, Eh bien ! cherchez dans ce volume des poésies étoffées, par exemple, comme Les Ponts d’Ayr, le Samedi soir dans la chaumière, La Requête au Diable, La Mort et le docteur Hornbook6, ces chefs-d’œuvre d’humour rustique, vous ne les trouverez pas ! […] Si nous en croyons le volume que l’auteur des Poésies et Chansons appelle les Études littéraires et qu’il nous donne comme les essais de sa muse juvénile, on voit que M. […] Voir le volume si bien traduit par M.
Voici ce que j’écrivais dans le dernier volume de la première série de mon Journal. […] N’est-ce pas plutôt le langage d’un ami de l’homme, mais parfois, je l’avoue, d’un ennemi de sa pensée, ainsi que je l’écrivais dans la dédicace du volume, qui lui était adressé. […] — « J’affirme que les conversations données par moi, dans les quatre volumes parus, sont pour ainsi des sténographies, reproduisant non seulement les idées des causeurs, mais le plus souvent leurs expressions, et j’ai la foi que tout lecteur désintéressé et clairvoyant, reconnaîtra que mon désir, mon ambition a été de faire vrais, les hommes que je portraiturais, et que pour rien au monde, je n’aurais voulu leur prêter des paroles qu’ils n’auraient pas dites. […] J’ai voulu qu’au revers de ma réponse, il y eut ce volume imprimé, qui, je le répète une seconde fois, doit apporter à l’esprit de tout lecteur indépendant et non prévenu contre moi, la certitude que selon l’expression de M.
Préface Voici le premier volume d’un ouvrage qui doit en avoir beaucoup d’autres si la vie, avec ses ironies et ses trahisons ordinaires, permet à l’auteur de réaliser, au moins en partie, l’idée qu’il a en lui depuis longtemps. […] Ainsi un livre dans lequel la forme de l’Écrivain (quelle qu’elle soit ; ce n’est pas la question) est maîtresse chez elle, quand elle ne l’est pas dans les journaux, où, comme partout, la forme emporte le fond (ou l’empâte), tel est ce premier volume des Œuvres et des Hommes. […] Le livre des Œuvres et des Hommes, sera en effet, distribué en autant de catégories, qu’il y a de fonctions spéciales et de vocations dans l’esprit humain, et chaque série de fonctions aura autant de volumes que le nécessiteront le nombre des écrivains et la valeur de leurs travaux. […] On se croit bien obligé de dire cela à ceux qui s’étonneraient de voir aujourd’hui, dans ce premier volume consacré aux Philosophes du xixe siècle, M.
Après dix ans de travaux préliminaires, dans lesquels il s’était adjoint Daubenton pour la partie descriptive et anatomique, il publia en 1749 les trois premiers volumes in-4º de son Histoire naturelle. […] Mais toutes les grandes et principales parties de l’ouvrage sont de Buffon ; il y a partout la haute main ; chaque volume porte son cachet et son empreinte par quelque page immortelle ; les derniers volumes ne se distinguent des précédents et ne se font remarquer que par une ordonnance plus exacte et une plus grande perfection d’ensemble. […] On a les Observations critiques que ces volumes firent écrire à M. de Malesherbes. […] Le troisième volume se couronnait par l’admirable morceau si connu, où le premier homme est supposé tel qu’il pouvait être au premier jour de la Création, s’éveillant tout neuf pour lui-même et pour tout ce qui l’environne, et racontant l’histoire de ses premières pensées. […] Il y reprenait les anciennes idées de son premier volume sur la théorie de la terre, et les présentait dans un jour plus complet et avec des combinaisons, je n’ose dire avec des vraisemblances nouvelles.
Mais, dans cette collection que nous avons sous les yeux, il est deux parties, entre autres, qui méritent d’être distinguées et recommandées par-dessus tout : ce sont les quatre volumes qui traitent du xviiie siècle, et aussi le volume considérable qui nous offre le tableau de l’éloquence chrétienne au ive siècle. Je ne sais pas de lecture plus intéressante, parmi les lectures sérieuses de notre âge, que celle de ces quatre volumes sur le xviiie siècle, tels qu’ils s’offrent à nous dans leur rédaction définitive. […] Ce volume des pères a été pour l’auteur une étude de prédilection depuis plusieurs années, et comme une retraite à demi littéraire et à demi religieuse. […] en lisant ce volume, il m’a semblé qu’une partie de cet éloge pouvait s’appliquer à M. […] Cousin, tout occupé de la perfection, et avec ce sentiment du mieux qui est l’âme des grands talents, a revu et recueilli pendant les années dernières ses cours et fragments de philosophie en une douzaine de petits volumes, quelquefois charmants malgré le sujet, ou du moins remplis de variété et d’intérêt.
Quand on vient de lire l’incroyable volume d’Auguste Vacquerie, on se demande à quelle classe d’esprits appartient l’auteur de ces pages… amusantes, car elles le sont ; mais à quel prix ? […] … Voilà les questions qui vous pressent à la lecture de ce plaisant volume, intitulé : Profils et Grimaces. […] Il est très fier et très heureux de n’être que par Victor Hugo, — non par son bon plaisir, mais par la force créatrice de son génie qui l’a produit, lui, Vacquerie, comme un volume de plus de ses œuvres complètes. Or, ce volume, qui n’est peut-être pas le plus mauvais de la collection et qui en est certainement le plus gai : Pasquin a plus d’esprit que Valère ou Cléante ! […] L’impétuosité dans le cynisme domine tellement cet esprit qui doit regarder le délicat comme une faiblesse, qu’il faut lire avec un flacon de vinaigre des quatre voleurs sous le nez une immonde et bouffonne histoire de ce volume, où le grotesque s’unit délicieusement au fétide.
II Ainsi double biographie : — la biographie intérieure et la biographie extérieure de Buffon, les faits de sa vie et ceux de son intelligence, tels sont les deux volumes de M. […] Seulement, dans ce volume sur les Manuscrits, que je regarde comme l’épi vidé de l’autre beau volume si plein sur les Idées et les travaux de Buffon, il y a cette biographie extérieure que M. de Flourens n’avait encore jusqu’ici qu’ébauchée et dont on peut se passer d’autant moins, quand il s’agit de cet homme, d’une si magnifique ordonnance, que son talent explique sa vie comme sa vie explique son talent, et que les triples pentes de l’esprit, du caractère et de la destinée se confondent et forment son identité. […] Excepté quatre mois de l’année, il restait à Montbar, perché comme un aigle dans cette aire de cristal qu’il s’y était bâtie, pour mieux y méditer dans la lumière ; et ce ne fut qu’au bout de dix ans qu’il en descendit, rapportant, imprégnés, trempés et saturés de cette lumière, les trois premiers volumes de son Histoire naturelle. […] III Telle est en abrégé cette biographie dont on ne peut donner l’idée en quelques mots ; telle est cette œuvre d’agréable renseignement et de piquante justesse qui, selon nous, fait tout le prix de l’inutile volume des Manuscrits. Il n’en est point de même de l’autre volume de M.
Émile Deschanel La plupart des fleurs qui composent le volume des Nuits persanes, fleurs exotiques cueillies dans les riches forêts de Djelaleddin-Roum l’extatique, de […] Sa part d’influence dans le mouvement littéraire d’où sortit, voilà quelques années, une renaissance de la poésie… Il écrivit un volume de vers qui mérite de rester, Les Drames du peuple, et le poète de la Justice , M. […] Ce fut, je pense, le dernier volume d’Armand Renaud ; mais il résumait toute sa pensée dans ces éloquents appels au patriotisme et au pardon.
Je l’achetai sur-le-champ et cet ouvrage me plut extrêmement ; le premier volume surtout. […] Ainsi, un éditeur va chez lui et lui demande deux volumes. […] Dans 15 jours les deux volumes seront prêts contre mille francs. […] Les trois volumes de scènes de M. […] Muret a composé sept ou huit volumes !
Léo Larguier, romantique, mais dont nous louons la répudiation à son second volume, du « recueil de vers », pour l’unité du poème, du livre. […] L’on ne peut trouver là une documentation, ni aux volumes émanés de mêmes sources. […] Rien n’indique une intuition, ni, en le second volume, une approche du grand mouvement poétique qui venait de naître. […] Ayant donné déjà cinq volumes de vers et plusieurs de prose, je me vois approcher des confins de votre Poésie scientifique. […] (A lire, une étude remarquable sur ce volume, de M.
On pouvoit facilement retrancher quatre volumes in-fol. […] Il sçavoit multiplier les volumes ; & au lieu d’un in folio, il en donna quatre remplis le plus souvent des contes les plus frivoles, des remarques les plus minutieuses, des saletés les plus révoltantes. […] l’Abbé Ladvocat donna en 1752. un Dictionnaire historique portatif, en deux volumes in-8°. qui eut beaucoup de succès. […] Le second est intitulé : Dictionnaire des dits & faits mémorables, de l’histoire ancienne & moderne, en deux volumes in-8°., par M.
Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. […] On ne s’étonnera donc pas de voir, nuance à nuance, ces deux volumes s’assombrir pour arriver, cependant, à l’azur d’une vie meilleure. […] Nous venons de le dire, c’est une âme qui se raconte dans ces deux volumes : Autrefois, Aujourd’hui.
« Ce 7 décembre 1834. » Les explications données par Béranger réparèrent un peu les effets de la médisance et maintinrent de bons rapports entre nous, comme le prouve la lettre suivante, postérieure de quelques mois ; il y est question de bien des choses qui ne sont pas hors de propos dans ces volumes de contemporains : « Mon cher Béranger, « Une petite circonstance que je vous dirai (à la fin de ma lettre) me fournissant le prétexte de vous écrire, je le saisis avec une sorte d’empressement, bien justifié par le regret de ne vous avoir pas dit adieu et par l’incertitude où je suis du temps où je vous reverrai. […] Dans les divers projets dont vous m’avez autrefois entretenu, celui du roman populaire, d’un Gil Blas moral, m’a souvent souri, comme allant à merveille à votre rôle et devant compléter votre œuvre. — Il se prépare ici une saison assez littéraire, assez poétique même : nous allons avoir dans une quinzaine un volume lyrique de Hugo ; il y aura des vers d’amour ; malgré toutes les hésitations, il se décide à son coup de tête, et bien que ce soit une unité de plus qu’il brise dans sa vie poétique (l’unité domestiqueaprès à politique et la religieuse), peu importe à nous autres frondeurs des unités et au public qui ne s’en soucie plus guère : les beaux vers, comme seront les siens, je n’en doute pas, couvriront et glorifieront le péché. Lamartine aussi prépare deux volumes de vers pour janvier. […] Il me faudrait deux ou trois mois pour mettre à fin des pièces commencées ou projetées qui, avec ce que j’ai déjà, seraient un troisième volume à ajouter à Joseph Delorme et aux Consolations, volume que je ne publierai pas quand il sera achevé, mais qui alors me laissera libre pour quelque autre essai poétique.
Les quelques vers placés en tête de ce volume indiquent la pensée qu’il contient. […] Quant à ce volume en lui-même, l’auteur n’en dira rien non plus. […] Il y a dans ce volume beaucoup de choses rêvées.
Épisode Nous avons lu comme tout le monde les deux volumes de poésies intitulés Contemplations, que M. […] Les poètes, les écrivains, les amis particuliers de madame Victor Hugo, ont eu l’idée de faire magnifiquement relier, pour elle, le volume de poésies de son mari, d’insérer dans ce volume quelques pages blanches, de couvrir ces pages blanches de leurs noms, et de quelques lignes de prose ou de vers attestant leur souvenir et leur affection pour cette illustre et vertueuse femme.
Il entendit pour la première fois prononcer le nom de Gœthe, et un volume de ses Poésies et Chansons lui tomba entre les mains. […] Si j’avais fait tout ce que je pouvais fort bien faire, cent volumes n’y suffiraient pas. […] Ce dernier volume est dû à M. […] Huit volumes in-8°, même librairie. […] Saint-René Taillandier a publié par articles, dans le Magasin de librairie, et doit donner en volumes dans la Bibliothèque-Charpentier cette Correspondance de Goethe et de Schiller, réduite à ce qui est jugé pour nous intéressant, et avec les suppressions estimées nécessaires.
La grande nouvelle littéraire, l’unique nouvelle est la publication des trois volumes de l’Histoire du Consulat par M. […] Pourtant de notables négligences s’y décèlent par places, et surtout, après le premier volume, on s’aperçoit qu’il y a trop d’abondance et de longueur. […] Ce dernier, en effet, a donné dans le journal la Presse du 29 mars un article très-spirituel sur les volumes de M. […] — Le duc de Raguse vient de publier sous ce titre, Esprit des institutions militaires, un volume plein de feu, d’intérêt, de science et d’agrément ; il rend accessibles au lecteur une foule de questions qui semblaient du ressort des hommes spéciaux ; il fait comprendre la guerre, l’empereur, Wellington, le génie de la France et de l’Angleterre.
Eh bien, ces choses-là l’ont eu au moins dans les six premiers volumes ! […] Du reste, ainsi qu’il l’a écrit dans une des préfaces des six premiers volumes à la décharge de A. […] il faut abréger et je dis : la traduction de François Hugo, dont ces premiers volumes sont la fleur et mieux que la promesse, à supposer qu’il l’achève avec le soin de ces six volumes, sera évidemment une œuvre capitale, qui honorerait tout homme, quel qu’il fût, et avec laquelle la Critique et la littérature seront obligées de compter. […] Dans le VIIe volume tout autant que toujours, François-Victor Hugo a été à la hauteur de son texte. […] Dans le long pèlerinage que nous avons à faire avec lui dans les œuvres de Shakespeare, nous aurons bien à revenir sur les beautés que contiennent les pièces publiées dans ce volume-ci.
Carlantonio de Rosa, marquis de Villa-Rosa, les a recueillis en quatre volumes in-8º (Naples, 1818). […] Rien de plus touchant que les pages XV et 158-168 de ce volume. […] Dans deux lettres que contient aussi ce volume (au père de Vitré, 1726, et à D. […] le second volume des Œuvres complètes, 1810. — Condorcet. […] philosophie de l’histoire, dans le premier volume ; perfectibilité, dans le second (écrit en français).
Les deux volumes présents, qui traitent de l’expédition d’Égypte et de Syrie, ajoutent beaucoup à ce qui avait été dit de cette entreprise dans les Mémoires de Napoléon, précédemment publiés. […] Le chapitre le plus remarquable des deux volumes est assurément celui qui traite des affaires religieuses. […] Ces deux volumes sont à joindre comme un complément indispensable aux neuf volumes des Mémoires publiés par les généraux Gourgaud et Montholon, et dont M. […] Ils sont à mettre à côté du curieux volume sur les guerres de Jules César, publié par M. […] Parmi les mots caractéristiques qu’on lit dans ces derniers volumes, il en est un qui me revient et que je me reprocherais de ne pas relever, car il trahit une pensée intime, et il est un de ceux que Napoléon a ajoutés de sa main au crayon sur le manuscrit.
Elle a beaucoup écrit, et, en ce moment, je n’ai guère moins d’une quarantaine de volumes d’elle rangés sur ma table, romans, contes, comédies, esquisses de société, souvenirs de salons, et tout cela se fait lire, quelquefois avec un vif intérêt, toujours sans ennui. […] Laure d’Estell, publiée en l’an X (1802) par Madame ***, en trois volumes, n’est pas un bon roman, mais il y a déjà des parties assez distinguées. […] En 1818, Mme Gay publia le premier volume d’un roman intitulé : Les Malheurs d’un amant heureux, et dont elle donna les deux volumes suivants en 1823. […] Malgré ces invraisemblances, le ton de ce roman, surtout du premier volume, est facile et naturel ; c’est le Gil Blas de Mme Gay, et elle s’y permet sous le masque des traits plus gais, plus vifs, plus lestes si l’on veut, que dans sa première manière. […] Les scènes du monde d’alors, les originaux qui y figurent et qu’on y raille, les talents divers qu’on y applaudit, depuis le chanteur Garat jusqu’au républicain Daunou, y sont retracés assez fidèlement, et ce premier tome de roman n’est guère, en bien des pages, qu’un volume de mémoires.
Le volume de M. […] Un volume in-18, librairie Dentu ; 1863. […] Un tout, petit volume, chez Faure, rue de Rivoli, 166 ; 1863. […] Un beau volume imprimé à Lyon par Louis Perrin ; Paris, librairie de Didier ; 1865. […] Cette « Union » subsiste et n’a pas cessé de publier ses volumes presque intimes et qui sont déjà au nombre de cinq ou six.
Hugo, dans une très-belle pièce, et même la plus belle du volume, compare l’âme du poëte à une cloche en son beffroi ; la cloche retentissante, et qui sonne pour chaque fête ou pour chaque deuil, a de la ressemblance encore avec cette faculté de l’ode ; tanquam æs tinniens ; je ne sais quoi de puissant et de magnifique, de creux et de sonore. […] Hugo qui, dans le présent volume, a rimé de charmants messages de la Rose au Papillon, devrait mieux juger le maître antique. […] Les douze ou treize pièces amoureuses, élégiaques, qui forment le milieu du recueil dans sa partie la plus vraie et la plus sincère, sont suivies de deux ou trois autres, et surtout d’une dernière, intitulée Date Lilia, qui a pour but, en quelque sorte, de couronner le volume et de le protéger. […] L’unité de son volume en souffre ; son titre de Chants du Crépuscule n’allait pas jusqu’à réclamer cette dualité. […] qui plus haut, nous l’avons vu, lui a fait comparer l’harmonie de l’orgue à l’eau d’une éponge, et parler du sourire fatal de la résignation à propos de Pétrarque, lui a inspiré d’introduire dans la composition de son volume deux couleurs qui se heurtent, deux encens qui se repoussent.
C’était là son objet unique, comme le reconnaîtront ceux de ses lecteurs qui voudront bien feuilleter les premières pages de ce premier volume. […] Il écrivit donc alors, en quelque sorte sans préoccupation littéraire, mais avec le simple et sévère sentiment du devoir accompli, les deux cents pages qui terminent le second volume de cette publication, et il se disposa à les mettre au jour. […] Tels sont les motifs impérieux, à ce qu’il lui semble, qui ont déterminé l’auteur à mettre au jour ces lettres et à donner au public deux volumes sur le Rhin au lieu de deux cents pages. […] S’il était possible d’avoir une prétention pour ces deux volumes, l’auteur n’en aurait pas d’autre que celle-là. […] Pour ce qui est de ces deux volumes en eux-mêmes, l’auteur n’a plus rien à en dire.
Le nouveau volume qu’il vient de publier, et qui est l’avant-dernier de l’ouvrage, redouble d’animation, d’intérêt, et, sur un sujet déjà si souvent traité et qu’on aurait pu croire rebattu, il est d’une grande nouveauté. […] Ce dernier volume, par la vivacité des impressions, par la quantité de faits curieux qui y sont rassemblés et qui se déploient dans une trame facile, par la clarté qui y circule et qui y répand une sorte de sérénité inespérée, la seule possible avec Waterloo en perspective, par le talent enfin (car il faut appeler les choses par leur nom), mérite d’être signalé tout spécialement, même après les récents volumes, à l’attention et à la haute estime du public. […] Quelques lâches à relever çà et là dans le volume que je lis, quelques négligences qui se ressentent de la dictée et qui se corrigeraient d’un trait de plume, des hélas ! […] » — Encore une fois, ce dix-neuvième volume est des plus neufs pour les faits comme pour les vues.
Cette différence se remarque surtout, je n’observe pas l’ordre des volumes, mais n’importe, dans les deux parties de la profession de foi du vicaire savoyard, il n’est guère que rhéteur quand il parle de l’existence de Dieu, de la vie à venir et de l’immortalité de l’âme ; quand il attaque ce qu’il appelle les mensonges que les hommes ont nommés religion, il est orateur et presque philosophe : ce morceau est peut-être celui de son livre qui a réuni le plus de suffrages. […] Rousseau prend aux femmes, paraît surtout dans son quatrième volume : comme il est beaucoup plus attaché à cette moitié du genre humain qu’à l’autre, il s’est aussi beaucoup plus utilement occupé du soin de son éducation ; presque tout ce qu’il dit à ce sujet est vrai, bien pensé, et surtout praticable. […] Ce que l’auteur dit des voyages à la fin de son quatrième volume, est étranglé et superficiel, et n’est là que pour amener un extrait sec et déplacé d’un autre ouvrage du même écrivain sur le Contrat social. Un des endroits du livre qui m’a plu davantage, c’est le tableau qu’il fait, à la fin du troisième volume, de la vie qu’il voudrait mener, s’il avait de la liberté et de la fortune. […] Si vous voulez, madame, mon jugement en détail sur chaque volume, le premier m’a paru le plus faible et le plus traînant ; le second le plus réfléchi et le plus philosophique ; le troisième, le plus usuel ; le quatrième, le plus égal.
Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet31 I Nous ne parlerons encore que des deux premiers volumes du Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet 32, mais ces deux volumes donnent parfaitement l’idée de ceux qui vont suivre. […] Son histoire, qui commence par ces deux volumes d’un intérêt si animé, formera un ensemble complet des progrès successifs et des extinctions alternantes du Christianisme en Chine et au Thibet. […] il y a, dans ces deux volumes sur le Christianisme en Chine, assez de sublimités dépensées par le génie et la foi de la Chrétienté pour réussir vingt fois dans la conversion de ces masses d’hommes qu’elle s’est proposée, et jamais pourtant la réussite n’a été possible. […] III Le livre de l’abbé Huc, qui ne parle que du passé du Christianisme à la Chine, n’avait point à indiquer ces choses ; mais il les soulève fatalement dans l’esprit du lecteur, selon cette parole, vraie pour le coup, d’un esprit célèbre, qui fut trop souvent dans le faux : « Le passé est gros de l’avenir. » Nous le répétons, ce qui nous a frappé et comme accablé dans la lecture de ces deux volumes, c’est la grandeur de la vie et de la mort des missionnaires, ces héros de l’Église romaine ; c’est aussi la grandeur des moyens employés par eux pour fonder quelque chose de vaste et de solide, et cependant la petitesse des résultats qu’ils ont obtenus !
Après l’examen et la discussion des mobiles, l’auteur aborde les devoirs et leurs diverses branches, devoirs envers Dieu, envers nos semblables et envers nous-mêmes ; dans ce traité sur la vertu, qui comprend tout le second volume, on rencontre les plus hautes questions de la nature humaine, aplanies avec cette aisance particulière à l’aimable philosophe, et accompagnées de digressions bien assorties. Tous les amis de la philosophie et d’une littérature ingénieuse et sérieuse voudront lire ces deux volumes, et sauront gré à M. […] Damiron avec lequel nous sommes, bien malgré nous, en retard, a publié, il y a quelques mois, la seconde partie de son cours de philosophie : la première contenait la psychologie proprement dite ; le volume nouveau comprend la morale. […] Damiron s’interdit peut-être un peu trop dans sa manière actuelle, plus scientifique et plus sobre qu’autrefois, les développements et applications historiques ou littéraires dont le bon Dugald Stewart orne et quelquefois recouvre son chemin ; mais nulle lecture n’est plus saine à l’âme, plus doucement pénétrante et persuasive, plus satisfaisante à tout esprit honnête et reposé que ce volume de M.
Les deux volumes que voici n’ajoutent pas un iota à ce génie que j’ai suivi, reconnu, décrit et jugé tant de fois dans ses œuvres. Mais son succès (sans contradicteurs de son vivant) ajoute à son bonheur, — au bonheur littéraire d’un homme qu’on pourrait appeler le Polycrate, tyran de Samos, de la littérature… Le succès des IIIe et IVe volumes de La Légende des Siècles, quand ils parurent, sembla compléter sa destinée. […] Il a l’imagination du mot plus que de la chose, et ce qui le prouve, ce sont les redites de ces seconds volumes, échos des premiers. […] Dans la légende de ce Moyen Age dont Hugo, qui a l’ambition d’être le poète historique, c’est-à-dire impersonnel, ne connaît guères que la moitié, ces choses que j’avais signalées comme oubliées dans les premiers volumes de La Légende des Siècles sont également oubliées dans les secondes. […] ce n’est plus là le poète (trop rare) de La Bataille d’Eylau du même volume, de cette bataille qui le fait sublime comme elle par la simplicité la grandeur sévère, la concision rapide, et cela par la raison qu’elle est une réalité qui lui prend l’âme et l’emplit toute, et qui ne lui permet pas, à cet homme de mots, un mot de trop.
Mais j’ai lu trop attentivement ces derniers volumes, et je me suis remis par là trop avant dans le train du récit et dans le procédé de l’historien pour n’en pas dire encore une fois ma pensée et d’une manière directe. […] Je comprends que lorsqu’on a à écrire, non pas seulement quelques pages, mais des volumes tout entiers, et à fournir un long cours de récit, on ne se laisse pas trop aller à ces bonnes fortunes qui tentent, que l’on choisisse de préférence un ton simple, uni, qu’on s’y conforme et qu’on y fasse rentrer le plus possible toutes choses, au risque même de sacrifier et d’éteindre quelques détails émouvants. […] Le lecteur, à tous les instants aussi, et dans le détail même de la lecture, serait pénétré du véritable esprit du sujet, il en serait nourri, et au bout de ces quinze volumes l’homme réel, l’homme naturel, exprimé en mille façons, lui sortirait par tous les pores. […] J’aurais bien encore à présenter quelques remarques, mais les volumes prochains m’en donneront l’occasion. L’intérêt capital de ce volume-ci est dans l’expédition de Masséna en Portugal et sa retraite, devenue si nécessaire, et payée d’une disgrâce non méritée.
