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2316. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

La discrétion, le choix, c’est là le secret de l’agrément en littérature, et l’esprit qui préside aux informations historiques obéit à des conditions différentes.

2317. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »

Cette liaison, toutefois, qui fut assez constante, ne fut jamais tendre: le goût de la haute littérature nous unissait, la différence de nos caractères tendait sans cesse à nous désunir.

2318. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

C’est le lieu de remarquer, en ce qui regarde les Lettres provinciales, ce que font quelques années de plus dans le développement d’une littérature, et comment de sujets analogues naissent, selon les talents, des ouvrages médiocres ou des chefs-d’œuvre.

2319. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

Il avait eu des devanciers en grand nombre en Europe, et particulièrement en France, où nous voyons la fable fleurir à l’origine de notre littérature et dans sa maturité glorieuse.

2320. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

Aucune littérature, et, nous pouvons le dire, aucune société, n’a offert une galerie plus riche et plus variée.

2321. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Je n’ai quelque temps fait cas de la littérature que pour complaire à M. 

2322. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Il semblait alors que, de façon symbolique, un maître succédait à un autre et que le temps était venu pour une nouvelle littérature, basée, bien sûr, sur les théories wagnériennes.

2323. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348

On parle, en marchant, de Meilhac et de la modernité de ses pièces, on parle des femmes de la société bourgeoise se disputant Gambetta, on parle des catastropheux de la littérature, et de la mission officielle qu’ils se donnent, d’apprendre à leurs amis, sans en être priés, que leurs livres ne valent rien, on parle des Mémoires de Philarète Chasles, dont Daudet admire la vie du style.

2324. (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »

D’abord, le genre était inexploité jusqu’à lui, ou très peu exploité ; il l’avait été, et encore assez peu, par les anciens ; il l’avait été infiniment peu par les auteurs qui avaient précédé La Fontaine dans la littérature française, car n’oublions pas que le fabliau, ou fableau, comme vous voudrez, n’est pas une fable, c’est en général, presque toujours, un conte proprement dit, c’est l’origine de nos contes.

2325. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

I La littérature offre parfois de singuliers spectacles.

2326. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Par intérêt pour son avenir et par reconnaissance pour son passé, il sauvera de la vermine de ses doutes — la maladie pédiculaire de sa pensée — cette première et dernière idée, qui ne lui appartient pas mais qu’il a ramassée au courant du siècle et des fleuves de l’érudition allemande, et qui l’a fait ce qu’il est encore, c’est-à-dire, pour les niais de l’incrédulité, un penseur, et pour les médiocres en littérature, un délicieux écrivain.

2327. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205

Michelet, qui a laissé dans l’Histoire ce qu’il eut jamais de virilité, est, dans ce livre-ci, le vieillard le plus sentimental de la littérature.

2328. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »

Toute une littérature théologique d’un sens profond et d’une controverse supérieure1 donne une juste idée de la force et de l’étendue de ces prétentions.

2329. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

J’ajouterai seulement quelques observations sur le prêtre et sur la religieuse dans la littérature.

2330. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

La littérature était sa vocation. […] Elle lui servit de secrétaire intime ; elle prit, avec lui, le goût de la haute littérature et de la philosophie naturelle.

2331. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il s’était fondé à Leipzig, sous la direction du célèbre Gottsched, une école qui se proposait, par une habile imitation du théâtre français, de donner une littérature dramatique à son pays. […] Mais il serait aisé de suivre la piste de cette influence chez des nations dont la littérature est moins célèbre, et semble circonscrite au pays où se parle la langue qu’elle emploie. […] Tant qu’il y aura des femmes qui par affectation de bel air essayeront de se guinder vers un idéal de galanterie platonique et de littérature distinguée, Les Précieuses ridicules et Les Femmes savantes feront rire les honnêtes gens. […] tous les théâtres qui se piquaient un peu de littérature donnèrent à la fois le chef-d’œuvre de Molière. […] Nisard, dans cette admirable Histoire de la Littérature française, qu’on ne lit pas assez, a tracé de l’Henriette des Femmes savantes : « Quel type charmant que l’aimable Henriette !

