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1803. (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300

Mais on aimera à voir le titre démenti ou dépassé ; on aimerait à voir l’auteur agrandir le sujet qu’il a choisi, ou plutôt reconnaître que le sujet choisi n’a par lui-même aucune valeur réelle, et que, pour établir le mérite poétique du christianisme, pour démontrer l’action de la loi nouvelle sur toutes les formes de la fantaisie, il faut entrer profondément dans la question religieuse, et si bien éclairer les prémisses philosophiques, environner d’une évidence si radieuse la donnée chrétienne, que le mérite poétique de cette donnée se déduise comme une conséquence invincible et nécessaire. […] Lors même que les Martyrs seraient un poème énergique et vivant, lors même qu’Eudore et Cymodocée ne seraient pas calqués sur l’Énée de Virgile, sur la Nausicaa d’Homère, la démonstration n’aurait aucune valeur décisive ; entre le livre didactique et le livre poétique, on ne pourrait établir la relation du corollaire au théorème ; car la question n’est pas posée en termes équitables. […] Nous dirons la même chose de la différence établie par M. de Ségur entre l’influence d’un siècle sur un homme, et celle d’un homme sur son siècle. […] Reste à savoir si les rayons d’une ode, si lumineuse qu’elle soit, suffisent à douer de vie les personnages dont ils éclairent le front ; reste à savoir si l’ode peut traiter les acteurs du drame où elle s’établit comme le musicien traite les instruments de son orchestre, et régner sur eux sans les consulter.

1804. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

L’homme est curieux, il cherche sans cesse ; le passé, les choses établies ne le contentent pas ; il lui faut du nouveau, toujours du nouveau. […] Quand on commence sous une école établie, on subit nécessairement l’influence de cette école ; ce n’est que plus tard qu’on voit ou ose suivre sa vraie route. […] Je vois cela dans ces dualités que vous établissez à propos d’Ingres et Delacroix, Rossini et Mendelssohnt, Lamartine et Hugo. […] « En deux mots, ajoute-t-il, je suis en mesure d’établir, par l’observation, le raisonnement, les faits, que la femme plus faible que l’homme, quant à la force musculaire, vous-même le reconnaissez, ne lui est pas moins inférieure quant à la puissance industrielle, artistique, philosophique et morale ; en sorte que si la condition de la femme dans la société doit être réglée, ainsi que vous le réclamez pour elle, par la même justice que la condition de l’homme, c’est fini d’elle : elle est esclave. » « À quoi j’ajoute aussitôt que c’est précisément le système que je repousse : le principe du droit pur, rigoureux, de ce droit terrible que le Romain comparait à une épée dégainée et qui régit entre eux les individus d’un même sexe, n’étant pas le même que celui qui gouverne les rapports entre individus de sexes différents. » « Quel est ce principe différent de la justice et qui cependant n’existerait pas sans la justice ; que tous les hommes sentent au fond de l’âme et dont vous autres femmes ne vous doutez seulement pas ?

1805. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

La maison de thé d’été, provisoirement établie sur une route, où la mousmé remplit la tasse de thé d’un voyageur sur un banc ; à la porte, une femme à cheval et un garçonnet se rafraîchissant. […] Des tisseuses de soie, au métier établi en pleine campagne, et dont l’une se voit à travers les fils d’un compartiment du métier. […] Et cela sous une forme blagueuse dont voici un échantillon, à propos d’une planche toute noire de rats : « Il est établi qu’un ménage de rats met au monde douze rats dans un mois, et au bout du douzième mois, chaque couple produisant 12 rats, il en existe 908, et la naissance continuant dans la même proportion, on arrive à la fin de la seconde année, au chiffre colossal de 27.682.574.402. […] A peine s’est-il logé, établi à nouveau dans le quartier Honjô, le quartier campagnard, affectionné par le peintre, qu’un incendie brûle sa maison, détruit un grand nombre de ses dessins, et les esquisses et les croquis qu’il a pris tous les jours de sa vie, — et de la maison où brûle son œuvre le peintre n’emporte que son pinceau. […] Houki, Kaivasaki, Masouda ; mais le Japonais n’aime pas la publicité autour de ce qu’il possède, et le catalogue de l’œuvre d’un peintre est très difficile à établir en ce pays artistique.

1806. (1774) Correspondance générale

Il n’y a qu’une sorte de nécessité ; c’est la même pour tous les êtres, quelque distinction qu’il nous plaise d’établir entre eux, ou qui y soit réellement. […] Je crains bien, mon ami, que je ne sois tenté de rester où je fais le bien, où j’ai établi le repos ; cela vaut mieux que d’aller chercher de la peine à Paris où je ne reparaîtrai qu’à la Saint-Martin. […] Les têtes s’échauffent ; ce feu se répand par degrés, les principes de liberté et d’indépendance, autrefois cachés dans le cœur de quelques gens qui pensent, s’établissent à présent et sont ouvertement avoués. […] Où en est celle qui a été établie par Pierre le Grand ? […] L’opinion, ce mobile dont vous connaissez toute la force pour le bien et pour le mal, n’est à son origine que l’effet d’un petit nombre d’hommes qui parlent après avoir pensé, et qui forment sans cesse, en différents points de la société, des centres d’instructions d’où les erreurs et les vérités raisonnées gagnent de proche en proche, jusqu’aux derniers confins de la cité, où elles s’établissent comme des articles de foi.