Notre doctrine n’est que le développement des théories professées par les grands écrivains dans leurs préfaces et correspondances, et scrupuleusement mises en pratique dans leurs œuvres, comme notre dernier volume le prouve sans réplique. […] Albalat a consacré trois volumes, qui sont le résultat à la fois d’un énorme travail de documentation et d’une rare concentration de pensée. […] Sans cela, le volume fût tombé à plat, l’artifice était trop grossier, on n’eût pas vendu 14.000 exemplaires à l’heure qu’il est. […] Albalat parut se soucier fort peu d’une pareille levée de boucliers et qu’à ce volume il fit bientôt succéder la Formation du style par l’assimilalion des auteurs. […] Ce sont les prosateurs faciles qui publient chaque année de nombreux articles et de gros volumes.
. — Poésies, nouvelle édition en sept volumes, augmentée de soixante-douze poésies nouvelles (1885). — Le Rose et le Noir (1885). — Tous les baisers, 4e vol […] Chabrier (1899). — Farces (1899). — Les Braises du cendrier, poésies (1900). — L’Art au théâtre, troisième volume (1900). […] Dans le troisième volume, Catulle Mendès paraît avoir abandonné un peu le mode épique pour se livrer à la confection des plus délicates orfèvreries. […] J’admire en toute ferveur néo-parnassienne la Pagode, qui fut jadis l’œuf d’un gros volume à finir, Mendès, à finir ! […] Vous avouerai-je maintenant que j’adore votre troisième volume, surtout les heureusement si nombreux poèmes d’amour et de joie ?
Ernest Renan, qui est au fond un couard intellectuel, peut se croire quelque chose comme un porte-foudre, mais le coup de tonnerre dans la publicité de son premier volume ne se répéta pas, et il n’y eut plus que la petite pluie qui suit parfois un grand coup de tonnerre, — la petite pluie des volumes suivants… Jésus-Christ tombé, en effet, à n’être plus qu’un homme, à quoi les Apôtres tombaient-ils ? […] Ernest Renan, l’adversaire du surnaturalisme en histoire, est resté jusque dans le volume des Origines du Christianisme qu’il a publié, sous le titre de : Marc-Aurèle ou la fin du monde antique, fidèle à l’idée qui a fait sa fortune. […] J’ai négligé, dans cette histoire qui expire dans une contradiction, les détails d’érudition de ce volume de six cents pages, qui peuvent avoir une valeur de recherches et d’exactitude pour les Job en patience des Instituts, mais non pour moi. […] Et cette considération a failli me faire rejeter ce volume et laisser là toute cette exégèse qui s’appelle Renan, dont le monde, je crois, a présentement assez… Je ne l’ai pas planté, M. […] j’ai été tenté de tout laisser là de ce volume des Origines du Christianisme, qui n’en est, comme les autres, que l’abâtardissement.
Joseph de Maistre43 I Deux nouveaux volumes de Joseph de Maistre, — de Joseph de Maistre, pour cette fois, tout seul, et bien lui-même, sans addition, sans omission et sans adultérisation d’aucune sorte, ainsi qu’Albert Blanc (de Turin), comme il signait alors, nous l’avait donné dans deux autres volumes « qu’on n’a point discutés », dit aujourd’hui M. Sainte-Beuve, qui était sans doute aux Antipodes quand la chose arriva, car non seulement nous avons discuté ces deux malheureux et coupables volumes dans lesquels Albert Blanc se permettait de couper et d’interrompre à sa convenance ces lettres charmantes ou magnifiques de Joseph de Maistre pour mettre, entre deux, ses énormités, à lui, Blanc, et des énormités saint-simoniennes, dans un style attaqué d’éléphantiasis, mais nous sommes allés jusqu’à soupçonner leur éditeur d’interpolation ! […] La Correspondance diplomatique, interrompue en 1811, dans ces deux premiers volumes qui nous donnèrent un de Maistre d’invention encore plus que de découverte, va, avec les deux volumes nouveaux, de 1800 à 1817 ; c’est-à-dire qu’elle embrasse en définitive les plus grands événements du siècle qui a changé la Tradition européenne.
Les deux premiers volumes de l’Histoire de la Révolution paraissaient dans l’automne de l’année 1823. […] Thiers pour les deux premiers volumes, qui formèrent la première livraison : il ne disparut qu’au troisième. […] Cependant, ces deux premiers volumes parus, M. […] La première livraison, qui comprend jusqu’au Consulat à vie, va former trois volumes ; nous achevons la lecture du premier. […] Une bonne partie des éloges qu’enlevait le premier volume de l’Histoire du Consulat peuvent s’appliquer avec non moins de justice aux volumes suivants.
On pourrait faire des volumes des divers passages favorables à la liberté et à l’amour de la patrie qui se trouvent dans les auteurs du dix-septième siècle. […] Il a quatre laquais, et je n’en ai qu’un ; cela est visible, il n’y a qu’à compter : c’est à moi à céder, et je suis un sot si je le conteste. » Cela répond à des volumes de sophismes. […] Voyez la note A à la fin du volume. […] Voyez la note B à la fin du volume.
Voyez la note G à la fin du volume. […] Voyez la note H à la fin du volume. […] Voyez la note L à la fin du volume. […] Voyez la note K à la fin du volume.
Les premiers volumes de l’ouvrage ont seuls paru. […] Nous aurons bientôt le quatrième volume, mais il ne s’agit point ici de l’ouvrage entier. La Critique fait quelquefois avec un volume, et même avec quelques pages, ce que Cuvier faisait avec l’os d’un animal.
Ouvrons le quatrième volume de l’Essai sur l’inégalité. […] Quand il serait vrai, le volume n’en aurait pas moins son prix. […] Michaut, maître de conférences à la Sorbonne, consacre tout un volume à M. […] Ce volume ne se distingue dans l’œuvre de M. […] Le présent volume ne marque point une étape nouvelle de sa pensée.
On trouverait même dans le volume de M. […] Mais ces trois volumes restent certainement en tous points inférieurs au premier. […] Voici son dixième volume en ce genre. […] Je saisis l’occasion de vous recommander le lucide et justement élogieux volume de M. […] Ce volume se divise en trois parties.
L’inspiration, profondément découragée, qui remplit son récent volume, date de ce moment ; c’est à l’une de ces heures de veille et d’agonie où les poëtes comme Lamartine écrivent les Novissima Verba, où les poëtes comme Victor Hugo redisent Ce qu’on entend sur la Montagne, qu’elle, interrompant un peu sa tâche, elle s’écriait dans une plainte étouffée : O Monde ! […] du divin volume Où tes doux chants m’étaient ouverts, Je ne sais quel flot d’amertume Coulait en moi dans chaque vers. […] La plus longue pièce du volume est le poëme de Peau-d’Ane, et Peau-d’Ane, dans l’intention du poëte, tout en conservant bien des charmantes naïvetés premières, relevées dans un rhythme svelte et élégant, Peau-d’Ane est devenu un mythe. […] Ce qui touche le plus dans le récent volume, ce sont les pièces où, sans détour, sans déguisement de drame ou de mythe, l’âme du poëte a éclaté, ces pièces modestes intitulées Plainte, Invocation, Découragement, le Temps, la Commémoration funèbre sur la mort de Mme Guizot, la Passion. […] Après l’Ange Gardien, dont la rayonnante image continuera de planer, aux heures de rêverie, sur les destinées de toute jeune fille chrétienne et de toute épouse fidèle, ce volume nouveau, mélange de souffrance, d’étude et de maturité sensée, a son charme également béni.
On est d’abord conduit à penser que cette circonstance est le volume ou plutôt la masse des cerveaux7, car c’est une loi assez générale de la physiologie que la force des organes est proportionnelle à leur masse, et ainsi, par exemple, les plus gros muscles sont les plus forts. […] Les physiologistes emploient indifféremment les expressions de volume ou de masse, quoiqu’elles ne soient pas synonymes, l’une étant relative aux dimensions et l’autre à la quantité de matière ; mais en général les organes de même espèce contiennent d’autant plus de matière qu’ils sont plus gros : le volume étant ainsi proportionnel à la masse, on peut prendre l’un pour l’autre sans inconvénient. […] Baillarger, à tenir compte de cette loi, « que les volumes des corps semblables sont entre eux comme les cubes de leurs diamètres, tandis que leurs surfaces sont entre elles comme les carrés de ces diamètres » . En d’autres termes, dans le grossissement des corps, la sui face croît dans un moindre rapport que le volume. Si les dimensions d’un corps passent de 2 mètres à 3 mètres, la surface passe de 4 mètres carrés à 9 mètres carrés, le volume de 8 mètres cubes à 27 mètres cubes.
Le volume de vers, qu’il défend avec un soin jaloux contre les tentatives des éditeurs, et qui s’appellera Poussière ! — titre digne de ce hautain, indifférent et méprisant, — ce volume, dis-je, étonnera bien des lettrés, qui n’ont jamais lu les Premières poésies publiées à Caen, chez Hardel, par les soins de G. […] — dix-sept volumes de lettres !
Louis XVI et sa cour37 I Par un hasard qu’il a certainement le droit d’appeler heureux, Amédée Renée eut, dit-il, l’honneur inespéré d’être choisi pour finir, par un dernier volume, cette histoire de Sismondi que son auteur devait conduire jusqu’à la Révolution française, quand, arrivé au règne de Louis XVI, il fut emporté par la mort. […] Pour un esprit comme le sien, pour un esprit jeune alors, animé, plein de sève, et par-dessus tout cela poétique (il venait de publier un volume de vers), c’était une charge, mais non une charge d’âme, que de continuer Sismondi, — Sismondi, l’historien érudit, si l’on veut, mais l’historien sans vie réelle, sans mouvement, sans chaleur, et l’un des écrivains de cette belle école grise de Genève qui, pour le gris, le pesant et le froid, a remplacé avantageusement Port-Royal ! […] Il ne fut point enfin le caudataire servile d’une œuvre vaste, mais traînante, qu’il releva d’ailleurs, dans ce dernier volume, avec un geste que Sismondi n’aurait jamais eu ! C’est, en effet, un frappant contraste avec la manière de Sismondi que le dernier volume de cette longue histoire. […] Lorsque, à la dernière page de son volume, qui se ferme quand les États-généraux s’ouvrent et quand ils deviennent les vrais rois devant le roi, déjà, de ce moment, décapité, l’auteur examine, avant de terminer, cette question, qui reviendra d’ici longtemps sous toute plume tourmentée du besoin de l’action politique : la Révolution était-elle inévitable ?
Carlyle Histoire de la Révolution française, dernier volume, traduit par M. […] Et il ne l’a pas manquée non plus, pas plus dans ce volume-ci que dans tous les autres. Ce dernier volume, traduit par M. Roche tout seul, — car ce singulier livre a la singularité de plus d’avoir changé de traducteur à chaque volume, ce qui prouve la difficulté de bien traduire Carlyle, — ce dernier volume commence en Septembre, à l’établissement de la Commune, jusqu’en Vendémiaire, aux mitraillades de Bonaparte, où finit, pour Carlyle, la Révolution.
Balzac, en effet, Balzac est tout entier, de pied en cap, de fond et de surface, dans cette Correspondance, publiée, avec raison, comme le dernier volume de ses Œuvres, — les éclairant par sa personne, — les closant par l’homme, — et démontrant la chose la plus oubliée dans ce temps où le talent voile si souvent la personne de son rayon et lui fait malheureusement tout pardonner, c’est que l’homme égalant l’artiste le rend plus grand et en explique mieux la grandeur. […] Il avait écrit à jet continu plus de quatre-vingts volumes, parmi lesquels cette Comédie humaine dont il a dit, avec le légitime orgueil qui nous venge de tous nos désespoirs : « Jamais œuvre plus majestueuse et plus terrible n’a commandé le cerveau humain. » La persévérance enflammée de Balzac fut inextinguible… et dans l’ordre moral elle est tout aussi étonnante que sa force de production dans l’ordre intellectuel. […] Je ne sache que Lope de Vega, qui, avec ses dix-huit cents pièces de théâtre, ait plus écrit que Balzac, mais Lope de Vega est plus un nom qu’on prononce qu’une chose intégrale qui se lit, et il n’a pas fait, dans ses œuvres, vingt volumes qui puissent égaler les vingt volumes de la Comédie humaine, qui sont immortels, et qui, si le vieux monde ne tombe pas en enfance, resteront, comme l’Iliade, sous les yeux et dans les préoccupations de l’humanité. […] le plus touchant et le plus beau, l’intérêt majeur de ce volume de lettres, c’est particulièrement celles-là que Balzac a écrites à la femme qu’il a épousée, et qui fut, jusqu’à sa mort, son inspiration, son idée fixe, et comme il disait : « son étoile polaire ».
Dans l’introduction de son nouveau volume, écrite avec la distinction qui est le caractère de cette plume toujours à cent pieds de la chose ou de l’expression vulgaire, Gères ne nous raconte rien, mais nous laisse cependant entrevoir qu’il a passé par la douleur suprême que madame de Staël appelle « le mal de l’irréparable ». […] je ne demande pas mieux que de le reconnaître, il y en a plusieurs, dans ce recueil, que Joséphin Soulary, qui a fait du sonnet son incommutable majorat, serait heureux d’avoir signés ; mais ce n’est point les Cinq dizains de sonnets que Gères met en premier dans l’énoncé de son titre qui sont l’honneur de son volume. […] le volume sera classé, et classé très haut, par ces Historiettes, qui sont des poèmes, comme Une Rencontre, Les Oiseaux deux à deux, Sanchette, Cerise, Les deux Lierres, L’Aquarelle à Héroult, Mens agitat molem, Incerta et occulta, La Soif de l’infini, Pâquerette, et enfin L’Arbre devenu vieux, qui me paraît sans comparaison la plus belle pièce du volume, par la hauteur de son inspiration et la luxuriance de ses magnifiques et infatigables strophes. […] L’Arbre devenu vieux, le chef-d’œuvre du volume, réunit ces deux qualités qui semblent s’exclure, — et qui s’excluent dans des écrivains moins doués.
Le même écrivain publia un abrégé de ce volumineux Dictionnaire en un volume in-8°. qui est entre les mains de tout le monde. […] en deux volumes in-12. […] &c., par une société de gens de lettres, en dix-neuf ou vingt volumes in-4°. […] C’est un petit volume in-12. imprimé à Paris en 1739., quoique le titre porte à Avignon. […] L’auteur y a ajouté en 1767. un second volume, non moins utile que le premier.
Je ne quitterai pourtant pas ce volume de M. […] Sur Louis XIV, en ce même volume, il a pourtant fort mal deviné, à mon sens ; il s’est montré souverainement injuste. […] Michelet a eu d’admirables pages dans ses autres livres, dans celui du Peuple, dans celui du Prêtre, dans son Histoire de la Révolution (au tome premier, par exemple, la terreur des campagnes), s’il a eu des pages qu’une fois lues on retient à jamais, il en a de charmantes dans ce volume même.
On peut joindre au cours des Belles-Lettres l’Ecole de Littérature tirée de nos meilleurs Ecrivains, par M. l’Abbé de la Porte, en deux volumes in-12. […] l’Abbé Seran de la Tour, en deux volumes in-12. 1762. est d’un homme d’esprit, qui n’a pas des idées communes. […] On a donné en 1768. en 3. volumes in-8°. un Dictionnaire Littéraire, à Avignon.
Ce nouveau volume, composé de toutes sortes de glanures, en est, s’il le fallait une dernière preuve. […] Il en a bien un peu conscience, et au moment de lâcher les volumes dont il s’est acquitté comme d’une tâche, il écrit à la princesse : « Tout est fini et j’ai environ dix siècles à mettre à vos pieds ; j’aimerais mieux y être moi-même. […] je lui ai écrit… À d’autres endroits du volume, et avec d’autres correspondants c’est le Voltaire de la fin, le patriarche de Ferney, qui, toujours mourant, passe et repasse devant nous sur quelques-uns des dadas (très beaux dadas en effet, et le plus souvent très nobles) de ses dernières années. […] Tous à la fois on les retrouve, ou du moins on retrouve quelque chose de chacun dans ce volume. […] La vicomtesse d’Houdetot, femme aimable, spirituelle, morte de très bonne heure, laissa quelques vers que ses amis se plurent à recueillir après elle et à faire imprimer en un tout petit volume (Poésies de la vicomtesse d’Houdetot, 1782).
Jean de Paris, en un mot, pour prendre le type le plus reconnaissable entre tant de figures picardes, beauceronnes ou champenoises, entre les autres Jean de Chartres, Reims ou Noyon, Jean de Paris, que Béranger a chansonné dans son dernier volume, est resté vrai après 89 comme devant, après Waterloo comme après les trois jours, du temps de Charlet comme du temps de Rabelais. […] Le dernier volume que Béranger vient de publier comme adieux achève de nous dessiner le poëte. […] D’abord, bien que la couleur politique, à proprement parler, ne soit pas celle qui domine dans le volume, Béranger, en quatre ou cinq places mémorables, a fermement marqué sa pensée, sa sympathie et ses pressentiments prophétiques dans le duel qui se continue ; par son éloge de Manuel, par son Conseil aux Belges. par la Restauration de la Chanson, et surtout par sa Prédiction de Nostradamus, il a fait acte de présence dans les rangs de la pure démocratie ; il a d’avance (bien qu’à une date inconnue) signé de son nom imposant les registres de la Constitution future. […] Mais, si le volume n’avait contenu que ces deux ordres de pièces, les plus neuves et originales beautés qui illustrent celui-ci y auraient manqué. […] Béranger, dans ce dernier volume, en donnant le rôle principal aux chansons et ballades de cette espèce, a su triompher de toutes les difficultés nouvelles qu’il se créait.
Ce qui leur fit le plus de tort, fut le nombre & la grosseur des volumes. […] Le Polexandre du verbeux Gomberville ; le Cassandre, la Cléopatre & le Faramond du gascon la Calprenede ; le grand Cyrus, l’Ibrahim de Scuderi, & la Clelie de sa sœur forment de volumes si gros, qu’on pourroit en composer une Bibliothèque. […] Quelques-uns de ces énormes Romans à dix ou douze volumes in-8°, ont été réduits de notre tems. […] On sentit dans le dernier siécle que les énormes volumes n’étoient point faits pour des ouvrages de toilette. […] Les Contes philosophiques & moraux, par M. de la Dixmerie, 1765. trois volumes in-12. , sont les plus lus, après ceux de M. de Marmontel.
Son volume n’est que le premier d’un ouvrage qui en aura deux et qui a l’ambition d’être l’Idée de Dieu conçue et exprimée par l’auteur à son tour, quand il aura achevé le balaiement des sottises et des absurdités de haute venue qui, de présent, encombrent la place. Le premier volume de l’Idée de Dieu est consacré à ce balaiement. […] Caro ferme son volume par un compte rendu général et rapide des œuvres quelconques de ce temps où l’Idée de Dieu apparaît, comme elle a l’habitude d’apparaître dans la pauvre tête moderne, qui est si troublée. Excepté l’adorable madame de Gasparin, cette protestante si digne d’être catholique à force de tendresse et de poésie dans la pensée, je ne vois là que des médiocrités pour lesquelles le ferme spiritualiste que ne cesse d’être Caro dans toute l’étendue de son volume est beaucoup trop bon, quand il s’agit de la juste appréciation du talent. […] IV Tel, en résumé, est ce premier volume de l’Idée de Dieu, que je voudrais faire lire par ma manière d’en parler.
L’entretien qui interrompait ou qui suivait les lectures prenait naturellement le ton grave, léger ou sentimental du volume. […] Un étroit sentier tortueux, tracé évidemment par les pieds du solitaire à travers ces volumes, conduisait au fond de l’appartement, vers la partie la plus éclairée par le volet en grillage des pigeons. Là, un matelas, recouvert de couvertures étendues irrégulièrement aussi sur une litière mal aplanie de volumes, servait de lit à M. de Valmont ; des livres amoncelés en forme de traversin lui servaient à relever sa tête comme un oreiller ; d’autres volumes marquaient la place des pieds par un bourrelet de livres qui encadraient cette couche. […] Je n’ai pas même voulu classer ou ranger ces volumes ; le peu de temps que j’ai à vivre ne vaut pas cette peine. […] Chaque entretien, d’inégale grandeur, contiendra tantôt 64 pages, tantôt 80 pages, tantôt 96 pages, selon l’étendue du sujet, mais de manière à former toujours 2 forts volumes à la fin de l’année.
Il y a dans Çà et Là, à la fin du second volume, une Confession littéraire, et dans Rome et Lorette, un chapitre ou discoursdu Travail littéraire, dans lesquels M. […] Le volume des Libres Penseurs (1848) en porte la marque à chaque page. […] Veuillot a beaucoup écrit, et je ne puis parler de tous les livres qu’il a composés : le volume les Français en Algérie (1845) résume avec intérêt les souvenirs d’un voyage qui remonte à 1841, et dans lequel il fut l’hôte, le commensal et presque lesecrétaire du maréchal Bugeaud, nouvellement nommégouverneur général. […] Douze volumes in-8°, en deux séries, chez Gaume frères, rue Cassette, 4, et Louis Vivès, rue Delambre, 5. […] Deux volumes in-18, 4e édition, 1860.
Mais en même temps l’auteur, sur quelques détails de forme, affectait de se séparer : par exemple, il appelait roman ce volume qui n’était qu’un recueil de pièces détachées ; il intitulait dix vers alexandrins chanson. […] Sous un air de gentillesse parfois adolescente et de pure grâce, ce volume de Marie annonçait donc une qualité très-certaine de force et de nerf. […] La Lettre à un Chanteur de Trèguier, écrite sur le chemin de Rome, est une des excellentes pièces du volume. […] Tout cependant n’est pas breton ou toscan dans ce volume. […] On a pu lire ce que nous disions des deux premières (article sur Brizeux et Auguste Barbier tome II, page 224 des présents volumes).
J’ai relu, d’un bout à l’autre, tous les volumes de la Bataille littéraire, y compris celui qui va paraître, volumes où vous avez réuni vos articles publiés dans le Figaro sur le mouvement littéraire depuis 1875. […] Georges d’Esparbès vient de faire un volume. […] Barbey d’Aurevilly, un volume contenant un certain nombre d’études sur « les Mémoires historiques et littéraires ». […] C’est là qu’est la raison du succès du beau et amusant volume que M. […] C’est l’histoire de cette mission, dont le résultat fut un drame, qui fournit les éléments du volume dont nous parlons.
Mon cher ami, J’ai reçu votre beau volume, et j’ai à vous remercier d’abord des mots aimables dont vous l’avez accompagné ; vous m’avez depuis longtemps accoutumé à vos bons et fidèles sentiments à mon égard […] Je me rappelle dans quelle situation douloureuse d’esprit et d’âme j’ai fait Joseph Delorme, et je suis encore étonné, quand il m’arrive (ce qui m’arrive rarement) de rouvrir ce petit volume, de ce que j’ai osé y dire, y exprimer. […] J’aime plus d’une pièce de votre volume, ces Tristesses de la lune, par exemple, délicieux sonnet qui semble de quelque poète anglais contemporain de la jeunesse de Shakespeare.
Telles sont, telles étaient mes préventions sincères avant de lire les volumes de M. […] Il serait temps, ce nous semble, que de ces trois personnes, l’imprimeur, l’éditeur ou l’auteur, l’une au moins daignât relire avec quelque soin avant de livrer un volume au public. […] Il suffit d’ouvrir, de feuilleter, de lire çà et là ces volumes, pour prendre aussitôt du vieux Colletet une idée plus complète, plus vraie ; on ne le connaît qu’alors dans toute sa bonhomie et toute sa culture gauloise. […] Et encore, pour les deux premières, j’aime mieux renvoyer au volume que de les transcrire ici. […] Théophile Gautier ; il en a donné des preuves en ces volumes mêmes, si sujets à contradiction.
Pour les deux volumes que voici, nous en avons bien trois ! […] Il a la force acquise de ces luttes nommées traductions, et, ce qui est plus intime et plus important que la lettre, le sentiment du génie de l’homme qu’il traduit. — Le traducteur ou plutôt les traducteurs du second volume, c’est un M. […] … Dans son morceau sur Milton, dont je reparlerai encore, car il est le morceau tout à fait supérieur des deux volumes publiés jusqu’à présent, ne définit-il pas l’erreur, comme Milton, du reste (mais si les bêtises des gens d’esprit sont plus grandes que celles des sots, que ne sont pas celles des hommes de génie !) […] Ouvrez, en effet, ces deux volumes, qui certainement ne contiennent pas la moitié des travaux de Macaulay à la Revue d’Édimbourg, et vous trouverez sur onze articles, en totalité, que renferment ces deux volumes, cinq essais entièrement historiques : Les deux Walpole, William Pitt, Lord Clive, Hastings, et Frédéric. […] Excepté, en effet, cet article sur les entretiens politiques de Robert Southey, le lauréat et le tory, les autres articles du volume sont choisis avec discernement par l’excellent traducteur, qui a si lumineusement pensé en mettant dans un cadre spécial le critique, que les Miscellanées publiés à Londres avaient placé pêle-mêle avec l’écrivain politique et que la traduction d’Œuvres diverses de Macaulay, faite de compte à demi par Amédée Pichot et par Forgues, avait également confondus.
