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1619. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 293-297

Pour juger du talent & de la sagesse de ce jeune Littérateur, il suffit de rapporter le commencement de cet Eloge historique, un des plus intéressans que nous connoissions.

1620. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Liste des écrivains » pp. -655

[Madame de] 301 * Sue le jeune.

1621. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre III. Suite du précédent. — Seconde cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. »

Jeune et brillante sous Hérodote, elle étala aux yeux de la Grèce la peinture de la naissance de la société et des mœurs primitives des hommes.

1622. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre premier »

Chacun dit : « Je ne me mettrai pas » fût-ce par une pensée secrète, en travers de rien qui travaille au salut de la patrie. » Le prêtre songe de l’instituteur et l’instituteur du prêtre : « Puissé-je m’être trompé, chaque fois que j’ai douté de celui qui m’a méconnu. » Et tout Français qui voit le fils de son adversaire monter dans le train et prendre le chemin de la frontière, forme dans son cœur des vœux pour le jeune soldat et salue ses parents.

1623. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre III. Du temps où vécut Homère » pp. 260-263

Les jeunes esclaves des amants de Pénélope, avec leur beauté, leurs grâces et leurs blondes chevelures, nous sont représentés tels que les recherche la délicatesse moderne. — 8.

1624. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Elle est la vertu du nouveau et la vertu du jeune. […] Elle est l’agent toujours jeune de la création et de la grâce. […] Il s’agit que le printemps soit pleinement jeune et pleinement neuf et pleinement le printemps. […] Rien que de jeune et de ferme. […] Et si je puis le dire une grâce jeune.

1625. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVII » pp. 153-157

La brochure de Montalembert intitulée : Du devoir des catholiques dans la question de la liberté d’enseignement est datée de Madère, où l’auteur est allé depuis un an pour soigner la santé de sa jeune femme.

1626. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLI » pp. 167-171

— L'article sur le parti légitimiste de la Revue des Deux Mondes est attribué à un jeune économiste et publiciste, M.

1627. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « de la littérature de ce temps-ci, a propos du « népenthès » de m. loève-veimars (1833). » pp. 506-509

Dites que cette littérature est ignorante, sans critique, se jetant à l’étourdie à travers tout, pleine de méprises, de quiproquos et de bévues que personne ne relève, ne prenant les choses et les hommes graves du passé que dans un caprice du moment ; s’en faisant une contenance, un trait de couleur, un sujet de charmante et folle fantaisie ; et quand il s’agit d’être érudite, l’étant d’une érudition d’hier, toute de parade, soufflée et flatueuse : et voilà qu’on peut vous nommer, même dans les jeunes, des esprits patients, analytiques, circonspects, en quête de l’antique et lointaine érudition, de celle à laquelle on n’arrive qu’à travers les langues, les années et les préparations silencieuses d’un régime de Port-Royal.

1628. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »

Veuf alors, La Popelinière, en cheveux blancs, fut touché des talents de la jeune comtesse, et on l’entendait souvent répéter avec un soupir : « Quel dommage qu’elle n’ait que treize ans ! 

1629. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pottecher, Maurice (1867-1960) »

Pottecher est un jeune écrivain qui s’était fait connaître naguère par des œuvres délicates et charmantes.

1630. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869) »

Théodore de Banville Ce poète qui, quand il était jeune, n’a pu obtenir rien de ce qu’il désirait, si ce n’est le don d’écrire de beaux vers, a tout obtenu dans son âge mûr ; popularité, gloire, honneurs et même la beauté, car le succès, le contentement intérieur, la joie du devoir accompli ont éclairé sa tête naguère souffrante, poli l’ivoire de ses joues, allumé son regard et rendu ses lèvres aussi spirituelles, ses fiers sourcils — qui, très victorieusement, le dispensent de toute chevelure — aussi beaux que ceux de Boileau.

1631. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322

La finesse & l’agrément trop recherché, qui regnent dans sa prose, sont des amorces séduisantes, propres à égarer les jeunes esprits.

1632. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229

On peut ajouter que sa Poétique n’est nullement propre à servir de guide aux jeunes Auteurs qui voudront se former le goût.

1633. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 240-246

Aussi faut-il remarquer qu'il étoit jeune alors, & que ce fut son premier Ouvrage.

