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497. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »

Après avoir bu, le bouvier dit à la jeune fille : « Tu es vraiment jolie !

498. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

Loin de raidir sa plume, d’exagérer sa taille pour se mettre au niveau du colosse anglais dont il va prendre la mesure, M. de Fiennes, qui se sait avec un de ses pairs, reçoit chez lui, sans façons, « son excellent, son vieil ami Shakespeare », et le traite avec une familiarité, une bonté vraiment touchantes. […] oui, maître, il faut que vous soyez vraiment bon, vraiment grand, vraiment généreux, pour être exposé, après un si long règne, à ces violences misérables… On fait des livres aujourd’hui pour réhabiliter les ennemis de Voltaire, on fait des livres aujourd’hui tout exprès pour déshonorer Voltaire, ceux qui l’ont aimé, qui l’ont servi… » Au nombre de ceux qui ont voulu déshonorer Voltaire et réhabiliter ses ennemis, à coup sûr, le plus violent de tous est celui qui a écrit les lignes suivantes : « Dans cette liste formidable et très incomplète des grands écrivains et des grands ouvrages auxquels Fréron eut affaire toute sa vie, ne vous ai-je pas nommé le plus redoutable, le plus intrépide, le plus atroce de tous, Voltaire ? […] Voltaire, à cette grande occupation, a passé une grande partie de sa vie. » Le signataire de cette sortie juvénalesque, ou, pour nous servir de l’heureuse image du critique, le goupillon impitoyable qui frappe ainsi à coups redoublés sur le vraiment bon, le vraiment grand, le vraiment généreux Voltaire, — ce qui indigne si fort M.  […] Fiorentino est vraiment trop modeste ou trop oublieux. […] Il n’y a plus d’avenir que là… » Vraiment M. 

499. (1898) Essai sur Goethe

est-il vraiment ce qu’il voudrait être, un des meilleurs parmi les hommes ? […] Je ne sais vraiment qu’un seul livre qu’on peut rapprocher du sien : les Mémoires d’outre-tombe. […] Goethe en fut vraiment frappé. […] C’est vraiment un curieux morceau. […] Ce fut vraiment un beau spectacle, un de ceux qui honorent les hommes, et le souvenir, à travers leur correspondance, en rayonne sur leur histoire.

500. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Mais voilà, on ne refait pas son tempérament, et pas plus qu’on ne saurait ajouter un centimètre à sa taille, une échine vraiment droite ne se plie aux voussures de certaines portes. […] Il serait vraiment trop beau, il serait incompréhensible que chez une femme, si douée fût-elle, dès l’instant qu’elle tient une plume, nul accent d’artifice ne vînt se mêler aux voix de la sincérité. […] Vraiment elle pense à travers ses auteurs, car la sensation initiale elle-même, matière originale de toute pensée, elle la transforme et la transpose, en l’avivant d’un accent grâce auquel s’évoque le souvenir de celui qui tout d’abord le donna. […] Comme Fanny est une nature noble, elle ne la conçoit qu’illuminée du sentiment qui vraiment l’ennoblira. […] Plasticité… dira-t-on… Et certes j’y souscris, mais plasticité d’ordre unique et vraiment merveilleuse puisque, tout en épousant la forme de qui régla cette inspiration, elle fait passer dans une langue différente l’essentiel de celle-ci.

501. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DES MÉMOIRES DE MIRABEAU ET DE L’ÉTUDE DE M. VICTOR HUGO a ce sujet. » pp. 273-306

Il faut dire pourtant que sous Louis XIV, à part ce soleil monarchique qui absorbait en lui toutes les superstitions et les apothéoses, le génie et sa fonction étaient noblement conçus, et dans des proportions vraiment belles. […] Napoléon n’estimait pas les hommes à titre de ses semblables ; il était aussi peu que possible de cette chair et de cette âme communes aux créatures de Dieu : c’était un homme de bronze, comme l’a dit Wieland, qui le sentit tel aussitôt dans un demi-quart d’heure de conversation à Weimar ; égoïste, sans pitié, sans fatigue, sans haine, un demi-dieu si l’on veut, c’est-à-dire plus et moins qu’un homme ; car, depuis le Christianisme, il n’y a rien de plus vraiment grand et beau sur la terre que d’être un homme, un homme dans tout le développement et la proportion des qualités de l’espèce. […] Victor Hugo ; les succès fatigués de ses derniers drames s’interprétaient en chutes ou du moins en échecs ; la critique avait eu contre son œuvre, contre sa personne, depuis quelques mois, de presque unanimes et vraiment inconcevables clameurs.

502. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »

De plus, et quand bien même ce critère serait vraiment distinctif de l’état de santé, il aurait lui-même besoin d’un autre critère pour pouvoir être reconnu ; car il faudrait, en tout cas, nous dire d’après quel principe on peut décider que tel mode de s’adapter est plus parfait que tel autre. […] C’est pour la même raison que le parfait honnête homme juge ses moindres défaillances morales avec une sévérité que la foule réserve aux actes vraiment délictueux. […] Pour que la sociologie soit vraiment une science de choses, il faut que la généralité des phénomènes soit prise comme critère de leur normalité.

503. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »

L’homme de réflexion n’est vraiment maître de sa réflexion que lorsqu’il n’a pas besoin pour réfléchir d’imaginer un ami ou un auditoire ; la conscience morale n’est en pleine possession d’elle-même que lorsqu’elle se voit telle qu’elle est réellement, personnelle, rationnelle et discursive. Qu’un écolier, pour mieux réfléchir, évoque l’image d’un ami qui l’écoute, cela est d’un âge où la raison s’essaye et se forme ; et, de même, la voix de la conscience ne se fait vraiment entendre que dans la jeunesse de l’humanité ou chez les hommes dont on dit qu’ils restent éternellement jeunes ; la parfaite maturité de la raison se passe de ces illusions. […] III, § 4], elle ne fait pas vraiment illusion ; mais la plupart des hallucinations de l’ouïe figurent des paroles extérieures et non des bruits inarticulés ; il y a donc des paroles intérieures qui sont des hallucinations ; d’ailleurs, dans la classe des paroles intérieures, ces phénomènes sont exceptionnels, et nous tenons, autant que possible, les faits anormaux en dehors de l’étude que nous poursuivons.

504. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45

Ce peintre d’un roué (mais y avait-il vraiment des roués au dix-huitième siècle ?) […] Y avait-il vraiment l’étoffe d’une femme politique dans cette jupe relevée ? […] avait-elle vraiment l’aptitude aux choses de gouvernement que M. 

505. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »

Sa face mélancolique et morose, en faisant la part même des ravages qu’y ont causés les lutte ardentes où il s’est prodigué, respire comme une tristesse de n’avoir pas embrassé vraiment la vie des êtres et des choses, de n’avoir pas soulevé en lui avec ivresse, la matière vivante pour la faire vibrer éperdument. […] Quel autre écrivain de l’heure présente aurait-on pu lui préférer, s’il avait vraiment approfondi cette phrase de son étude sur Edouard Manet : « Le beau devient la vie humaine elle-même », ou cette autre : « La vie seule parle de la vie, il ne se dégage de la beauté et de la vérité que de la nature vivante18 » ? […] Mais je crois que leur voix ne sera vraiment prophétique que si, dépassant le cercle étroit du matérialisme et du document, ils en appellent à cette large vérité toujours trahie, à ce panthéisme ardemment pressenti, au sein desquels doivent grandir l’art et la pensée.

506. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Ce sont quelques paraphrases d’un psaume, quelques vers que Fénelon lui-même, si rigoureux à notre poésie, sera forcé d’admirer comme une œuvre antique ; ce sont aussi quelques accents vraiment lyriques, nés de la passion présente et d’un travail ardent de l’esprit. […] Ainsi, dans l’ode sur un des meurtres tentés contre Henri IV, après ce début vraiment inspiré : Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours ? […] Donc un nouveau labeur à tes armes s’apprête, et la fin vraiment sublime et naïve de ce chant poétique.

507. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il est vraiment populaire à Londres. […] Je me soucie bien vraiment du rare et de l’extraordinaire, rien ne m’est plus antipathique que le paradoxe ! […] Et c’est vraiment dommage quand un des vers de ce prologue étincelant se perd en route. […] » Mme Arnould-Plessy, jette la phrase avec un ton de sécurité triomphante qui est vraiment admirable. […] Il serait vraiment dommage qu’il fût perdu pour les spectateurs.