En avançant dans cette intéressante lecture, nous trouvons Diderot qui prend de l’âge ; et, il faut l’avouer, l’influence de l’âge se fait sentir plus d’une fois dans toute la portion amoureuse et galante du second volume ; Diderot, vers la fin, a déjà cinquante-cinq ans, et mademoiselle Voland en a un peu plus de quarante-cinq. […] Ce qui m’a le plus frappé dans ce second volume, comme différence avec le premier, c’est la spirituelle et subtile analyse, la poursuite infinie et déliée de certaines nuances de passions, de certains replis du cœur ; le récit délicat, l’explication malicieuse et vraie de plusieurs singularités de sentiments. […] Celui-ci ressemble fort à l’auteur des Égarements ou des Matines de Cythère, quand il nous explique, page 66 du second volume, pourquoi les libertins sont si bien venus dans le monde, tout libertins qu’ils sont. […] Mais Diderot, dans ce volume, n’est pas tellement occupé d’anecdotes et d’analyses piquantes, qu’il ne trouve encore, chemin faisant, d’occasions pour le sublime.
L’édition est depuis longtemps épuisée : le volume n’a jamais été réimprimé. […] Le présent volume ne marque point une étape nouvelle de sa pensée. […] C’est un volume fort divertissant en effet, cependant ce n’est pas le moins nourrissant des trois. […] André Gide, c’est un volume d’essais, généralement assez courts, et sur les sujets les plus divers. […] André Gide, il lui faut environ deux volumes pour arriver au même âge et au baccalauréat.
— Il a paru il y a quelque temps un piquant volume de M. […] C'est des diverses pièces de ce plaisant débat qu’il vient de composer un volume aussi instructif qu’amusant, et dont il tire pour moralité qu’il faut en toute question préférer la meilleure critique à la méthode fantastique. […] — La traduction d’Antigone a paru en petit volume, dédiée au roi de Prusse et avec une préface emphatique et fausse.
« Elle parlait pourtant assez bien espagnol, nous dit l’auteur du récit, mais elle n’en prononça pas un mot.Il semble que dans les grandes douleurs, on revient à la langue naturelle, comme on se réfugie dans le sein d’un ami. » L’arrivée de la jeune Mercedès à Cadix, puis à Madrid où elle retrouve sa mère, sa famille ; l’état de la société peu avant l’invasion des Français ; les accidents gracieux qui formaient de légers orages ou des intérêts passagers dans cette existence de jeune fille, puis l’invasion de Murat, la fuite de Madrid, le retour, la cour de Joseph, et le mariage ; tels sont les événements compris dans ces deux premiers volumes de Souvenirs. […] Mais ce qui ne nous a pas intéressé le moins dans la lecture de ces volumes, ce sont les divers endroits qui nous servaient à reconnaître et à composer dans notre pensée l’image de l’auteur même. […] Née dans des climats brillants où la terre est pétrie d’une meilleure argile, développée d’abord et grandie en liberté, un peu sauvage, comme elle dit, ayant puisé ses premières idées sur l’hiver dans les romans, nous la voyons, dans le cours de ces volumes, fidèle à ce culte de l’été de la vie, de la jeunesse, de la beauté dont elle aime à couronner en toute occasion ses louanges.
S’il pensait ce qu’il affirme, il faudrait conclure qu’il tient mon livre pour absurde et ridicule, et je n’y verrais pas d’inconvénient chacun étant libre de ses opinions ; mais si mon volume est absurde et ridicule, comment peut-il écrire, dans le même article, à propos du même ouvrage : « Hélas ! […] Ernest Charles est plus clairvoyant, quand il dit à propos de notre dernier volume, le Travail du style. « Ce livre ne nous enseigne pas le style ni le moyen de nous en procurer par le travail, mais il déroule les efforts héroïques des écrivains passés. » C’est cela même : Exposer les exemples de travail des grands écrivains et tirer des leçons de leurs refontes et de leurs ratures ; tel est le but. […] Il a pris les devants, dirais-je, si toutefois ce puriste narquois permet cette expression. » Et il l’a dit, dans la préface de l’Art d’écrire : « Je n’ai pas appliqué mes préceptes en ce volume ; mais je les appliquerai dans un roman que je compte publier bientôt.
Et le volume que voici, cette mosaïque éblouissante de citations, a près de cinq cents pages, et ce n’est que le commencement d’une histoire qui continue ! […] Dans le livre de son volume intitulé, avec une si poignante ironie : La Constitution appliquée, M. […] Taine publia son premier volume sur la Révolution. […] Au second volume des Origines de la France contemporaine, succéda le troisième. […] Dans ce volume, qu’il a intitulé La Conspiration jacobine, il a étudié le Jacobinisme comme, dans le premier de tous, il avait étudié l’ancien régime.
L’ouvrage a quatre volumes. […] Poirson, que vous ayez cru sur parole M. de L., m’accusant d’avoir pu écrire une Histoire de Henri IV en quatre volumes sans prononcer le nom de Gabrielle d’Estrées, et que vous ayez accueilli cette imputation dans votre article du 24 octobre. […] La première édition, celle dont il parle positivement, a trois volumes et non quatre. Aux pages 387 et 388 du premier volume, Gabrielle d’Estrées est non seulement nommée, mais présentée comme agissant sur les intérêts politiques par la passion qu’elle a inspirée au roi, et laissant par sa mort le champ libre au divorce et au second mariage de ce prince. Elle reparaît à la seconde partie du second volume, ou tome III, pages 660, 661.
Dans son VIIIe volume, M. […] Le IXe volume de M. […] Ce volume se compose de trois livres, intitulés Baylen, Erfurt et Somosierra. […] En publiant, il y a vingt-cinq ans, les volumes où il donnait l’histoire de la Convention, M. […] Tel est en substance ce IXe volume, qui montre ce que sera l’historien dans la seconde partie du tableau, et en quel sens de généreuse impartialité il entend remplir jusqu’au bout sa tâche.
Ces deux volumes de Lettres de Mlle de Lespinasse à M. de Guibert sont un des monuments les plus curieux et les plus mémorables de la passion. On a publié en 1820, sous le titre de Nouvelles lettres de Mlle de Lespinasse, un volume qui ne saurait être d’elle, qui n’est digne ni de son esprit ni de son cœur, et qui est aussi plat que l’autre est distinguéa, ou, pour mieux dire, unique. Je prie qu’on ne confonde pas du tout ce plat volume de 1820, pure spéculation et fabrication de librairie, avec les deux volumes de 1809, les seuls qui méritent confiance, et dont je veux parler. […] À partir de ce moment, la passion est au comble, et, durant les deux volumes, il n’y a plus une page qui ne soit de flamme. […] « Je ne me sens le besoin d’être aimée qu’aujourd’hui ; rayons de notre dictionnaire les mots jamais, toujours. » Le second volume n’est plus qu’un cri aigu avec de rares intermittences.
2º Des Études d’histoire et de biographie, recueillies en un volume (1844). […] 3º Deux volumes d’études de mœurs, intitulés : L’Époque sans nom (1833). […] 4º Enfin un volume que je ne mentionne que pour ne pas être incomplet, un roman historique intitulé : La Cour de Marie de Médicis, mémoires d’un cadet de Gascogne (1830). […] J’insiste sur la date, parce qu’en relisant ces volumes, ceux qui les ont le plus goûtés dans leur primeur les trouveront un peu vieillis et déjà en partie passés. […] Le volume qui contient ses notices biographiques et littéraires renferme peut-être ce qu’il a écrit de plus vraiment distingué et de plus parfait.
1 Voici un assez joli volume, intitulé, un peu… cauteleusement : Œuvres de Rivarol, quoiqu’il n’en soit guère qu’une faible partie. Après ce volume, les œuvres complètes de Rivarol n’en resteront pas moins à rééditer. En voyant aujourd’hui à quel poids spécifique on a réduit l’édition ancienne, on se demande si c’est par respect ou par enthousiasme pour Rivarol, que les éditeurs du présent volume se sont donné les airs de faire un choix dans ses ouvrages, de prendre ceci ou de laisser cela, au nom de leur propre goût à eux, éditeurs, et de leurs préférences, ou si c’est plutôt par mépris bien entendu pour le public, qui n’aime et ne lit que les petits livres, quand il les lit toutefois… Ce qu’il y a de certain, c’est que nous n’avons pas là Rivarol ; c’est que nous n’avons en petit paquet que quelques paillettes de ce Pactole intellectuel, qui passa, en brillant, à travers le xviiie siècle. […] Il est particulièrement dans ce Journal de Rivarol qui embrasse tout le second volume. […] Il nous avait annoncé il est vrai, pour plus tard, un autre volume sur Rivarol et sur son temps, et nous l’avons eu, mais ce volume, qui est une biographie très bien faite, dans laquelle M. de Lescure a prouvé la noblesse très ancienne de Rivarol, et le titre nullement apocryphe de comte porté par lui montre l’homme et non l’écrivain.
Un fragment, tour à tour charmant et superbe, et qu’il intitule les Aveux d’un poète, ferme comme d’un jugement définitif ces deux volumes sur l’Allemagne et date avec éclat une ère nouvelle dans la pensée de Henri Heine. […] Ce volume posthume n’est pas une chose nouvelle, un trésor gardé par un délicieux dragon-femme, comme l’ont été pendant de si longues années les manuscrits de Lord Byron. […] Il le savait bien, du reste, et un jour il s’en est — modestement et trop modestement — vanté, dans ce dernier volume de la Correspondance. […] C’est de ces effrayantes douleurs que le dernier volume de la Correspondance nous entretient. […] Correspondance (dernier volume) [31 décembre 1867].
Le premier volume ressemble davantage à des mémoires proprement dits. […] L’auteur a pourtant, par le titre même de son livre, pris possession déjà de l’époque, et il dit « Mon temps. » J’ai toujours été étonné, je l’avoue, de cette façon de dire, qui est très en usage, je le sais, même chez d’autres peuples ; mais j’en suis toujours un peu choqué pour mon compte ; quand un homme, si éminent qu’il soit, parle des années que nous avons parcourues et vécues comme lui, et qu’il m’en parle à moi-même, j’aimerais mieux qu’il dît « Notre temps. » L’originalité de l’ouvrage commence avec le second volume, c’est-à-dire avec la Révolution de Juillet, qui porta décidément M. […] Après la lecture des quatre premiers volumes, et sans préjudice des impressions qu’y ajouteront les volumes suivants, on peut se poser déjà plusieurs questions et se faire les réponses. […] Guizot en est là de ses Mémoires ; je reviendrai, en terminant, sur le quatrième volume, qui contient le récit et le tableau de la Coalition en particulier. […] Le quatrième volume venait de paraître. — Michel Lévy, rue Vivienne, 2 bis.
L’auteur a recueilli depuis dans un petit volume, Statues et Statuettes contemporaines (1852), bon nombre des articles de sa première jeunesse. […] Brossez et faites retoucher un peu ses toiles, et il vous restera d’agréables cadres d’antichambre dont il ne faut pas trop faire fi. » Un morceau sur Chateaubriand, une Étude qui avait eu l’honneur de servir d’introduction aux Mémoires d’outre-tombe, lorsqu’ils parurent dans la Presse, et qui a gardé de sa destination un certain air officiel, coudoie dans le volume un article sur Paul de Kock, — que dis-je, une Visite à Paul de Kock, une folie, une vérité, une perle de la vie de Bohême15. […] Je ne ferai donc pas le tour de l’auteur ; j’irai à travers ses trente ou quarante petits et moyens volumes (il n’en a guère moins) comme à travers champs. […] Que si, dans cette disposition d’esprit, il vient à ouvrir par curiosité quelque volume de la collection de ces feuilles maudites, il est surpris tout d’abord d’y trouver du bon sens, de la modération même (une modération relative et qui nous paraît telle à distance) ; il ne s’explique pas les fureurs dont fut l’objet le folliculaire vivant, et il est tout porté alors à le venger après coup, à le justifier en tout point, à lui refaire une réputation posthume. […] La Visite à Paul de Kock est reproduite dans le volume intitulé : Le Théâtre du Figaro, pas tout à fait aussi complète que dans le volume des Statuettes.
Le volume s’ouvre par quatre Épîtres d’une bonne poésie philosophique, adressées à M. […] Ravaisson et Lachelier, rendent particulièrement de l’intérêt à l’Epître à lui adressée par Loyson, qui aura eu l’honneur d’être son ami et son poète129. — Plus loin, parmi les Élégies du petit volume, à côté de la pièce reproduite, le poète au lit de mort, on en lit une plus forte et plus neuve, le Retour à la vie. […] Edmond Biré, qui a fait tout un volume pour réfuter les cinq ou six pages de Victor Hugo, et qui les considère comme outrageuses à la Restauration, objet pour lui d’un culte rétrospectif, n’a pas eu de peine à montrer qu’en 1817 Loyson ne passait nullement pour un génie, et que le vers satirique qu’on lui lança ne fut décoché qu’un peu plus tard. […] Quant au chapitre de Victor Hugo sur l’année 1847 et que je ne me charge pas de justifier dans les points inexacts, je ne puis m’empêcher pourtant de trouver qu’il est bien étrange qu’on en soit venu à faire un volume tout entier, là où deux ou trois pages eussent amplement suffi. […] Biré lui-même, en le remerciant de l’envoi de son volume : « Moi aussi, lui ai-je dit, j’ai vu l’année 1817, et je m’en souviens.
Préface Ce volume devrait s’intituler Derniers Lundis. […] Bien que la série en ait été prématurément interrompue, — commencée en janvier, elle s’arrête en juillet, — nous n’avons pu les faire tenir tous dans le XIIe volume. […] L’éditeur se propose bien de faire entrer dans ce volume (qui n’est pas encore prêt) tous les épisodes marquants des dernières années de la vie de M. […] Troplong lui-même, comme on le verra par la suite de ce volume (à la fin des articles sur M. de Talleyrand). […] Le Journal des Savants, dont il faisait partie depuis 1867, en fournira son bon contingent pour le XIIIe volume.
D’autres ont essayé de peindre tous les maux affaiblissants et le relâchement de la volonté, produits par un abandon tortueux et secret : lui, il s’est attaché à peindre le mal orgueilleux, ambitieux, d’une curiosité insatiable, impie, le mal du Don Juan renouvelé : « Il y a, dit-il, de l’assassinat dans le coin des bornes et dans l’attente de la nuit, au lieu que dans le coureur des orgies bruyantes on croirait presque à un guerrier : c’est quelque chose qui sent le combat, une apparence de lutte superbe : « Tout le monde le fait, et s’en cache ; fais-le, et ne t’en cache pas. » Ainsi parle l’orgueil, et, une fois cette cuirasse endossée, voilà le soleil qui y reluit. » Trois endroits, sans parler de celui auquel cette citation appartient, expriment et ramènent à merveille le sujet, le but du livre, qui disparaît et s’évanouit presque dans une trop grande partie du récit : ce sont, le discours nocturne de Desgenais à son ami, la réponse éloquente d’Octave à quelques mois de là, et, au second volume, certaines pages sur la curiosité furieuse, dépravée, de certains hommes pour ces hideuses vérités qui ressemblent à des noyés livides. […] Le second volume, particulièrement, en est tout à fait purgé. […] Pour en finir avec mon premier reproche, je regrette de trouver en un certain nombre d’endroits, surtout du premier volume, les noms de Providence, de Dieu, d’ange, etc., inconsidérément mêlés à des images que le panthéisme de l’antique et monstrueux Orient y a seul osé associer. A la page 152 du premier volume, pourquoi cette phrase qui doit choquer même l’incrédule, au moins comme une grave inconvenance ? […] Le style de M. de Musset, dans la Confession, est, comme il l’est en général dans sa prose, vif, net, court, transparent ; le tour aisé et concis, surtout dans les récits du second volume, se ressent de la prédilection que l’auteur affiche pour Candide et Manon Lescaut.
Ma naïve chimère de débutant était de publier ce gros volume sur-le-champ. Le 15 juillet 1849, j’en donnai un extrait à la Liberté de penser, avec l’annonce que le volume paraîtrait « dans quelques semaines ». […] Ainsi je débitai en détail le gros volume que de bonnes inspirations et de sages conseils m’avaient fait reléguer au fond de mes tiroirs. […] J’ai laissé les notes en tas à la fin du volume. […] Un gros embarras résultait du parti que j’avais pris d’imprimer mon vieux pourana tel qu’il est ; c’étaient les ressemblances qui ne pouvaient manquer de se remarquer entre certaines pages du présent volume et plusieurs endroits de mes écrits publiés antérieurement.
On n’aurait que ce volume, que sur ce volume on le jugerait. […] Le volume de M. Léon de Wailly commence par un écrit, le plus long de tous les écrits composant ce volume, qui porte ce titre, horriblement modeste : Instructions aux Domestiques.
Il appelle le volume qu’il vient de publier : Les meilleurs fruits de mon panier 32. […] Rappelez-vous le volume intitulé : Colombes et Couleuvres ! […] Si du moins mes vers étaient faits De la senteur qui te parfume, Comme un doux narghileh qui fume, Si tous tes arômes parfaits Se retrouvaient en mon volume ! […] Pour le trahir, en effet, il aurait fallu que Roger de Beauvoir eût essayé, sans réussir, de maintenir sa voix dans le ton de la dernière strophe de sa préface, et que le masque de Scarron dont il parle eût dévoré les pleurs sincères qui auraient coulé derrière son rire ou à travers ; et c’est là justement ce qui n’est pas dans ce volume, où si peu de chose d’aujourd’hui se mêle à tant de choses d’autrefois !
Or, nous avouerons sans embarras que jusqu’à ce volume d’Émaux et Camées, nous étions parmi ces derniers. […] Dans ce volume d’Émaux et Camées, le poète, systématique au fond, a donné sa poétique avec le prestige de sa poésie, habile homme jusque-là ! […] Parti non le premier, ni même le second des Coureurs Olympiques du temps, il est arrivé aujourd’hui, montrant plus que ce maigre volume de poésies qui a suivi au bout de tant d’années les Contes d’Espagne et d’Italie (cette éblouissante promesse d’une jeunesse, trahie par la virilité), et n’ayant jamais eu dans sa vie de Contemplations ! Romancier, critique, écrivain de théâtre, il a éparpillé quelquefois magnifiquement un talent poétique, fait essentiellement pour le vers, ce despote heureux de sa pensée ; puis, dans un effort suprême, lui, le poète de l’effort, il s’est ramassé en un volume, d’une condensation souveraine, qui résume son genre de talent avec une incroyable énergie, mais qui n’en est pas peut-être l’expression dernière et l’infranchissable limite.
I Le volume que voici nous a été remis précisément le jour où l’on enterrait académiquement Alfred de Musset. […] Il n’y avait là, dans le titre de ce volume, que la coquetterie innocente, quoiqu’un peu futée, qui consiste à se faire petit pour être vu dans ce monde, offusqué de tant de grands hommes qu’ils se cachent les uns par les autres ! […] Nous raturerons hardiment la moitié au moins de ce volume de trois cents pages, et nous dirons quel charmant livre, quel pur et profond volume on ferait avec l’autre moitié !
On annonçait un nouveau volume de poésies. […] Mais nous avons lu le volume. […] Bouilhet (son volume ne le prouve que trop) sait la mythologie. […] Et la preuve de tout ceci déborde du volume de Poésies que nous avons sous les yeux.
Si le livre que nous annonçons était une œuvre considérable, d’une santé robuste, d’une musculature de génie, par conséquent fort capable de résister tout seul à l’étranglement du silence, je m’en inquiéterais moins et je le laisserais peut-être sur les rayons de son éditeur, entre les deux volumes qui le pressent à gauche et à droite, bien sûr qu’on n’étouffe pas le génie si aisément entre deux platitudes. […] C’est un simple petit volume de nouvelles élégantes et légères, et vous savez à quoi sont exposées dans ce temps lourd les choses légères, — dans ce temps égalitaire, les choses élégantes ! C’est un volume sans prétention, sans préface, sans dédicace et sans épigraphe, composé de cinq nouvelles en tout, — ni plus ni moins, — mais qui sont, toutes les cinq, une idée chacune ; ce qui fait cinq raretés, si je sais bien compter ! […] Dans les deux autres nouvelles, qui sont les plus longues et les plus développées du volume, La Famille Percier et Le Mariage de Caroline, on la trouve encore, mais mêlée à beaucoup de choses qui ne sont pas elle et qu’on ne lui préfère pas, quoique parfois ces choses soient excellentes.
— Le sixième volume de l’Histoire de France de Michelet a paru ; il contient le récit de la lutte entre Louis XI et Charles le Téméraire. […] Ce volume a l’air d’un des meilleurs de l’ouvrage. […] Cette réception sera un des épisodes les plus piquants de ce volume car, comme on le sait, le successeur de Casimir Delavigne à l’Académie française fut Sainte-Beuve lui-même.
Henri de Bornier attendait son heure, trente ans qu’il avait publié son premier ouvrage, un volume de vers, maintenant introuvable, disparu comme tous ces volumes de début, où les nouveaux venus mettent parfois le meilleur de leur âme. En 1845, M. de Bornier, arrivant de Lunel, faisait paraître chez l’éditeur Desloges, rue Saint-André-des-Arts, un petit volume in-18, portant ce titre : Premières feuilles, et cette épigraphe empruntée à Virgile : Versiculos.
Le volume qui les contient présente plutôt d’agréables esquisses que des ouvrages achevés. […] Féli Gautier a donc bien fait d’en former l’épais et précieux volume où il nous les présente. […] Aussi les mois passent et les volumes réservés restent toujours là. […] Les lecteurs qui en pourront être curieux les trouveront dans le volume où M. […] C’est un volume in-octavo, relié en basane noire.
Marc Legrand dont je viens de lire un volume intitulé : l’Âme antique. […] Avant de fermer ce volume je veux citer cette éloquente sortie de M. […] Ceci à propos d’un volume de M. […] Lenotre vient d’écrire un volume bien intéressant, d’après des documents inédits. […] Georges Lecomte, dans son volume intitulé : Espagne.
NICOLE, [Claude] Président de l’Election de Chartres, sa patrie, né en 1600, mort en 1685 ; Poëte médiocre & oublié, dont on trouve cependant deux volumes de Poésies dans les Bibliotheques où l’on se pique de tout recueillir. Ces deux volumes contiennent des Imitations des morceaux les plus libres d’Ovide, de Martial, d’Horace & de Claudien, & de très-bons morceaux de Perse & de Juvenal, défigurés par la foiblesse de son pinceau.
C’est un jeune écrivain anglais qui a publié un volume de contes, très remarquable, paraît-il, un peu dans le goût de Maupassant, et intitulé : Wreckage. […] Or, le volume de M. […] Paul Léautaud À écouter les poèmes contenus dans le volume : De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir, poèmes dont la sincérité parfois touche à la naïveté et d’une notation directe souvent jusqu’au mot choquant, on respire un sentiment d’immense humilité devant la nature et de foi ingénue en Dieu.
Mort d’Edmond de Goncourt J’ai vingt raisons d’admirer Sainte-Beuve, mais celle-ci me frappe aujourd’hui qu’il excellait au moindre prétexte, volume paru, décès survenu, anniversaire ou édition, à donner, à brûle-pourpoint, sur un moderne ou sur un ancien, une étude à peu près définitive. […] Lire des mémoires, s’amuser à dépouiller, en prenant des notes, les archives du siècle le plus spirituel, le plus dramatique, le plus galant, le plus copieux, pour en tirer de beaux volumes de curiosité érudite, combien en seraient demeurés là ! […] Les derniers volumes de son Journal firent sourire.
Trolliet sera uniquement pour moi l’auteur d’un volume de critique intitulé Médaillons de poètes, 1800-1900. […] Je choisis un volume paru en 1902 sous ce titre, La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire. […] Le plus ancien livre de lui que je connaisse est un volume sur Savinien de Cyrano Bergerac. […] Pierre Brun c’est un volume intitulé Autour du xviie siècle. […] Il vaut surtout par l’âme exquise et frêle qu’il nous livre mieux que les volumes antérieurs, mieux même que L’ennemie des rêves.
Horace Valbel Goudezki a publié un volume, Les Montmartroises, puis un volume de chansons et de poésies, dans la note gauloise ; puis, dans la note sentimentale, Les Vieilles Histoires, et il prépare les Chansons de litières, dont il a donné la primeur aux spectateurs du Chat-Noir.
