Bonstetten, l’ami de Sismondi, était, dans le léger et l’inconsistant, ce que Sismondi était dans le pédantesque et dans le sérieux, et ils étaient liés comme la mouche est liée avec le cheval du brasseur… Bonstetten est tout l’opposé de Sismondi, mais on n’y gagne pas pour cela.
Il y a dans ce badinage, il est vrai, aux yeux du très sérieux M.
C’est un livre de médiocrité sérieuse, voilà tout, une espèce d’almanach du Bonhomme Richard, qui paraîtra de l’économie politique, domestique ou morale, à tous les esprits qui s’imaginent que, dès que l’élévation manque dans les choses de la pensée et du caractère, il y a immédiatement du bon sens.
Est-elle dans le sentiment qui circule à travers les différentes parties du poème et veut à toute force les animer ; dans cette fausse humour de parti pris, cette petite ironie juanesque qui jure si fort avec le sérieux terrible de cette société qui ne riait pas, elle !
Hugo, dont on reconnaît la coupe, la solennité du mouvement et l’image, mais renversée du sérieux au burlesque : Un jour Ali passait, les têtes les plus hautes, etc.
Il faudra que la Critique sérieuse de l’avenir compte avec ce Mauvais Garçon… Mort à l’âge où le talent n’est que le bouton entr’ouvert d’une rose qui aurait été délicieuse, si elle se fût épanouie, l’auteur du Myosotis aurait pu être pleuré par un Virgile, et ce n’est pas cependant une simple espérance que Virgile eût pleurée.
en les rendant mortelles, — jusqu’à ses autres poèmes d’une concentration moins profonde et jusque dans les pages les plus sérieuses de ses ouvrages en prose, Henri Heine a toujours mêlé à tout ce qu’il a écrit une ironie… est-ce divine ou diabolique qu’il faut dire ?
Il faut reconnaître que c’est en Amérique surtout que l’on constate les plus sérieux progrès, sur un terrain assurément plus favorable.
La Vogue était plus sérieuse ; elle fut la première revue symboliste, et si elle mourut jeune, au moins ses collections furent-elles presqu’immédiatement recherchées. […] Au dire de Verlaine, ce devait être dans les environs de Le Cardonnel qu’on pouvait trouver une piste sérieuse ; c’était vague ; heureusement Fénéon, consulté par moi, se souvint que le manuscrit avait été aux mains de M. […] Puis, tant qu’on ne peut conclure, et produire une vérité nouvelle forte d’évidence et qu’on doive prêcher, ne vaut-il pas mieux ne pas faire trop parade du sérieux de sa science et l’exprimer en souriant ? […] Ils apportent en tout acte une foi sérieuse et haute, et l’amour leur semble, quand ils se rejoignent hors la légalité quotidienne, les divines épousailles. […] Lazare, l’opinion est plus sérieuse, et, quoiqu’elle ne soit pas très circonstanciée, elle est à constater, puisqu’elle est émise à côté de promesses de renouvellement littéraire.
« La poésie, dit-elle dans la préface d’un de ses volumes, a été pour moi une chose aussi sérieuse que la vie elle-même, et la vie a été une chose très sérieuse. […] Toutefois les autres modèles regardent cela comme une preuve de manque de sérieux, et généralement on ne l’approuve pas. […] Apparemment il ne regarde pas la carrière de modèle comme une profession sérieuse. […] Ils n’avaient pas de portée sérieuse. […] C’était pour lui une manière de mensonge, et autre raison plus sérieuse, il offrait des occasions très favorables pour tricher.
Les Brigands furent pour Schiller ce que Werther avait été pour Goethe, une débauche d’imagination prise au sérieux par la naïveté du peuple allemand. […] « Il convient de mêler des paroles sérieuses à l’œuvre sérieuse que nous préparons : le travail que de sages paroles accompagnent s’exécute gaiement.
