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233. (1923) Au service de la déesse

La véritable Manon, ne la cherchons pas au milieu des papiers d’archives. […] La véritable Manon, c’est dans le cœur de l’abbé Prévost qu’elle a vécu et puis est morte. […] La véritable Manon, l’ardente rêverie d’un fol et qui écrivait bien l’a créée. […] C’est la passion véritable, que Rousseau a tenté de peindre dans sa Nouvelle Héloïse. […] Nous avons plus d’apôtres que d’écrivains, au véritable sens de ce mot.

234. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Lorrain, Jacques (1856-1904) »

, un livre humoristique, parisien en diable, inégal, exagéré et violent, mais animé par une véritable verve.

235. (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300

Guizot est souvent muette pour l’explication de l’histoire a posteriori, c’est-à-dire de la véritable histoire. […] Guizot, il y a toute la différence qui sépare la véritable éloquence de la déclamation hautaine et diffuse. […] Guizot ne saurait transformer son enseignement verbeux en véritable éloquence. […] Mais le véritable but, le véritable sujet du discours de M.  […] En me louant avec cette mesure, il se donne un air de supériorité vraiment insultant ; il me fait la leçon comme à un véritable écolier.

236. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Sari-Flégier, Blanche (1852-1914) »

À dire vrai, et quoique l’auteur ait toutes les habiletés de l’art impersonnel, nous l’aimons mieux dans les pièces plus intimes, dont quelques-unes sont de véritables cris de détresse.

237. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haag, Paul (1843-1911) »

Théodore de Banville Plus que tous les récents recueils de poèmes, il (Le Livre d’un inconnu) paraît répondre au véritable idéal actuel, car le poète s’y montre réaliste dans le beau sens du mot, et il est facile de voir que toutes ses descriptions sont vues, que tous les sentiments qu’il exprime ont été éprouvés et non supposés.

238. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Les Ouvrages de Physique qu’on a de lui, sont dirigés, selon leur véritable destination, à l’utilité publique.

239. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Aussi un objet beau, en tant que beau, ne répondrait-il jamais à un véritable besoin et ne pourrait-il exciter en nous ni désir ni crainte. […] Le véritable artiste se reconnaît à ce que le beau le touche, l’ébranle aussi profondément, plus peut-être que les réalités de la vie ; pour lui, c’est la réalité même. […] Quinet dans la Création, ont fait en prose de véritables épopées de la nature. […] C’est le penseur qui fait le véritable artiste. […] Le culte du « pittoresque », qui réside surtout dans les mots, remplaça celui de la beauté véritable, qui réside surtout dans la réalité et dans la pensée.

240. (1929) La société des grands esprits

Mais ce n’était pas encore la Renaissance véritable et le couvercle de plomb ne tardait pas à retomber. […] La grâce de saint Augustin ne sera jamais la véritable tant qu’il la défendra. […] Mais à côté de véritables trouvailles, il y a d’étranges lacunes. […] Même à supposer que l’aventure fût véritable, il n’aurait pas cru pour cela mériter le feu du ciel. […] Et comme ce pessimiste s’agenouilla devant ces véritables incarnations du divin !

241. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Longtemps cet excellent acteur refusa de condescendre à ce qui lui semblait être une véritable platitude. […] Modeste, sociable, d’une grande douceur de caractère, il alliait à beaucoup de bonnes qualités de véritables talents. […] pour le coup, nous avons un véritable héros et non pas un fade doucereux. […] La pièce de Cléopâtre (1681), faillit devenir une tragédie véritable. […] En 1685, Campistron eut un véritable triomphe, lorsque parut son Andronic.

242. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 185

Sa Traduction en Vers des Métamorphoses d’Ovide, la moins médiocre de ses Productions, est si infidelle, si dépourvue de talent, si éloignée de la versification douce, élégante & facile de l’Original, qu’elle est une véritable métamorphose des Métamorphoses.

243. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Mais Ronsard ne pouvait qu’y faire ; et il demeura quasi noyé dans le torrent des imitateurs qu’il avait soulevés, à peu près comme l’élève du sorcier par les eaux une fois débordantes : il fut noyé dans le flot des imitations lyriques pour n’avoir pas su se renfermer dans un véritable monument. […] Aucun monument véritable, aucune pièce étendue et exemplaire, n’a suivi les admirables préludes que leurs auteurs n’ont pas surpassés ; la perfection du genre n’est pas venue.

244. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »

C’est par ce moyen que vous pourrez reconnaître si une religion et une philosophie sont une véritable religion, une véritable philosophie.

245. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Dans les différends qui se sont élevés sur les causes véritables de cette dépravation de stile dont on se plaint, il faut d’abord faire mention de ceux de l’abbé Dubos, cet écrivain qui avoit peu lu, mais beaucoup réfléchi. […] Racine, & commençant par convenir qu’il y avoit encore dans ce siècle des écrivains dignes de l’autre, il a mieux saisi & marqué les causes véritables du contraste de ces deux siècles.

246. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

En quel sens est donc véritable…. […] Les meilleurs Apologues sont ceux où les animaux se trouvent dans leur naturel véritable.

247. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

C’étoit-là le véritable motif qui attiroit tant de monde aux jeux qui se célebroient en differentes villes. […] Colbert ne fut jamais le prix d’une assiduité servile à lui faire la cour, ni d’un dévoüement feint ou véritable pour ses volontez.

248. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Léopold Ranke » pp. 1-14

Quoiqu’il en puisse être à cet égard, les raisons qu’il donnait de cette difficulté étaient-elles les véritables et les profondes ? […] Ranke est tombé dans un véritable fakirisme à propos de son idée abstraite de l’État.

249. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

C’est donc dans les propriétés physico-chimiques du milieu intérieur que nous devons chercher les véritables bases de la physique et de la chimie animales. […] Réduite à elle-même, la vivisection n’aurait qu’une portée restreinte et pourrait même, dans certains cas, nous induire en erreur sur le véritable rôle des organes. […] Les poisons sont de véritables réactifs de la vie ; des instruments d’une délicatesse extrême qui vont disséquer les éléments vitaux. […] Je supposai qu’ils n’avaient probablement pas mangé depuis longtemps et qu’ils se trouvaient ainsi transformés par l’abstinence en véritables animaux carnivores vivant de leur propre sang. […] Il faut être, en un mot, dans une disposition intellectuelle qui semble paradoxale, mais qui, suivant moi, représente le véritable esprit de l’investigateur.

250. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delbousquet, Emmanuel (1874-1909) »

André Theuriet, les contemplateurs véritables et émus d’éternels et de divins paysages.

251. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rivet, Gustave (1848-1936) »

Gustave Rivet vient de publier dans un journal où se sont produits tant de véritables poètes : le Chat Noir… qui vient de publier le Petit Testament d’Hector Lestraz, escholier de Paris, par M. 

252. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 388

Dans le cours de l’Ouvrage, on suit avec plaisir un Traducteur habile, qui, sans être l’esclave de son Original, en offre le véritable sens, embelli par les graces d’un esprit aussi élégant qu’éclairé.

253. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 405

Les plus connues sont le véritable Pénitent, & le chemin du Ciel, chacune en deux volumes in-12.

254. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 159

Véritable Chrysologue, il savoit un peu de tout, & rien à fond.

255. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

En français les places étaient prises, en piémontais il n’y avait que les places burlesques à prendre ; le burlesque n’a que le patois pour s’exprimer, et le piémontais a de véritables chefs-d’œuvre dans ce dialecte. […] Comme ce second voyage devait se prolonger plus que l’autre, et qu’à mes rêves de véritable gloire il se mêlait encore quelques bouffées de vanité, j’emmenai avec moi plus de gens et de chevaux, afin de marier ainsi deux rôles qui rarement vont d’accord ensemble, le rôle de poète et celui de grand seigneur. […] Et c’est ainsi que, par une étrange rencontre, ce divin auteur qui devait aussi faire, un jour, mes plus chères délices, venait, une seconde fois, se placer sous ma main, grâce à un autre ami véritable, semblable sous bien des rapports à ce cher d’Acunha que j’avais tant aimé, mais beaucoup plus savant et plus instruit que ce dernier. […] « Ce séjour à Sienne de près de cinq mois fut donc un véritable baume pour mon intelligence, et en même temps pour mon esprit. […] Un matin, Mme Orlandini vint déjeuner chez la comtesse et lui proposa, en sortant de table, d’aller faire une visite au couvent des Dames-Blanches (le Bianchette), pour y admirer certains travaux d’aiguille, véritables merveilles d’élégance.

256. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353

C’est un reproche qu’on leur fait généralement, aujourd’hui que tout se trouve réduit à son véritable point de vue ; aujourd’hui que le suffrage unanime de toutes les nations a consacré les écrivains du siècle de Louis XIV, aussi-bien que les grands hommes du siècle d’Alexandre & de celui d’Auguste. […] Charles Perrault n’étoit pas assurément le plus grand soutien, & le premier génie de la nation ; mais au défaut de talens, il avoit un amour véritable pour eux, & fut plus utile aux lettres & aux arts, que la plupart des personnes qui avoient la plus grande réputation. […] Homère avoit habilement saisi celles du siège de Troie, & Virgile fait également usage de tout ce qu’on disoit sur l’arrivée & l’établissement d’Énée en Italie : car cette époque, cet établissement est le véritable objet du poëte. […] Celui d’Énée lui paroît être dans la belle nature & dans le véritable héroïsme. […] Les premiers romans étoient un monstrueux assemblage d’histoires, moitié fausses, moitié véritables ; mais toutes sans vraisemblance, un composé d’aventures galantes, & de toutes les idées extravagantes de la chevalerie.

257. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Mais son véritable géant, Shakespeare, est né, comme Antée, de lui-même et de la terre. […] La véritable poésie est inséparable de la grandeur d’âme, des convulsions de la passion, de l’élévation des idées, de la chaleur qui atteste la vie dans l’œuvre de l’esprit comme celle du cœur atteste la vie dans l’homme des sens. […] Cette coterie littéraire, toute-puissante et comme inviolable dans l’opinion, rappelait assez l’école dogmatique qui a prévalu depuis trente ans parmi nous en politique et même en littérature, par une volonté tenace et bien disciplinée plus que par une véritable supériorité de génie. Les Pradon et les Chapelain obstruaient la voie aux Corneille, aux Racine, aux Molière, aux Bossuet, aux Fénelon, véritables grandeurs de la nature, éclipsées ou ajournées par ces fausses grandeurs d’engouement. […] Ici même ce n’est plus un artisan de la langue, c’est un poète véritable.

258. (1884) Articles. Revue des deux mondes

— Autant de questions qui aujourd’hui ne peuvent laisser indifférente aucune âme soucieuse de ses véritables intérêts. […] Il lui manque l’intelligence et l’énergie, l’amour de la vérité, le sentiment de la dignité personnelle, les convictions morales et religieuses qui constituent la véritable humanité, et voilà pourquoi la nature se conduit envers lui comme une ennemie ; mais donnez-lui toutes ces qualités, et la nature aussitôt se mettra de son côté. […] Flint ne nous a pas découvert la loi véritable, la condition essentielle du développement humain. […] A côté des hypothèses téméraires, des généralisations sans mesure, apparaît déjà, timidement il est vrai, la véritable observation. […] Perrier, qu’Aristote n’a pas proposé de classification méthodique, parce que l’objet véritable de son ouvrage ne lui en faisait pas une obligation ?

259. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

Ce succès reste à la louange de l’auteur qui aura dédaigné les procédés trompeurs, et du public qui aura aimé la beauté véritable. […] En effet, ils semblent avoir été les véritables précurseurs de cette forme de roman qui tenta depuis les débutants, épris d’idées humanitaires. Le Bilatéral, Les Âmes perdues, L’Impérieuse Bonté et surtout Sous le Fardeau furent les véritables romans sociaux. […] Dans la conception de son œuvre, André Couvreur, s’éloigne de la vérité : au contraire, l’exécution est d’une sûreté inattaquable ; et l’on voit dans ses livres grouiller des foules véritables avec leurs instincts collectifs, éternels et changeants. […] Il a le mérite d’une grande audace et d’une véritable originalité.

260. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — I. » pp. 80-97

Mais d’abord louons Froissart d’avoir compris et embrassé dans toute son ampleur sa fonction de chroniqueur, qui était le véritable rôle de l’historien d’alors. […] Cette curiosité en tous sens, et qui ne se lassait jamais, équivalait à une impartialité véritable ; car, dès qu’il sentait qu’une information lui manquait, il ne pouvait s’empêcher d’aller s’en enquérir, et, dès qu’il savait le fait nouveau, il le couchait par écrit à l’instant. […] L’auteur est un véritable érudit, et il a de la critique, bien qu’il se permette beaucoup de conjectures.

261. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54

On a beau lui en dire du bien, il ne sera content que « lorsqu’il le saura libre, ferme et en possession de parler (même au roi) avec une force douce et respectueuse… S’il ne sent pas le besoin de devenir ferme et nerveux, il ne fera aucun véritable progrès ; il est temps d’être homme ». […] Ce qui est certain, c’est que le véritable Fénelon, tel qu’il se montre dans cette correspondance suivie et dans les écrits des dernières années, n’est point précisément le Fénelon du xviiie  siècle, celui que Ramsay déjà, puis d’Alembert et les autres, ont successivement présenté au public et préconisé. […] Habert, à faire un extrait de la vraie doctrine de saint Augustin, le Fénelon qui déclare « que les libertés de l’Église gallicane sont de véritables servitudes », qui craint la puissance laïque bien plus que la spirituelle et l’ultramontaine, et qui redoute le danger d’un schisme tout autant que l’invasion de la France, ce Fénelon n’est pas celui que les philosophes de l’âge suivant ont façonné et remanié à leur gré.

262. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278

Son œuvre véritable, sa mission franco-espagnole était alors accomplie : c’est alors qu’on pouvait dire à bon droit, à Versailles comme à Madrid, qu’elle avait rendu des services. […] Un moment elle craint que le peu de contentement où l’on est à la Cour de France de certains procédés équivoques habituels au duc de Savoie, ne fasse renoncer aux vues qu’on avait sur la princesse sa fille : « Si cette nouvelle est véritable, écrit Mme des Ursins, je vous supplie très humblement, madame, de m’informer sur ce qui pourra venir à votre connaissance, afin que je puisse prendre mes mesures de bonne heure. » Mais bientôt elle apprend que tout tient et achève de se conclure ; en attendant, elle ne s’en est pas fiée aux simples insinuations auprès de la cour de Turin ; elle a écrit, elle s’est décidément offerte. […] Combes qui considère la pension accordée à Mme des Ursins comme un véritable traitement attaché à des fonctions secrètes.

263. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Lammenais » pp. 22-43

On n’a, malheureusement, pu nous donner qu’un très-petit nombre des lettres écrites à M. de Vitrolles, le véritable intime de Lamennais ; il y en a aussi quelques-unes, mais trop peu, à M.  […] Lamennais entrait là-dessus dans des impatiences, dans de véritables fureurs ; il est curieux d’en noter les accès, les redoublements, presque à toutes les pages de la Correspondance. […] Aujourd’hui qu’il est couché dans le tombeau et que l’idée entière de l’homme plane et surnage, rendons-lui son nom véritable : c’est le soldat de l’avenir, le soldat démocratique croyant et fervent, sans paix ni trêve, ne connaissant que le cri En avant !

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