Le volume parut en 1855 avec de charmantes illustrations de Gustave Doré. […] En trois ans, trois volumes et demi furent achevés et imprimés. […] Il a consacré à l’une un volume qui est son chef-d’œuvre, et un des chefs-d’œuvre de la littérature française, à la seconde un ouvrage en sept volumes. […] Ils furent réunis en deux volumes in-8, cette même année 1866. […] Le volume de l’Ancien régime est de 1875, les trois volumes sur la Révolution se succédèrent en 1878, 1881, 1884 ; le premier volume du Régime nouveau parut en 1891 ; le second, laissé inachevé, a paru en 1893.
Dans les huit volumes de Mémoires qu'il a laissés sur différentes affaires, tout annonce le grand Magistrat, le Jurisconsulte éclairé, le bon Citoyen. […] Le dernier volume de ces Mémoires est composé en partie des Ecrits de son fils, qui s'y montre digne, par ses talens, d'avoir été le successeur d'un tel pere.
Telle est l’idée générale de ce volume qui se compose d’une suite de petits Mémoires, et dans lequel l’auteur semble n’avoir pris son sujet principal que comme un prétexte à quantité de remarques nouvelles, à des dissertations curieuses, et, ainsi qu’on aurait dit autrefois, à des aménités de la critique. […] Si j’avais à choisir dans le volume de M. […] Ce volume, qui doit être suivi d’une seconde partie, est un premier pas dans cette voie d’application où nos vœux l’appellent et où de plus compétents le jugeront. J’ai oublié de dire que le volume est dédié à M. le comte Arthur Beugnot ; il y a des noms qui portent avec eux des garanties de bon esprit, de critique exacte et saine, exempte de toute déclamation.
I Ces Deux Masques avaient été, je crois, publiés, avant de l’être en volume, dans une suite de feuilletons sous le titre de « Théâtre grec ». […] C’est un livre en toutes ses parties ; et quoique nous n’en ayons que le premier volume aujourd’hui, nous pouvons par celui-là préjuger la haute valeur de l’ouvrage entier. […] C’est mettre quelque chose dans nos âmes qui n’y était pas… Saint-Victor, qui nous apprend Eschyle aujourd’hui, dans son premier volume, devient, en vertu de la faculté caméléonesque du talent regardant le génie, une espèce d’Eschyle, éclosant et fleurissant dans les racines du vieux tragique immortellement épanoui, et tellement que si, par miracle, le vieux Eschyle revenait au monde et qu’il lût le commentaire de Paul de Saint-Victor, il dirait comme Galathée, sortie de son état de marbre et touchant la poitrine de l’idolâtre Pygmalion : « C’est encore moi ! […] L’auteur des Deux Masques n’a point le pinceau bondissant de l’auteur des derniers volumes de l’Histoire de France, — ce coup de pinceau heurté qui est le coup de baguette du magicien.
En mettant son volume entre lui et nous, il nous a séparés de son âme de toute l’épaisseur de son esprit. […] Nous aurions le plus singulier des anonymes, un anonyme d’idées et dédoublé de tout, nous n’eussions eu à vous présenter que ce phénomène d’un homme de goût qui, pendant un gros volume in-8º de cinq cents pages, à l’exception du dernier chapitre, — indiscret comme le post-scriptum de la lettre d’une pauvre femme qui a fait tout ce qu’elle a pu pour bien se tenir, mais qui s’échappe, — ne se serait montré absolument rien de plus qu’un dilettante de littérature et… un homme de goût. […] Jusqu’au dernier chapitre du volume, qui finit par avoir des fentes par où fuit l’arôme captivé si longtemps, vous n’eussiez rien senti… ni rien deviné. […] En somme, dans ce premier volume, qui doit être suivi d’un second, on voit que l’auteur sera pour Boileau plus tard On sent l’homme de grand sens, l’homme de bon sens, l’homme du pouvoir, le monarchique en littérature, très peu gâté par le langage de son temps quoique, ici ou là, il en ait encore de temps en temps les logomachies.
L’éditeur Marpon a publié une partie de l’œuvre de Camille Desmoulins qui n’était pas dans la circulation, et bien évidemment c’est pour l’y mettre ; car le prix des volumes de poche que voici est de trente-cinq centimes par toute la France. […] Ces volumes, en effet, sont suffisants pour fixer sur Camille Desmoulins l’opinion, que les grandes histoires de la Révolution laissaient indécise quand elles le plaçaient dans un lointain qui lui donnait, comme aux bâtons flottants, de la grandeur. […] Quelque chose de vieilli, d’épuisé, de fini, s’exhale de ces volumes où le talent ému et brillant reste à plusieurs places, je le veux bien ! […] VI Tel il était et tel je l’ai rencontré en ces trois petits volumes, ce Camille Desmoulins qu’on ne nous donne pas, il est vrai, pour le plus grand des hommes de la Révolution, mais comme un des hommes et des types les plus touchants qu’elle ait produits.
Hégésippe Moreau, lui, avec un seul volume qui, certes ! n’a pas de l’originalité à toutes ses pages, mais qui en a une supérieure, quand il en a, Hégésippe Moreau, avec moins même qu’un volume, est entré, pour n’en plus sortir, dans la littérature de son siècle. […] C’est tout le volume dans chacun de ses détails et dans son inspiration générale et première. […] La Chanson à Rose, Louise, Marguerite, Printanière, les Étrennes à ma cousine Angèle, Au balcon de Juliette, A Hélène, A une dame inconnue, les Petits Poèmes, Ultima Spes Mortuorum, Courtisane, Le Testament, la pièce qui a été le plus citée (j’ai nommé presque toutes les pièces du volume), seront tour à tour des calques plus ou moins indécis ou tremblés d’Alfred de Musset.
Siméon Pécontal a publié, en 1854, un volume de Ballades et Légendes qui pourrait être la première pierre d’une renommée, si l’attention du monde était aux esprits délicats et à leurs œuvres, mais le monde est ailleurs. […] Dernièrement il a vanné les œuvres que nous connaissions, il y a ajouté et il a réimprimé un volume de choix qui a le mérite de l’unité dans l’inspiration et de la variété dans le détail des pièces composées. […] Pécontal n’a été dans son volume que légendaire. […] Le volume des Légendes est un clavier de tous les tons.
Le plus connu de ses Ecrits, est un petit volume, intitulé, Conversation de M. de Clerembaut & du Chevalier de Méré. Ce petit volume ne contient que de petites réflexions, assez communes, qui ne méritoient pas les honneurs de l’impression.
Magnin n’a pas recueilli, dans les deux volumes qu’il nous donne, ses articles concernant les nouveautés de la scène française ; il les réserve pour un volume séparé, qui aura tout l’intérêt d’un bulletin suivi et d’une chronique très-animée. Mais, dans le second des deux présents volumes, il a réuni tout ce qui se rapporte à la tentative si brillante et si dramatique qui se fit à Paris en 1827-1828, et qui mit en jeu devant nous le théâtre de Shakspeare, de Rowe, d’Otway. […] Plus d’analyse conviendrait peu, à propos des deux volumes que nous annonçons ; et puis il nous serait impossible, en continuant de les feuilleter, de ne pas nous rencontrer nous-mème face à face sous la plume de M. […] En parcourant les articles qui composent son premier volume, on pourra être un peu étonné d’en trouver un tout politique vraiment, de quelques pages à peine : Comment une dynastie se fonde, et daté du 16 mars 1831. […] La publication de ces deux volumes et le soin qu’il y a donné nous sont garants de ce que nous espérons.
La plus grande partie de ses Ouvrages sont des Compilations, qui supposent une infinité de recherches, & beaucoup de discernement ; tels que les Monumens de la Monarchie Françoise, en cinq volumes in-folio ; l’Antiquité expliquée, en dix volumes aussi in-folio, avec le Supplément qui forme encore cinq in-folio.
Lebrun publiait les deux premiers volumes de ses Œuvres, contenant ses tragédies et pièces de théâtre : Ulysse, Marie Stuart, et ce Cid d’Andalousie dont l’insuccès même fut un honneur ; son poème de la Grèce, et aussi cet autre poème lyrique sur la Mort de Napoléon. L’auteur promettait pour un troisième volume quantité de pièces plus légères, plus familières, des chants ou des causeries d’autrefois, des épîtres, des odes ; cependant les années s’écoulaient, et le volume promis ne venait pas : je le regrettais, car j’avais eu communication de quelques-unes de ces pièces tout à fait inédites ou parfaitement oubliées, et elles me semblaient très-dignes d’être mises ou remises en lumière. Elles paraissent enfin aujourd’hui, et, au lieu d’un seul volume, l’auteur, comme pour nous payer de l’arriéré, nous en donne deux ; et il y a joint encore un dernier volume de prose. […] Si je disais tout ce qui m’a frappé ou plutôt touché dans ces volumes, je dépasserais mes limites.
Et comme, avant ce poëme et avant Jocelyn, les volumes du Voyage en Orientavaient été déjà, malgré d’admirables pages, une négligence trop prolongée et trop avouée, comme la préface de Jocelyn même contenait quelques assertions littéraires très-peu justifiables, qui avaient pu s’éclipser devant une charmante lecture, mais que la pratique d’aujourd’hui revient éclairer ; comme, enfin, le volume en ce moment publié sous le nom de Recueillements affiche de plus en plus ces dissipations d’un beau génie, il est temps de le dire ; au troisième chant du coq, on a droit de s’écrier, et d’avertir le poëte le plus aimé qu’il renie sa gloire. Le volume actuel est précédé d’une lettre-préface, dans laquelle le poëte, écrivant familièrement à l’un de ses amis, lui explique sa manière de travailler durant les courtes heures des rares saisons qu’il accorde désormais à la poésie. […] Une des plus jolies pièces du volume, l’épître à M. […] J’ai dit que ce volume n’était pas dépourvu de hautes beautés. […] La conclusion de tout ceci est triste ; un grand trouble, en achevant ce volume et en repassant mes propres impressions, m’a saisi ; on doute de soi ; les notions du beau et du vrai se confondent : y a-t-il telle chose qu’un art, et n’est-ce pas chimère que d’y croire et de s’y dévouer ?
Ce qu’il a fait de mieux, les volumes sur Shakespeare, l’Arétin et le Théâtre espagnol, sont de ces feuilles-là. […] Les deux premiers volumes de ces Mémoires, par convenance interrompus, ont, de toutes manières, trompé l’espoir qu’on pouvait avoir d’un beau massacre. […] Il l’est davantage et il l’est tellement son imagination s’est si trempée et retrempée dans les choses et les mœurs anglaises, que dans tout le cours de son volume il ne se sert que de comparaisons foncièrement anglaises, empruntées au jeu des machines et à la manœuvre des vaisseaux ! […] Les Mémoires d’un homme sont le dernier mot des Œuvres de cet homme, et quand il a dit ce mot, tout est dit et on n’a plus à revenir sur rien… Dans le volume attardé, qui interrompt, on ne sait pourquoi, la publication des Mémoires de Chasles, l’auteur y est trop anglais pour un critique, car, ainsi que je l’ai dit déjà, si Chasles est bien plutôt un fantaisiste connaisseur qu’un critique intégral, transcendant, absolu, il n’en veut pas moins être un critique. […] L’Angleterre politique, évoquée dans ce volume et considérée dans quelques-uns de ses écrivains politiques et littéraires, a ravivé l’Anglais qui était entré dans Chasles avec la profondeur des premières impressions de sa jeunesse, passée à Londres, et qu’on retrouvait parfois dans les réfléchissements et les scintillements d’une nature essentiellement réverbérante, mais qui n’y était qu’à l’état de rayon, intersecté par tant d’autres rayons.
Qu’il s’y soit mal pris, on peut en convenir, il n’en sera pas moins vrai qu’il a relevé un nombre infini de bévues & de traits d’ignorance dans les cinq premiers volumes de cette énorme Compilation. Ces volumes sont cependant les mieux faits.
Et puis cette passion qu’il y a dans ce volume ! […] Vérola qu’il s’agit — je n’ai juste qu’à confirmer sur sa tête ce que je viens de dire et je crois que nous aurons toute la notalité de ce volume qui nous occupe. […] Son unique volume s’intitule, joliment et mélancoliquement : Quand les violons sont partis. […] Il a sur le chantier cinq volumes pour Vanier : Invectives, Livre posthume, Histoires comme çà, Essais, Croquis de Belgique, en prose ces trois derniers. Il publie au Fin de Siècle le premier volume de ses Confessions.
Les titres seuls des recueils d’anas rempliraient des volumes. […] Le plus simple serait sans doute de consulter l’édition princeps du volume d’Arvers. […] Le plus simple serait sans doute de consulter l’édition princeps du volume d’Arvers. […] Un jour, l’éditeur Grasset va lui proposer de faire un petit volume sur l’Incompétence. […] On ferait un volume avec le récit des drôleries dont la vieille abbaye fut le témoin.
Il s’était engagé à écrire un roman en douze volumes. […] Mais les huit volumes qu’il a écrits suffiront à sa gloire. […] Il n’entasse pas volume sur volume, il ne se gaspille point. […] Dans tout le premier volume de l’ouvrage, M. […] On ouvre avec anxiété le second volume.
C’est ainsi qu’en ouvrant le volume que j’annonce aujourd’hui, j’ai reconnu, dès les premiers vers, un poète et une âme, une âme douloureusement harmonieuse. […] Il y a même dans ce volume quelques cris trop déchirants pour être confiés à l’art et qui font mal à entendre ; mais l’auteur qui, tout en les laissant échapper par moments, sait qu’il ne faut pas tout dire, et qu’il y a la pudeur de la muse et celle de la femme, a d’ordinaire exhalé ses émotions et ses larmes par un détour et à travers un léger voile qui les laisse arriver sincères encore, mais non pas trop amères ni dévorantes. […] Au reste, ce ne sont pas des conseils ici que je viens lui adresser : j’ai voulu surtout donner avis au public qui aime la poésie, et lui dire : Il y a un poète dans ce volume, un poète à demi enchaîné ; aidez-le à prendre l’essor. — Béranger et M. de Lamartine, chacun de leur côté, et cette fois sans qu’on puisse y soupçonner de la complaisance, ont déjà donné à l’auteur ce brevet de poète : je ne fais qu’ajouter après eux mon apostille bien sincère.
L’esprit a presque fait son volume à propos de celui-là. […] Le premier essai littéraire de Mlle de Meulan fut un roman en un volume, intitulé les Contradictions ou ce qui peut en arriver, et publié en l’an VII : elle avait vingt-six ans environ. […] Les premiers articles que Mlle de Meulan donna au Publiciste furent recueillis et réimprimés vers 1802 en un petit volume in-12, qui n’a pas été mis en vente. Ils trouvèrent place aussi dans les volumes de Mélanges que publia vers ce temps M. […] Suard publia d’abord trois volumes de Mélanges (1803), puis deux nouveaux, en tout cinq.
Louis Legendre, adaptateur habile de Shakespeare, et qui s’est fait connaître par des pièces jouées avec grand succès, publie un volume de rimes aisées, spirituelles et mondaines, qu’il appelle le Son d’une âme. […] Jacques Normand, et nous sommes bien sûr que son volume est fait pour être placé sur une table de salon.
Nous avons de lui quatre volumes de Sermons, & deux volumes de Panégyriques, qu’on ne proposera pas comme des modeles, mais qui peuvent lui donner un rang distingué parmi le petit nombre de véritables Orateurs qu’a produits notre Siecle.
Eh bien, dans ce dernier volume, je vais tâcher, autant qu’il m’est possible, de servir seulement aux gens, saisis par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absolue, viendra vingt ans après ma mort. […] Ce volume du Journal des Goncourt est le dernier qui paraîtra de mon vivant.
Sainte-Beuve au général Jomini, que le hasard me fait retrouver et qui a naturellement sa place dans ce volume, à la suite de la réimpression posthume des articles ci-dessus : « Ce 26 mai 1865. « Général, « Je vous remercie de l’intéressant volume que vous m’avez permis de lire.
La première partie du volume est intitulée : L’Aube nouvelle. […] Et que de belles choses aussi dans le reste du volume !
Il est certain qu'il y a des longueurs assommantes dans ses Romans, qui forment une quarantaine de volumes énormes. […] Il est aisé de juger, par les dix volumes de ses Entretiens, qu'elle avoit, pour le moins, autant de savoir que de fécondité, de métaphysique, de politesse ancienne, & de babil.
Il a publié une Histoire de Languedoc, en cinq volumes in-folio, Ouvrage qui suppose non seulement les recherches les plus profondes & les plus multipliées, mais encore de l’habileté dans la maniere de les digérer & de les présenter. […] Les Notes placées par l'Auteur à la fin du dernier volume, sont autant de Dissertations courtes & lumineuses, propres à rendre un grand jour sur plusieurs parties de l'Histoire de France.
Il l’eut peut-être fait entrer, comme un Lundi inédit, dans un de ses volumes. […] C’est seulement dans l’autre partie, signée de son nom, publiée d’abord dans la Revue moderne avant d’être recueillie en volume, qu’il a mis ses opinions plus sérieuses sur les choses et sur les hommes politiques. […] Deux volumes in-3°, à la librairie Internationale, boulevard Montmartre, 10. […] Il est fait mention quelquefois du général d’Alton dans les derniers volumes de la Correspondance de Napoléon ; il commandait à Erfurt en 1813-1814.
Le premier volume de M. de Tocqueville est consacré à étudier la démocratie américaine dans les institutions et dans les lois écrites ; dans la Commune, le Comté, l’État ; dans la constitution particulière des différents États, et dans la constitution fédérale qui les unit ; dans les trois branches de pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire. Le second volume nous montre cette démocratie et la souveraineté populaire qui en est l’âme, dans son influence continue et dans son esprit en dehors des lois écrites ; ici trouvent leur place les mœurs, les instincts, les passions politiques et publiques des gouvernés, des gouvernants ; ce qui résulte en bien et en mal de cette omnipotence de la majorité, les vices et les dangers qu’elle entraîne, en même temps que ce qui la tempère. L’étendue et l’importance des questions que soulève ce second volume, surtout relativement à notre Europe, se conçoivent aisément ; l’auteur, sans prétendre jamais résoudre à l’avance ce que recèle l’avenir, a rassemblé tous les éléments d’expérience, et posé les règles déjà évidentes pour les plus probables conjectures. […] Excellent sous le rapport philosophique, incomplet seulement sous celui de l’art, le style de M. de Tocqueville, grâce à ce qu’il rejette, est plus normal et plus droit de déduction ; mais il faut, surtout dans le premier volume, se détourner souvent vers les notes qui complètent le texte ou le modifient.
Et ce livre, qui n’est qu’un premier volume, l’atteste, et ceux qui le suivront, s’il y en a, l’attesteront encore. Les négociations racontées dans ce premier volume sont celle de Parme, commencée sous le ministère de Richelieu, et celle de Rome, au conclave de 1656, qui ne finirent, ni l’une ni l’autre, dans le sens, d’abord voulu, des intérêts français. […] Il publiera un second volume, — peut-être un troisième, — peut-être davantage. […] Si l’on n’est pas un grand historien, on peut être plus facilement un bon commis… Je ne demande pas mieux que de voir l’auteur du Hugues de Lionne en devenir un, agrémenté de tous les ornements de cette fonction publique ; mais je ne veux pas qu’on nous donne, à nous qui nous occupons de la valeur des livres et de leur beauté, comme preuve de talent, un volume d’une confection aussi facile et de si peu de signifiance.
C’est que l’effort acharné et la hardiesse ne sont peut-être pas dans la nature de Quitard, esprit avisé, curieux, ingénieux, mais placide, et qui ne nous a donné depuis son Dictionnaire que le volume de cette Étude. […] Déjà dans la préface de son Dictionnaire il nous avait dit — et c’était à nous faire venir l’eau à la bouche, à la bouche trompée, — « qu’il avait d’abord conçu son Dictionnaire de manière à suivre la langue proverbiale des troubadours jusqu’à nos jours et à former trois gros volumes in-8o », mais que prudemment il l’a diminué de deux volumes « parce qu’il aurait été trop difficile de rencontrer un éditeur », et c’est devant cette fuite d’éditeur que son épicurisme de savant s’est déconcerté et qu’il a sacrifié deux chers volumes à cette panique.
II En effet, ceci, c’est mon métier, c’est de la critique littéraire… Dans ces deux volumes de Prévost-Paradol, intitulés : Essais de littérature et de politique, j’ai cherché vainement le soubassement nécessaire à tout livre de littérature et de critique un peu forte, je veux dire le symbole quelconque — religieux ou philosophique, s’il n’est pas religieux, — sur lequel doivent s’appuyer les œuvres intellectuelles des hommes, et je n’en ai trouvé aucun, même à l’état d’essai. […] Jamais la rhétorique, dont le défaut, comme on sait, n’est pas la hardiesse, n’est allée plus loin sous une plume d’École normale qu’elle ne va, en ces deux volumes, sous la plume de Prévost-Paradol. […] Seulement, si bien qu’il se tienne sous la garde de cette prudence en ces deux volumes qu’il offre au public, il a glissé, et en glissant, dans une toute petite phrase sur Fontenelle il a montré les parties honteuses de sa pensée : — « Fontenelle — nous dit-il — respecte tout COMME IL CONVIENT, mais, partout où il est passé, rien n’est resté debout. » Sentez-vous la joie ? […] C’est peut-être la seule phrase pensée, la seule phrase vraie de ces deux volumes de littérature politique.
Tout seul, — chez lui, — en ces deux volumes, — nettoyé et essuyé du contact de Buloz, Rémusat paraît moins ennuyeux et moins torpéfiant qu’il ne l’était à la Revue des Deux Mondes, où il se maléficiait, sans doute, du voisinage de ses confrères, et faisait cascade pour son compte dans le vaste ennui épanché par tous. […] L’auteur de ce volume a souvent éprouvé que ses idées n’allaient pas aussi vite que les événements… On doit donc s’attendre à trouver, dans ce livre, des idées qui ont vieilli… (Souvenirs et Regrets !) […] Ce côté-là n’est pas le préféré par Rémusat, qui réserve, dit-il, en toutes choses, comme il convient, les droits de l’esprit humain, qui croit à l’efficacité des traités philosophiques de politique libérale, et qui ne veut pas faire à une nation qui pense l’affront de la croire gouvernée par le hasard ou l’habitude (pages 26 et 27 du premier volume). […] IV Je n’aurais donc voulu en ces deux volumes, pour le mérite de Rémusat et pour sa gloire, que les cinq notices dont j’ai déjà nommé les héros.
Seulement, ici, ce fond est si franchement et si juvénilement littéraire, que la Critique lui doit encouragement et sympathie, surtout dans un temps où la littérature, pour des intérêts moins nobles et moins purs, est lamentablement trahie… Eh bien, parmi le groupe de jeunes gens qui desservent la Revue française, voici Henri Cantel, un poète qui réunit en volume les poésies jusque-là dispersées dans le recueil que nous venons de signaler. Cantel n’en est pas à son premier mot poétique, il a déjà publié un volume ; mais il n’en débute pas moins encore, dans un sens plus profond que celui qu’entend le public, car il cherche, avec les souples articulations d’un talent qui doit grandir, une forme arrêtée, une manière définitive. […] A de certaines saveurs de son volume, on pourrait croire que l’auteur est chrétien d’éducation première et peut-être d’âme par sa mère ; mais littérairement, non ! […] Cependant le remords, le dégoût ou l’ennui d’une forme fausse qui n’a point été tirée d’où les poètes puissants tirent la leur, c’est-à-dire des entrailles, s’emparent, vers le milieu de son volume, de ce moderne, dont les langes furent sans doute parfumés de ce christianisme de nos mères qui tomba sur tous nos berceaux ; et voilà que, lassé et des éternels marbres de Paros et de toutes les rondeurs païennes qui sont les globes de ses horizons, il s’écrie… à la fin : ……… pauvre muse égarée ; Nous souffrirons encore et ne nous plaindrons pas.
L’Histoire civile, ecclésiastique & littéraire de Nîmes, en sept volumes in-4°. est remplie de recherches curieuses, mais étendues avec une prolixité qui auroit besoin d’être réduite. Si cet Ouvrage eût été borné à deux volumes, il n’en seroit que meilleur ; car c’est noyer les faits, que de les présenter avec une quantité d’accessoires qui les font perdre de vue.
Il ne formoit alors qu’un volume in-folio. […] Ce Dictionnaire, à force de Supplémens, forme aujourd’hui dix volumes in-folio.
Les Dialogues des Dieux, qui forment le premier volume de ses Œuvres, sont pleins de délicatesse & de gaieté, dans le goût de Lucien. […] Ses Lettres galantes & philosophiques, formant les deuxieme & troisieme volumes, ont été écrites pour être mises au jour.
Il comprenait douze volumes, et il s’est élargi depuis. […] Zola, des volumes spéciaux qu’il a consultés pour ses romans. […] Le volume est divisé en deux parties : dans la première, M. […] Busnach, lui en envoya un volume avec une dédicace. […] Zola n’ont pas des volumes chez M.
Leurs petits volumes sont de l’ouvrage bien français. […] Le terrible petit volume ! […] L’un de ses volumes, un bien léger petit volume, raconte un voyage qu’il a fait en Orient. […] Gabriel de Chénier publia trois volumes des poésies d’André Chénier. Trois volumes !
