Dans une autre lettre qu’on va lire, on verra qu’il a pratiqué l’une de leurs maximes, et que s’il a prononcé à haute voix la formule de ses vœux comme bénédictin, il se vante d’y avoir ajouté tout bas les restrictions intérieures qui devaient un jour l’autoriser à les rompre.
Cousin, que l’humanité se développe à la manière de l’individu ; que les périodes de l’une répondent aux âges de l’autre ; que dans son enfance elle débute par la spontanéité et la religion, pour arriver dans son âge mûr à la réflexion et à la science, il est bien vrai, en ce sens, de dire que la destinée de l’espèce peut se lire en raccourci dans celle de l’individu ; mais, après quelques rapprochements ingénieux, quelques perspectives neuves du passé, il faut bientôt quitter ce point de vue trop hasardeux, trop vague, et duquel on ne tire rien de certain ni de vivant sur l’avenir.
Pourquoi accuser tout exprès une double responsabilité, dont l’une semble exclure l’autre ?
Eh bien, à côté du tableau de ce bal, où les prétentions les plus frivoles ont mis la vanité dans tout son jour, c’est dans le plus grand événement qui ait agité l’espèce humaine, c’est dans la révolution de France qu’il faut en observer le développement complet : ce sentiment, si borné dans son but, si petit dans son mobile, qu’on pouvait hésiter à lui donner une place parmi les passions ; ce sentiment a été l’une des causes du plus grand choc qui ait ébranlé l’univers.
A vingt-six ans on lui donne une femme et une charge ; il se laisse faire, et tout doucement se détache de l’une et de l’autre, s’en va à Paris surveiller les eaux et forêts de la Champagne, et ne se souvient plus qu’il est marié.
Sans cette opposition, plus de sonnet ; et ce qui a fait la fortune de celui-ci, ce ne peut être, nous l’avons vu, la perfection de la forme : c’est qu’il présente deux figures et deux tableaux qui se font pendant, comme ces chromolithographies accouplées dont l’une représente le Départ pour la chasse et l’autre le Retour de la chasse, ou bien le neveu surpris par l’oncle et l’oncle pincé par le neveu.
Pour qui embrasse la vie totale de l’humanité, « ces deux moitiés » ne se conçoivent absolument pas l’une sans l’autre ; elles sont diverses, non inégales ; et, s’il nous était prouvé qu’il en est autrement, M.
Or, l’homme de Lettres amoureux dès l’enfance, de tout ce qui porte l’empreinte de la pensée & du sentiment, s’éclaire à la lumiere de l’une, & s’échauffe à la douce chaleur de l’autre.
À propos de chacun de ces problèmes, nous rencontrerons une double solution : l’une sociale ou sociologique39 qui met en lumière de préférence les facteurs sociaux et les aspects sociaux de l’art ; l’autre individualiste qui attribue plus d’importance aux facteurs et aux aspects individuels.
Les deux parties de son système, ou, pour mieux dire, ses deux conceptions du royaume de Dieu se sont appuyées l’une l’autre, et cet appui réciproque a fait son incomparable succès.
Des deux sœurs, l’une, nommée Marthe, était une personne obligeante, bonne, empressée 958 ; l’autre, au contraire, nommée Marie, plaisait à Jésus par une sorte de langueur 959, et par ses instincts spéculatifs très développés.
Au second plan, apparaît aussi une ancienne maîtresse d’André, mademoiselle Albertine de la Borde ; et c’est un type frappé comme par un balancier monétaire, à l’une des effigies courantes de l’époque, que celui de cette courtisane commerciale, qui tient son boudoir comme un comptoir, et prête le plaisir à la petite semaine.
On me permettra de citer cette page tout entière, l’une des plus gracieuses qui soient sorties de la plume d’une femme assise devant son miroir.
Ainsi de l’une, ainsi des autres ; et aucune ne se ressemble.