La nature des ouvrages rappelait les occupations sérieuses du père, du fils, et surtout de la fille aînée, mademoiselle Eugénie de Guérin, qui remplaçait la mère par nécessité, par vertu et par goût, auprès de son frère Maurice et de sa plus jeune sœur. […] Ce fut dit avec un air de naïveté et de franchise qui aurait pu flatter Socrate, mais qui me fit tant rire que mon sérieux de catéchiste s’en alla pour la soirée. […] Il n’y a, selon nous, rien de supérieur, rien même de digne d’une sérieuse attention dans tout cela.
La reine la regardait avec la plus sérieuse attention. […] Il y mettait le sérieux que sa vie avait perdu depuis tant de variations éclatantes à Paris et à Londres. […] Écoutons-le : « En 1798, chaque jour, le danger devenait », dit-il, « plus sérieux pour la Toscane, grâce à la loyale amitié que les Français professaient pour elle !
Ne me fiant pas à mes propres lumières et à l’impression que le discours si sérieux de Cacault avait faite sur moi, je me souviens qu’avant de retourner à ma demeure, j’allai visiter le nouveau ministre d’Espagne, chevalier de Vargas, arrivé depuis peu de jours. […] L’assentiment complet qu’il donna, après les plus sérieuses réflexions, au voyage que conseillait Cacault, me détermina à n’en pas différer plus longtemps la communication au Pape, pour ne point me rendre responsable des conséquences qui découleraient peut-être de mon silence ou de mon retard. […] Ce fut alors, — tandis que les cardinaux arrivaient un à un pour saluer respectueusement, — que l’empereur, du haut de son trône, adressant la parole, tantôt à l’impératrice, tantôt aux dignitaires et aux princes qui l’environnaient, dit, avec la plus vive animation et la plus grande colère, des choses très cruelles contre les cardinaux absents, ou, pour parler plus exactement, contre deux d’entre eux, ajoutant qu’il pouvait épargner les autres, car il les considérait comme des théologiens gonflés de préjugés, et que c’était la raison de leur conduite ; mais qu’il ne pardonnerait jamais aux cardinaux Opizzoni et Consalvi ; que le premier était un ingrat, puisqu’il lui devait l’archevêché de Bologne et le chapeau de cardinal ; que le second était le plus coupable du Sacré Collège, n’ayant pas agi par préjugés théologiques qu’il n’avait point, mais par haine, inimitié et vengeance contre lui Napoléon, qui l’avait fait tomber du ministère ; que ce cardinal était un profond diplomate, — l’Empereur le disait du moins, — et qu’il avait cherché à lui tendre un piège politique, le mieux calculé de tous, en préparant à ses héritiers la plus sérieuse des oppositions pour la succession au trône, celle de l’illégitimité.
L’ardente intensité de la vie intérieure ne laisse rien d’indifférent : l’âme sérieuse se verse tout entière dans les moindres de ses actions, les relève par une haute pensée de devoir ou d’affection. […] Il n’importe que l’enfant sache l’expérience combinée par le maître : si elle est simple, sérieuse, claire, concluante, l’enfant se laissera saisir par la vérité des choses mises sous ses yeux, et en tirera de bon cœur la conclusion pratique. […] Il a mis le bonheur dans la vie de famille, sérieuse et tendre.
Ne prenons donc point ces attaques au sérieux. […] Les hauts esprits qu’ils attaquent avec une incroyable légèreté, composent, au contraire, la plus puissante des traditions, la seule capable d’opposer un rempart sérieux aux menaces de l’art nègre ou du bolchevisme esthétique. […] Comme ils ont surtout le souci de paraître sérieux, ils prendront honte de leur espièglerie.
Que serait-ce si, abordant la philosophie de l’histoire, je montrais que cette science merveilleuse, qui sera un jour la science maîtresse, n’arrivera à se constituer d’une manière sérieuse et digne que par le secours de la plus scrupuleuse érudition, que jusque-là elle restera au point où en étaient les sciences physiques avant Bacon, errant d’hypothèse en hypothèse, sans marche arrêtée, ne sachant quelle forme donner à ses lois et ne dépassant jamais la sphère des créations artificielles et fantastiques ? Que serait-ce si je montrais que la critique littéraire, qui est notre domaine propre, et dont nous sommes à bon droit si fiers ne peut être sérieuse et profonde que par l’érudition ? […] Hérodote et Tite-Live devaient être tenus pour des historiens sérieux, Homère devait passer pour un poète individuel, avant que l’étude comparée des littératures eût révélé les faits si délicats du mythisme, de la légende primitive, de l’apocryphisme.
