Trois grands hommes sont morts la même année, et ont laissé chacun un nom immortel, qui se rattache à un ordre différent d’idées : le dernier des Grecs, Philopœmen, enveloppé dans la gloire du guerrier qui défend ses foyers ; Scipion, qui venait de donner aux Romains le sceptre de la domination universelle ; et le plus grand des hommes de guerre qui ait jamais paru, Annibal, survivant, au sein de l’exil, à une patrie qu’il ne peut sauver. […] Il faut, à toutes les époques, lutter contre cet instinct antisocial de la multitude ; il faut, à toutes les époques, propager les idées sociales au sein de cette multitude. […] On dirait qu’il n’y a jamais eu qu’une certaine mesure d’idées départie au genre humain, à toutes ses périodes. […] Nous nous arrêterons ensuite quelques instants sur les résultats et les conséquences des idées qu’un tel développement aura fait naître en nous ; mais ce sera toujours sans nous permettre aucun conseil de direction, ni aucune vue pour l’application de ces résultats et de ces conséquences.
Des idées ? […] C’est une gloire plus rare encore d’être resté homme de goût, homme éloquent, amateur d’idées générales, parmi des détails si insipides et des argumentations si sèches. […] Michelet et les idées générales de M. […] Tel est en effet le système de Xénophane ; et rien n’est plus agréable que de voir une idée générale confirmer par une déduction ingénieuse ce que la discussion des textes avait indiqué.
Quelquefois, j’ai eu l’idée de les joindre à ce volume. […] Le monde marche vers une sorte d’américanisme, qui blesse nos idées raffinées, mais qui, une fois les crises de l’heure actuelle passées, pourra bien n’être pas plus mauvais que l’ancien régime pour la seule chose qui importe, c’est-à-dire l’affranchissement et le progrès de l’esprit humain. […] Je crois bien que, si les idées démocratiques venaient à triompher définitivement, la science et l’enseignement scientifique perdraient assez vite leurs modestes dotations.
Il y a pis pour un homme que de ne pas savoir gravera à l’eau-forte ou sur acier la vignette historique de l’anecdote ; il y a pis que l’absence d’esprit et de talent : c’est l’absence complète d’idées nobles, élevées, religieuses. […] … Un éloge adroitement et captieusement touché de la société du xviie siècle, exaltée dans sa préface au point de vue de cette égalité qui est l’idée fixe et le tourment de la société d’aujourd’hui, nous donne à croire que, si Tallemant des Réaux avait été d’une condition plus relevée, il aurait moins intéressé son annotateur. […] Touché et séduit par l’idée qu’il eût pu, s’il avait vécu de son temps, étaler ses aiguillettes et ses canons à côté de la robe bouffante de madame de Fiesque ou de la marquise de Sablé, Paulin Paris n’a pas un mot profond, grave et vrai, sur ce xviie siècle qui attend toujours son juge, et qui, pour des raisons diverses, impose à tant de gens, tous plus ou moins compromis dans cette conspiration contre l’Histoire qui dure depuis deux cents ans et que de Maistre a dénoncée, mais sans pouvoir la faire condamner.
Le plus souvent on a besoin, pour en expliquer les catastrophes et les infortunes, de recourir aux idées des hommes désorientés par le malheur suprême, à ces idées qui sont comme les planches de salut qu’ils saisissent quand ils ne comprennent plus rien aux faits de la vie dans le naufrage de leur raison : logique des événements, justice de Dieu, Providence ou hasard, lois mystérieuses qui régissent le monde ! […] Pauvre roi, qui mettait son énergie dans ses mains à l’heure où la puissance appartenait aux idées, et qui savait si mal le prix du temps qu’il dérobait à sa fonction !