Flourens, on peut enlever dans un animal une partie considérable du cerveau sans qu’aucune faculté soit perdue ; mais, au-delà d’une certaine limite, si l’une disparaît, toutes disparaissent.
L’une des formes du rationalisme, c’est le positivisme.
Ainsi, pour savoir dans quel sens évolue un phénomène social, on comparera ce qu’il est pendant la jeunesse de chaque espèce avec ce qu’il devient pendant la jeunesse de l’espèce suivante, et suivant que, de l’une de ces étapes à l’autre, il présentera plus, moins ou autant d’intensité, on dira qu’il progresse, recule ou se maintient.
Or, ce n’était pas un peu, mais beaucoup qu’elle avait de l’une et de l’autre.
Or, l’une de ces convictions, et même la plus forte, doit être assurément de croire qu’il possède, lui, Maxime du Camp, l’expression plastique, et la couleur, et la technique de l’auteur d’Émaux et Camées, et qu’il joue avec la puissance de son maître avec tout ce style, difficile à manier, d’un Dictionnaire des Arts et Métiers qui fait le beau !
On pourrait l’énoncer a priori comme une condition de la science, car la science n’opère que sur des mesures, la mesure porte en général sur des longueurs, et, quand une longueur croît ou décroît, il n’y a aucune raison de privilégier l’une des extrémités : tout ce qu’on peut affirmer est que l’écart grandit ou diminue entre les deux 10.
L’idée dominante de Liard a été de maintenir en face l’une de l’autre la métaphysique et la science, comme deux formes également légitimes de la pensée.
Deux fois il crut voir celui de l’empire : l’une en songe et dans les Gaules, lorsqu’il délibérait s’il accepterait le trône ; l’autre dans la Perse, et peu de temps avant sa mort, lorsque, pendant la nuit, il méditait sous sa tente.
À part deux comédies, sous le titre de Phaon, l’une de Platon le poëte, l’autre d’Antiphane ; il part une comédie, la Leucadienne, par Ménandre, et une pièce d’Antiphane, le Leucadien, on joua dans Athènes six comédies de différents auteurs, portant toutes le titre de Sapho, et pleines d’allusions à sa gloire poétique et aux événements fabuleux ou vrais de sa vie.
La philosophie, dans la Grèce, est presque de même date que la poésie ; et, de bonne heure, ces deux, forces de l’intelligence s’étaient inspirées l’une l’autre, ou parfois s’étaient mêlées.
De la terre ne sera fait eau ; l’eau en l’air ne sera transmuée, de l’air ne sera fait le feu, … et de ce monde rien ne prêtant ne sera qu’une chiennerie. » Voilà la parodie, et l’une des plus fines et des plus fortes qu’on ait imaginées. […] Rien d’étonnant que ces deux Renaissances ne se soient pas reconnues l’une dans l’autre, et n’aient guère eu d’oreille à s’entendre ni de prise à se joindre. […] Ces cieux idées sont connexes, et sont preuves l’une à l’autre. […] L’infini ne peut pas changer, le parfait ne peut pas se démentir ; il ne peut avoir deux décisions différentes, dont l’une, évidemment, ne serait pas parfaite. […] Style et langue ils voulaient ennoblir à l’usage des poètes l’une et l’autre.
Aucun lien logique n’unit entre elles ces représentations capricieuses ; le hasard qui les amena se transforme en une loi qui forme l’âme à subir, l’une après l’autre et dans un enchaînement fatal, toutes les impressions provoquées par l’image primitive. […] Pour les esprits ordinaires, ces deux régions sont nettement séparées et comme étrangères l’une à l’autre ; le métaphysicien, le savant, le géomètre, considèrent le monde des images comme non avenu ; pour l’intelligence des enfants, des sauvages, pour l’inculte imagination de la foule, la sphère de l’idée pure n’existe pas. […] Toutes les impressions que reçoit l’âme, qu’elles viennent d’en haut ou d’en bas, du visible ou de l’invisible, du fini ou de l’infini, aboutissent à l’une ou à l’autre de ces deux régions, le plus souvent à toutes deux à la fois ; mais toujours de façon à intéresser l’une d’elles plus directement. […] Dans l’Inde et dans la Grèce, les deux pays dont l’histoire peut servir de formule générale, l’une à toute la vie de l’Orient, l’autre à toute la civilisation occidentale, nous voyons la poésie, comme la parole, comme la civilisation, émaner d’abord du sacerdoce et du patriciat. […] Le mot de style est donc employé à propos de la poésie et des arts dans deux acceptions qui semblent opposées ; l’une qui implique des qualités tout à fait individuelles, l’autre qui se rapporte à l’observation de certaines lois générales, exclusives du sens personnel, de la fantaisie et même d’une complète liberté.