508. (1901) Figures et caractères

Vraiment cette petite île où bat la mer doit nous rester sacrée à jamais. […] Il a vu vraiment bien des choses. […] Vraiment le remède n’est pas neuf. […] N’est-ce pas là vraiment une cité de songé, une ville d’illusion ? […] Tout le Parnasse fut bien vraiment dans le Romantisme.

509. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — Post-scriptum » pp. 154-156

Il semble vraiment, à lire sa lettre, qu’il faille une licence de lui pour s’occuper de son arrière-grand-oncle.

510. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Stéphane Mallarmé »

Et maintenant voici la traduction que je vous propose : « Redevenu vraiment lui-même, tel qu’enfin l’éternité nous le montre, le poète, de l’éclair de son glaive nu, réveille et avertit son siècle, épouvanté de ne s’être pas aperçu que sa voix étrange était la grande voix de la Mort (ou que nul n’a dit mieux que lui les choses de la Mort).

511. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Laforgue, Jules (1860-1887) »

C’est pourquoi j’estime que Laforgue est un écrivain vraiment français, de ceux pour qui Taine formula sans doute que les deux qualités dominantes étaient la sobriété et la finesse.

512. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518

L’étude des Anciens & des bons Modeles, dont il paroît nourri sera toujours la source de cette aversion que tout esprit vraiment éclairé a pour le faux ou le médiocre, & un préservatif contre les innovations des minces Littérateurs.

513. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496

Quoique les esprits judicieux & vraiment éclairés, les seuls dont l’homme sage doive ambitionner l’estime, sachent démêler la calomnie à travers les artifices de la malignité, il ne sera pas inutile de réfuter celle-ci, moins pour notre justification, que pour faire connoître avec quelles armes on a repoussé nos critiques.

514. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »

Je crois vraiment qu’en face de l’anglais et de l’allemand le latin est un chien de garde qu’il faut soigner, nourrir et caresser.

515. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Carle Vanloo » pp. 183-186

La blonde et la plus jeune qui est à gauche, est vraiment informe.

516. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230

C’est vraiment un peintre étonnant.

517. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIII »

Très peu d’écrivains, et je parle des plus grands, ont commencé par être vraiment originaux.

518. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame de La Fayette ; Frédéric Soulié »

Du reste, le plus étonnant, dans les Mémoires du Diable, ce n’est pas, comme on pourrait le croire, le souffle vraiment diabolique qui met en danse les faits, les personnages, les épisodes, les histoires ; mais c’est surtout l’immense psychologie qui circule à travers ces fantastiques créations.

519. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

De là, l’originalité de sa littérature : c’est la seule qui se soit vraiment développée d’elle-même, sans interposition de modèle étranger, conformément à son libre génie. […] La réponse est vraiment trop facile. […] À défaut d’autre preuve, ce serait assez, pour nous en rendre certains, de celle que l’on pourrait tirer de la philosophie particulière de Malebranche ou de Spinoza, dont ces idées font vraiment l’âme, comme aussi bien de celle de Leibniz. […] Une seule influence fait vraiment échec à la sienne, et à peine peut-on dire que ce soit celle du cartésianisme : ce serait plutôt celle d’une espèce de philosophie de la nature qu’incarnent La Fontaine et Molière. […] et peut-on dire vraiment que ce soit une philosophie ?

520. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Voilà vraiment qui me fait rêver Oh ! […] Simple et vraiment poète parce que près des humbles, des amoureux, des croyants, le pur ciseleur des Émaux bressans, l’Heure enchantée, Fleurs d’Avril, Marie-Madeleine, À la bonne franquette, M.  […] Ce qu’il a apporté d’original et de vraiment neuf restera. […] Désormais les poètes n’auront plus à être jaloux des musiciens ou des peintres : chacun pourra vraiment crier sa forme. […] monsieur Retté, cela serait vraiment très mal pour un — aimable d’ailleurs — anarchiste aussi convaincu que vous l’êtes !

521. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

On ne s’explique vraiment pas l’espèce de crédit que semble conserver encore le recueil de La Beaumelle. […] Il y avait vraiment divergence, opposition, hostilité de principes. […] l’abbé, vraiment non ! […] et ces Salons sont-ils vraiment ce que l’on voudrait qu’ils fussent ? […] Et vraiment il excipe ici d’un bien singulier bénéfice.

522. (1925) Comment on devient écrivain

Est-ce que vraiment il l’accapare et l’absorbe, d’un bout à l’autre, au point où ils le prétendent ? […] On ferait une belle étude, si l’on voulait relever tout ce qu’il a vraiment pris dans la vie. […] Celui-là vous délivrera des formules et vous enseignera vraiment l’art de faire un livre. […] Il n’y a vraiment pas de quoi. […] Il a vraiment du talent (il est tout à fait hors ligne).

523. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Hegel en a vraiment donné la formule quand il a identifié l’idéal et le réel. […] Aucune intelligence n’a vraiment pensé cette formule extravagante. […] Comment voulez-vous qu’un Allemand et un Français se haïssent vraiment ? […] Mais sont-elles vraiment possibles, ces régressions totales ? […] Mais une George Sand n’a pas pu rester vraiment Berrichonne, un Flaubert Normand, un Alphonse Daudet Provençal.

524. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Sauf quand il s’agit de son frère Polynice, c’est vraiment tout. […] Mounet, ait fait vraiment plaisir est M.  […] — Vraiment ils ont grand tort. […] Claudius est acceptable, sans être vraiment comique. […] Prince qui joue vraiment bien, avec aisance, avec naturel et dans le ton.

525. (1905) Études et portraits. Sociologie et littérature. Tome 3.

Ce sont des faits premiers, et nous ne sommes vraiment scientifiques qu’en les admettant comme tels. […] Taine ne s’était pas rencontré vraiment face à face avec le christianisme. […] Il veut savoir si ces inscrits sont vraiment présents aux leçons, d’une présence effective. […] C’est la doctrine politique vraiment conforme à la nature et à ses procédés de développement gradué. […] Mais seront-elles vraiment les justicières dont on n’appelle pas, ces feuilles où ces deux passions se sont donné libre carrière ?

526. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I

George Sorel a pu dire de lui avec justesse : « Tous les hommes vraiment forts qui ont repris les questions qu’il avait traitées ont été tributaires de ses hypothèses. […] Chez Pascal, vraiment, pour rappeler une autre de ses phrases, nous trouvons, non pas un auteur, mais un homme. […] Il me reste à marquer le domaine où Richepin, à mon sens, est vraiment incomparable, et c’est celui dont le vers sur les enfants que je citais plus haut formule le programme. […] Son style l’y contraignait, ce style si personnel qu’il était vraiment l’homme même. […] C’est vraiment tout son pays natal qui revit dans ses vers, comme la Provence dans ceux de Mistral.

527. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Ce bruit est vraiment une parole ; il en a l’allure, le timbre, le rôle ; mais c’est une parole intérieure, une parole mentale, sans existence objective, étrangère au monde physique, un simple état du moi, un fait psychique. […] A défaut de parole extérieure et vraiment audible, ni l’écriture ni la pensée ne semblent pouvoir se passer de son secours. […] Mais la psychologie moderne s’est toujours ressentie de ses origines : issue du problème de l’origine des idées, elle s’intéresse plus aux conditions invariables de la pensée qu’à l’allure ondoyante du devenir psychique : dans cette question du langage, des aphorismes nécessitaires, mal fondés en logique aussi bien que contraires aux faits, ont trop souvent remplacé les descriptions exactes et les explications vraiment scientifiques. […] Sans s’arrêter au simple fait de la simultanéité ordinaire, sans se demander si le fait est vraiment universel et ne souffre pas des exceptions, il se hâte d’affirmer que le mot intérieur et la pensée qui lui correspond sont toujours rigoureusement simultanés, et en même temps il proclame que cette concomitance est une nécessité de notre nature44. […] y a-t-il vraiment deux paroles intérieures, l’une que nous entendons en nous parce que nous nous parlons, l’autre que nous entendons en nous sans nous parler91 ?

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