Que peut-on croire, en effet, de la vérité de ses conclusions historiques quand on se rappelle qu’entre dans des idées nouvelles au moment où il allait sortir de la vie, il se proposait de reconstruire, de fond en comble, l’édifice qu’on nous avait donné, depuis tant d’années, comme un monument inébranlable ? […] Telle est l’idée, tel est l’éclair qui fait resplendir le Moyen Âge ? […] Idée vulgaire et fausse que Thierry a traînée toute sa vie à la queue de son beau talent, et qu’il en aurait détachée pour la fouler à ses pieds s’il avait vécu davantage.
Oscar de Vallée s’est trouvé tout naturellement en ardente communion de sentiments et d’idées avec André Chénier, mort si tragiquement aux premières floraisons d’une révolution qui n’a produit, en somme, que des fleurs empoisonnées, et qui a même taché — il faut bien le dire ! […] Il n’y a pas que la haine des Jacobins qui le lui grandisse, il y a aussi des idées qui le firent, de poète, journaliste. […] Au xixe siècle, Chateaubriand, Lamennais, Bonald et Louis Veuillot, qu’il faut nommer après eux, eurent du christianisme dans leur génie, et le Christianisme tient tant de place dans les choses humaines qu’il est impossible à des hommes qui se mêlent aux choses de ce monde de s’en passer sans se diminuer, quand ils sont les combattants de tous les jours dans la bataille des idées, en attendant celle des hommes !
En descendant des idées religieuses aux idées littéraires, Cazotte avait publié son Diable amoureux et mouillé la lèvre de l’imagination contemporaine d’un philtre qui n’avait pas, dans la coupe de l’enchanteur français, une bien grande magie, mais dont la saveur excitait et préparait à des saveurs plus pénétrantes… Au Nord comme au Midi, l’Europe, dégoûtée de matérialisme et de littérature positive, avait soif de surnaturel, la vraie poésie. […] Une des raisons probantes du génie d’Hoffmann que nous donne Champfleury dans cette introduction, est l’effet produit par les Contes fantastiques sur la mémoire des enfants : « Celui de mes lecteurs qui est assez jeune — dit-il — pour avoir lu Hoffmann étant enfant, doit avoir dans une des cases de son cerveau quelques personnages bizarres, quelque souvenir de maisons étranges », et, pour élever son idée à la majesté d’un axiome et glacer l’objection, qu’il ne glacera pas, il ajoute carrément : « Tout ce qui s’oublie n’est pas né viable », ce qui peut très bien être une fausseté, si ce n’est pas une simplicité, ce que les Anglais appellent un truism.
je n’y toucherais pas s’il ne s’agissait de donner l’idée exacte du temps présent par une de ses publications, et si je ne voyais derrière M. […] Il écrit ces horribles et grotesques paroles, qu’il faut citer, quoi qu’il en coûte, pour donner une idée du livre de M. […] Soury pouvait, à la vérité, faire avec autant de raison de Jésus un assassin et un adultère… Mais l’idée fixe du médecin aliéniste, affolé lui-même de la folie qu’il traite et qui est contagieuse, l’a emporté… Je ne sais pas si M.
Et voilà le problème, insoluble peut-être : — à laquelle de ces deux puissances qui se partagent les échos de la célébrité, — la Moquerie ou la Gloire, — appartiendra définitivement Swedenborg, ce jour et nuit dans l’ordre des idées, ce génie imposant ou ce fou grotesque ? […] Matter, prennent de certaines combinaisons d’idées pour de la poésie. […] Matter exprime sur Swedenborg une idée vraie, pleine de hardiesse, de profondeur et de nouveauté.
III Mais Jules de Gères a plus qu’un petit écu en fait de sentiments et d’idées, et voilà pourquoi il est réservé à une destination supérieure à celle d’écrire des sonnets comme Oronte ou comme l’abbé Cotin. […] IV Je voudrais pouvoir citer ces deux pièces pour donner une idée de la poésie de Gères quand elle atteint son point culminant, — son zénith ; je voudrais citer aussi l’Incerta et occulta, non moins belle, mais je suis arrêté par un des mérites de ces pièces la longueur, la puissance du souffle… L’Arbre devenu vieux n’a pas moins de cent dix-neuf strophes… Or, ces longues poésies sont venues et sont faites comme les roses, pour lesquelles Dieu ne s’est pas repris… Les feuilles d’une rose ne sont plus la rose ; des vers pris à des poésies bien venues n’en donnent ni le mouvement, ni l’unité, ni la vie ! […] Et, tout simplement, ceci est sublime, et l’exécution n’est pas moins sublime que l’idée.