1807. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

., etc. » L’intimité est constatée, ce me semble : j’étais, en 1835, parfaitement en mesure de risquer une théorie du talent de M. de Vigny autant que d’aucun autre talent contemporain ; s’il y avait embarras pour moi à son égard, c’était par excès de liaison bien plutôt que par insuffisance ; j’avais à ressaisir mon libre jugement, à le ravoir de dessous un monceau de fleurs : là était la difficulté, pas ailleurs ; c’est ce que je tenais avant tout à établir.

1808. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Les autres sœurs et leurs enfants, qui étaient établis à Rouen.

1809. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

Pourtant, lorsque je lis ces noms nouveaux de Rufinus, de Paul le Silentiaire, du consul Macédonius et de bien d’autres, je me sens toujours en garde ; malgré le dédain persistant et la prévention bien établie du goût grec contre l’influence romaine, je ne puis m’empêcher de soupçonner le mélange.

1810. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Le petit avis au lecteur y répond bien mieux d’un seul mot : « Il faut prendre garde…, il n’y a rien de plus propre à établir la vérité de ces Réflexions que la chaleur et la subtilité que l’on témoignera pour les combattre141. » Voltaire, qui a jugé les Maximes en quelques lignes légères et charmantes, y dit qu’aucun livre ne contribua davantage à former le goût de la nation : « On lut rapidement ce petit recueil ; il accoutuma à penser et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat.

1811. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

C’est dans l’automne de 1802 que Mme de Rémusat s’établit pour la première fois à Saint-Cloud, où était alors le premier Consul.

1812. (1875) Premiers lundis. Tome III « Les poètes français »

On peut, entre le programme tracé au début par Du Bellay et le résultat final, entre ce qui a été promis et ce qui a été tenu, établir une balance très-inégale et se prévaloir de la différence ; il n’en est pas moins vrai que des qualités essentielles et neuves furent conférées à la langue poétique ; de beaux et charmants exemples furent donnés.

1813. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

A mesure qu’on avance dans le dix-huitième siècle, les règles se rétrécissent, la langue se raffine, le joli remplace le beau ; l’étiquette définit plus minutieusement toutes les démarches et toutes les paroles ; il y a un code établi qui enseigne la bonne façon de s’asseoir et de s’habiller, de faire une tragédie et un discours, de se battre et d’aimer, de mourir et de vivre : si bien que la littérature devient une machine à phrases, et l’homme une poupée à révérences.

1814. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288

Vers la fin de sa vie il désira se reposer dans un château plus près de Berlin ; il quitta ses terres de Poméranie et acheta le manoir champêtre de Tégel, ancienne résidence de chasse de la maison royale de Prusse, et il s’y établit avec la veuve du baron d’Holwede, qu’il avait récemment épousée.

1815. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448

CX Cependant un dialogue terrible et menaçant s’était établi à distance entre Hyeronimo et Calamayo, abrité, contre le jeune homme, derrière le groupe armé de ses bûcherons.

1816. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »

Les hommes les plus marquants par leur esprit étaient ceux qui s’attachaient davantage à la faire parler ; ils lui demandaient compte de ses lectures, lui en indiquaient de nouvelles, lui donnaient le goût de l’étude en l’entretenant de ce qu’elle savait ou de ce qu’elle ignorait. » XII Dès cette époque la partialité de monsieur Necker pour les qualités brillantes de l’esprit de sa fille, et la sévérité de madame Necker, qui voyait des dangers dans la précocité de ce génie, établirent entre le père et la fille une intimité d’esprit qui blessa la mère.

1817. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »

Un type banal de héros s’établit : sans fatigue et sans peur, bravache, impatient, il a toujours le poing levé, il écrase des nez, fracasse des cervelles, traîne les femmes par les cheveux dès qu’on le contredit ; tenons compte des mœurs, c’est le beau gentilhomme, héroïque, impertinent, fine lame, qui passe, la moustache en croc, le poing sur la hanche, à travers nos mélodrames : c’est le d’Artagnan du xiiie  siècle.

1818. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

Je ne sais si rien marque plus nettement le niveau de la moralité de Froissart et de celle du siècle, que l’égalité qu’il établit inconsciemment entre les malandrins et les chevaliers.

1819. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »

Mais c’est un compte difficile à établir, et peut-être quelques personnes se délectent à la lecture de Racine, qui ne le disent pas, n’en ayant point l’occasion.