Philippe Gille Il peut paraître étrange que, pour donner idée des vers d’un poète, ou cite de sa prose ; c’est pourtant le meilleur moyen de faire connaître la genèse du talent de Mme Alphonse Daudet, talent qui se manifeste déjà, comme on pourra le constater, dans le volume qu’elle intitule : Poésies. […] « Ce petit volume a donc été composé inconsciemment, et peut s’attribuer à quelque élévation courte et subtile d’une pensée féminine vers ce qui n’est pas la tâche journalière ou l’obligation mondaine… » Voilà de la prose exquise qui nous dispense, je crois, de citer les vers, non moins exquis, de Mme Daudet.
Emmanuel Des Essarts La recherche du vrai et l’attachement au goût trouvent leur compte dans l’aimable volume de Léon Duvauchel… Il manie le triolet avec la perfection de Saint-Amant et de Blot, ces maîtres du genre. […] C’est un joli volume de prose et de vers alternés… Avec quel plaisir nous avons lu les belles pages que l’auteur consacre à la Picardie.
Aussi est-ce tout d’abord au nom de ce sentiment partagé que je vous offre ce quatrième volume des Œuvres et les Hommes. Si la Postérité, dont la bouleversante idée ne me donne pas du tout la danse Saint-Guy de l’amour-propre, s’occupe jamais de cet ouvrage que d’aucuns peuvent trouver trop long, mais qui ne finira que quand je n’aurai plus d’yeux à jeter sur mon siècle, je veux qu’elle trouve votre nom l’un des premiers parmi ceux de ce Décaméron d’amis qui ornent le front de mes volumes et qui me font ma vraie gloire de leur amitié.
Son procédé, dans ces premiers volumes de son histoire, est absolument neuf, et, selon moi, le seul satisfaisant. […] Un de nos généraux, disciple à la fois de Xénophon et de Virgile, M. de Fezensac, a une mémoire telle qu’il récitait au bivouac en Russie, aux officiers de son régiment, un sermon de Massillon qu’il avait retenu dès l’enfance ; et comme il racontait un jour l’anecdote dans un salon, on lui demanda s’il pourrait le réciter encore ; il assura qu’il le savait toujours par cœur : on alla immédiatement chercher le volume de Massillon dans la bibliothèque, et le guerrier lettré se mit à réciter cette prose harmonieuse, mais un peu flottante, sans faire une faute. […] Il y aurait bien à dire encore sur ces premiers volumes de M. […] Librairie internationale de Lacroix et Verboeckhoven, boulevard Montmartre, 15. — Les quatre premiers volumes avaient paru. L’ouvrage complet n’a pas moins de dix-neuf volumes.
Étudier le génie dans son œuf est une volupté d’observation que ce volume ne manquera pas de donner à ceux qui sont capables de la sentir. […] Indépendamment de l’intérêt de la recherche qu’on aime à faire des premiers produits d’un talent quelconque, le dernier volume de Joseph de Maistre mérite d’être lu pour lui-même. […] C’est une impression de cet ordre que vous causera ce gros volume de cinq cent cinquante pages, où il y a de la sciure de ces idées qui, depuis, sont devenues des monuments ! Les dissertations qui forment l’ensemble de ce volume n’ont pas, il est vrai, le même mérite et la même importance, mais toutes ont l’empreinte de la robuste main qui a équarri et taillé leurs quelques blocs. […] Dans le volume des œuvres inédites se trouve précisément un examen de la philosophie de Rousseau, qui pourrait s’appeler : Une mise en charpie.
Encore aujourd’hui, il rebute, et si on le donne à lire à des gens versés dans les sciences expérimentales, amateurs d’idées claires, accoutumés aux faits précis et prouvés, il n’est pas sûr qu’ils lisent un de ses volumes jusqu’au bout. […] Voici la pierre angulaire du temple ; le premier maître du spiritualisme, le révélateur de la force libre, le plus grand métaphysicien de notre temps. » Il tourna et retourna les quatre volumes, les ouvrit, fronça les sourcils, gronda un peu, me prit par la main, et me poussant dans ma chambre, me pria de le laisser seul. […] Deux heures après, je le retrouvai rouge, les veines du front gonflées, entouré de pages raturées, les volumes de M. de Biran honteusement jetés par terre, et de très-mauvaise humeur. […] Un instant après, il fourra les quatre volumes dans ses poches, boutonna son paletot sans mot dire et s’en alla courant. […] Les fleurs, la fraîcheur de la chambre, l’ennui de bâiller seul, la gaieté du ciel, toutes ces idées, avec tous leurs détails, passent et reviennent dans votre tête, agréables ou fâcheuses, avec des commencements et des chocs de désirs contraires ; tout à coup vous apercevez un volume nouveau, les Contemplations de Victor Hugo.
La série des volumes que nous allons publier se composera d’œuvres qui seront nouvelles pour la presque totalité du public. […] Serons-nous obligé de donner en tête de chaque volume l’explication de notre plan et de justifier, ouvrage par ouvrage, pour ainsi dire, de l’emploi de nos précieux matériaux ? […] Le hamac où le maître du logis faisait la sieste, l’étroite couchette dans laquelle l’aurore le surprenait souvent à la dernière page d’un volume de vers, suppléaient à l’insuffisance des commodités de la conversation. […] lui dîmes-nous en nous rapprochant de lui et lui secouant la main, à quand le second volume de vers ? […] Asselineau, l’archiviste Lyndhurst du romantisme qui retire de l’oubli tous ces volumes aux vignettes étranges, à la typographie caractéristique, qu’il catalogue, décrit, adorne avec l’enthousiasme minutieux du vrai bibliophile.
Il a de plus rédigé, lui tout seul ou presque seul, les 20 volumes du Pour et Contre, 1733-1740 ; — traduit ou « adapté » l’œuvre entière de Richardson, plusieurs volumes de Hume, etc. ; — et enfin rédigé, dit-on, les 17 premiers volumes de l’Histoire générale des voyages, 1745-1761. […] Bengesco, Bibliographie des œuvres de Voltaire, quatre volumes, Paris, 1882-1890. […] C’est l’édition Gilbert, en 2 volumes in-8º ; Furne, 1857, Paris. […] 8º Sa Correspondance, — qui ne remplit pas moins de 20 volumes de l’édition Beuchot, 18 volumes de l’édition Moland, au total plus de 10 000 lettres, — et qui est loin d’être complète. […] Il importe donc ici d’opérer la séparation et de n’attribuer à Buffon que sa part dans les 127 volumes de l’édition Sonnini, 1798-1807 ; — ou dans les 90 volumes de l’édition donnée de 1752 à 1805 ; — ou dans les 44 volumes in-4º de la première.
Il y a quelques années, à propos du volume intitulé les Pleurs, on a essayé de caractériser le genre de sensibilité et de talent particulier à Mme Valmore. […] Tout un roman de cœur traverse ce volume, une passion çà et là voilée, mais bientôt plus forte et ne se contenant pas. […] Je voudrais qu’un jour on tirât de ce volume, qu’on dégageât cette suite d’élégies-romances dont la forme est si assortie à la manière de Mme Valmore, et dans lesquelles son sentiment soutenu se produit quelquefois jusqu’au bout avec un parfait bonheur, sans les tourments plus ordinaires à l’alexandrin : Croyance, la Femme aimée, Aveu d’une Femme, Ne fuis pas encore, la Double Image, Fleur d’Enfance.
Théophile Gautier Dans son premier volume, qui date de 1865 et qui porte le titre de : Stances et poèmes, les moindres pièces ont ce mérite d’être composées, d’avoir un commencement, un milieu et une fin, de tendre à un but, d’exprimer une idée précise… Dès les premières pages du livre, on rencontre une pièce charmante, d’une fraîcheur d’idée et d’une délicatesse d’exécution qu’on ne saurait trop louer et qui est comme la note caractéristique du poète : Le Vase brisé… C’est bien là, en effet, la poésie de M. […] De plus, un vrai souci du rythme et de la rime éclatait partout dans le compact volume qui avait mis immédiatement hors de page l’auteur et ses livres suivants. […] Le formiste s’y fonçait et quelque couleur animait la dialectique, d’ailleurs captivante, qui donnait le ton au petit volume.
Il possédait, d’après l’inventaire, malheureusement trop laconique, qui fut dressé de ses livres après son décès, deux cent quarante volumes de comédies françaises, italiennes et espagnoles. […] Charles Magnin pour son Histoire des marionnettes, et surtout pour son article sur le Théâtre céleste dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décembre 1847 ; les deux volumes intitulés Masques et bouffons de M. […] À la librairie Garnier frères, sept volumes in-8.
II Le livre de Léon Feugère sur Henri Estienne nous conduit tout naturellement à signaler le volume qu’Ambroise-Firmin Didot a fait paraître sous le trop modeste titre d’Essai sur la Typographie. […] Extrait du tome XVI de l’Encyclopédie moderne, dont Didot est l’âme et la main et dont nous parlerons un jour quand il s’agira de la juger dans son ensemble, cet Essai sur la Typographie, qui forme un volume de près de quatre cents pages sur deux colonnes, est un livre spécial qui embrasse sous toutes ses faces l’art dont il traite. Didot, obligé par le nom qu’il porte, — comme l’était la noblesse autrefois, — a condensé en ce volume, d’un caractère fin, mais étincelant de netteté et de précision, une science profonde et un détail immense.
Robinet, dont la destinée est d'être Continuateur, a augmenté de 6 volumes l'Analyse de Bayle, commencée par l'Abbé de Marsy. […] Cet Auteur est présentement occupé d'une énorme compilation sous le titre de Dictionnaire universel des Sciences, Morale, Œconomique, Politique, & Diplomatique, dont les trois premieres Lettres forment 12 volumes in-4°.
Chez les anciens, il fallait être docte pour écrire ; parmi nous, un simple chrétien, livré, pour seule étude, à l’amour de Dieu, a souvent composé un admirable volume ; c’est ce qui a fait dire à saint Paul : « Celui qui, dépourvu de la charité, s’imagine être éclairé, ne sait rien. […] Les premiers volumes de l’Histoire ancienne respirent le génie de l’antiquité : la narration du vertueux recteur est pleine, simple et tranquille ; et le christianisme, attendrissant sa plume, lui a donné quelque chose qui remue les entrailles.
Pour nous, nous n’hésitons pas à le déclarer : cette série de poèmes sur la Mer nous apparaît comme une des plus saisissantes, des plus personnelles conceptions lyriques de ces dernières années, et nous rangeons le volume, dans nos préférences, tout à côté de la Chanson des gueux, — ce qui n’est pas peu dire. […] Jean Richepin publia son volume des Blasphèmes, on put voir clairement pourquoi il avait oublié le Christianisme et son influence sur les pauvres dont il écrivait l’histoire. […] Disons tout d’abord que la conclusion de l’œuvre est qu’il y a, dans chaque individu, des milliers de « moi » et qu’il est fou d’espérer pouvoir les réduire à un seul, absolu, unique ; il ne faut, par conséquent, pas chercher un paradis, mais des paradis sans nombre ; le poète nous les montre dans les Îles d’or, qui ne sont autre chose que les bonheurs épars qu’il est permis à chacun de conquérir ou de rêver… On retrouve, dans ce volume, écrit avec une prodigieuse facilité, toutes les brillantes qualités du grand producteur qu’est M. […] Malgré l’apparence calme d’une philosophie nihiliste dont Pierrot, dans la conférence même qui termine ce volume, nous donne la formule familière et abrégée, M.
De là sont sortis les six morceaux qui composent ce volume. […] Ce qui est une qualité dans l’histoire eût été ici un défaut ; tout est vrai dans ce petit volume, mais non de ce genre de vérité qui est requis pour une Biographie universelle. […] Quelquefois, j’ai eu l’idée de les joindre à ce volume. […] Il m’a semblé qu’en insérant ces pages sur ma sœur dans un volume, livré au commerce, je ferais aussi mal que si j’exposais son portrait dans un hôtel des ventes.
… Ces trois volumes très compactes, nous les avons lus. […] À la fin du troisième volume, nous sommes en 1833, à l’année qui précéda la fondation du National, l’œuvre personnelle de Carrel, l’hégire de ce nouveau prophète d’une république qui se révélait. […] Mais, hors cela, qui n’implique, après tout, ni la supériorité de l’intelligence, ni même l’éloquence du talent, il n’y a rien dans les trois volumes de Carrel qui ne soit vieilli, passé, mesquin, et qui méritât qu’on s’y arrête si on ne nous forçait pas à les lire à la lumière de son nom. […] On trouve dans ces volumes de ses œuvres les premières traces de ses démêlés avec la Tribune.
II Du reste, et quoi qu’il soit de ces deux volumes, les amis de Guérin qui les ont publiés ont cru être habilement modestes. […] Les deux volumes trop restreints qu’on nous a donnés se composent presque exclusivement de sa prose, et ce n’est pas un mal, puisqu’elle est seule véritablement et irréprochablement belle. […] Tel il est dans ces deux volumes que j’ai appelés les deux bords d’une coupe qu’il faut plus hardiment incliner, et tel on va commencer de le lire et de le goûter. […] Nous le répétons et avec joie, il y a plus que ces deux volumes en Guérin, et il y a surtout une biographie intellectuelle et intime à faire de ce poète qui surgit maintenant, l’étoile au front, dans la constellation des poètes de son siècle.
Les six premiers volumes ont paru. Seulement, pourquoi, dans ces premiers volumes dont je dirai tout à l’heure les mérites, cherche-t-on vainement la notice biographique et critique annoncée sur la couverture, et qui, naturellement, devrait se trouver à la tête du premier volume ? […] C’est moins fièrement littéraire, mais c’est plus laquais… Le Diderot des Garnier en était à son douzième volume, et l’Introduction et l’Essai sur la philosophie du xviiie siècle ne devait paraître que quand l’ouvrage tout entier serait terminé.
Si, avant de le donner, ce coup d’archet magistral et magique, le Paganini qui l’enlevait avec cette furie avait dû se faire fort par l’étude, les essais et les tâtonnements, le volume des Iambes n’en révélait rien. […] C’est cette illusion que le volume des Silves a détruite. […] On croira que j’exagère tout le temps qu’on n’aura pas lu le volume entier de ces Silves, dont je ne puis pas, en un chapitre, faire les extraits que je voudrais… Mais qu’on le lise, et on verra ! […] Dont je parlerai dans mon prochain volume des Poètes.
Et je le dis avec d’autant plus d’assurance que j’ai le premier volume sous les yeux. […] Ces Idylles prussiennes, sur lesquelles je veux particulièrement insister, ne sont pas seulement les plus belles poésies du volume, mais elles portent avec elles un caractère de nouveauté si peu attendu et si étonnant, qu’en vérité on peut tout croire de la puissance d’un poète qui, après trente ans de vie poétique de la plus stricte unité, apparaît poète tout à coup dans un tout autre ordre de sentiments et d’idées, — et poète, certainement, comme, jusque-là, il ne l’avait jamais été ! […] IV Mais Arlequin et Pierrot, ces deux types adorés de M. de Banville, qui les unit dans sa personne poétique, Arlequin et Pierrot, ces deux innocents, doux et étincelants gouailleurs, vont disparaître de ce volume, et nous arrivons enfin au magnifique et poignant avatar du poète, nous arrivons à ces Idylles prussiennes que j’ai annoncées dès le commencement de ce chapitre, et qui ont fait tout à coup surgir du Banville connu un Banville qu’on ne connaissait pas. […] Voir Les Œuvres et les Hommes, 3e volume : Les Poètes.
Foucher de Careil a publié deux volumes de Supplément aux œuvres de Descartes, Paris, 1859-1860, Durand. […] La meilleure édition de Scarron est celle d’Amsterdam, en sept volumes, 1752, chez Wetstein ; — de Thomas Corneille, celle de Paris, en cinq volumes, 1748, chez David ; — et de Quinault, celle de Paris, chez la Vve Duchesne, 1778, en cinq volumes. […] Monval, Le Moliériste, 10 volumes, de 1879 à 1889. […] Foucher de Careil, dans les deux premiers volumes de son édition inachevée de Leibniz, 1867. […] L’édition originale des Sermons ou des Œuvres de Bourdaloue, préparée certainement en partie par lui, mais donnée par le Père Bretonneau, son confrère, a paru de 1707 à 1734, chez Rigaud, directeur de l’imprimerie royale, et comprend : — un volume pour l’Avent, 1707 ; — trois volumes pour le Carême, 1707 ; — deux volumes de Mystères, 1709 ; — deux volumes de Sermons de vêture, Panégyriques, Oraisons funèbres, 1711 ; — trois volumes de Dominicales, 1716 ; — et enfin cinq volumes de Distractions chrétiennes, Exhortations de retraite, ou Pensées diverses, 1721-1734.
D’autres volumes ; d’autres recueils de vers suivirent, Odes et Poèmes, Poèmes évangéliques, Symphonies, Idylles héroïques, etc., toutes inspirationsassez semblables sous des noms divers. […] Le nouveau volume que vient de publier M. de Laprade, et où se trouve son discours de réception, est un recueil de prose ; il se compose d’une douzaine de morceaux de diverse provenance et dont plusieurs paraissent avoir été de premières leçons, des discours d’ouverture de Faculté. […] Il ne faut, en tout cas, chercher dans ce fade volume aucune trace d’enjouement ni de sel ; il n’y a pas le plus petit mot pour rire, pas le plus petit grain de Voltaire. […] Le volume dont nous parlons aujourd’hui ne se termine pas non plus sans une pointe de dénigrement politique. […] Le volume de prose qu’il vient de publier n’indique pas qu’il y ait en lui l’étoffe d’un critique : tout au contraire.
Si c’est un début que ce volume de M. […] Le prochain volume de M.
M. de Balzac, dit-on, a chez lui une collection complète de tous ses premiers romans qui ne forment pas moins d’une trentaine de volumes ; il les conserve magnifiquement reliés, comme le berger-ministre conservait dans un coffre précieux son hoqueton et sa houlette, et il les appelle ses études. […] Nous avons été peu payé, avouons-le, de notre indiscrète recherche, en parcourant ces volumes de M. de Viellerglé, que le Miroir du temps rapprochait, quant au choix des sujets, des romans de Pigault et de Rétif, et que le libraire Pigoreau classait parmi les romans gais en opposition aux romans noirs, aux histoires de brigands et de fantômes. […] Un trait du caractère de M. de Balzac, c’est, aussitôt qu’il écrit la première page d’un livre, d’avoir tout de suite trente autres volumes en idée devant lui, et de rêver ainsi des séries indéterminées qui doivent, en se rejoignant, former une œuvre immense106. […] On sent l’homme qui a écrit trente volumes avant d’acquérir une manière ; quand on a été si long à la trouver, on n’est pas bien certain de la garder toujours. […] Il l’a été principalement dans Eugénie Grandet, et il s’en faut de bien peu que cette charmante histoire ne soit un chef-d’œuvre, — oui, un chef-d’œuvre qui se classerait à côté de tout ce qu’il y a de mieux et de plus délicat parmi les romans en un volume.
Faugère put répondre : « Non, te n’est pas aux yeux qu’est la fatigue, c’est au cerveau. » Je n’ai point dessein de raconter ici par le menu le plan d’une édition dont chacun va demain se pourvoir : dans le premier volume, M. Faugère a rassemblé les lettres, les petits traités, les pensées et fragments de Pascal qui ne se rapportent pas à son grand ouvrage sur la religion ; le second volume contient tout ce qui est relatif à ce dernier ouvrage. […] Ce volume appartient à la bibliothèque d’un conseiller à la cour de Riom qui autorisa M. […] On leur propose de s’occuper des papiers de Pascal mort depuis quelques années, et d’en tirer quelque chose d’utile, d’édifiant, de digne d’être offert à l’Église d’alors et aux fidèles, un volume enfin qui puisse être montré aux amis et aux ennemis. […] On aura cette impression très-sensible à la lecture des premiers chapitres du second volume, de ces fameux chapitres sur l’homme, son divertissement, ses disproportions, sa grandeur, son néant.
Voilà le premier volume. […] Toinon, c’est Callirhoé. » Vous n’extrairez rien de plus de Toute la Lyre et pas grand’chose de plus des quinze volumes de vers lyriques de l’immense poète. […] Nous devinerions peut-être que ces vers sont antérieurs ou postérieurs à 1840 ; mais, neuf fois sur dix, nous ne saurions à quel volume les rapporter. […] Mais c’est bien ce que j’ai fait, tout en ayant l’air de ne viser que son dernier volume ; et je n’aurais pu faire autrement quand je l’eusse voulu. […] Mais sa puissance d’expression n’offre, d’un volume à l’autre, que des différences de degré, non d’espèce.
., & celle du second vit le jour dans la même Ville en 1733. deux volumes in-12. […] M. de Cedors en a donné une en trois volumes in-12. qui est plus élégante & plus fidéle. […] Le seul Dom Pedro Calderon de la Barca a imprimé neuf volumes de Comédies, & six de ses Drames saints que l’on représente en certains tems de l’année, & particuliérement à la Fête-Dieu. […] Linguet nous a donné son Théatre Espagnol, en 4. volumes in-12. 1770. […] Il y a de lui un Poëme traduit en vers françois en 1756. en trois volumes in-12.
C’est l’iris et l’ylang-ylang qui sont répandus dans le volume si bien nommé : Parisiennes. […] Jean Moréas Champsaur publia, il y a quelques mois, un volume de vers.
Abel Hermant, et le volume, édité par Charpentier, a pour titre : Serge. […] Paul Margueritte, un volume de petits récits paru chez Lecène et Oudin. […] Je me remis pourtant avant même que d’examiner le volume rose […] Les dîners littéraires tiennent aussi une grande place dans le volume. […] Labouchère vient de nous donner la traduction en deux volumes.
Bien qu’elle remplisse trois forts volumes, cette histoire ne nous fatigue pas. […] Dans notre compte rendu du premier volume, nous nous sommes risqués à dire que M. […] Lorsque parut le premier volume de M. […] La description, que donne dans la préface de ce volume M. […] Swinburne mit jadis en feu ses contemporains par un volume de très parfaite et très vénéneuse poésie.
L’auteur a écrit six gros volumes pour faire ces étonnantes découvertes. […] Il a bibliothèques et archives sous sa main, et il va amonceler des textes en quatre, cinq volumes ; il n’est jamais fatigué. […] Taine, lui, cite des volumes. […] Avec des bribes de causeries, des jugements tronqués, ses essais de sensations et de pensées, il composa neuf volumes. […] Une comédie de Sardou, une lettre de Mérimée nous donnent plus la vision de l’époque que ces neuf volumes de fatras.
Je donne donc de nouveau ces trois volumes, tels qu’on les a lus dans la première édition. […] Un quatrième volume, consacré au dix-huitième siècle, suivra de près cette réimpression et terminera mon travail.
L’intérêt qui s’attache au volume publié par M. […] Maine de Biran appartient à la famille des métaphysiciens et méditatifs intérieurs, et, grâce au nouveau volume, on peut étudier à nu et très commodément ce type d’organisation en lui. […] Tout ce volume est consacré à le développer ; mais les choses n’y sont pas si précises que ce résumé nous les donne. […] Mais ce qu’il a et ce qui rachète bien des défauts, c’est (je ne parle que du présent volume et du journal) une certaine richesse de vues, la présence et la suggestion de plusieurs solutions possibles à la fois, la plénitude du problème bien posé et considéré sans cesse, la sincérité parfaite, l’honnêteté, la bonté, la profondeur à force de candeur, un sentiment moral qui anime et personnifie ses recherches, qui les rend touchantes, et qui y donne (avec plus de douceur et d’affection) quelque chose de l’intérêt qu’auront éternellement les angoisses et les fluctuations orageuses de Pascal à la poursuite du bonheur. […] [NdA] Il faut voir dans le volume d’Épîtres et élégies, par Charles Loyson (1819), deux épîtres (la seconde et la troisième) où est agréablement dépeinte la vie de Maine de Biran à sa terre de Grateloup, et où ce riant domaine obtient aussi sa description familière, dont le ton rappelle l’épître de Boileau À M. de Lamoignon.
Scherer qui ait accordé à ces deux volumes leur importance105. […] Quand il échappa peu à peu à ces premières influences, La Mennais en chercha d’autres ; il en rencontra une fort douce et insinuante en l’abbé Gerbet, avec qui la part de correspondance contenue dans ces volumes est je ne sais pourquoi masquée sous la suscription à l’abbé X. […] Deux volumes in-8°, 1866 ; chez Dentu, Palais-Royal. […] Voir un petit volume intitulé Béranger et La Mennais, Correspondance, Entretiens et Souvenirs, publié en 1861 par M. le pasteur Napoléon Peyrat. On y trouve des confidences fort directes et authentiques, recueillies avec beaucoup de sincérité par un témoin respectueux et impartial jusque dans son enthousiasme, Cet opuscule, si on le rapproche des deux volumes publiés par M.
(Troisième volume de ses Poésies.) […] Son troisième volume de Poésies, qui est sur le point de paraître, me fournit maint sujet soit dans le genre de l’épître, soit dans celui du poème. […] Jasmin commence et récite la pièce qu’on peut lire dans son troisième volume : Le Prêtre sans église. […] » — C’est après avoir entendu ce poème et tant de pièces inspirées par un même sentiment moral élevé, qu’on a pu dire avec raison : « Si la France possédait dix poètes comme Jasmin, dix poètes de cette influence, elle n’aurait pas à craindre de révolutions. » J’allais oublier de dire que ce troisième volume de Jasmin est dédié à M. […] Ce n’est certes pas se compromettre que de dédier un volume de poésies à M.