Très ressemblant toujours, quoiqu’il ait été fait au milieu de sa vie, ce portrait traduit exactement l’idée que l’Imagination prend d’Alfred de Vigny en lisant ses vers. […] À une époque encore où les poètes les plus chrétiens d’inspiration introduisent dans leur Christianisme poétique je ne sais quel lâche élément épicurien, car la douleur elle-même a sa sensualité, rien de plus frappant que de voir ce que jusque-là on n’avait pas vu : le Stoïcisme en poésie nous écrivant, par la main la plus douce qui ait jamais existé, des vers de cette virilité d’idées et de cette simplicité d’expression : Hélas ! […] Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu t’appeler, Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. » Et cette magnifique implacabilité d’idée devant une destinée implacable, cette revanche sublime du vaincu contre son vainqueur par l’inflexibilité de l’attitude, cette glorification du silence, si neuve dans la bouche d’un poète, — un oiseau chanteur !
La Dame au manteau rouge, comme la Femme en blanc, est un titre sans idée, un titre tout physique. […] Tout titre doit faire rayonner l’idée du livre qu’il exprime, à moins que, comme Clarisse et tant d’autres chefs-d’œuvre, qui n’ont pour titre que le nom d’un personnage, il n’introduise dans la grande famille de l’observation humaine des types qu’on invoquera toujours. […] de dire une fois, sous forme d’idées générales, la part qu’il faut faire à cette chose moderne et envahissante qui entre partout et pénètre tout, et monte jusque dans le roman : la Physiologie !
pour le partage de la Pologne, l’impératrice n’en a pas l’honneur ; car je puis dire qu’il est mon ouvrage. » Et il se mit là-dessus à raconter comment lui était venue un matin cette heureuse idée de s’agrandir sans perdre de sang ni d’argent, comment il l’avait communiquée à Catherine, qui en fut frappée ainsi que d’un trait de lumière, et plus tard à son frère qui l’embrassa en le remerciant, et qu’aussitôt après cette officieuse confidence les négociations avaient commencé. […] Il y a dans ce rapprochement de famille de quoi faire naître plus d’une idée, et sur la différence des époques, et en particulier sur la différence des manières littéraires.
N’y a-t-il donc point une idée analogue dans l’Orestie d’Eschyle ? […] Et ces châtiments d’innocents offensant en nous une irréductible idée de justice, comment ne ferions-nous pas ce rêve d’une transmission et d’une réincarnation des âmes Mais cela n’arrange rien du tout, puisque ces âmes ne se doutent point qu’elles ont déjà vécu ni qu’elles rachètent leurs fautes antérieures… — Laissez-moi tranquille !
Cependant tant de niaiserie flotte dans l’air au temps où nous sommes ; l’idée et le respect de cette vieille « couleur locale » chère aux romantiques ont pénétré dans tant de cervelles, même bourgeoises, que beaucoup de badauds s’extasient sur le pittoresque de ces monstres, et particulièrement sur la richesse de leurs costumes. […] Je ne dirai pas que j’aurais tué ceux de l’autre jour si j’avais pu ; mais j’en ai eu l’idée.
Dans tous les deux mêmes originalités, même fraîcheur d’idées, même luxe d’images neuves et vraies, seulement l’un est plus grave et même plus mystique dans ses peintures ; l’autre a plus d’enjouement, plus de grâce, avec beaucoup moins de goût et de correction. […] Jusque dans ses essais informes, on trouve déjà tout le mérite du genre, la verve, l’entraînement et cette fierté d’idées d’un homme qui pense par lui-même ; d’ailleurs, partout la même flexibilité de style ; là, des images gracieuses, ici des détails rendus avec la plus énergique trivialité… Il n’y aura point d’opinion mixte sur André de Chénier.
