Ce qui est intéressant, c’est une nouvelle, un roman, une comédie de mœurs, un portrait, une chronique, un article de journal ; mais un recueil de « pensées » n’a de valeur qu’à la condition que toutes se rapportent à un même point de vue, ou reflètent une même philosophie, ou tendent à nous faire connaître la personne même du moraliste : et alors il faut que cette personne ne soit point la première venue. […] Grâce, finesse et bonté, indulgence sans illusions, philosophie douce qui rappelle, avec quelque chose de plus sain et de plus tendre, celle de quelques femmes du siècle dernier, une sagacité qu’on ne trompe pas, mais qui pardonne parce qu’elle comprend, une intelligence très pénétrante et passablement désenchantée, mais consolée par un très bon cœur…, ai-je dit tout ce qu’on trouve dans les Maximes de la comtesse Diane ? […] Et, par là-dessus, elle a sa voix, dont elle sait tirer parti avec la plus heureuse audace une voix qui est une caresse et qui vous frôle comme des doigts si pure, si tendre, si harmonieuse, que Mme Sarah Bernhardt, dédaignant de parler, s’est mise un beau jour à chanter, et qu’elle a osé se faire la diction la plus artificielle peut-être qu’on ait jamais hasardée au théâtre.
Son second geste, le mouchoir tendu à Dorine, me paraît très conforme au caractère qu’il a ou qu’il se donne, et au rôle qu’il joue dans la maison. Et même, si j’ose dire toute ma pensée, lorsque Dorine répond : Vous êtes donc bien tendre à la tentation, Et la chair sur vos sens fait grande impression ? […] Sur quoi Elmire, très prudente : Pour moi, je crois qu’au Ciel tendent tous vos soupirs, Et que rien ici-bas n’arrête vos désirs.
Rod (de Genève) la distinction des négatifs et des positifs, « de ceux qui tendent à détruire et de ceux qui tendent à reconstruire ». […] Elle est dangereuse à moins qu’elle ne s’asservisse à la religion laïque qui n’est pas encore promulguée, mais pour la Bible de laquelle tant de fidèles demandent à souscrire ; la science est dangereuse parce qu’elle est autonome, et que nul ne saurait prévoir les conclusions qu’elle commandera et qui contrediront peut-être les dogmes moraux improvisés ; l’art est à proscrire aussi, s’il ne veut pas servir, s’il prétend vivre pour lui-même, non pour l’adorable je ne sais quoi dont de tendres consciences ont cure.
Il y a quelques années, un Russe de distinction, le prince Alexandre Labanoff, s’est mis à rechercher avec un zèle incomparable, dans les archives, dans les collections et les bibliothèques de l’Europe, toutes les pièces émanant de Marie Stuart, les plus importantes comme les moindres de ses lettres, pour les réunir et en faire un corps d’histoire, et à la fois un reliquaire authentique, ne doutant pas que l’intérêt, un intérêt sérieux et tendre, ne jaillît plus puissant du sein de la vérité même. […] C’est à lui que cette tendre et flexible volonté va désormais s’enchaîner comme à son appui. […] La beauté et la grandeur de ce rôle étaient faites pour saisir l’âme tendre et naturellement croyante de Marie Stuart.
Si un homme peut soulever un certain poids à bras tendu, c’est qu’il a les os, les muscles, la force d’innervation, le motif, nécessaires pour cela. […] Il ne sert à rien de savoir que tel artiste était ambitieux, amer et bas, que tel autre a une âme d’homme d’affaires, que Stendhal, par exemple, est un homme tendre, cosmopolite, philosophe sensualiste. […] Hennequin, dans cette petite histoire de la psychologie, maintient la pertinence des deux approches antagonistes, alors que le devenir scientifique de la psychologie, à partir des années 1870, tend à éclipser la méthode introspective, jugée bien trop métaphysique.
Nous sommes en horreur ; on est glacé d’effroi : Qui daignera me tendre une main protectrice ? […] En conséquence, on distribue les scènes de chaque acte, faisant venir pour chacune les personnages qui y sont nécessaires ; observant qu’aucun ne s’y montre sans raison, n’y parle que conformément à sa dignité, à son caractère, n’y dise que ce qui est convenable et qui tend à augmenter l’intérêt de l’action. […] Celui qui sacrifie sa fille peut être ambitieux, faible ou féroce ; celui qui a perdu son argent peut être riche ou pauvre ; celui qui craint ; pour sa maîtresse, bourgeois ou héros, tendre ou jaloux, prince ou valet : c’est au poète à se décider pour l’un ou pour l’autre.