Vers le même temps, enhardi par le mouvement d’alentour, il marquait son opinion par des actes plus significatifs : il adressait un volume d’Adieux à Madame Royale à sa sortie du Temple ; il prenait part à la rédaction de la première Quotidienne, et se voyait forcé de fuir après la victoire de la Convention en Vendémiaire. […] Michaud, sous sa dernière forme, n’a pas moins de six volumes, auxquels il faut joindre les quatre volumes de la Bibliothèque des croisades, contenant toutes les pièces justificatives et les extraits des chroniqueurs et historiens, y compris les historiens arabes, dont les extraits et les traductions sont dus à la collaboration de M. […] Si l’on joint à ces dix volumes les sept qui forment la Correspondance d’Orient, et qui ne sont bien souvent qu’un commentaire et une discussion de quelques points importants de cette Histoire, on verra que M. […] Poujoulat, parut en sept volumes (1833-1835), et elle offre un intérêt très varié et très doux, quoiqu’on y pût désirer plus de naturel et de familiarité encore. […] Reinaud me fait remarquer, entre autres choses, qu’il y a dans les premiers volumes de l’Histoire des croisades un mouvement et même une chaleur de récit dont je n’ai pas assez tenu compte.
En ouvrant aujourd’hui les volumes de Grimm, n’oublions pas que ses feuilles ont été primitivement écrites pour des étrangers. […] « J’aimerais mieux, dit-il quelque part, avoir dit une chose sublime dans ma vie que d’avoir imprimé douze volumes de petites choses. » Les choses dont a parlé Fontenelle ne sont point petites ; mais, malgré les qualités heureuses de clarté, de netteté et de précision qu’il y introduit, il y a mêlé aussi des petitesses. […] Barbier publia un volume de Supplément en 1814 ; il a aussi publié depuis, en 1823, une Lettre à Volney qui est censée écrite par Grimm, mais qui est de Rivarol ou de quelque autre spirituel pamphlétaire. […] Les notes des trois derniers volumes ne sont point de M. […] On joint toujours à cette édition un volume de Supplément, qui fait le seizième, et qui contient des fragments et articles retranchés en 1812 et 1813 : ce ne sont pas les pièces les moins instructives pour qui veut connaître le fond de la pensée de Grimm.
M. de Pongerville nous l’affirme en propres termes ; il consacre sa préface à démontrer cette vérité ; et, comme M. de Pongerville a passé dix ans à traduire en vers ce poète, quatre ans à retoucher et à revoir sa traduction ; comme il s’occupe en ce moment de retraduire en prose cette traduction en vers, et qu’un volume en a déjà été publié dans la collection Panckoucke, il n’y a pas moyen de récuser un homme aussi compétent sur Lucrèce ; on ne peut que s’incliner et croire. […] un scrupule m’est venu : en parcourant le volume de traduction en prose de M. de Pongerville, je suis tombé sur une préface qui n’est pas celle de sa traduction en vers. […] D’ailleurs il était si modeste avec son humble volume ; il se montrait si docile aux conseils, si assidu auprès des personnes capables ; enfin il demandait si peu, qu’il obtint tout ; les journaux le louèrent à l’unisson ; c’était sans conséquence ; lui s’insinuait toujours, saluant, visitant, offrant son volume ; un jour, il frappa un petit coup à la porte de l’Académie ; on ne répondît pas ; il se dit : Je repasserai ; mit sa carte dans la serrure, et descendit l’escalier en rougissant.
Si ce volume, qui ne doit pas contenir moins de six mille vers, tombait aux mains de lecteurs qui aiment peu les vers, et ceux d’amour en particulier ; si, d’après la façon austère et assez farouche qui essaye de s’introduire, on se mettait aussitôt à morigéner l’auteur sur cet emploi de sa vie et de ses heures, à lui demander compte, au nom de l’humanité entière, des huit ou dix ans de passion et de souffrance personnelle que résument ces poëmes, et à lui reprocher tout ce qu’il n’a pas fait, durant ce temps, en philosophie sociale, en polémique quotidienne, en projets de révolution ou de révélation future, l’auteur aurait à répondre d’un mot : qu’attaché sincèrement à la cause nationale, à celle des peuples immolés, il l’a servie sans doute bien moins qu’il ne l’aurait voulu ; que des études diverses, des passions impérieuses, l’ont jeté et tenu en dehors de ce grand travail où la majorité des esprits actifs se pousse aujourd’hui ; qu’il s’est borné d’abord à des chants pour l’Italie, pour la Grèce ; mais qu’enfin, grâce à ces passions mêmes qu’on accuse d’égoïsme, et puisant de la force dans ses douleurs, en un moment où tant de voix parlaient et pleuraient pour la Pologne, lui, il y est allé ; qu’il s’y est battu et fait distinguer par son courage ; que, s’il n’y a pas trouvé la mort, la faute n’en est pas à lui ; qu’ainsi donc il a payé une portion de sa dette à la cause de tous, assez du moins pour ne pas être chicané sur l’utilité ou l’inutilité sociale de ses vers. […] Si nous ne savions d’ailleurs ces détails, le volume des Confidences suffirait pour nous les faire deviner. […] Dans la première moitié du volume, tant que la passion n’en est qu’aux tristesses, aux espérances, aux pressentiments qui envahissent toutes les âmes ainsi affectées, on regrette que de ce fonds un peu confus, étalé devant nous en longs épanchements, le poëte n’ait pas su tirer des scènes plus distinctes, plus détachées, plus parlantes aux yeux, de ces tableaux qu’on pourrait peindre sur la toile et qui vivent dans la mémoire. […] D’ailleurs force esprit, de jolis mots, surtout dans le premier volume (le second est plus franchement passionné), une ironie froide, un sourire prolongé et humouristique.
Le second volume de ces œuvres ayant paru avant le premier, nous en avons parlé dans la Revue de Paris du 11 juin dernier ; la publication actuelle du premier volume, qui contient des fables, des poëmes académiques et quelques autres poésies, ne pourrait que modifier très-peu notre premier jugement, et nous n’y insisterions pas aujourd’hui, si la Vie de Victorin Fabre, que l’honorable éditeur, M. Sabbatier, a mise en tête du volume, ne nous paraissait trop singulière à bien des égards pour devoir être passée sous silence. […] Le second volume, sauf quelques commentaires, s’annonçait mieux.
Et c’était là ce que nous disions avant d’ouvrir les deux effroyables volumes de cinq cents pages sur deux colonnes que Firmin-Didot a publiés dans sa vaste collection de l’Univers pittoresque, entreprise, peut-être, pour prouver la supériorité des ordres religieux en matière d’œuvres collectives sur toutes les individualités scientifiques ralliées dans un intérêt commercial. […] … Ainsi, désappointement, déception, chute sans matelas du haut… de la tour de Porcelaine, telle a été notre désagréable impression en lisant ces deux énormes volumes, ramassés partout, excepté en Chine, excepté là où il eût fallu chercher. […] ce que nous avons cherché, avant tout, dans ces deux volumes, aussi typographiquement qu’intellectuellement illisibles, c’est de nouvelles et meilleures raisons d’admirer la Chine, puisque Pauthier et Bazin l’admirent, que les vieilles raisons, devenues sournoises, du xviiie siècle ! Au lieu de ce tombereau de faits insignifiants et qu’on a balayés partout, vidé dans le barathre obscur de ces deux volumes, nous aurions voulu une Chine clarifiée et comprise, une Chine vue à travers le cristal de la critique, essuyé, purifié, éclairci.
… Madame de Sévigné et ses amoureux, ces patiti qu’elle régalait de petites faveurs innocemment perverses, n’a donc rien à faire avec les femmes vertueuses pour de bon du xviie siècle, avec ces saintes dont l’abbé Maynard, l’éminent auteur du Saint Vincent de Paul, nous écrit en ce moment la vie ; et si Hippolyte Babou, de cette main légère qui est la sienne, nous les môle à madame de Sévigné et à ses amoureux, dans son volume, comme des cartes à jouer qu’on fait se retrouver dans le même paquet, c’est que Babou, qui sait bien ce qu’il fait et qui ne fait que ce qu’il veut, ne veut être aujourd’hui qu’un faiseur de tours de cartes avec l’Histoire. […] Mais dans son volume d’aujourd’hui, excepté à ces deux endroits qu’il est convenu que je vous montrerai, il ne l’étreint pas assez vigoureusement, l’Histoire ! […] À la page 76 du présent volume, n’a-t-il pas écrit : « La vertu de cette âme enjouée… » ? […] III Nous voilà enfin arrivés à l’une des deux places de son volume où l’auteur de ces délicieuses bribes d’histoire, enlevées comme des bulles de savon et aussi colorées, se métamorphose et se permet la fantaisie d’être profond… C’est justement quand, dans l’ordre de ses Notices, il arrive à madame de Maintenon, et que lui, l’amoureux de madame de Sévigné, il passe à l’ennemi, si on peut dire l’ennemi d’une femme qui, pour avoir la raison la plus haute qu’une tête féminine ait jamais possédée, avait autant d’agrément à sa manière que la vive et brillante Sévigné.
I Ce n’est pas un petit embarras pour la Critique, obligée de resserrer ses observations dans le cadre étroit d’un chapitre, que de parler d’un ouvrage qui compte en ce moment quinze énormes volumes, et cependant il le faut ; c’est de nécessité. […] Le nombre des volumes qu’un homme publie, les matières qu’ils renferment, les lectures qu’ils supposent, tout cela produit dans les têtes innocentes un effet qui commence le succès et qui l’a commencé pour M. […] Le druidisme, qui est la seule idée historique de ces quinze volumes et qui déborde au Moyen Âge, est rentré un peu dans ses forêts, quand on est sorti du Moyen Âge. […] Les deux derniers volumes, que nous venons de lire avec moins de dégoût que les autres, contiennent la fin de Louis XIV, la Régence et les commencements de Louis XV.
… Entre la mort de Crétineau-Joly et cet énorme volume, il n’y a guères eu que le temps de le bâcler. […] Et, comme si ce n’était pas assez que tout cela, — quand quelques mots auraient suffi, — il faut que, pendant tout ce volume, qui a cinq cents pages, l’abbé Maynard ajoute au poids intrinsèque de son livre celui de sa toujours présente et redondante personnalité. […] Mais descendre dans la nomenclature, ouvrir le ventre à chaque volume, se perdre, je ne dirai pas dans les feux de file, mais dans les glaçons de file des analyses et des citations, — les citations interminables !! […] Son portrait, mis à la tête du volume et très ressemblant, rappelle, par son énergie de dogue, la tête de Granier de Cassagnac, — cette autre grande plume de guerre, — mais avec une expression plus gaie.
On trouvera dans ce volume, à quelques nuances près, la même manière de voir les faits et les hommes que dans les trois volumes de poésie qui le précèdent immédiatement et qui appartiennent à la seconde période de la pensée de l’auteur, publiés, l’un en 1831, l’autre en 1835 et le dernier en 1837. […] Plusieurs pièces de ce volume montreront au lecteur que l’auteur n’est pas infidèle à la mission qu’il s’était assignée à lui-même dans le prélude des Voix intérieures : Pierre à pierre, en songeant aux croyances éteintes.
Je vois bien là, au compte de cette année, le volume d’histoire de Michelet qu’il a intitulé Régence, et qui flamboie des qualités inextinguibles de cet écrivain de jeunesse éternelle ; mais, hélas ! je trouve aussi dans ce livre tous les vices de la pensée d’un homme qui se déprave de plus en plus, et qui, à chaque nouveau volume, augmente l’embarras de la Critique la plus résolue, par un système historique que l’on ne peut résumer que par le mot dont il devrait bien faire son titre : « De la Porcherie dans l’Histoire ! […] Que sont, en comparaison, et le dernier volume de l’Histoire de Thiers, cette glace sans tain, comme il l’a lui-méme appelée, et les Nouveaux Éloges de Mignet, et l’Italie des italiens de madame Colet, et tout le reste de la liste si vite épuisée des livres d’histoire de cette année ?
Avant de fermer le volume, je transcris encore une scène toute charmante de vérité. […] Tout cela raconté d’une façon alerte, légère, et avec une gaîté qui tranche avec le charme et la poésie, je le répète, des autres morceaux du volume. […] On trouvera dans le volume une quinzaine de récits inédits et vraiment conformes à ce programme. […] La nouvelle qui termine le volume est, à l’encontre des autres, un amour d’ignorant. […] De même pour l’Hôtel de Ville dont la description formerait un volume.
Un volume a été immédiatement reconnu comme sortant de l’ordinaire, et son auteur, encore très jeune, peut être tout de suite placé à côté des poètes dont nous avons le droit d’être fiers. […] Henri Barbusse, jusqu’ici, n’a publié que cet unique volume de vers : Pleureuses, dont M.
Henry Davray Dans son volume de poèmes, Au fil de l’heure, M. […] Et l’on sent à travers tout le volume, malgré, certaines fois, de la monotonie et trop peu de liberté, une imagination délicate, un goût très sûr, un talent souple, qui vous font aimer le poète discret et tendre qu’est M.
Le Jugement de Pâris a été suivi d’un volume de Fables & d’un volume d’Historiettes & Nouvelles, en Vers, dont le ton original distingue ce jeune Poëte des Fabulistes & des Conteurs de nos jours.
Les articles de Grammaire qui se trouvent dans les premiers volumes de l’Encyclopédie, sont de M. du Marsais, & ne sont que mieux apercevoir la foiblesse & la maigreur de ceux des volumes suivans.
Ces Essais forment treize volumes, & il n’en est aucun qui n’offre d’excellentes leçons de sagesse & de vertus. […] La même exactitude ne se trouve pas toujours dans les conséquences qu’il tire sur certaines matieres qui font partie des autres volumes.
Il ne s'est pas contenté d'accorder aux uns des Statues, aux autres des Médaillons, dans la Description qu'il a donnée en un volume in-folio, de ce Monument patriotique, il a inséré un extrait de la vie, & donné le Catalogue des Poésies de ceux qu'il a jugés dignes d'y avoir place. […] On feroit un gros volume, si l'on vouloit recueillir tous les Vers qui ont été composés à la louange de l'Auteur du Parnasse François.
S’étant imaginé qu’une composition en quatre volumes valait la peine d’être méditée, il a perdu son temps à chercher une idée fondamentale, à la développer bien ou mal dans un plan bon ou mauvais, à disposer des scènes, à combiner des effets, à étudier des mœurs de son mieux ; en un mot, il a pris son ouvrage au sérieux. Ce n’est que tout à l’heure, au moment où, selon l’usage des auteurs de terminer par où le lecteur commence, il allait élaborer une longue préface, qui fût comme le bouclier de son œuvre, et contînt, avec l’exposé des principes moraux et littéraires sur lesquels repose sa conception, un précis plus ou moins rapide des divers événements historiques qu’elle embrasse, et un tableau plus ou moins complet du pays qu’elle parcourt ; ce n’est que tout à l’heure, disons-nous, qu’il s’est aperçu de sa méprise, qu’il a reconnu toute l’insignifiance et toute la frivolité du genre à propos duquel il avait si gravement noirci tant de papier, et qu’il a senti combien il s’était, pour ainsi dire, mystifié lui-même, en se persuadant que ce roman pourrait bien, jusqu’à un certain point, être une production littéraire, et que ces quatre volumes formaient un livre.
La seconde, moins âgée d’un an, paraissait aussi réfléchie et moins timide ; elle avait l’air d’une pensée éclose tout fraîchement, mais qui jouit de se sentir, et qui dit à ses sœurs : « Voyez, comme ceci est semblable à ce que j’avais imaginé. » C’est ma seconde fille, me dit sa mère, elle sait par cœur tout ce qui intéresse votre famille ; dans le volume des Confidences, que nous avons lu en commun depuis que ce volume est tombé dans nos mains, votre mère, vos aimables sœurs, votre… Elle baissa la voix, craignant de faire saigner ma douleur, trop rapprochée de la perte ; les filles inclinèrent leurs fronts vers le gazon et nous restâmes un moment en silence. […] Nous n’étions pas assez riches pour nous les donner, mais de temps en temps il nous en tombait quelques volumes dans les mains, et c’est alors qu’un voyageur, passant par Renève, auprès de Mirebeau, dans la Côte-d’Or, voyant notre enthousiasme, nous en laissa un volume intitulé : les Confidences, où nous lûmes toutes sortes de détails sur votre famille, et votre histoire si touchante de Graziella que ces demoiselles savent par cœur. […] Aglaé, qui portait le volume, l’a laissé tomber à Charnay, notre dernière halte dans la petite auberge où nous avons couché en venant à Milly et nous espérons le retrouver au retour, car ces pauvres hôtes de la campagne avaient l’air de bien honnêtes gens. […] Aglaé tenait la bourse, Mathilde portait son volume des Confidences, et chacune de nous portait son petit paquet à la main, dans un foulard. » J’étais pénétré d’étonnement et de sensibilité : cela était dit si naturellement et si simplement qu’on n’y sentait pas l’ombre d’intention. […] Ce fut alors qu’Aglaé chercha son volume de Confidences pour trouver le chemin de la cure.
Dans ce volume de M. […] Le volume de M. […] Pour ce qui regarde particulièrement le plus récent volume de M. […] Lorsqu’on ouvre un volume de M. […] C’est le leitmotiv de ces dix volumes.
Jusqu’à présent ses Ouvrages connus se réduisent à un très-petit Volume ; mais ce Volume rassemble tout ce que le goût, la finesse & les graces ont de plus piquant.
Il y a dans les derniers volumes qu’il vient de publier tels détails que nous n’oserions citer ici ni pour le fond ni pour la forme, et pour lesquels le fond et la forme font équation d’ignobilité. […] Dans ces deux volumes, comme dans les précédents, c’est toujours le même homme et le même écrivain que M. […] Et c’est là le point qu’il faut mettre aujourd’hui en lumière, c’est là ce qu’il faut dégager des deux volumes de M. […] « Pas de milieu (s’écrie-t-il dans le sixième volume), pas de milieu entre le Dieu du Moyen Âge (le Dieu du Moyen Âge, c’est le nôtre, c’est N. […] La biographie qu’il en fait est détachée intégralement de l’Histoire de la Révolution française (volume vi ou vii).
Dans le volume où sont renfermés plusieurs morceaux de ce genre, je ne trouve de vraiment digne de lui que la notice sur l’abbé de La Caille, juste tribut du disciple envers un maître, et l’Éloge de Leibniz, couronné par l’Académie de Berlin en 1768 : il y explique avec étendue et facilité ce génie universel et souverainement conciliateur de Leibniz, le moins ressemblant de tous (dans ces hauteurs) à celui de Pascal, lequel au contraire se plaît à opposer en tout point les deux rivages, à les tailler à pic, et à creuser l’abîme qui les sépare. […] Le premier volume de l’Histoire de l’astronomie, traitant de l’astronomie ancienne depuis son origine jusqu’à l’établissement de l’école d’Alexandrie, parut en 1775 ; Bailly s’y montre pour la première fois dans toute sa maturité comme écrivain. […] Il faut y voir plutôt une noble construction, conçue en idée et en présence de l’Histoire naturelle de Buffon : des discours généraux en tête, puis une narration suivie, faite pour être lue et, jusqu’à un certain point, entendue de tous, des gens du monde comme des savants ; la discussion des faits, les preuves ou éclaircissements étaient rejetés dans une seconde partie du volume, plus particulièrement destinée aux astronomes et aux savants, mais nullement inaccessible au reste des lecteurs, pour peu qu’ils fussent attentifs et curieux. […] Voltaire de son côté, qui recevait le premier volume de l’Histoire de l’astronomie, de Bailly, s’empressait de lui répondre gaiement : J’ai bien des grâces à vous rendre, monsieur ; car ayant reçu le même jour un gros livre de médecine et le vôtre, lorsque j’étais encore malade, je n’ai point ouvert le premier ; j’ai déjà lu le second presque tout entier, et je me porte mieux. […] Il adressa donc à Voltaire des Lettres sur l’origine des sciences et sur celle des peuples de l’Asie ; ce volume, en tête duquel on lisait les lettres de Voltaire à l’auteur, parut en 1777.
. ; en assemblant toutes les éditions et réimpressions qu’il en a faites, cela irait bien à 60 ou 70 volumes, dont plusieurs imprimés avec luxe. […] Colbert fit acquisition pour la Bibliothèque du roi en 1667 ; et une seconde fois de quoi former 237 volumes in-folio, qu’il se plut à augmenter jusqu’à son dernier jour. […] Le spirituel jésuite Tournemine disait que l’abbé de Marolles méritait qu’on, lui pardonnât, en faveur de cet unique volume de mémoires, l’ennui mortel qu’il avait causé au public, et l’impatience qu’il avait donnée aux savants, par ses rhapsodies indigestes durant l’espace de soixante ans ; il lui appliquait, en riant, ce que Lucain, l’ampoulé flatteur, au commencement de sa Pharsale, a dit de Néron, que Rome ne l’avait pas payé trop cher, en définitive, au prix même de toutes les guerres civiles antérieures, s’il n’y avait pas d’autre moyen de l’obtenir : « Scetera ipsa… hac mercede placent ». […] Il s’offrit, un jour, pour travailler à dresser un inventaire général de tous les titres de la maison de Nevers, comptant par là faire sa cour à la princesse Marie, et aussi découvrir toutes sortes de belles choses ignorées : « Je m’appliquai à cet ouvrage quatre ou cinq mois durant avec tant d’assiduité que j’en vins à bout, ayant sans mentir dicté les extraits et marqué de ma main plus de dix-neuf mille titres rédigés en six gros volumes, avec les tables d’une invention toute nouvelle : ce que j’aurais de la peine à croire d’un autre si je n’en avais moi-même fait l’expérience et si je ne voyais encore entre mes mains les marques d’un labeur si prodigieux, pour la seule satisfaction de ma curiosité, quoiqu’il a bien pu servir à des choses plus importantes. » C’est à Nevers qu’il était allé faire ce rude et, pour lui, délicieux travail : il y avait fait venir quelques personnes de son choix pour l’aider, entre autres le prieur d’une de ses abbayes. […] J’ai sous les yeux tout un prodigieux amas de ses écrits, et quelques-uns en volumes magnifiques, le tout recueilli avec un zèle d’amateur à la fois malicieux et pieux, par les soins de M.
Le plus curieux morceau du volume, et dont le passage principal était déjà connu par un écrit de M. […] Ce volume nous offre ailleurs bien assez d’autres preuves de la disposition ombrageuse et du mal croissant de Rousseau. […] C’est bien le même qui écrivait à son ami Coindet, de qui il appréhendait quelque supercherie pareille : « J’aime à profiter des soins de votre amitié, mais je n’aime pas qu’ils soient onéreux ni à vous ni à vos amis… Je vous crois trop mon ami pour prendre le bon marché dans votre poche ni dans celle d’autrui. » J’allais oublier de parler des lettres de Rousseau qu’on a recueillies dans ce volume. […] Je regrette de trouver dans ce volume, notamment dans Mon Portrait (page 285), des fautes de transcription et, par suite, d’impression, qui m’en font craindre d’autres moins faciles à apercevoir en d’autres endroits. […] Rousseau, si sensible aux fautes d’impression, avertissait pourtant qu’on y prît garde, quand il dit quelque part dans ce volume : « Depuis que j’ai eu le malheur de me faire imprimer, je me suis toujours vu sortir de la presse beaucoup plus sot que je ne m’y étais mis ; sottise sur sottise, et les commentaires des sots lecteurs brochant sur le tout, me voilà joli garçon. » y.
Bignon qui, dans les IXe et Xe volumes de son Histoire de France sous Napoléon, devait traiter du même sujet ; il avait voulu prendre date. […] Armand Lefebvre le comprit ; il ne visa point à une concurrence impossible avec l’historien national et populaire ; seulement, par provision, pour sauvegarder son droit et réserver l’originalité de ses vues, il se hâta de publier les trois volumes qu’il avait tout prêts, et qui parurent de 1845 à 1847 ; ces volumes comprenaient les événements politiques et diplomatiques accomplis depuis 1800 jusque dans l’été de 1808, c’est-à-dire depuis les premiers jours du Consulat jusqu’au drame espagnol de Bayonne. […] Quatre volumes, chez Amyot. […] Voir le volume de Correspondance de Gœthe et de Reinhard, publié à Stuttgard, en 1850 3.