Ce n’est pas par des Remarques plus subtiles que justes, par des Réflexions plus fausses que conformes au goût, par des Analyses infidelles & insidieusement présentées, par des Critiques minutieuses & souvent puériles, par des Notes grammaticales auxquelles on attache une importance d’autant plus ridicule, que les fautes de langue qu’on y releve appartiennent moins au Poëte qu’au temps où il vivoit, qu’on pourroit se former une idée sûre du Héros de la Tragédie. […] Cette assertion, qui trouvera sans doute des contradicteurs, n’en est pas moins fondée, & ne sauroit être démentie que par des Esprits étroits, plus jaloux des petites convenances, que propres à s’élever à la hauteur des grandes idées, & par cette raison incapable d’apprécier les grands traits.
Reliquaire, venu de l’idée de préservation. De la même idée le gréco-français a fabriqué prophylaxie.
C’étoit moins l’amour de son pays qui l’affectoit, que l’idée de triompher de l’envie & des auteurs de ses désastres. […] Cette idée de poëte champestre devint un fonds de plaisanterie ; & le rondeau suivant parut : Qu’on meine aux champs ce coquardeau, Lequel gaste, quand il compose, Raison, mesure, texte & glose, Soit en ballade ou en rondeau.
Elle ajoute des choses dont il n’y a pas un mot dans le texte ; enfin elle supprime quelquefois les idées d’Homère, et les remplace par ses propres idées, et c’est ainsi qu’elle change ces vers charmants : Τὼ δ’ ἐπεὶ οὖυ φιλότητος ἐταρπήτην ἐρατεινῆς, Τερπέσθην μύθοισι πρὸς ἀλλήλους ἐνέποντε.
Les Fortifications de tout le monde, trois tomes, in-4° à Dresde 1737 par Landsberg, donnent une idée de tous les systêmes de fortification, & découvrent ce qu’il y a de bon ou de mauvais. […] C’est un petit ouvrage très-propre à donner une Idée distincte de toutes sortes de machines.
En tout cas, pas une minute je n’ai eu l’idée de les destiner aux grands écrivains. […] Albalat, du premier choc de l’idée, du premier mouvement de l’imagination. » J’en demeure d’accord, et je l’ai dit.
Pour la moralité de la chose, ce serait à désirer, sans doute, mais, malgré le vieux axiome de Buffon qui traîne sous toutes les plumes sans idées, en réalité, cela n’est pas. […] Chateaubriand, Bernardin de Saint-Pierre, avaient peint des coins de savanes, des bords de fleuves, des marines, derrière les personnages qui exprimaient avant tout, pour eux romanciers, les idées et les sentiments qu’il leur importait de creuser.
C’est ainsi que nous usons de la Vie d’Henriette Renan, et très souvent j’ai admiré la parfaite délicatesse littéraire des journaux français qui tous ont écarté l’idée, assurément fort tentante, de donner à leur public ces pages fameuses. […] Il ne compta que sur la force et la logique de son œuvre, pour donner, de ses idées et de sa personne, une image exacte au public.
S’il ne trouva pas bon qu’ils s’occupassent des affaires de l’Etat, ce fut moins jalousie de son pouvoir ou impatience de la critique, que par une juste idée du rôle de l’écrivain. La tâche de gouverner était la sienne, et, eût-il été d’humeur à la partager, il ne pouvait pas lui venir à l’idée de la partager avec des poètes. […] Mais prenons garde qu’il vivait à une époque où les plus grands voyaient au-dessus de leurs têtes un plus grand qu’eux, et où l’idée qu’on avait de la royauté mettait hors de toute mesure la personne royale. […] Louis XIV eut-il du poète l’idée que s’en font aujourd’hui tous les gens de goût, et l’estima-t-il jamais à son prix ? […] L’histoire le lui reproche justement, sans lui tenir assez compte de l’idée supérieure d’unité et de paix sociale qui était au fond de cet excès de jalousie de son autorité.