1634. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »

Il faut qu’il puisse saluer le drapeau tricolore sans insulter les fleur de lys ; il faut qu’il puisse dans le même livre, presque à la même page, flétrir « l’homme qui a vendu une femme » et louer un noble jeune prince pour une bonne action bien faite, glorifier la haute idée sculptée sur l’arc de l’Étoile et consoler la triste pensée enfermée dans la tombe de Charles X.

1635. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre II. Vue générale des Poèmes où le merveilleux du Christianisme remplace la Mythologie. L’Enfer du Dante, la Jérusalem délivrée. »

Il n’y a dans les temps modernes que deux beaux sujets de poème épique : les Croisades et la Découverte du Nouveau-Monde : Malfilâtre se proposait de chanter la dernière ; les Muses regrettent encore que ce jeune poète ait été surpris par la mort avant d’avoir exécuté son dessein.

1636. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Hallé  » pp. 127-130

Des petites femmes, des jeunes garçons, des sœurs du pot, des enfants, pas un homme de poids.

1637. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205

Celui que j’aime entre toutes, est la Jeune Innocente qui arrose son pot de fleurs.

1638. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 43, que le plaisir que nous avons au théatre n’est point produit par l’illusion » pp. 429-434

Il se peut faire tout au plus qu’une jeune personne d’un naturel très-sensible, sera tellement transportée par un plaisir encore nouveau pour elle, que son émotion et sa surprise lui feront faire quelque exclamation ou quelques gestes involontaires, qui montreront qu’elle ne fait point une attention actuelle à la contenance qu’il convient de garder dans une assemblée publique.

1639. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »

Renvoyons le moraliste à la maturité d’Alcide Dusolier, qui est très jeune, et qui, comme tout ce qui est distingué dans ce triste monde, accomplira la loi d’être un misanthrope à trente ans ; mais le romancier, je ne veux pas l’attendre !

1640. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère » pp. 274-277

Longin, ne pouvant dissimuler la grande diversité de style qui se trouve dans les deux poèmes, prétend qu’Homère fit l’Iliade lorsqu’il était jeune encore, et qu’il composa l’Odyssée dans sa vieillesse.

1641. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Ceci dit, les jeunes, comme on les appelle, se sont lancés dans la voie de l’insolite. […] Tel était à peu près le fond des articles publiés par la jeune critique. […] Tout en procédant de Balzac, la jeune génération qui le suivait, ne voulait pas servilement le répéter il fallait donc trouver autre chose. […] La nature est bien vieille quoique toujours jeune, et l’art date de loin. […] Les jeunes de ce temps firent des tentatives honorables qui n’eurent qu’un succès passager.

1642. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »

Dans la Théogonie d’Hésiode, Héphestos est l’époux d’Aglaé, la plus jeune des Grâces ; dans l’Iliade, de sa sœur Charis ; dans l’Odyssée, il a pour femme Aphrodite elle-même. […] adoration aux dieux jeunes ! […] Un pied sur le socle d’une des colonnes du portique, le jeune athlète, raclant avec le strigile la sueur et la poussière de ses membres, levait ses yeux vers sa statue qui tendait la palme. […] Ce n’était déjà plus le jeune tyran de la première ère. […] Sans doute, il y retrouva Achille, son glorieux élève, et la jeune ombre héroïque put remonter, en jouant, sur le spectre équestre de son ancien maître.

1643. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

La lecture attentive des œuvres d’André Chénier, loin de confirmer l’opinion aujourd’hui accréditée, assigne à l’auteur de l’Aveugle et de la Jeune Captive un rang glorieux et irrévocable. […] Entre les odes d’André Chénier il en est deux qui ont acquis une popularité méritée, l’ode à Charlotte Corday et la Jeune Captive. […] Louer la Jeune Captive est une tâche qui paraîtra sans doute bien inutile aux admirateurs d’André Chénier. […] Jeune, sûr d’être aimé, comment perdrait-il l’espérance de ramener à lui, d’enchaîner sa maîtresse infidèle ? […] Tous les secrets de ces deux jeunes cœurs, toutes leurs espérances, toutes leurs ambitions, tous leurs rêves sont racontés avec une délicatesse que nous sommes habitué à ne rencontrer que chez les femmes.