Ses grands travaux sont des éditions : Platon, en treize volumes, Descartes, en onze volumes, Proclus, en six volumes, Abailard et Maine de Biran. […] D’abord une biographie composée par Gilberte, et qui conduit Jacqueline depuis sa première enfance jusqu’au moment où elle entre à Port-Royal ; ensuite, dans les Mémoires de Marguerite Périer, plusieurs paragraphes consacrés à sa tante, qui développent et achèvent la première biographie… Nous rétablissons ici le vrai texte d’après deux excellents manuscrits, l’un de la Bibliothèque royale de Paris, Supplément français, n° 1485 ; et l’autre de la bibliothèque de Troyes, n° 2203. » Là-dessus suit un volume de textes, terminé, dit la table, « par la description du manuscrit de l’Oratoire, du manuscrit 1485, du manuscrit 2281, du manuscrit 397, etc., par une lettre de Pascal à la reine de Suède, et par un fragment d’un écrit sur la conversion du pécheur, avec les variantes des manuscrits. » — L’Histoire du P. […] Dans sa retraite, il réfuta les premiers ouvrages de Voltaire, et mourut laissant vingt volumes qui sont devenus classiques et que les élèves de rhétorique apprennent par cœur en même temps que les oraisons funèbres de Bossuet.
Pas une aspiration, pas une plainte, pas un cri, et, qui pis est, pas une forme que vous n’ayez déjà vue, revue et quittée dans maint et maint volume. […] Ce qui surtout nous fait insister sur cette pensée c’est l’impression ressentie par tout le monde après la lecture du volume. […] Les volumes rassemblés sous la main, nous hésitons à saisir l’un plutôt que l’autre, car rien n’établit, entre eux, la moindre différence. […] Voici donc un volume intitulé : Une larme du Diable. […] Le volume s’ouvre avec une pièce intitulée Doctrine.
Sainte-Beuve l’a recueilli dans le second volume des Portraits contemporains. […] Sainte-Beuve le premier volume de Port-Royal. […] 29 mai : Achevé le premier volume de P. […] 28 id. : Parcouru le 5e volume de Michelet. […] La seule syllabe Ter ou Tri mérite d’enfanter des volumes.
Je n’en veux pour exemple que cette pièce, l’une des plus curieuses du volume, et qui a pour titre La Fin des Gueux. […] Dans un premier volume — la collection en comprendra au moins deux — on a réuni une conférence, aussi limpide que profonde, de M. […] Il suffira de se donner alors le temps indispensable pour la lire du premier volume au dernier, et de prendre le recul voulu pour l’envisager tout entière. […] Ce volume, nous disait l’auteur, « sera suivi le plus tôt possible d’un second ». […] — Ces études étaient rassemblées pour l’impression, quand j’ai reçu le volume de M.
Achille Genty, il déclare le volume original des Poésies complètes de La Fresnaie « tout à fait rare, hors de prix et inabordable. » Il l’eût du moins été pour lui de nos jours, dans ces conditions-là. […] Je crois utile de reproduire ici l’indication bibliographique de ce précieux volume : Les diverses Poésies du sieur de La Fresnaia Vauquelin.
Théodore de Banville Votre volume, Premières poésies, a été pour moi un ravissement et aussi une très heureuse surprise, car c’est la première fois depuis très longtemps que se révèle un poète véritablement artiste et sachant son métier. […] Aussi n’est-il point classé dans l’Anthologie des poètes du xixe siècle (Alphonse Lemerre, éditeur), ayant cela de commun avec Catulle Mendès, Louis Ménard, Raoul Ponchon et plusieurs autres… Dans son si remarquable volume : Nos poètes, le regretté Jules Tellier, récemment, rendait un enthousiaste hommage au maître écrivain de la Nuit, lui assignait une place au premier rang parmi ceux qui auront eu la gloire de jeter un suprême et éblouissant éclat sur la fin de ce siècle grandiose.
Paul Alexis Il s’aperçut un beau matin qu’en réunissant ses trois poèmes, il avait un volume de début, un volume de vers.
Que diriez-vous si, voulant écrire l’histoire de la poésie au xixe siècle, on allait mettre en ligne un à un, à côté des cinq ou six noms de maîtres qui ont donné le coup d’archet et mené la marche, les auteurs des innombrables recueils de vers, publiés depuis trente ou quarante ans, sous prétexte que dans presque chacun de ces volumes il y a quelque chose ? […] On le lira mieux dans le volume ; c’est comme un groupe de marbre à ne pas détacher et à ne contempler que dans le secret du sanctuaire. […] une femme poète de nos jours, et je les trouve dans un tout petit volume de Contes et Poésies imprimés à Nice (1862) et signés du nom d’Ackermann. […] Enfin, je signale dans ce même petit volume une pièce déjà citée par M. […] Yemeniz, ce riche et libéral amateur qui, dans sa cité de Lyon, a gardé une étincelle de la Grèce, sa première patrie : le volume imprimé par Perrin (1857), orné d’images et d’emblèmes, distribué petit, nombre et non mis en vente, consacre désormais le nom du trop heureux Papon, au rang de ces curiosités de bibliothèque qu’on enchâsse et qu’on ne lit pas.
Je ne puis que signaler brièvement ici son histoire des Guerres de la Révolution, qui, ébauchée en 1806 et dans les années suivantes, fut reprise et refondue en 1820 et se déroula dès lors dans une publication continue ne formant pas moins de quinze volumes (1820-1824). […] J’ai publié depuis mon retour de 1817 : Un Traité des grandes Opérations militaires en 3 volumes ; Une Histoire militaire des Guerres de la Révolution en 40 volumes. […] Et d’abord il garda l’anonyme, — un anonyme assez transparent, il est vrai, — mais enfin il n’attacha point son nom au titre de l’ouvrage ; puis surtout il imagina de mettre toute cette relation sur le compte et dans la bouche de Napoléon lui-même, qui serait censé plaider sa cause aux Champs Élysées au tribunal de César, d’Alexandre et de Frédéric… Une fiction surannée, dira-t-on, imitée et réchauffée de Lucien et de Fontenelle, ou encore une manière de Dialogue de Sylla et d’Eucrate, un dialogue ou plutôt un monologue agrandi, démesuré et poussé jusqu’à quatre gros volumes, un bien long discours de 2,186 pages et bien invraisemblable assurément. […] La campagne de Waterloo, qui avait été un peu écourtée et brusquée à la fin de ces quatre volumes, devint pour Jomini l’objet d’une publication à part en 1839 ; il reprit cette fois la forme vraiment historique et rejeta tout appareil étranger67. […] Les deux volumes qu’il avait fait imprimer et tirer à petit nombre sur les campagnes de 1812, 1813 et 1814 n’ont point paru ; le peu d’exemplaires qu’il avait confiés à des amis (il m’en avait promis un à moi-même) ont été retirés.
Durant ce même temps, Victor Hugo composait son premier volume d’Odes royalistes et religieuses. […] Aidé de ses frères et de quelques amis, il rédigeait dans ce temps un recueil périodique intitulé le Conservateur littéraire, dont la collection forme trois volumes. […] D’autre part, le brevet de pension était aussi arrivé à Victor Hugo vers l’époque où parut son premier volume d’Odes, et il avait attribué cette faveur royale à sa publication récente : il n’en sut que plus tard la vraie origine. […] Voici une liste complète de ses travaux jusqu’à ce jour : Le premier volume d’Odes, publié en juin 1822 ; Han d’Islande, publié en janvier 1823 ; Le second volume d’Odes et Ballades, publié en février 1824 ; La Muse française : ce recueil, qui commence en juillet 1823 et finit en juillet 1824, comprend plusieurs articles de Hugo ; Bug Jargal, publié en janvier 1826 ; Relation d’un Voyage au Mont-Blanc, fait en 1825 avec M. […] Nodier : le manuscrit vendu n’a pas été publié ; Le troisième volume d’Odes, publié en octobre 1826 ; Cromwell, publié en décembre 1827 ; Les Orientales, publiées en décembre 1828 ; Le Dernier Jour d’un Condamné, publié en janvier 1829 : cette même année, il fait Marion Delorme en juin, et Hernani en septembre ; Hernani, joué le 26 février 1830 ; Une Préface aux Poésies de Dovalle ; Notre-Dame de Paris, publiée le 15 mars 1831.
Ampère, le gros du public sérieux s’en peut faire une idée aujourd’hui par les excellents volumes qui divulguent, aux yeux de tous, les fruits de sa méthode et de ses recherches ; une entreprise ainsi produite fonde à l’instant ou confirme un nom. […] Et d’abord ses trois volumes d’Introduction ne forment pas le moins du monde un extrait abrégé, résumé et coordonné des huit tomes in-4° de l’histoire littéraire bénédictine antérieure au xiie siècle. […] Dom Rivet qui, aidé de dom Duclou, de dom Poncet, de dom Colomb, de dom Tennes, ces humbles inconnus, est le principal auteur des neuf premiers volumes de l’ Histoire littéraire de la France, avait en vue, au point de départ, les travaux de La Croix du Maine et de Du Verdier, dans leurs Bibliothèques françoises qui s’arrêtent au xvie siècle. […] Après plus de dix ans de préparation, le premier volume parut en 1733. […] Ces volumes sont comme des sacs pleins de toute marchandise, bien rangés et étiquetés par ordre de débarquement ; il ne reste qu’à les ouvrir et à y tailler, s’il se peut, l’étoffe aux justes endroits.
Elle a fait plus tard, et quand ses romans étaient déjà passés de mode, des extraits de ces conversations dans de petits volumes qui parurent successivement jusqu’au nombre de dix (elle ne procédait guère jamais que par dix volumes). « Mlle de Scudéry vient de m’envoyer deux petits tomes de Conversations, écrivait Mme de Sévigné à sa fille (25 septembre 1680) ; il est impossible que cela ne soit bon, quand cela n’est point noyé dans son grand roman. » Ces petits volumes, et d’autres du même genre qui suivirent et qui recommandent la vieillesse de Mlle de Scudéry, sont encore recherchés aujourd’hui des curieux et de ceux à qui rien n’est indifférent de ce qui intéresse le Grand Siècle. […] Et puis, décrire de la sorte ses amis et connaissances tout au long, et leur maison de ville et leur maison de campagne, cela servait, tout en les flattant, à faire des pages et à grossir le volume. […] On se souviendra toujours qu’on envoyait au Grand Condé, prisonnier à Vincennes, un volume de Cyrus pour le distraire, et à M. d’Andilly, solitaire à Port-Royal, un volume de Clélie pour le flatter avec la description de son désert.
Elle a laissé couler quarante-trois volumes, et le flux continue. […] J’ai sous presse Dieu et Patrie, volume illustré de 15 000 lignes grand format, et aussi Cœurs vaillants, volume illustré de 12 000 lignes. […] Je me suis déclaré satisfait après cinq volumes de Mme O. Gevin-Cassal, quatre volumes de Mme Constant Améro, un volume d’Adriana Piazzi et un de Mme Berthe Flammarion. […] — d’extraire de plusieurs gros tomes de mémoires un tout petit volume.
Un des volumes les plus faits pour conduire à une conclusion satisfaisante est certainement celui que les amis de M. […] Ce volume publié par les amis de M. […] Les volumes suivants contiendront quelques parties d’un Cours qui embrassait la littérature du dix-septième siècle et celle du dix-huitième.
Le premier volume d’odes parut, et M. […] Lorsqu’il publia son second volume d’odes, M. […] Un sentiment bien touchant qui respire dans ce même volume est celui de la tristesse et de la défaillance du poète à la vue des amertumes qu’il a rencontrées sur le chemin de la gloire.
Sans doute, en un pareil moment, au milieu d’un si orageux conflit de toutes les choses et de tous les hommes, en présence de ce concile tumultueux de toutes les idées, de toutes les croyances, de toutes les erreurs, occupées à rédiger et à débattre en discussion publique la formule de l’humanité au dix-neuvième siècle, c’est folie de publier un volume de pauvres vers désintéressés. […] Hâtons-nous de déclarer ici, car il en est peut-être temps, que dans tout ce que l’auteur de ce livre vient de dire pour expliquer l’opportunité d’un volume de véritable poésie qui apparaîtrait dans un moment où il y a tant de prose dans les esprits, et à cause de cette prose même, il est très loin d’avoir voulu faire la moindre allusion à son propre ouvrage. […] Ces poésies véhémentes et passionnées auraient troublé le calme et l’unité de ce volume.
Le premier volume, qui traite des animaux, est de M. Leuret ; le second volume, consacré à l’homme, est de Gratiolet : l’un et l’autre esprits éminents, versés dans la connaissance des faits, et sans préjugés systématiques. Le second volume surtout intéressera les philosophes par des analyses psychologiques fines et neuves sur les sens, l’imagination, les rêves, les hallucinations.
Vous trouverez encore dans le volume de M. […] Le secret d’amuser étant celui de ne pas tout dire, il y a quelque crainte à concevoir, si ce n’est sur ces deux premiers volumes, qui après tout ne sont qu’une introduction, du moins sur les sept ou huit volumes suivants. […] Bertrin n’avait fait la découverte la plus curieuse du monde, qui est telle que rien que pour elle il valait d’écrire le volume et qui est peut-être la raison initiale pourquoi le volume a été écrit. […] Beaucoup de choses anglaises sont étudiées dans ce volume. […] Cela devrait être indiqué dans le volume de M.
Dans son récent volume, qui est un retour de souvenir vers le passé, M. de Vigny a laissé le poëte pour s’occuper du soldat, cet autre paria, dit-il, des sociétés modernes. […] Ratisbonne, en possession d’une suite de cahiers dans lesquels De Vigny notait ses pensées et remarques quotidiennes, en a tiré le volume intitulé : Journal d’un Poëte. […] Supprimée à tort dans le volume des Poëmes. […] Juillet 1826. — Parlons tout à fait franchement : quoique nous nous reprochions un peu cela, nous ne nous en repentons pas positivement ; et, pour mettre en lumière tous les côtés de notre opinion, nous reproduisons dans l’Appendice du présent volume l’article du Globe dont il s’agit. […] Paul Lacroix était auteur d’un volume intitulé les Soirées de Walter Scott.
Ce qu’il avait d’esprit, de goût, de talent, perçait, filtrait à travers les pages de son gros volume : il ne semblait appliqué qu’à le dérober, à le masquer, à en détourner l’attention. […] Donc, tout en rendant hommage à la science et au talent du candidat, la Faculté ne put s’empêcher de protester contre l’énormité du volume « qui paraît, dit le rapport, quelque peu disproportionné avec l’importance et la nature du sujet ». […] Les figurines de Myrrhina ou de Tanagra — choses légères et gracieuses — refusent l’érudition grave et les lourds volumes ! […] Brunetière ; mais son ambition n’était pas là, et, eût-il écrit vingt volumes de plus, il n’eût pas ajouté un système aux systèmes de la critique constructive.
Le livre qu’il a publié là n’est que le premier volume d’un ouvrage qui doit en avoir plusieurs. […] En ce premier volume, l’auteur n’est encore qu’à la porte de son sujet. […] Ce volume-ci s’arrête aux Mérovingiens. […] Dans la partie de son volume occupée par les Mérovingiens, le profond historien s’acharne à prouver qu’il n’y eut jamais dépossession d’une race par une autre race.
Toutes les Odelettes de Théodore de Banville ont cette légèreté, ce linéament d’arabesque à peine appuyé, cette grâce de bulle de savon dans le vent, cette transparence de dentelle qui recouvre… absolument rien, et la petitesse du volume, précédé pourtant d’une dédicace solennelle à Sainte-Beuve, montre assez que le livre en question est chose grave et probante, non pas seulement dans l’amour-propre, mais dans les idées de l’auteur. […] II On s’étonnera peut-être de ce titre de Poésies complètes, sous lequel l’éditeur Poulet-Malassis a publié le beau volume de Théodore de Banville. […] Grâce à Dieu, sa santé se raffermit, dit-on, et, comme les malades qui se retrouvent vivants quand ils ont fait leur testament, Banville, plus poète et mieux portant que jamais, fera mentir le titre de son volume actuel en publiant d’autres ouvrages. […] Quand il appelait un de ses volumes : Stalactites, il ne savait pas ce qu’il faisait, et c’est pour cela qu’il faisait bien. « Stalactites, — disait-il, — larmes gelées », et c’était vrai pour l’épithète.
Il n’est pas moins vrai que cette Préface de M. de Meilhan est un morceau de prix, digne d’être conservé ; et comme ce premier volume des Annales de Tacite, traduit par lui, est devenu à peu près introuvable54, nous avons pensé qu’il n’était pas indigne de l’Académie des Bibliophiles de vouloir bien autoriser et patronner la réimpression du Discours préliminaire. […] (Les articles, qui composent ce volume, et dont MM.
Il serait embarrassant de décider lequel est le plus délicieux, des descriptions algériennes qui forment la première moitié du volume, ou des subtiles pièces d’analyse psychologique qui composent la seconde. […] Les Médaillons, un premier volume de vers, écrit par un lettré, mais à un âge où on aime toutes les rimes comme on aime toutes les femmes ; les Petites Orientales, une suite de paysages d’Algérie, d’une couleur intense, d’un détail bariolé et fin.
Et en effet, lorsque Buffon âgé de quarante-deux ans publia en 1749 les premiers volumes de son Histoire naturelle, malgré les dix années qu’il avait mises à la préparer, il avait beaucoup à apprendre : il n’était nullement botaniste, il n’était point anatomiste ; il avait contre la méthode et contre toute classification scientifique des préventions qu’il exprime tout d’abord d’un air de bon sens, et qui soulevèrent bien des réclamations fondées. […] En 1748, un an avant la publication des premiers volumes de l’Histoire naturelle de Buffon, Linné, déjà au comble de la gloire, conduisait dans les environs d’Upsal des centaines d’élèves : On faisait de fréquentes excursions pour trouver des plantes, des insectes, des oiseaux. […] Dans un volume assez récemment publié de son estimable Histoire de France (le XVIIIe volume), M. […] [NdA] Chez Garnier frères, 6, rue des Saints-Pères. — L’édition entière sera de 12 volumes grand in-8º.
Dehèque, avec quelques variantes çà et là pour plus de fidélité encore ; le texte grec au bas des pages ; quantité de notes érudites et fines pour les imitations et rapprochements, à la fin du volume, l’impression de Perrin de Lyon, sur le tout : voilà mon programme10. […] Jullien (un volume in-8°, librairie Hachette, 1861) 12. Les curieux et ceux qui aiment à vérifier les trouveront dans le volume intitulé : Thèses de Critique, et Poésies, par M. […] Jullien (un volume in-8°, Hachette, 1838). — Et pour le grand nombre qui n’ira pas les chercher là, je veux pourtant en donner ici un petit échantillon. […] Voir dans le volume de Mélanges du docteur Arnold, seconde édition, publiée à Londres en 1858, à la page. 256. — M.
De là les œuvres bâclées, la copie diffuse, les volumes bourrés : chaque feuille d’écriture est un capital créé. La tentation est grande d’entasser volume sur volume, de délayer, de répéter ; il faudra beaucoup de force d’âme pour mûrir pendant dix ans un petit livre. L’ouvrage des écrivains perdra en densité ce qu’il gagnera en volume. […] Mais, en 1724, le troisième volume jette Gil Blas hors de la maison de don Alphonse, dans de nouvelles aventures, dans un monde plus relevé : le tableau de genre s’agrandit en tableau d’histoire.
Beaucoup d’espace, beaucoup de jour, peu de meubles ; en fait de livres, une bibliothèque toujours ouverte où sont les quatre-vingt-quatre volumes de Voltaire, et les trente-deux volumes de Condillac ; une autre, énorme, comblée d’ouvrages de fonds, mémoires des académies, journal des savants, recueils des mémoires et des historiens originaux, catalogues de faits de toute espèce et de toute forme ; dans un cabinet, quelques herbiers, deux ou trois squelettes, des cartons de portraits ou d’estampes, bref un choix de spécimens. […] On voit le vieux petit volume, la reliure de parchemin, les événements racontés, tout le détail des cinq ou six cents pages. […] Au second moment, vous l’avez aperçu sur la couverture d’un volume, et vous avez représenté parce nom le volume.
Worms-Clavelin, dans ce nouveau volume, apparaît à peine, M. […] Le volume que M. […] Rod nous avait montrée dans le courant du volume ? […] On peut être complet dans un volume intitulé Lourdes ; on peut l’être à peu près dans un volume intitulé Rome. […] Zola a proclamé une centaine de fois au cours de son dernier volume.
Ce volume parut à peu près en ce temps-là. […] « Recevez mes biens vifs remercîments, mon cher Sainte-Beuve, pour toute la peine que vous a donnée le laborieux enfantement de mes deux volumes au jour. […] Mais, en vérité, je vous dois bien des remercîments pour les doux instants que votre nouveau volume m’a procurés. […] Moi, pédant (tout ignorant que je suis), je trouverais bien encore à guerroyer contre quelques mots, quelques phrases ; mais vous vous amendez de si bonne grâce et de vous-même, qu’il ne faut que vous attendre à un troisième volume. […] L’éloge qui restera commun aux deux volumes, c’est de nous offrir un genre de poésie absolument nouveau en France, la haute poésie des choses communes de la vie.
M. de Bonnières, dans ce coquet volume, a tenté de ressusciter la jolie langue et la charmante allure de style des conteurs du xviiie siècle. […] Il ne faudrait pas continuer longtemps, ni recommencer ; mais le volume est court, et la satiété est très loin d’avoir commencé quand on est au bout de ces deux cents petites pages.
Préface Les discours qu’on a recueillis dans le présent volume ont été pour la plupart imprimés séparément au moment où ils furent prononcés. […] Le morceau de ce volume auquel j’attache le plus d’importance et sur lequel je me permets d’appeler l’attention du lecteur, est la conférence : Qu’est-ce qu’une nation ?
Les faits sur lesquels cette assertion est appuyée sont développés dans la note K, à la fin du volume. […] Voyez la note K, à la fin du volume.
Voyez la Note K à la fin du volume. […] Voyez la note L à la fin du volume.
J’ai sous les yeux un charmant petit volume de lui, à la date de 1813, Élégies de Properce, traduites en vers français, et autres poésies inédites, d’une typographie délicieuse, avec vignettes et gravures. […] Il a traduit pour le volume des Lyriques grecs, publiés par M. Lefèvre (1842) les Odes d’Anacréon, et pour le volume des Romans grecs, publié par le même éditeur, ce joli conte de L’Âne, attribué à Lucius de Patras ; il a traduit Properce en prose dans la collection des Auteurs latins, dirigée par M.
Sous le titre de Jacqueline Pascal, il vient de recueillir en un volume toutes les pièces, lettres, relations, concernant cette sœur de Pascal qui mourut religieuse à Port-Royal. […] — On vient de publier en un volume un choix des Œuvres philosophiques et morales de Nicole, avec une Introduction par M. […] Nous avons été fort étonné de lire dans un des derniers volumes de poésies de Victor Hugo : Méry, fils de Virgile !
Mais après le vingt-cinquiéme volume de cet ouvrage savant & curieux, il lui donna celui de Bibliothèque choisie, pour servir de suite à la Bibliothèque universelle. […] Il en donne huit volumes chaque année. […] Les deux premiers volumes qui paroissent annoncent que les auteurs ne sont point au-dessous de leur entreprise.
Cet historien de Philippe II n’a tenu aucun compte des desiderata que j’avais posés quand il publia les deux premiers volumes de son histoire. […] Rien, en ces deux derniers volumes, n’a modifié le jugement que j’ai déjà porté sur l’auteur des deux premiers et sur sa manière de considérer les choses historiques59. […] Avant l’histoire de Forneron, on savait déjà beaucoup sur ce temps terrible, mais, après cette histoire, je ne crois pas qu’on ait beaucoup à apprendre encore… et même le Forneron des deux derniers volumes surpasse, en renseignements, le Forneron des deux premiers.
On trouvera tous les détails de cette histoire dans le volume de M. […] Appuhn en a entrepris une des œuvres complètes, dont deux volumes ont paru (chez Garnier). […] Duranty ouvrit le feu, sans même attendre le volume (ou plutôt les volumes : la première édition en comportait deux). […] Louis Bertrand l’exalte dans un éloquent volume. […] Ce sont ces notices qui viennent d’être recueillies en deux volumes.
, mon premier volume, a paru, le jour du coup d’État de Napoléon III, le septième volume du Journal des Goncourt, peut-être le dernier volume, que je publierai de mon vivant, voit ses annonces et ses échos, arrêtés par l’assassinat du président de la République. […] Plusieurs de ces volumes portent des envois d’auteur. […] Il est surmonté d’une vitrine, où sont exposés cinq volumes reliés par de grands relieurs. […] Il s’y refusa, m’imposant de lire avant, quatre gros volumes de ses conférences. Ma foi, les volumes étaient bien reliés et, les jours suivants, mon accès religieux étant un peu passé, et ayant faim, je vendais les quatre volumes du Père Félix, ce qui me donnait à manger, deux ou trois jours.
Mais, pour le juger, pour l’admirer dans toute sa puissance de bon et très bon poète, es menester, comme dit l’Espagnol, de se procurer l’unique recueil de vers de Charles Cros, le Coffret de santal, et de se l’assimiler d’un bout à l’autre, besogne charmante mais bien courte, car le volume est matériellement mince et l’auteur n’y a mis que ce que, bien trop modeste, il a cru être tout le dessus de son magique panier. […] Marcel Fouquier J’ai là, sous les yeux, le seul volume de vers qu’ait publié Charles Cros, le Coffret de santal.