— essayez au sortir de là d’en donner idée à ceux qui ne les ont pas entendus : tout s’est refroidi. […] On a beau essayer de lire ces vers et cette prose également fades, on ne peut se faire à l’idée que ce soit de Piron. […] Elle a pour titre la Rose ; cela est en chansons, et l’idée est prise du Roman de la Rose : il y a des choses très-fines, mais d’autres un peu fortes. » Et Mathieu Marais en donne une légère idée. […] Il n’était pas homme à sentir la portée des idées, l’éloquence des sentiments ; cela ne rentrait pas dans son genre. […] En général, les lettres de Piron répondent peu à l’idée qu’on se fait d’un si bon compagnon et n’offrent rien d’attrayant à l’esprit.
La simple éducation littéraire ne fait que de jolis causeurs, capables d’orner ou de publier des idées qu’ils n’ont pas et que les autres leur fournissent. […] Il suivait les hautes découvertes de la physique nouvelle pour rehausser encore l’idée qu’il avait de l’œuvre divine. […] Il souhaite des phrases développées qui, lui présentant la même idée sous plusieurs faces, l’impriment aisément dans son esprit distrait. Il demande des alliances de mots qui, présentant une idée connue sous une forme piquante, l’enfoncent vivement dans son imagination distraite. […] Chaque idée a son accent, et tout notre travail doit être de le rendre franc et simple sur notre papier comme il l’est dans notre esprit.
Rien, dans nos assemblées ou dans nos tribunes modernes, ne peut donner l’idée de ces conditions de l’éloquence antique. […] « L’idée seule de la vertu, dit-il, nous prouve que l’on peut comprendre et certifier certaines choses. […] XX Le style est, dans toute cette longue argumentation, à la hauteur des idées ou des sentiments. […] Après cette confusion d’idées, de dogmes, de conjectures, « il ne reste, dit Cicéron, que deux combattants debout : le plaisir, ou l’égoïsme, et la vertu. […] Il n’y a rien dans l’eau, dans l’air, dans le feu, dans ce que les éléments offrent de plus subtil et de plus délié, qui présente l’idée du moindre rapport quelconque avec la faculté que nous avons de percevoir les idées du passé, du présent et de l’avenir.
Quelle idée se formait Racine d’une excellente tragédie. — De la simplicité d’action. — § X. […] L’homme dans Corneille s’immole à une idée, dans Racine à sa passion même. […] Je pratique plus volontiers Racine, parce que je vois plus d’hommes que de héros ; mais quand j’assiste à une pièce de Corneille, j’oublie Racine lui-même ; et, si j’ai quelque idée de comparaison, c’est l’idée qu’il n’a été donné à aucun homme de s’élever plus haut. […] Nous admirons Corneille d’avoir une si haute idée de nous ; Racine, de nous connaître si bien. […] Quelle idée se faisait Racine d’une tragédie parfaite. — De la simplicité d’action. — Des trois unités.
Les naturalistes, après La Fontaine et d’autres, l’ont beaucoup employée : « Cette idée le poignait. […] Bientôt même on ne se le demande plus et, comme il n’exprime plus une seule idée contemporaine, on le néglige puis on l’oublie. […] Charpentier, élu à l’Institut, son épée d’académicien, je n’ai pu m’empêcher de rire, une fois de plus, tant le contraste est comique entre l’idée d’académicien et l’idée d’épée à rigole pour le sang. […] On a réussi dans la première hypothèse, mais moins je lis de bulletins de ce genre, plus je suis disposé à la sympathie pour leur idée totale. […] Ces réflexions ont paru dans le journal La France, sous le titre Les Idées du jour.