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423. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Le symbolisme ésotérique » pp. 91-110

Sous le manteau des lettres s’établit entre eux l’une de ces amitiés solides qui ne se dénouent qu’avec la mort. […] Il veut y joindre la pratique indispensable, car, pense-t-il, si la tradition est l’une des colonnes du temple ésotérique, l’expérience en est l’autre.

424. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183

Il s’est contenté d’observer, de noter et de résumer, sans conclure, sans se rallier à l’une des deux moitiés de la conception de la vie, sans que sa sagacité ou son coup d’œil soient altérés par une théorie préconçue nécessairement fausse parce que partielle. […] Si l’on feuilletait l’une d’elles, le Paris de 1852, on verrait un journal quotidien du format du Charivari publiant tous les jours une lithographie de Gavarni et encadrant cette gravure d’un texte écrit parfois par des gens ayant de la littérature.

425. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »

Il n’en est pas moins vrai qu’on peut chercher, dans les rapports mêmes de ces consciences, la raison, ou du moins l’une des raisons des idées qu’elles forment. […] Manouvrier, l’une sur la Genèse normale du crime, l’autre sur les Aptitudes et les Actes.

426. (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884

L’une est rouge vif, l’autre bleu pâle : elles diffèrent alors également d’intensité. […] Supprimez le mobile, supprimez l’espace, on ne saurait mesurer ces forces par rapport l’une à l’autre. […] Chacun alors, suivant les inclinations de son esprit, préférera l’une ou l’autre de ces deux combinaisons. […] Il consiste à prouver deux propositions en question l’une par l’autre. […] Mais après avoir marqué les dissemblances de deux époques, l’histoire doit nous expliquer comment l’une sort de l’autre.

427. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « LES FLEURS, APOLOGUE » pp. 534-537

. — Pour moi, dit l’une, je suis persuadée que ce parfum nous est venu exprès d’en haut pour embellir et pour animer la fleur.

428. (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »

Portoul ; non-seulement il se raille volontiers de la direction humanitaire dans la critique ou dans l’art, mais il se passe très bien, dans l’une et dans l’autre, d’un point de vue moral et d’un but utile quelconque ; il lui suffît en toutes choses de rencontrer ou de chercher la distinction, la fantaisie, l’éclat, la rareté de forme ou de couleur.

429. (1875) Premiers lundis. Tome III « De l’audience accordée à M. Victor Hugo »

Ce que l’histoire consacre, ce qu’elle imprime dans ses livres, professe dans les chaires, et invoque à tous moments dans les discussions de l’une et l’autre Chambre ; ce que les journaux répètent et portent à la fois sur tous les points du pays, cela même deviendrait-il dangereux au théâtre, sous un point de vue tout impartial, et à travers le prisme purificateur de l’art ?

430. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Objections d’un moraliste contre l’exposition de 1900. » pp. 162-167

Pour qu’en montant les Champs-Élysées nous puissions, d’un certain endroit, voir les Invalides à l’horizon… Mais on ne les verra guère, puisqu’en traversant l’avenue nouvelle on sera surtout préoccupé de ne pas se faire écraser par les voitures… Puis, c’est une bêtise de croire que deux avenues se coupant à angle droit ajoutent à la beauté l’une de l’autre.

431. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VIII. La Fille. — Iphigénie. »

L’une et l’autre, sous le joug de l’autorité paternelle, se dévouent à la religion de leur pays.

432. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79

Ajoutez à l’une des deux premières qualités quelque circonstance rare, éclatante ; et le vrai sera beau, et le bon sera beau.

433. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247

Il coupe la composition en deux parties dont on ferait deux tableaux distincts, l’une à conserver précieusement, l’autre à jeter au feu ; car elle est détestable.

434. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127

Ses têtes manquent souvent de rondeur, parce que leurs parties ne se détachent point et ne s’élevent pas assez l’une sur l’autre.

435. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 20, de la difference des moeurs et des inclinations du même peuple en des siecles differens » pp. 313-319

Je répondrois que le précepte d’aimer ses ennemis n’étant point contesté par Rome ni par Geneve, il s’ensuit que ceux qui prenoient parti pour l’une ou pour l’autre cause de bonne foi, devoient avoir horreur d’un assassinat.

436. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface »

À la vérité, pourtant, ni l’une ni l’autre appellation ne nous conviennent exactement ; la seule que nous acceptions est celle de rationaliste.

437. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Gérard de Nerval »

On reprend, en la fortifiant des découvertes des sciences naturelles, la thèse spiritualiste et religieuse du Moyen Âge, qui, en face de la science de Dieu, dressait, avec sa logique catholique, la science du diable, quand la philosophie moderne a nié l’une et l’autre du même coup.

438. (1903) La pensée et le mouvant

Pour passer de l’une à l’autre, il a suffi de changer un mot : on a remplacé « juxtaposition » par « succession ». […] Nous croyons qu’elles peuvent, l’une et l’autre, toucher le fond de la réalité. […] L’une et l’autre portent sur la réalité même. […] Dans le second, elles resteront isolées l’une de l’autre, sans pour cela répugner entre elles. […] L’une et l’autre se feront par un effort collectif et progressif.

439. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Elles le sont, quant à leur origine ; — comme étant l’une et l’autre sorties, à cinq ou six cents ans d’intervalle, de l’excès de la souffrance humaine et du dégoût ou de l’horreur de la vie. […] Qu’importe après cela que, depuis deux mille ans, elles aient dû l’une et l’autre pactiser avec le monde, et donner quelque chose, pour ainsi dire, à la faiblesse humaine ? […] Tel quel, et avec les manques ou les défauts qu’on y pourrait aisément noter, c’est au moins l’une des œuvres qui honoreront le plus dans l’avenir la mémoire de M.  […] Il y en a bien des raisons, dont celle-ci n’est pas l’une des moindres, que l’imitation de la nature et de la vérité, qui sont le commencement de l’art, en sont aussi le terme. […] Là était justement l’une des vertus du latin.

440. (1898) La cité antique

Deux familles vivent à côté l’une de l’autre, mais elles ont des dieux différents. […] La propriété était tellement inhérente à la religion domestique qu’une famille ne pouvait pas plus renoncer à l’une qu’à l’autre. […] Détacher l’une de l’autre, c’est altérer un culte et offenser une religion. […] Famille, phratrie, tribu, cité, sont d’ailleurs des sociétés exactement semblables entre elles et qui sont nées l’une de l’autre par une série de fédérations. […] L’homme entre à des époques diverses dans ces quatre sociétés, et il monte, en quelque sorte, de l’une à l’autre.

441. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

C’est même ici la vraie distinction, ou l’une au moins des vraies distinctions entre ces deux sentiments. […] En tout cas, la religion et la morale ont de tels liens, de telles connexions qu’il est très difficile et d’atteindre l’une sans toucher à l’autre et, détruisant l’une, de sauver l’autre, et, maintenant l’une, de ne pas donner à l’autre un involontaire mais puissant secours. […] La preuve, c’est qu’elles se convertissent l’une en l’autre. […] L’une des deux était-elle « étrangère » ou amie de l’étranger, ou cosmopolite ? […] L’une de ces deux libertés suppose que l’on renonce à l’autre.

442. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Ceux que vous avez plaints et révérés dans le malheur, vous les aimez aussi dans la prospérité ; ceux que vous avez exécrés quand ils exerçaient la tyrannie, vous les exécrez encore quand ils sont tombés… En comparant ces deux manières de fidélité, l’une aux principes, l’autre aux personnes, je remarquerai, quoi que vous en puissiez dire, que la vôtre est beaucoup plus passionnée, beaucoup plus jeune que la mienne, et que, quelques efforts que vous ayez faits pour vous calmer par l’étude de la philosophie et une longue retraite, vous avez encore le cœur plus chaud et les sentiments plus ardents que celui que vous accusiez quelquefois de trop de jeunesse. » Bientôt la correspondance cessa, s’interrompit ; en la renouant l’année suivante, Sismondi s’y prit d’un ton fort digne, pas trop humblement, et sans faire son mea culpa du passé. […] Votre esprit est trop philosophique pour que vous ne compreniez pas les deux manières de juger et de sentir, dont l’une tient à la vivacité des impressions présentes, et l’autre à la vivacité des impressions passées ; et dussions-nous pousser, chacun, notre manière propre à l’extrême, vous avez trop de bonté aussi bien que d’étendue dans l’esprit pour ne pas tolérer des opinions qui ne sont pas les vôtres. » La correspondance moins vive, mais toujours affectueuse, se continua jusqu’à la mort de Mme d’Albany. […] Sa maison, grâce en partie à son aimable compagne, était l’une des plus agréables dans cette cité républicaine si bien policée, dont il eut la douleur, avant de mourir, de voir renverser tout l’édifice, et dont la chute hâta sa fin.

443. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193

L’une, comme une dame romaine, tempérant la modestie et l’orgueil, cachait sous les plis du vêtement son stylet et ses tablettes. […] Avec les années, je pense, l’une écrivant, se produisant davantage, et rabattant par degrés son stoïcisme au pied de la réalité, l’autre se dégageant de son nuage et continuant de mûrir, elles auraient de moins en moins différé86. […] L’une se sent du voisinage de Rousseau, l’autre du voisinage de Milton.

444. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Mais certes, c’est bien pis à Londres, quand la scène reste vide, quand les personnages la désertent par la seule raison que le poète n’a plus de paroles à leur souffler, quand ils s’échappent par l’une de ces deux portes de l’avant-scène qui ne disparaissent jamais, pas même en avant d’une rase campagne. […] Ce bal, où Henri VIII accable de son amour l’une de ses futures victimes, et celui où Roméo et Juliette conçoivent l’un pour l’autre les tendres sentiments qui les conduiront ensemble au tombeau, sont des inventions éminemment tragiques qu’on ne peut plus imiter, mais qui honorent le génie de Shakespeare. […] L’une de ces conventions est qu’une tragédie soit écrite, non seulement dans la langue des spectateurs, mais aussi en vers et en très beaux vers.

445. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

Verlaine, qui a débuté dans le Parnasse sous l’influence de Leconte de Lisle, en est devenu l’une des deux colonnes avec ses derniers volumes : Sagesse, Romances sans paroles, Jadis et naguère. […] Consultons encore sur ce sujet Edgar Poë : « Deux choses sont éternellement requises : l’une, une certaine somme de complexité, ou plus proprement, de combinaison ; l’autre, une certaine quantité d’espritsuggestif, quelque chose comme un courant souterrain de pensée, non visible, indéfini… C’est l’excès dans l’expression du sens qui ne doit être qu’insinué, c’est la manie de faire du courant souterrain d’une œuvre le courant visible et supérieur qui change en prose, et en prose de la plate espèce, la prétendue poésie de quelques soi-disant poètes. » Et puis Stendhal n’a-t-il pas écrit : « Malgré beaucoup de soins pour être clair et lucide, je ne puis faire des miracles ; je ne puis pas donner des oreilles aux sourds ni des yeux aux aveugles ?  […] L’une, bien grosse, s’avance si lentement qu’on la croirait immobile : c’est la foule.

446. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Houston Stewart Chamberlain Le système harmonique de Richard Wagner63 Si l’on ouvre pour la première fois l’une ou l’autre de ces volumineuses partitions qui s’appellent Tristan, les Maîtres chanteurs, l’Anneau du Nibelung ou Parsifal, on considère d’abord avec étonnement, avec effroi même, ces pages noires de notes, ces portées où grimace la silhouette inédite de traits compliqués et bizarres, ce fouillis où s’entassent dièses, bémols, points, syncopes, tous les signes enfin propres à traduire sur le papier la pensée du compositeur, signes d’autant plus nombreux que la pensée est plus raffinée. […] On pourrait montrer comment les modifications à apporter au rôle du récitatif devaient avoir marqué le point de départ de sa réforme dramatique ; on montrerait de même que les modifications à apporter au rôle de la basse pourraient bien avoir marqué le point de départ de sa réforme harmonique ; il est certain, en effet, que l’histoire de la basse est, par un côté, l’histoire de la musique, et qu’à chaque période de transformation pour l’une correspond une période de transformation pour l’autre. […] On se passionne pour un contour mélodique, comme on s’habitue à une formule harmonique ; puis, avec le temps on se lasse de l’une et de l’autre ; le changement s’impose comme un besoin, et chaque conquête nouvelle est marquée par le bris de quelque entrave.

447. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Par suite la sensation et l’idéation sont aussi indépendantes l’une de l’autre que les organes dont elles sont la fonction ; et quoique l’idéation soit liée organiquement avec la sensation, cependant elle ne l’est pas plus que le mouvement n’est lié avec la sensation. […] Il ne dit rien des divers sens et de leurs conditions : cependant c’est l’organisation de la rétine et de la peau qui veut que les vibrations produisent sur l’une la sensation de la lumière, sur l’autre la sensation de la chaleur. […] Comme une idée ne peut ressembler qu’à une idée, il faut de deux choses l’une : ou bien que l’objet dont vous parlez soit une idée, et alors l’idéalisme triomphe ; ou bien que vous souteniez qu’une couleur ressemble à quelque chose d’invisible, le rude à quelque chose d’intangible.

448. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »

L’oracle d’Apollon lui avait prédit que ses deux filles, Argis et Déipyle, épouseraient, l’une un sanglier, et l’autre un lion. […] Et si l’un de mes frères, ou l’une de mes sœurs, ou ma belle-mère — car Priam me fut toujours un père plein de douceur — me blâmait dans nos demeures, tu les réprimandais et lu les apaisais par tes paroles bienveillantes. […] Le sanglot est de toutes les langues : Rachel à Rama, Antigone et Ismène à Thèbes, sont entendues de tous lorsqu’elles pleurent, l’une sur ses fils, les autres sur leurs frères, « parce qu’ils ne sont plus ».

449. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »

Par ces combinaisons, il reproduit sans doute bien souvent les types mêmes de la nature ; d’autres fois, il manque son œuvre et aboutit à des êtres monstrueux, non viables dans l’ordre de la nature ; mais d’autres fois aussi, — et c’est là l’un des espoirs les plus hauts, l’une des marques du vrai génie, — il peut aboutir à créer des types parfaitement viables, parfaitement capables d’exister, d’agir, de faire souche dans la nature, et qui cependant n’ont jamais existé en fait, n’existeront peut-être, jamais. […] Même lorsque le cours de nos idées semble entièrement livré au hasard, lorsque nous nous laissons aller aux rêveries involontaires de la fantaisie, l’action décisive de nos sentiments secrets ou de nos prédispositions se fait sentir tout différemment à une heure qu’à une autre, et l’association des idées s’en ressent toujours21. » Dans l’art le plus primitif, l’invention se distingue à peine du jeu spontané des images s’attirant et se suivant l’une l’autre, dans un désordre à peine moins grand que celui du rêve. […] On verra que, pour l’une, il faudra accumuler les détails de ton et de manières qu’elle est accoutumée à trouver dans son entourage ; pour les autres, il faudra exagérer certains traits d’existence luxueuse et perverse qu’ils se sont habitués, par haine de caste et par envie, à associer avec le type du noble.

450. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »

Dès qu’on a été persuadé de l’existence d’un traité secret entre le spiritualisme et l’Église, toutes les objections et toutes les préventions dirigées contre l’une ont en même temps porté sur l’autre. […] Si l’une des églises est dans le vrai, l’autre se trompe, et réciproquement. […] Où est l’égalité entre ces deux personnes, dont l’une remplit le livre de son nom et de son esprit, et dont l’autre est complètement absente ?

451. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Pendant que l’évêque, assis à l’une des extrémités de l’appartement, donnait aux religieuses des nouvelles de leurs sœurs d’Amérique, je considérais, retiré dans un angle, tous ces visages enveloppés d’un voile semblable et fixés dans la même attention. […] L’héroïne, ce serait l’une des ouvrières les plus artistes de la mode parisienne, non l’une quelconque, mais celle-ci, qui avait les yeux couleur d’eau de mer, un air d’aristocrate, un sourire si facile et si vite retenu.

452. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Et c’est l’une et l’autre guerre et c’est l’une et l’autre paix. […] L’une procède en effet du duel et l’autre n’en procède pas du tout. […] L’une peut amasser et l’autre dissoudre. […] L’une peut empiler et l’autre divulguer. […] L’une peut régler et l’autre dérégler, l’une peut astreindre et l’autre en apparence délier.

453. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

Les circonstances doivent être grandes, et se prêter l’une à l’autre de la dignité. […] On ne les justifie pas toujours en prouvant que ce qu’ils ont dit, est naturel, si on ne prouve en même tems qu’ils ont bien choisi ; et malgré le parallele établi entre la poësie et la peinture, il n’en est pas tout-à-fait là dessus de l’une comme de l’autre. […] Je conviens encore qu’à la longue, la prose fatigueroit moins que les vers, parceque l’harmonie de l’une est plus naturelle et plus variée, et que celle des autres est plus contrainte et plus uniforme. […] Les autres, pour vouloir unir trop de choses ensemble, n’en dévéloppent aucune assez distinctement ; et il faut souvent revenir avec une nouvelle attention, sur ce qu’on a lû, parceque les idées se sont confondues, ou effacées, l’une l’autre. […] Je n’y place que trois actions liées même l’une à l’autre.

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