L’une règne sur le corps de l’homme, l’autre sur son âme. […] Et si dans nos palais, l’un de mes beaux-frères ou l’une des sœurs de mon époux m’outrageait, ô noble Hector ! […] Ce sont celles l’une matrone robuste, sculptée à grands traits, au front hautain, à l’œil dur, au nez impérieux. […] La reine mère, dévouée à l’Autriche, avait voulu marier son fils à l’une des filles de l’Empereur. […] Elle explique sa perversité naïve, ses mœurs animales, son ignorance du lendemain, et pourquoi elle traverse indifféremment les villes et les forêts sans les distinguer l’une de l’autre.
Il était fidèle en cela à l’un des goûts les plus vifs et à l’une des préoccupations constantes de sa vie. […] Victor Hugo, une occasion assez naturelle de dire que la nature a deux langues : l’une admirable, altière, l’autre qui n’est qu’un bégaiement obscur. […] De ces deux choses, Béranger n’avait ni l’une ni l’autre. […] C’est qu’en effet l’une ne pourra se plaider avec succès que quand l’autre sera définitivement gagnée, et celle-ci ne sera gagnée que le jour où les mœurs seront d’accord avec la loi. […] La foi étant un compromis entre l’intelligence et la sensibilité, l’une des deux parties s’y est reconnue lésée, et aujourd’hui toutes les deux se défient excessivement l’une de l’autre.
L’une s’appelait Bo’az et l’autre Iakin. […] Il n’est qu’un moule, pareil à une coquille fossile, une empreinte, pareille à l’une de ces formes déposées dans la pierre par un animal qui a vécu et qui a péri. […] Nous aimons l’une, et nous haïssons l’autre. […] Mais, pour que l’une et l’autre poussent, il faut un terreau préalablement façonné saturé de ferments qui se développent sous des influences que la science pourra déterminer. […] Deux chaires sont en ce moment vacantes au collège national de File de la Réunion, l’une de philosophie, l’autre d’histoire, chaires que les soussignés, par suite de leurs études spéciales, se croient aptes à remplir.
Dans toutes les œuvres de l’une, et dans la première manière de l’autre, on peut noter l’exubérance de la phrase. […] N’est-il pas évident que l’une, pleine de batailles et de fureur, est l’œuvre de la jeunesse du poète, ou, si vous voulez, de son âge viril ? […] L’une et l’autre faussent tout : la voix, et le regard, et le geste, et toute la personne. […] Il y eut comme une alliance tacite entre l’une et l’autre. […] La peinture et la sculpture, par exemple, se prêtent l’une à l’autre de puissants secours, et agrandissent le style de l’artiste qui les possède toutes deux à la fois.
Et ces deux opinions étant en contradiction l’une avec l’autre, il paraissait bien certain que l’une des deux devait être vraie. […] De deux scènes, l’une est jouée en décor, l’autre est jouée au manteau d’arlequin, sans décors, un rideau étant tombé qui sépare le manteau d’arlequin de la scène proprement dite. […] Ce sont des choses indépendantes l’une de l’autre. […] Pour ce que, si elle venait après tout cela, ou après l’une quelconque de ces choses, le spectateur pourrait se dire : « Bien ! […] L’une et l’autre est belle et peu salutaire.