Et. comme cette occupation offrait des difficultés assez sérieuses, on y a sacrifié la suite logique des mots… on a complètement dénaturé le sens du poème… les accents de la phrase parlée ne répondent plus à ceux de la musique. […] à peine y a-t-il dans un ou deux d’entre eux quelques chapitres qui soient sérieux. […] Des critiques sérieux, comme M.
Wagner m’est complètement indifférente ; ce qui est plus sérieux, c’est que grâce à son absolue incapacité de comprendre une seule pensée de Wagner, de juger un seul de ses actes, il a fait du maître un portrait qui n’est que la plus monstrueuse caricature, et qui cependant repose sur des faits généralement exacts. […] Tout cela serait absolument indispensable pour une histoire un peu sérieuse de Wagner, une histoire éclairant son œuvre par sa vie, pouvant enfin nous présenter tel qu’il fut cet homme extraordinaire. […] Œsterlein un bibliothécaire, et de prendre pour cette fonction un homme connu par sa compétence wagnérienne, qui pourrait ainsi nous donner, enfin, cette biographie historique et artistique sérieuse, à la fois éclairée par le dedans et le dehors.
Au milieu de tous ces bonheurs, il a la chance rare, me dit-il, de rencontrer une sérieuse amitié de femme, l’amitié d’une comtesse viennoise qui va prendre la direction de toute sa vie. […] « Mais peut-être, — interrompt tout-à-coup Renan, qui a écouté avec le plus grand sérieux, — ces hommes là-dedans, auront-ils une très grande puissance métaphysique ! […] Il ne peut, n’est-ce pas, y être question de progrès, du mérite des femmes, des principes de 89, de toutes les Lapalissades qui font la fortune des gens sérieux.
Que l’on considère qu’en l’un de ces livres, vingt ans de l’histoire de l’Europe figurent, vingt années qui sont tout le sanglant accouchement du monde moderne, que pour ce temps rendu par ses événements et ses personnages marquants, l’auteur entreprend de décrire toute l’existence sociale de sa nation, des paysans au czar, des enfants aux vieilles femmes, des jeunes filles aux soldats, qu’on y trouve le bivouac, le champ de bataille, la cour, le club, la famille, la hutte, le palais, les masses, les armées, les conseils, les sommités pensantes et isolées, les mariages, les adultères, les naissances, la vie surtout, la lente évolution de tous ces corps mous de jeunesse, s’endurcissant en l’âge mur, faiblissant de décrépitude, de toutes ces âmes légères, puis sérieuses, puis ternies et vacillantes, jusqu’à ce que vienne, tôt ou à son heure, sur la terre nue ou sur la douceur d’une couche, le terme suprême, la mort, ce mystérieux moment où, en dépit de l’horreur distraite des vivants, certains êtres existants comme ceux qui les contemplent, cessent étrangement d’être, problème et spectacle sur lequel aucun romancier n’a fixé un plus ferme et pénétrant regard que le comte Tolstoï. […] Plus profondément encore et plus généralement, ses personnages sont animés et animent de bonté, de toutes tes passions bienfaisantes de pitié, d’union, de pardon, de concorde, de serviabilité, qui rendent possible et précieuse la vie en commun ; ils sont pénétrés et pénètrent de ce profond sérieux moral, de cette attitude attentive et virile devant les grands problèmes de la vie, de la constante méditation de son terme et de son but qui porte à relier les actions humaines à des principes, à un système de vérités universellement catégoriques. […] Que l’on rapproche ces actes d’un sérieux humain singulièrement profond et simple, de la bonté sénile du vieux Rostow, de l’infinie faiblesse de géant du prince Pierre, que l’on note que la scène la plus grave de La Guerre et la Paix est celle où le soldat Karalaïef raconte, dans l’obscurité puante d’une chambrée de prisonniers, l’histoire comme évangélique d’un marchand injustement condamné pour un assassinat, heureux de souffrir et pardonnant au scélérat qui le fait mourir au bagne, et l’on reconnaîtra que l’impression dernière de ce livre de batailles est religieuse, morale, pénétrée de bon vouloir et d’amour.