Poinsot et Normandy sur les tendances de la poésie nouvelle, j’insisterai à mon tour sur des innovations nécessaires qui tendent à élargir le domaine poétique, qui sont acceptées par des poètes de grand talent et dont l’emploi est fort justifiable, pourvu qu’il se fasse avec méthode, tact et goût, afin de garder à la pensée sa pleine valeur et sa juste expression, ce respect du bien dire. […] Banville, Glatigny, Mendès, en dépit des dénégations de Gautier et de Leconte de Lisle, adoptèrent cette méthode qui tend de nos jours à se généraliser de plus en plus. […] Elles ne s’écartent en rien du génie de notre race et tendent à donner un peu d’élasticité à des préceptes dont l’étroitesse ne peut que nuire à l’essor poétique, puisque la poésie est l’expression musicale et rythmée du sentiment et des idées.
La vie, le sentiment de la réalité, y respirent ; de frais paysages, l’intelligence poétique symbolique de la nature, une conversation animée et sur tous les tons, l’existence sociale du xviiie siècle dans toute sa délicatesse et sa liberté, des figures déjà connues et d’autres qui le sont du moment qu’il les peint, d’Holbach et le père Hoop, Grimm et Leroy, Galiani le cynique ; puis ces femmes qui entendent le mot pour rire et qui toutefois savent aimer plus et mieux qu’on ne prétend ; la tendre et voluptueuse madame d’Épinay, la poitrine à demi nue, des boucles éparses sur la gorge et sur ses épaules, les autres retenues avec un cordon bleu qui lui serre le front, la bouche entr’ouverte aux paroles de Grimm, et les yeux chargés de langueurs ; madame d’Houdetot, si charmante après boire, et qui s’enivrait si spirituellement à table avec le vin blanc que buvait son voisin ; madame d’Aine, gaie, grasse et rieuse, toujours aux prises avec le père Hoop, et madame d’Holbach, si fine et si belle, au teint vermeil, coiffée en cheveux, avec une espèce d’habit de marmotte, d’un taffetas rouge couvert partout d’une gaze à travers la blancheur de laquelle on voyait percer çà et là la couleur de rose ; et au milieu de tout ce monde une causerie si mélangée, parfois frivole, souvent souillée d’agréables ordures, et tout d’un coup redevenant si sublime ; des entretiens d’art, de poésie, de philosophie et d’amour ; la grandeur et la vanité de la gloire, le cœur humain et ses abîmes, les nations diverses et leurs mœurs, la nature et ce que peut être Dieu, l’espace et le temps, la mort et la vie ; puis, plus au fond encore et plus avant dans l’âme de notre philosophe, l’amitié de Grimm et l’amour de Sophie ; cet amour chez Diderot, aussi vrai, aussi pur, aussi idéal par moments que l’amour dans le sens éthéré de Dante, de Pétrarque ou de notre Lamartine ; cet amour dominant et effaçant tout le reste, se complaisant en lui-même et en ses fraîches images ; laissant là plus d’une fois la philosophie, les salons et tous ces raffinements de la pensée et du bien-être, pour des souvenirs bourgeois de la maison paternelle, de la famille, du coin du feu de province ou du toit champêtre d’un bon curé, à peu près comme fera plus tard Werther amoureux de Charlotte : voilà, et avec mille autres accidents encore, ce qu’on rencontre à chaque ligne dans ces lettres délicieuses, véritable trésor retrouvé ; voilà ce qui émeut, pénètre et attendrit ; ce qui nous initie à l’intérieur le plus secret de Diderot, et nous le fait comprendre, aimer, à la façon qu’il aurait voulu, comme s’il était vivant, comme si nous l’avions pratiqué. […] C’est en vain qu’elle tendra les mains au ciel et qu’elle appellera sa mère ; le ciel ni sa mère ne l’entendront plus ; ses cris seront perdus dans la forêt ; personne ne viendra qui la délivre du satyre ; et quand le satyre l’aura surprise une fois aux environs de sa demeure, elle y retournera pour être surprise encore.
Dans un voyage qu’il fit à travers la Bourgogne et les provinces du Midi, il est touchant de le voir « rôder par les champs et dénicher les habitants dans leurs chaumières, regarder dans leur pot-au-feu, manger leur pain, se coucher sur leurs lits sous prétexte de se reposer, mais, dans le fait, pour s’assurer s’ils sont assez doux. » De retour en Amérique, après des adieux bien vifs à la France, pour laquelle il garda toujours une prédilection vraiment tendre, Jefferson suivit jusqu’au bout les vicissitudes et les progrès de ce grand et bon peuple, qu’il considérait comme l’initiateur du vieux monde. […] Dans une lettre à madame Cosway, qui est un ingénieux et délicat dialogue entre la tête et le cœur, à la manière de Sterne ou du Socrate de Philadelphie déjà tant de fois cité, notre philosophe balance les prérogatives des deux puissances rivales qui se partagent notre être, et il ne donne pas le dessous à la plus tendre.