Albert Mérat vient de publier un nouveau volume de vers, fins, délicats, légers et, de plus, amusants ! […] Emmanuel Des Essarts Par ce volume excellent (Au fil de l’eau) comme par l’ensemble de son œuvre, Albert Mérat a conquis sa place au premier rang des jeunes poètes.
Son livre, comme son titre l’indique, est l’histoire, jour par jour, pendant l’époque terrible, de la classe la moins nombreuse et la plus élevée de cette société que MM. de Goncourt ont cru si légèrement saisir et reproduire dans sa confuse et profonde complexité, et cette histoire du Sacerdoce, spécialisée et restreinte à un seul département français, occupe deux volumes de cinq cents pages d’un très grand format. […] Les faits que ces volumes exposent ne sont pas, d’ailleurs, de ces faits déjà connus, déflorés et cités dans des publications à la portée de toutes les mains ; ce sont des faits pour la première fois recueillis, — ce qui constitue le vrai mérite de l’érudition de détail à laquelle Fleury paraît voué, — ce sont des documents saisis à la double source de la tradition écrite et de la tradition orale, la meilleure des traditions lorsque l’histoire est toute fraîche encore et qu’elle semble saigner dans toutes les mémoires.
1840 La bibliothèque de tous les jeunes gens et de bien des jeunes femmes va s’enrichir de trois charmants volumes qui offrent, réunies, toutes les œuvres de M. […] Ce dernier volume surtout, par ce qu’il reproduit de si agréablement connu et par ce qu’il ajoute d’inédit, est un vrai cadeau pour le public.
Nous ferons certainement d’autres portraits contemporains, nous en avons déjà fait, en bon nombre, qui n’ont pu entrer dans les présents volumes, et, au moment même où nous achevons cette espèce de série, nous mettons sous presse un volume destiné à la compléter et à la poursuivre.
On en a cinq volumes, deux sur le moyen âge, trois sur le xviiie siècle ; un sixième volume qui complète ce siècle et en retrace le commencement, va paraître, refait de souvenir par l’auteur117. […] Jay des articles pour le Journal de Paris : ces articles, à mesure qu’il les écrivait, devinrent peu à peu, sous sa plume fertile, tout un volume, comme cela lui arriva aussi pour Suard ; mais le volume sur Montaigne est, par malheur, resté dans ses papiers. […] On les retrouvera dans l’un des volumes suivants de ce recueil de Portraits contemporains. […] Au lieu d’un seul volume, l’auteur en a donné deux (1838), et il en a fait son chef-d’œuvre. […] (Écrits de Neumann ; Berlin, 1834, dans le premier volume.)
Je ne dirai pas qu’on ait observé cette loi dans les deux intéressants volumes qu’on nous donne, et j’ajouterai même qu’ils ne sont devenus tout à fait intéressants que parce qu’on ne l’a pas trop rigoureusement suivie. […] Aussi, je ferai remarquer tout d’abord, pour décharger ma conscience, que venir le présenter comme le type et le modèle de la Critique littéraire sous le premier Empire et mettre ce second titre, comme on l’a fait, au frontispice des deux volumes qu’on publie, c’est un peu abuser de la permission qu’on se donne généralement de grossir les choses dans le passé. […] La saveur s’en augmentant pour eux avec les années, ils se demandaient s’il ne serait pas intéressant de les recueillir et d’en faire un volume à l’usage des bons esprits qui savent goûter le sobre et le fin. […] Sa place était marquée, ce semble, dans les deux volumes qu’on vient de publier : il y brille par son absence. […] Deux volumes in-8, chez Didier, quai des Augustins, 3 12.
J’ai indiqué ce qu’il y a de plus curieux et de tout à fait neuf dans les volumes publics par M. […] Il se cabrait en dedans ; il n’avançait qu’à son corps défendant et par manière de corvée dans cette carrière où, du dehors et pour le public, il avait l’air d’être lancé à plein collier et de vouloir distancer tous les autres : « (27 décembre 1817)… Je ne saurais prendre sur moi de travailler à mon deuxième volume. […] Ces volumes, donnés par M. Blaize, rejoignent en avançant et côtoient les deux autres volumes de lettres publiées il y a dix ans par M. […] Je le crois bien ; sans sortir de ce même volume de correspondance, on lit à la date du 29 janvier 1824 : « Les hommes sans âme sont toujours faibles, quel que soit leur esprit ou leur génie.
.), que l’envie me prend d’esquisser le portrait littéraire de ces deux frères unis, ou plutôt de l’extraire du présent volume qu’ils viennent de publier, Idées et Sensations, — un recueil de pensées, de fantaisies et de petits tableaux, qu’ils ont dédié à Gustave Flaubert. […] Après tout, en parlant ainsi, c’est pour leurs goûts et leurs préférences, c’est pour leur art favori, c’est pour leur maison qu’ils plaident : « Lire les auteurs anciens, quelques centaines de volumes, en tirer des notes sur des cartes, faire un livre sur la façon dont les Romains se chaussaient, ou annoter une inscription — cela s’appelle l’érudition ; on est un savant avec cela ; on est de l’Institut, on est sérieux, on a tout : mais prenez un siècle près du nôtre, un siècle immense ; brassez une mer de documents, trente mille brochures, deux mille journaux, tirez de tout cela non une monographie, mais le tableau d’une société, vous ne serez rien qu’un aimable fureteur, un joli curieux, un gentil indiscret. […] Venise également, la Venise de la fin plus que tout, celle des Tiepolo et des Longhi ; les attire et les fascine ; l’une de leurs compositions les plus originales, dans le présent volume, est cet enterrement fantastique de Watteau imaginé par eux et placé en plein carnaval de Venise : c’est le triomphe de tous leurs goûts et de tous leurs caprices qu’ils ont mené avec une pompe folâtre dans cette suite de pages qu’il appartient au seul Théophile Gautier de bien analyser116, et qui à nous, simples littérateurs, nous donnent un peu le vertige. […] Et cependant, c’est grâce à cette méthode, à ce genre de procédé, il faut bien le reconnaître, que j’obtiens en littérature des tableaux et des paysages comme on n’en avait pas auparavant : ainsi, sans sortir de ce volume, cette exacte, rebutante et saisissante description des Petits-Ménages, rue de Sèvres ; — ainsi la vue, l’impression, l’odeur même d’une salle d’hôpital, dans Sœur Philomène ; — ainsi, dans Renée Maupérin, le frais rivage de la Seine à l’île Saint-Ouen, et, dans Germinie Lacerteux, le coucher du soleil à la chaussée de Clignancourt : ce sont des Études sur place, d’après nature, d’un rendu qui défie la réalité. […] Dans son volume de Louis XV, un de ses moins bons d’ailleurs, un de ceux où l’auteur abuse le plus de ce que j’appellerai l’illuminisme de l’histoire.
Aussitôt après l’éclat du Siècle de Louis le Grand, Perrault avait annoncé son intention de développer sa théorie dans un ouvrage méthodique : ce furent les Parallèles des anciens et des modernes, dont le premier volume parut à la fin de 1688 et le quatrième seulement en 1697. Dès la préface du premier volume, Perrault prenait position comme un homme du monde engagé contre des pédants et des cuistres : il se représente bataillant contre « un certain peuple tumultueux de savants qui, entêtés de l’antiquité, n’estiment que le talent d’entendre bien les vieux auteurs ». […] Le premier volume contenait déjà quelques indications précieuses : Pindare et Platon, n’ayant pas l’heur de plaire aux dames et d’en être compris, étaient vivement bousculés ; mais le troisième volume ne laissa plus rien à désirer, et par la bouche de son abbé, Perrault fit un bel abatis des gloires de l’antiquité. […] Il est vrai qu’en cinq pages Boileau disait plus de vérités que Perrault en quatre volumes : mais enfin, avec toute la vénération possible pour l’antiquité, l’auteur de l’Art poétique et des Réflexions sur Longin confessait qu’il était réellement un « moderne ».
Pour moi, quand j’ai lu quelques-unes de ces hautes leçons si nettes et si tranchées sur l’Histoire de la civilisation, je rouvre bien vite un volume des Mémoires de Retz, pour rentrer dans le vrai de l’intrigue et de la mascarade humaine. […] Deux volumes seulement de cette Histoire ont paru jusqu’ici, et le récit ne va que jusqu’à la mort de Charles Ier. […] Quoi qu’il en soit, les deux volumes publiés de cette Histoire de la révolution anglaise sont d’un sérieux intérêt et présentent un récit mâle et grave, une suite d’un tissu ferme et dense, avec de grandes et hautes parties. […] Jusqu’à quel point, même après ces deux volumes, et à le considérer dans son ensemble, M. […] Tout cela dit, est juste de reconnaître que dans le second volume surtout de l’Histoire de la révolution d’Angleterre, il y a des parties irréprochables d’un récit continu.
L’édition entreprise par le gouvernement prussien, et qui n’aura pas moins de trente volumes in-4º, est monumentale. […] La portion historique des Œuvres de Frédéric a eu le pas, à bon droit, sur les autres écrits ; elle forme sept volumes, dont cinq sont sous mes yeux. […] Le texte, typographiquement, est admirable ; les titres sont d’un grand goût ; les portraits sont beaux : je ne trouve à blâmer que les espèces de vignettes qui terminent les pages à la fin des chapitres, et qui font ressembler par moments ce volume royal à un livre d’illustrations : ces enjolivements, dont le sujet est souvent énigmatique, ne conviennent pas à la gravité monumentale de l’édition. […] Enfin, s’il est permis d’entrer dans ces particularités, qui ne laissent pas d’avoir leur importance pour le lecteur, je me plaindrai, au nom de la France, qu’il n’existe pas à Paris un seul exemplaire complet des volumes jusqu’ici publiés. La Bibliothèque nationale n’a que cinq volumes ; la bibliothèque de l’Institut n’en possède pas un.
On a publié ses Lettres avec beaucoup de soin52 ; dans l’édition qu’on a donnée des Poésies de François Ier 53, elle s’est trouvée mêlée presqu’autant que son frère, et elle a contribué pour sa bonne part au volume. […] Le portrait qui est en tête du présent volume rabattra de l’idée exagérée qu’on s’en pourrait faire si l’on prenait à la lettre les éloges du temps. […] Génin a publié un volume de Lettres de Marguerite en 1841, et l’année suivante un nouveau volume de Lettres d’elle, adressées particulièrement à François Ier. […] [NdA] Depuis que cet article a paru, Marguerite a été le sujet d’un intéressant volume et d’une étude par le comte H. de La Ferrière-Percy.
Ce pseudonyme n’a-t-il pas toujours été le secret de la comédie et d’ailleurs, à la fin du volume que nous avons là sous nos yeux (édition de 1849), le front de la femme n’a-t-il pas fini par trouer le masque de dentelle noire à travers lequel on le voyait ; et Daniel Stern, ce cerveau sans sexe jusque-là, n’a-t-il pas avoué modestement et franchement qu’il en a un ? […] III Les Esquisses morales, qui composent le volume dont on a annoncé dernièrement une édition nouvelle, sont divisées en deux parties. […] L’aristocratie d’éducation ou de race lui a probablement donné le sentiment du ridicule de ses propres opinions, et voilà pourquoi à la page 390 de son volume elle dit la cause des femmes compromise par celles qui la prêchent et qui la défendent. […] Le sujet que devait traiter Mme Stern devait faire au moins six volumes et cela devait naturellement s’appeler : La République des Pays-Bas, mais la femme en domino, sous son nom d’homme, devait avoir peur de six volumes à mettre debout et à lancer !
Walckenaer, par la riche et copieuse biographie qu’il est en train de publier, et que le quatrième volume, donné depuis peu, n’a pas épuisée encore, vient combler la mesure. […] Et, tout à travers cela, nous le trouvons amoureux de La Fontaine, le suivant dans ses rêveries jour par jour, nous le racontant par le menu, comme aurait pu le faire Pellisson, célèbre aussi par son araignée ; puis, s’occupant d’Horace, et donnant deux gros volumes, un peu gros vraiment, mais pleins de choses sur le charmant poète ; et, de là, revenant à La Bruyère, dont il a publié la meilleure et la plus complète édition ; enfin, s’attachant à Mme de Sévigné, comme s’il ne l’avait jamais quittée un instant et comme si, de toute sa vie, il n’avait rien eu autre chose à faire. […] Parmi les personnes qu’il rencontre sur son chemin, dans son quatrième volume, est une marquise de Courcelles qui eut une célébrité fâcheuse, et dont Mme de Sévigné parle dans ses lettres. […] Dans un temps où il y aurait encore une librairie de luxe, on devrait bien réimprimer ce petit volume de Mme de Courcelles2.
Guizot ont été à plusieurs reprises l’objet des études de la Revue, à mesure que les différents volumes paraissaient ; mais aujourd’hui que l’ouvrage peut être considéré comme complet, au moins dans sa partie philosophique39, il sera intéressant de l’étudier dans son ensemble, et il devient plus facile d’en apprécier la portée. […] Tel est, en faisant abstraction de beaucoup de développements et, par exemple, du bel épisode qui ouvre le second volume sur le réveil chrétien au xixe siècle, l’ensemble des idées spéculatives qui composent ce que j’appelle la philosophie chrétienne de M. […] C’est l’objet des deux premiers volumes. […] Il y aura un quatrième volume, consacré aux questions de critique et d’exégèse, mais il ne changera rien évidemment à l’ensemble des vues de M.
Ce n’est rien moins que quatre volumes chargés de ce titre qui oblige et qui ne manque pas d’une certaine grandeur : Histoire de la Liberté religieuse en France et de ses fondateurs, sujet triste et terrible qu’il n’a pas envisagé comme nous l’envisagerions, nous… nous le savons bien. […] Dargaud ne lui avait offert aujourd’hui qu’un de ces volumes comme certains historiens en pondent régulièrement un par année, avec une exactitude qui fait honneur à leur tempérament littéraire, elle l’aurait lu, au moins du pouce, entre la préface et la table, et elle en aurait rendu compte à peu près avec la même conscience et avec la même peine qu’il aurait été composé. […] Cette histoire se compose de quatre volumes, doublement substantiels par l’esprit et par la matière, lesquels représentent six années de recherches et de travail infatigable sur l’époque la plus passionnée et la plus féconde de l’histoire moderne, puisque le monde moderne, tout entier, est sorti de cette époque-là ! […] Le morceau sur Machiavel, qui commence le second volume de l’Histoire de la Liberté religieuse est certainement la réponse la plus péremptoire qu’on ait faite à cette admiration que notre lâche dilettantisme littéraire témoigne encore aujourd’hui au grand scélérat de Florence, lequel rapetissa son génie dans une immense perversité, — oui, le rapetissa, quoiqu’elle fût immense !
Thiers : Histoire de la Révolution française IXe et Xe volumes Gouvernement directoral. — Carnot. — La Réveillère-Lepaux. — 18 fructidor. — 18 brumaire. […] Hâtons-nous, pendant que nous le pouvons encore, de signaler à l’attention de nos lecteurs ces deux derniers volumes, qui complètent la belle et patriotique histoire de M. […] Si nous voulions relever tout ce que ces deux volumes offrent de neuf et de remarquable, notre tâche ne serait pas près de finir.
Mais je me souviens nettement que Flaubert me parla avec enthousiasme de son jeune ami et qu’il me lut, de sa voix tonitruante, une pièce qui figura, quelques mois après, dans le premier volume de Maupassant : Des vers. […] Cette philosophie rudimentaire, non pas vraie (je l’espère du moins), mais irréfutable, qui a très bien pu être celle du premier anthropoïde un peu intelligent et à laquelle les hommes les plus raffinés des derniers âges finiront peut-être par revenir après un long circuit inutile ; cette philosophie que Maupassant a pris la peine de formuler dans un de ses derniers volumes (Sur l’eau), est la froide source, secrète et profonde, d’où venaient à la plupart de ses petits récits leur âcre saveur. […] Ce que je dis là, il est aisé de le constater dans ses deux derniers romans et jusque dans son dernier volume de nouvelles : la Main gauche.
Lisez ses volumes d’Epilogues. […] Si elle en était le contraire, pardieu, il serait trop facile de la trouver8. » M. de Gourmont m’a donc fait l’honneur de me consacrer presque tout un volume de critique. […] Pierre Brun exposait le débat survenu entre nous et M. de Gourmont : M. de Gourmont m’a donc fait l’honneur de me consacrer presque tout un volume de critique.
… qui, excepté les clercs, comme on disait au moyen âge, sait quelque chose de cette édition princeps dont il a déjà paru plus de dix volumes en quatre ans ? […] Publié aujourd’hui sous la forme de deux gros volumes in-8º, le travail de M. […] Impossible de suivre dans un seul chapitre d’un livre comme celui-ci, le détail infini d’un travail exposé à grand’peine en deux volumes, mais ce qui résulte de ce travail, c’est l’inutilité démontrée de la peine qu’on a prise au point de vue des acquêts et des accroissements de la philosophie.
Il faut prendre au pied de la lettre ce mot tracé par l’auteur, non par l’éditeur, à la tête de ce volume. […] Son volume retardé a paru enfin, et presque au moment où lui disparaissait, arraché par une mort douloureuse et soudaine à son œuvre achevée ; et voilà comment les sons mélancoliques du Couvre-feu 25 ont pris tout à coup la tristesse profonde d’une agonie ! […] Pathétique et sarcastique à la fois, Lionel d’Arquenay est un roman profond et amer, ironique et tendre, dont le premier volume a été écrit avec la plume du lord Byron de Don Juan, et le second… on ne sait plus avec quelle plume !
Victor de Laprade vient de publier un dernier volume de poésies sous ce titre d’Idylles héroïques, un beau titre, n’est-il pas vrai ? […] Il a mis, dans ce volume, héroïque et idyllin, l’ennui sous les deux espèces, et nous l’avons eu en prose comme en vers. […] Lisez cet incroyable dernier volume, vous serez étonné de l’énergie d’une préoccupation qui se traduit toujours de la même manière, avec une effrayante énergie de monotonie.
J’ai traité la question dans mon volume, La Tradition de poésie scientifique. […] Le petit volume trimestriel coûte 6 francs ; sur papier Japon, 60 francs. […] Le volume ne parut pourtant qu’à l’hiver Raison d’ailleurs, et l’autre, de tirage de luxe, pour lesquelles il me parut meilleur de demander à M. […] Ou se développait-il, en la pensée de Mallarmé, par les vingt volumes que comporterait le plan ? […] Or, voici quelques indications encore, quant à la manière dont Mallarmé entendait disposer les volumes : Le volume serait un in-12 et le pliage du papier intervenait dans l’expression de la pensée, Le livre étant vierge, non coupé : le lecteur connaîtrait simplement les pages ainsi visibles au long du volume.
Viollet-Le-Duc1, le possesseur spirituel et érudit de cette bibliothèque vient de publier un curieux volume d’histoire et de biographie littéraire encore plus que de bibliographie. […] Viollet-Le-Duc poursuit, on effet, son catalogue poétique durant tout le XVIIe siècle ; sa période de Louis XIIl est particulièrement très-riche ; il a excepte et réservé le théâtre pour un prochain volume.
Le volume est trop dans toutes les mains pour que nous y insistions davantage ; mais ce n’est pas un mal qu’il n’y ait besoin que d’une indication rapide au courant de la plume, et que le livre ait obtenu le plus vif succès. Après avoir paru d’abord dans les Petites nouvelles, où Courteline était chroniqueur fantaisiste, il fut réuni en volume chez les éditeurs Marpon et Flammarion et réimprimé plus tard dans la collection à 60 centimes de ces mêmes éditeurs.
Le livre ouvert par le principal poème qui a donné son titre au volume entier, contient, en outre, quatre odes, quatre sonnets et trois hymnes. […] De la Métamorphose des fontaines aux Odes, aux Sonnets et aux Hymnes, qui se trouvent dans le même volume, on peut suivre l’agonie de son beau talent.
Ce que Marie Dauguet n’avait qu’insinué dans ses premiers volumes, elle le clame ici avec une sorte de poétique impudeur. […] Ces suprêmes aveux composent trois volumes, dont la poétesse a elle-même fixé les titres : Dans un coin de violettes, le Vent des vaisseaux, Haillons. À ces recueils de poésie s’ajoutent encore deux volumes de prose : Illusions vénitiennes et autres illusions, Vagabondages. Voici quelques pièces, extraites de Haillons, son dernier volume. […] Ces rimes, heurtantes ‒ écrit Laurent Evrard, au seuil de son volume, ne sont pas une innovation.
du présent volume des Poésies complètes d’Arthur Rimhaud. […] N’est-ce pas tout ce qu’il faut resservir à l’égard d’un volume de vers en ces temps affadis ? […] Même il fit dans ces temps-là, avec Beauclair, un petit volume qui obtint un succès retentissant. […] Barbey d’Aurevilly prépare un volume de critique sur les critiques qu’il intitule cavalièrement les Juges jugés. […] Huysmans un paragraphe d’approbation qui vaut des volumes de la part de ce très compétent mais si sévère ami du Beau intelligent.
Je n’insiste pas autrement, n’ayant pas retrouvé dans ces deux derniers volumes quelques idiotismes, familiers à Le Sage, qu’on relève dans le premier volume des Mille et un Jours. […] C’est bien là ce que nous admirons dans ce troisième volume. […] À peine en effet ce troisième volume de Gil Blas a-t-il paru qu’on le voit qui retourne au théâtre de la Foire. […] Le journal dura de 1733 à 1740 : la collection en forme vingt petits volumes. […] En y ajoutant les sept volumes du Dictionnaire philosophique, dont la première édition ne parut qu’en 1764, cela fait dix-sept volumes ou un peu plus, qui renferment l’œuvre polémique du patriarche à peu près tout entière.
— On vient de recueillir dans la Bibliothèque Charpentier les œuvres de Théophile Gautier ; son volume de vers, qui en contient un assez grand nombre d’inédits, aura un certain succès auprès de ceux à qui la grâce de la fantaisie et la vivacité de la couleur suffisen On peut citer comme une élégie d’un paganisme très-nu, mais très-gracieux (le genre admis), son Premier rayon de mai. […] Voici de ce volume une des jolies pièces, une de celles qui se peuvent citer (car toutes à beaucoup près ne sont pas dans ce cas) ; le poëte qui l’a intitulée Fatuité ne fait qu’y exprimer bien sincèrement sa manière d’être le plus habituelle, sa façon de vivre, de porter la tête et de respirer ; on y sent déborder à chaque mot l’orgueil de la vie.
Pendant qu’on imprime ces volumes, il se peut que plus d’un sujet se dérobe à ma classification et acquière le droit de passer d’une série à l’autre. […] Ces nouveaux volumes ont d’ailleurs leur caractère assez à part, en effet ; les noms les plus célèbres du jour s’y pressent ; j’ai eu affaire à la plupart d’entre eux, d’assez près et plus d’une fois.
Au reste, cet écho intime et secret étant, aux yeux de l’auteur, la poésie même, ce volume, avec quelques nuances nouvelles peut-être et les développements que le temps a amenés, ne fait que continuer ceux qui l’ont précédé. […] Quant à la dédicace placée en tête de ce volume, l’auteur, surtout après les lignes qui précèdent, pense n’avoir pas besoin de dire combien est calme et religieux le sentiment qui l’a dictée.
Cette vie de chaque jour, entre l’éreintement et l’apothéose, me met dans un état nerveux, que j’ai hâte de voir finir, et qui me permettra de me mettre tranquillement à la correction de mon huitième volume du Journal, et à la composition de mon livre sur Hokousaï. […] Et je trouve dans ce volume, qu’en 1780, il y a encore des hôpitaux, où cinq ou six individus sont confondus dans le même lit, et que l’hôpital de la Charité, un hôpital de cent vingt lits, qui vient d’être fondé, est un hôpital dans lequel la journée d’un bien soigné, et seul dans son lit, coûte un peu moins de dix-sept sous. […] » Maintenant il arrivait, peu à peu, dans cette fabrication de nos volumes, que mon frère avait pris plus spécialement la direction du style, et moi la direction de la création de l’œuvre. […] Et on l’entendait répéter : « Moi j’étais né pour écrire, dans toute ma vie, un petit volume in-douze, dans le genre de La Bruyère, et rien que ce petit in-douze ! » C’est donc uniquement, par tendresse pour moi, qu’il m’a apporté le concours de son travail jusqu’au bout, jetant dans un soupir douloureux : « Comment, encore un volume ?
Pour mieux m’expliquer là-dessus, je n’ai qu’à transcrire les lignes suivantes que je trouve dans un volume inédit de Pensées : « Quand on critique aujourd’hui un auteur, un poëte, un romancier, il semble qu’on lui retire le pain, qu’on l’empêche de vivre de son industrie honnête, et l’on est près de s’attendrir alors, de ménager un écrivain qui ne produit que pour le vivre et non pour la gloire. […] Prenez le Journal de la Librairie : relevez chaque semaine le nombre de volumes de vers qui se publient ; prenez le chiffre par mois, par saison, par année. […] Un de mes amis, bibliothécaire dans un établissement public, a eu l’idée de ranger à la suite toute cette branche particulière de littérature trop fleurie : c’est une quantité de beaux volumes jaunes et blancs, morts avant d’avoir vu le jour, que personne n’a connus et qui sont ensevelis dans leur premier voile nuptial : Hélas !