On sent plus, dans ces vers du premier disciple de Boileau, la sautillante inspiration d’Horace que le pas grave et lourd de Boileau lui-même ; mais on voit que Voltaire ne craignait pas plus que nous de confesser une sérieuse estime pour les services littéraires de celui qu’il nomme l’oracle du goût, dans un temps où le génie français était né avec Corneille, et où il allait périr, sans Boileau, dans les mignardises italiennes ou dans les rodomontades espagnoles de l’hôtel de Rambouillet. […] Il y en a peu de plus parfaits dans la langue, en admettant que le vers et le sens soient deux choses séparées, et que la beauté sérieuse de la pensée ou du sentiment ne soit pas nécessaire à la beauté de la poésie. […] Si Boileau avait écrit avec cette perfection sur un sujet sérieux, religieux ou héroïque, il aurait fait une œuvre immortelle au lieu d’une fugitive plaisanterie ; au lieu du sourire, il aurait arraché l’émotion au cœur humain.
Ces strophes de Scarron prises au sérieux par les classiques, firent plus pour la célébrité précoce du poète que les plus beaux vers. […] J’étais en Italie, en Angleterre, au fond de l’Orient, ou voguant d’une rive à l’autre de la mer d’Homère ; plus tard, j’étais absorbé par la politique, passion sérieuse obstinée et malheureuse de ma vie, bien qu’elle ne fût en réalité, pour moi, que la passion d’un devoir civil (et plût à Dieu, pour mon bonheur, que je n’eusse jamais eu d’autres passions que celles des beaux vers, de l’ombre des bois, du silence des solitudes, des horizons de la mer et du désert ! […] Bref, je lisais peu de vers alors, excepté ceux d’Hugo, de Vigny, des deux Deschamps, dont l’un avait le gazouillement des oiseaux chanteurs, dont l’autre avait, par fragments, la rauque voix du Dante ; j’entendais bien de temps en temps parler de Musset par des jeunes gens de son humeur ; mais ces vers badins, les seuls vers de lui qu’on me citait à cette époque, me paraissaient des jeux d’esprit, des jets d’eau de verve peu d’accord avec le sérieux de mes sentiments et avec la maturité de mon âge.
À l’attrait du pittoresque, au charme d’une langue riche et forte, ils ajoutent tout l’intérêt que leur vaut l’érudition sérieuse de leur auteur. […] Car on dira que l’humour peut être parfois son propre jeu, et parfois au contraire l’expression amusante d’une sérieuse pensée. […] Je ne sais pourquoi nous eûmes envie d’étudier ce livre avec le plus grand sérieux.
Certainement, dans les lettres modernes, — dans les lettres sérieuses, — on peut admettre sans témérité qu’il n’y a pas de talent plus véritablement jeune qu’Audin. […] Les choses (comme disent les philosophes) importent assez peu à la marionnette humaine, laquelle a pris au sérieux le mot d’Épicure et ne fait estime que de ce qui est coulé dans le moule et les proportions de sa petitesse. […] Audin était d’un mérite trop sérieux et d’une science trop occupée pour aller soigner sa renommée dans des boutiques de bruit public.
Pareillement, et quelle qu’ait été leur réussite sur la scène, on ne peut avancer que le Client sérieux, la Paix chez soi, ni rien de ce qu’a fait représenter M. […] L’adresse scénique que nous remarquions en lui prend la place de ses qualités les plus sérieuses. […] Mais lorsque ce succès déplacé semble devoir conduire un de ces auteurs jusqu’à l’Académie elle-même, alors il y a lieu de réagir, et, quelque ridicule qu’il y ait à examiner avec sérieux des ouvrages qui en sont dépourvus, l’on doit consacrer aux auteurs que favorise cette fortune disproportionnée l’examen attentif que réclament les œuvres importantes. […] Est-ce avec intention qu’ils prennent ce ton badin quand il s’agit de questions qui auraient exigé qu’on les envisageât avec un parfait sérieux, — ou bien ne se rendent-ils pas exactement compte de ce qu’ils font ? […] La première fois que je lui prêtais une sérieuse attention, Nane était en l’air, et tombait d’un omnibus.