Et ceci, tout énorme que je le trouve littérairement, ne me paraît qu’une peccadille auprès de cette autre accusation portée après deux siècles contre lui, le doux et tendre poëte, d’avoir été un intrigant. […] Daunou dans son commentaire sur Boileau ; le tendre et dévot Racine avait quelquefois ses susceptibilités et ses aigreurs plus que le brusque et franc Despréaux.
C’est ailleurs qu’il vise et qu’il tend. […] Elevé par des femmes et par un prêtre tendre et rêveur, le lycée discipliné et militaire de 1804 lui parut horrible. […] Rousseau est un mélange bien curieux de sensualité rude et de grâce tendre. […] Par les désirs sensuels elle tend au bas, et par le seul fait de persister dans ce désir elle y tombe. […] Chateaubriand a renouvelé l’imagination française Lamartine a retrouvé les sources de la poésie tendre, noble, pure et élevée.
Ces jeunes gens, unis par la plus tendre amitié, étaient les uns peintres, les autres statuaires, celui-ci graveur, celui-là architecte ou du moins élève en architecture. […] Jamais il ne fut de cœur plus chaud, plus dévoué, plus tendre que celui de ce jeune tigre des jungles. […] Il lui aurait fallu travailler davantage pour arriver où tendaient ses vœux. […] Parfois la foule s’ouvrait et donnait passage à quelque jeune maître déjà célèbre, poète, romancier ou peintre, vers qui les mains amies se tendaient. […] Le comédien semble, comme M. de Bois-Doré, avoir voulu montrer combien encore il pouvait être aimable, charmant, fin et tendre.
« À quoi est-ce qu’il tend, ce poème imposant et admirable ? […] C’est à cet état qu’il faut, non pas arriver, mais tendre. […] Il n’est rien qui ne doive y tendre, sentiments, pensées, actes. […] Il faut pourtant qu’il y tende, qu’il soit ramené à cette tendance. […] L’art doit tendre par l’agréable à l’ordre et à l’harmonie de l’âme, c’est-à-dire au bien de l’âme.
Fernand Hauser : elle est encore un peu tendre, mais elle nous offre beaucoup de verdeur, de délicatesse de sentiment, une allure gaie, une façon de parler affable et accorte.
» et il tendit son bras. […] Joignez-y, en façon de contraste, des femmes angéliques, tendres et soumises, surtout belles comme des anges. […] Byron a trouvé la sienne, qui est celle des sentiments tendres et tristes ; c’est une lande, et pleine de ruines, mais il est chez lui, et il est seul. […] Comme les bras se tendent alors vers la beauté idéale, et comme ils retombent impuissants au contact de notre fange et de notre immortalité ! […] Jamais sentiment fut-il plus tendre et plus sincère ?
Quelles tendres et fraîches musiques !
L’art et la science, longtemps séparés par suite des efforts divergents de l’intelligence, doivent donc tendre à s’unir étroitement, si ce n’est à se confondre. […] Le cœur est dur si l’esprit est tendre. […] Les sentiments tendres, les délicatesses même subtiles, acquièrent en passant par une âme forte une expression souveraine, parce qu’elle est plus juste. […] Nul, j’en suis convaincu, n’est plus religieusement épris du beau et de la perfection ; nul n’y tend avec plus de sincérité. […] Il tend sans cesse à la perfection tant dédaignée par l’élire poétique dont je viens de parler, et il y atteint le plus souvent.
Il respecte scrupuleusement les règles de la Prosodie… Sa Muse aime les paysages tendres et roses… Ce ne sont, dans ses vers, que liserons, papillons dorés : Près du ruisseau paisible où les nénufars d’or Flirtent avec les libellules.
Une âme s’y découvre bonne tendre, surtout rêveuse, prompte au découragement comme à l’illusion, parfois un peu molle et abandonnée, qui n’est point du tout banale.
Ce n’est pas un de ces sonnets savants, fortement pensés, habilement ciselés, comme Soulary sait les faire ; c’est un sonnet tendre et chaste : un souffle de Pétrarque y a passé. […] Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre, Elle suit son chemin, distraite, et sans entendre Ce murmure d’amour élevé sur ses pas.
Ainsi le droit, en évoluant, tend atténuer l’oppression légale qu’il fait peser sur les individus. […] Toutefois ce serait s’abuser que de croire que les causes d’antinomies entre l’individu et le régime juridique tendent véritablement à disparaître par le bienfait de cette évolution du droit.
Raczynski, opposé à l’idée de l’empire d’Allemagne, qu’il regardait comme un piège tendu par la Révolulion à la Prusse, n’avait pas prévu la constitution de son unité et l’homme robuste qui s’appelle Bismarck ! […] Le désespéré, c’était Donoso, le plus ardent, le plus religieux, le plus saint des deux, que Guizot, qui avait ses raisons pour ne pas vouloir de prophètes, appelait, par dérision, un Jérémie ; et l’espérant, c’était Raczynski, lequel persiste (dit-il dans sa Correspondance) à croire « que le jour viendra où la France tendra les mains vers Henri V », mais sans donner de cette foi une seule raison historique, et qui a espéré non pas jusqu’à la fin, mais sans fin, et qui a vu la fin de sa vie avant la fin de son opiniâtre espérance !