2332. (1910) Rousseau contre Molière

Point si étrange cependant, si l’on songe que Rousseau, en littérature, ne se place jamais au point de vue du vrai. La littérature n’est pas pour lui un des moyens de montrer le vrai aux hommes, elle est un moyen d’échapper au réel, de s’évader de la vérité dans l’idéal. […] Il se pourrait bien que la littérature fût parfaitement impuissante à moraliser, quelque moyen direct ou indirect qu’elle emploie, et soit qu’elle peigne le bien pour y attirer, soit qu’elle peigne le mal pour le faire fuir ; et il se pourrait bien qu elle ne fût qu’un divertissement et une haute curiosité. […] Songeons encore, pour donner moins dans l’hypothèse, que le personnage de Cléante a pu lui être très agréable, que sa « dévotion humaine et traitable » a pu être dans le goût de cet homme qui haïssait les intolérants religieux et tout autant les intolérants philosophes et qui était très chaud partisan d’une religion, mais sans dureté, sans rudesse et sans aigreur ; que le sermon de Cléante a dû être une des choses qu’il a le plus goûtées non seulement dans Molière, mais dans toute la littérature française, et qu’il lui en eût coûté quelque chose de foudroyer une pièce où encore se trouve un si honnête homme et si sage. […] Ici, le couplet de Sganarelle et celui de Chrysale mis en belle prose : « J’aimerais cent fois mieux une fille simple et grossièrement élevée qu’une fille savante et bel esprit qui viendrait établir dans ma maison un tribunal de littérature dont elle se ferait la présidente.

2333. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Jocelyn (1836) »

Mais la difliculté d’une double langue en ce pays, et aussi la sévérité des habitudes catholiques, dans lesquelles l’amour humain chez le prêtre n’a point d’expression permise, n’ont pas laissé naître et grandir jusqu’à l’état de littérature ces instincts poétiques étouffés des pauvres clercs.

2334. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

La littérature me consola.

2335. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223

II Nous avons dit qu’une des plus merveilleuses facultés de l’âme était celle de s’exprimer elle-même par la parole écrite ou parlée, autrement dit par la littérature universelle.

2336. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

Littérature politique.

2337. (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463

Suite de la littérature diplomatique I Je vous disais, en finissant le dernier Entretien, qu’à chaque crise ou même à chaque question diplomatique posée par les événements depuis la mort du suprême diplomate, je m’étais toujours involontairement demandé : « Qu’aurait conseillé ici à la France M. de Talleyrand ? 

2338. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

De la littérature de l’âme.

2339. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

Aussi, le seul sentiment nouveau qu’il ait apporté dans la littérature, c’est, avec la curiosité, le doute de l’esprit se tournant en souffrance pour le cœur.

2340. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Léon Dumont ; il entendit Tristan pendant un voyage en Allemagne, et ses notes ont été publiées récemment par Alexandre Büchner, professeur de littérature étrangère, à la Faculté de Caen : « Tristan et Isolde : — Ce n’est pas du tout de la musique, ce n’est que du bruit et des cris.

2341. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »

Comme en littérature le drame et le roman-feuilleton, elle suffira aux besoins artistiques d’âmes nombreuses et pareilles.

2342. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155

Coutumier comme elle de ne point creuser les dessous des choses, de croire tout uniment qu’il y a des braves gens et des coquins, que tous les hommes sont frères et tous les prés fleuris, que les oiseaux chanteurs célèbrent l’Éternel, que les morts vont dans un monde meilleur, et que la Providence s’occupe de chacun, ralliant les disserteurs de politique par son adoration de quatre-vingt-neuf, les mères par son amour des enfants, les ouvriers par sa philanthropie et son humanitarisme, ne choquant en politique que les aristocrates, en littérature que les réalistes et en philosophie que les positivistes, trois partis peu nombreux, M. 

2343. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

Il est vrai qu’en revanche, dans les Nouvelles de la République des lettres, de Bayle, les comptes rendus des ouvrages de mathématiques ou de physique, d’histoire naturelle ou de médecine, tiennent presque autant de place que la littérature et la philosophie.

2344. (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »

Si, à la place du Mont Valérien, ils avaient eu seulement le Mont Blanc, toute la littérature française eût été changée  C’est vrai !

2345. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

Par « petits poèmes » de La Fontaine nous entendons des poèmes qui, en vérité, sont plus longs que les Fables et que les Contes, mais qui, étant des poèmes didactiques et des poèmes épiques, sont moins longs que les poèmes épiques et que les poèmes didactiques que nous avons coutume de considérer dans l’histoire de la littérature ; c’est pour cela qu’on les a appelés « les petits poèmes de La Fontaine », ce qui ne répond pas à une idée très précise, mais vous comprenez ce que l’on a voulu entendre parla.

2346. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Mais de la faculté fabulatrice, qui l’avait élaborée, est sortie par un développement ultérieur une mythologie autour de laquelle ont poussé une littérature, un art, des institutions, enfin tout l’essentiel de la civilisation antique. […] Tel fut l’effet de l’introduction de la littérature et plus généralement des idées grecques à Rome. […] Coextensif aux anciennes civilisations, il s’est grossi de tout ce qu’elles produisaient, ayant inspiré la littérature et l’art, et reçu d’eux plus encore qu’il ne leur avait donné.

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