Si le qualificatif par lequel ils sont ici désignés reste et doit rester à l’abri de toute contestation sérieuse, leur qualité même est-elle aussi évidente, et le rang où nous prétendons les élever paraît-il bien proportionnel à leur mérite ? […] Mais il est un autre motif plus profond, plus sérieux et plus curieux, et où gît, selon toute probabilité, la principale solution du problème. […] Quoi que prétende Sainte-Beuve, il n’y a aucun parallélisme sérieux à tracer entre les Martyrs de Chateaubriand et Salammbô, qui garde depuis la première ligne jusqu’à la dernière son originalité très tranchée. […] Il y gagna l’estime de quelques spécialistes de lettres ; il y perdit la faveur des lettrés mieux instruits et plus sérieux. […] Pour celui-là, une étude un peu plus longue et sérieuse n’eût pas été impossible.
Dès qu’on ne prend pas ces beaux livres trop au sérieux, il les loue volontiers. […] Les faits sont les faits : il faut les relater sans omissions ni circonlocutions lorsqu’on écrit pour un public sérieux. […] C’est pourquoi il conclut que logiquement les propriétaires seuls ont une sérieuse raison de patriotisme. […] Je prenais tout à fait au sérieux les passages tendres et romanesques. […] André Gide sait que les choses sérieuses doivent échapper à la convention mondaine de l’approbation systématique.
Même résultat pour le latin à cette époque ; même mélange d’une réalité active qui communique tant de vie au langage, et de cette étude sérieuse et attentive que le septième siècle avait presque entièrement ignorée, qui s’était ranimée comme par un effort du génie de Charlemagne, et qui, interrompue de nouveau, reparaissait avec plus de force au dixième siècle, sous l’influence de quelques savants hommes. […] Mais, avec son goût exquis, Arioste n’avait pas pris au sérieux les contes du douzième siècle ; il les renouvela en n’y croyant plus, seule manière de se servir encore des fictions naïves d’un autre âge. […] Ces aventures si sérieuses de la terre sainte, il ne les raconte pas avec indifférence ; il en est ému, il en souffre ; cependant son courage et sa gaieté se conservent, et font ressortir encore l’héroïsme du roi, dont il est le plus fidèle, le plus gai conseiller, le plus sincère historien.
On me reproche souvent mon « impressionnisme » ; mais c’est l’impressionnisme qui est sérieux et loyal, et c’est le reste qui n’est que jeu d’esprit. […] Au point de vue dramatique, il dit des choses sérieuses. » Hé ! […] Ennuyée de vivre au milieu de gens qui prennent les choses si fort au sérieux, elle a tranquillement filé avec son Koudriache. […] … » Mais ne pensez-vous pas que, pris au sérieux et ramenés à des proportions humaines, le personnage de Barbe-Bleue, tel qu’il se définit lui-même, et celui de Boulotte finissant (ô ténèbres du cœur ! […] » Je répondrai : — C’est sans doute qu’ils n’ont pas pris le divorce beaucoup plus au sérieux que les autres choses de ce monde.
Ces explications, telles que Dumont les précise, n’atténuent aucunement le génie de l’orateur ni même la capacité du politique, et bien au contraire elles les font d’autant plus ressortir ; mais l’autorité morale, la conscience sérieuse et l’aplomb du caractère en reçoivent quelque atteinte. […] Lucas-Montigny, que ces étincelles de première passion ne furent pas chez Mirabeau sans combat, qu’il chercha même par un attachement peu sérieux et assez subalterne à détourner l’orage qu’il sentait naître, et à faire avorter son périlleux amour.