. — un Hérodote plus particulier et plus tendre naïf, certes ! […] qui ne tendait la main qu’au renseignement historique et non pas, comme Homère, au morceau de pain ; malgré même ce sourire malin dans sa barbe, quand il dit ce joli mot naïf et fin dont il excusait ses commérages : « Je suis tenu de conter ce que l’on dit et non pas de le croire du tout !
Légitimiste, il n’entendait pas davantage que le dernier Bourbon de la branche aînée tendît la main à ceux qui, aussi, le chassèrent, dussent-ils mettre dans cette main la monnaie d’un trône ! […] Ainsi, un Macbeth manqué et dépareillé, un Macbeth bourgeois, qui n’a jamais senti, comme l’autre, entre ses deux épaules, l’inflexible bras tendu de la vigoureuse femme qui le pousse à l’action, voilà le Louis-Philippe que Crétineau-Joly a entrevu, mais qui, s’il l’avait regardé plus longtemps, lui aurait expliqué ce piètre règne qu’on a appelé le règne du juste milieu pour en dissimuler, sous ce nom-là, les pusillanimités et les tristesses !
Silvio Pellico, l’auteur de Françoise de Rimini, affadissant la suavité du Dante, représente bien, dans les cordes tendres de la lyre, ce que Ugo Foscolo représente dans les cordes dures. C’est un talent sans vérité, énervé comme l’autre est tendre, mais tous les deux sont impuissants.
On ouvrait, on tendait beaucoup sa main dans la jeunesse ; on la ferme et on la retire en vieillissant. […] Le livre actuel de M. de Beauverger est comme le pressentiment d’un autre ouvrage qu’il fera ou ne fera pas plus tard, mais qui serait, à coup sûr, s’il le faisait dans l’esprit des notes qu’il publie, un de ces livres grossissants comme on en a tant publié, et qui, sous le nom d’histoire d’une philosophie quelconque, tendent à surfaire l’action de toute philosophie.
Silvio Pellico, l’auteur de Françoise de Rimini, affadissant la suavité du Dante, représente bien, dans les cordes tendres de la lyre, ce que Ugo Foscolo représente dans les cordes dures. C’est un talent sans vérité, énervé comme l’autre est tendre, mais tous les deux sont impuissants.
Il dut être ironique, enfant, même avec sa bonne ou avec sa mère ; ironique et tendre, comme il le fut plus tard avec les femmes qu’il aima. […] pas, en Angleterre, le mol Tennyson, le lauréat de la reine, le poète des élégances et des convenances anglaises, tout camélia blanc et rose thé, très digne d’écrire, comme un chinois, ses vers sur de la soie ou de la porcelaine, qui pourrait remplacer dans les imaginations le fantaisiste passionné d’Atta Troll, de La Mer du Nord, des Romanceros, du Livre de Lazare, le plus tendre, le plus rêveur, le plus blessé, le plus rieur des hommes, malgré ses blessures, et qui, comme les Douglas d’Écosse, mériterait de porter ce beau surnom : Au Cœur sanglant !
La forme ne monte qu’afin d’occuper sa place ; elle s’arrête aussitôt qu’elle y est parvenue ; plus rien en elle ne tend à se prolonger. […] En fait, notre effort a sans cesse tendu vers la plus grande liberté. […] Elle m’implore, elle est à genoux ; elle tend les bras ; elle me prend à témoin ; elle m’adresse le chœur de ses paroles mendiantes. […] Une petite flamme naïve, une tendre vivacité jusque dans la détresse. […] De même que son style tend à devenir de plus en plus concret, de même ses ouvrages de plus en plus s’en prennent à la vie.
C’est là qu’il s’est trompé, et qu’il a tendu le collet à son adversaire. […] Jamais je ne me laisserais prendre à des pièges si visibles, si imprudemment tendus ! […] Il faut avoir pour ces grands écrivains une tendre et respectueuse dévotion qui s’étende à tout ce qu’ils ont fait. […] rien aux transports qu’elle excite ; douce et tendre, au milieu de ces émerveillements qui l’étonnent. […] Delaunay, avec son organe tendre et amoureux, serrant Psyché sur son cœur, et lui frôlant l’oreille de ces mots passionnés !
Votre ami laisse aux aigles les sommets escarpés du Parnasse, il chante en plaine entre fauvettes et rossignols, sur le mode tempéré, moitié gai, moitié tendre, sans jamais forcer sa note.