1644. (1899) Arabesques pp. 1-223

. — Ce qu’on appelle la jeune littérature clapotait dans un marécage aux eaux plombées, s’émouvait aux irisations de la pourriture. […] La Jeune Littérature On entend par Jeune Littérature un certain nombre de personnes, âgées de dix-sept à quarante-cinq ans, qui font profession d’écrire et de publier. […] Ernest Contou : « C’est dans le sens social que l’activité du jeune artiste doit se diriger. » M.  […] Jean Viollis : « Se restreindre à son art ou à soi-même est une prétentieuse lâcheté dont la jeune génération a fait justice. […] Au réveil, l’intelligence rafraîchie, fournie d’idées jeunes, on se sent plein de vigueur, — de nouveau propre à la guerre.

1645. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

Cela prouve que le peuple ne veille pas assez sur ses jolies filles, et la bourgeoisie sur ses fils : car il est évident que, si chacune de ces grisettes avait une gouvernante, et chacun de ces jeunes débauchés un gouverneur, comme le veut J. […] Une autre femme, toute jeune encore, s’avançait à ce spectacle, portant un sac de nuit et un autre enfant. […] Elle était jeune. […] La société, même actuelle, ne renvoie pas à l’arracheur de dents une jeune et jolie fille qui porte son enfant au seuil d’un hospice, et qui, en acceptant la honte pour elle, mendie auprès des lois pour l’innocente créature.

1646. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Macbeth, jeune et pur encore, est le héros de cette ambition. Il a une femme jeune, belle, ambitieuse aussi, lady Macbeth. […] Nous sommes jeunes dans l’action. […] XVIII Quand il eut fini son Molière et son Bernardin de Saint-Pierre, Aimé Martin quitta le secrétariat de la Chambre et se retira, jeune encore, dans les lettres.

1647. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Que Wagner n’aimât pas Paris, c’était dans l’ordre naturel des choses ; il n’avait connu parmi nous que tristesses et amertumes, jeune, réfugié politique après les barricades de Dresde, il a été à ce point misérable parmi nous qu’il lui fallait, pour un morceau de pain, réduire pour piano les ouvrages des autres. […] Dans l’Intransigeant du 15, M. de Gramont discute la question au double point de vue du patriotisme et de l’intérêt de nos jeunes compositeurs, et conclut à la pleine opportunité des représentations de Lohengrin. […] A grands frais, quoiqu’il y eût alors de jeunes maîtres français, l’Empire fit jouer à l’Opéra le Tannhaeuser. […] Carvalho dirige, il se trouverait bien deux cents jeunes peintres pour venir siffler et venger l’honneur de leur pays.

1648. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »

Darwin ayant demandé à un enfant de moins de quatre ans ce qu’il entendait par être content, l’enfant répondit : « cela veut dire rire, babiller et embrasser ; » ce jeune psychologue ne séparait point le sentiment de son expression. […] Wundt objecte à Darwin que les jeunes enfants poussent des cris violents sans verser une larme. […] Dans un salon, une jeune femme tout à l’heure calme et silencieuse s’anime soudain, cause avec vivacité, le ton de sa voix devient musical, elle prodigue des caresses à un enfant placé près d’elle qu’elle n’avait pas remarqué, elle s’extasie devant un objet qu’elle avait vu cent fois avec indifférence ; que s’est-il passé ? […] Nous n’usons pas davantage d’une faculté spéciale pour interpréter l’expression de la figure chez une jeune femme qui détourne la tête, ferme à demi les yeux comme pour ne pas voir, et serre les lèvres : tous ces mouvements indiquent suffisamment le dédain.

1649. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293

Pline le jeune, neveu de Pline le Naturaliste, qui l’adopta pour son fils, fut formé par le célébre Quintilien dont il fut le meilleur disciple & le plus reconnoissant. […] On l’avoit obligé trop jeune à se livrer à l’exercice de la prédication ; il manquoit d’un fonds qui eût été nécessaire, & qui l’eût rendu un des premiers Orateurs de son siécle. […] On ne peut nier, que ce recueil ne renferme beaucoup d’instructions utiles ; mais on a prétendu qu’il étoit plus propre à favoriser la négligence des jeunes Prédicateurs qu’à les former à la véritable éloquence. […] Les jeunes Jurisconsultes y trouveront des modèles pour tous les genres d’affaires dont ils peuvent être chargés, des points d’histoire éclaircis par une judicieuse critique, des questions de droit traitées avec grace, des procédures même débrouillées avec tant de netteté, que le lecteur oublie souvent qu’on l’entretient de chicane.

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