1820. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

Mais je prends celui de nos romanciers qui a la réputation la mieux établie d’impassibilité et de dédain : Gustave Flaubert.

1821. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46

Il la remarqua bien vite ; et un commerce spirituel et littéraire ne tarda pas à s’établir entre eux… Après la mort d’Ondine, en 1833, Sainte-Beuve écrira à la mère : « … C’étaient mes bonnes journées que celles où je m’acheminais vers Chaillot à trois heures et où je la trouvais souriante, prudente et gracieusement confiante.

1822. (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)

Par elles, s’établit une sélection définitive que la critique contemporaine n’aura pas prévue ; et quelques livres, parce qu’ils sont aimés dans les bourgs ou les sous-préfectures, survivront à une littérature dramatique, assez fêtée à Paris ou dans les importants chefs-lieux, pour avoir justifié vos questions d’aujourd’hui et votre généreuse alarme.

1823. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

Pour la grande majorité des hommes, le culte établi n’est que la part de l’idéal dans la vie humaine, et à ce titre il est souverainement respectable.

1824. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »

Outre les motifs de Tristan qui se trouvent naturellement rappelés par les rapports que Sachs établit entre Mark et lui, il serait curieux de comparer page 138 les mesures 3-4-5-6 et 13-14-15-16 à des motifs bien connus de Parsifal

1825. (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -

quelle distinction puérile la sottise et la mauvaise foi, chercheront-elles à établir entre des analogies si évidentes ?

1826. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350

Leur minorité ne fut frappée que par elle-même, et la majorité, cette majorité toute-puissante, sur laquelle on veut à présent établir des gouvernements, n’eut pas même le vulgaire honneur d’en finir avec cette ignoble et sanglante minorité dont elle était lasse, mais devant laquelle elle tremblait.

1827. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Balzac » pp. 17-61

Ces volumes, typographiquement assez bien exécutés, autant du moins que le permet l’abaissement général et honteux de la confection matérielle du livre moderne, ont, en effet, dans la distribution qu’ils ont changée des romans composant l’Œuvre de Balzac, renversé l’ordre établi par lui-même, c’est-à-dire toute son architecture ; car c’était un architecte que Balzac dans sa Comédie humaine !

1828. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »

Non moins instructives sont celles de Bagley sur l’audition de la parole ; elles établissent avec précision que nous n’entendons qu’une partie des mots prononcés.

1829. (1881) Études sur la littérature française moderne et contemporaine

Beaumarchais fut obligé de se justifier publiquement, d’en appeler au témoignage des neuf médecins, quatre pour la première et cinq pour la seconde, qui avaient tué… je veux dire soigné les deux malheureuses, et d’établir que la mort de l’une et de l’autre, loin de l’enrichir, l’avait ruiné. […] Cette hauteur convenait à ma nature, et longtemps avant d’avoir atteint ma soixantième année, je m’y étais fermement établi. » Il ne faut pas méconnaître la vertu poétique de ces saintes haines nationales, telles que nos aïeux au cœur fort, à l’esprit étroit, les éprouvaient naturellement ; mais ce sentiment devient de plus en plus rare parmi les natures cultivées, il a presque toujours chez les hommes de notre génération quelque chose d’artificiel et de voulu. […] Il n’y a guère, pour le fond des choses, de comparaison à établir. […] Au contraire, il affecta le plus souvent d’en parler avec un certain dédain, semblable à un grand seigneur qui, s’étant trouvé un jour écrivain par occasion, tiendrait à bien établir aux yeux du monde qu’il n’a pas mis son cœur au métier et que cette occupation est au-dessous de lui : « La poésie me semble, dans sa forme, un enfantillage au-dessous d’un homme de trente-huit ans… Je montrerai peut-être un jour que, quoique ayant eu le malheur de faire quelques méchants vers dans ma vie, j’aurais été capable d’un humble emploi politique. » Voilà l’inconvénient de n’être qu’un instrument sonore ; quand l’esprit divin se retire, on n’est plus rien. […] Un homme d’esprit a remarqué que, dans ce décousu de la vie de Lamartine telle que sa correspondance nous la montre, il y avait pourtant un trait qui établissait l’unité : c’est qu’il n’a jamais le sou.

1830. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Il fallait remédier à cette complication de maux ; il fallait établir à la fois par un miracle la République de Lycurgue chez un vieux peuple nourri sous une monarchie, immense dans sa population et corrompu dans ses mœurs ; et sauver un grand pays sans armées, amolli dans la paix et expirant dans les convulsions politiques, de l’invasion de cinq cent mille hommes des meilleures troupes de l’Europe. […] Il disait : « Qu’on y réfléchisse bien, on verra que, le mouvement révolutionnaire une fois établi, la France et la monarchie ne pouvaient être sauvées que par le jacobinisme. » Et encore : « Lorsque d’aveugles factieux décrètent l’indivisibilité de la République, ne voyez que la Providence qui décrète celle du royaume. » Joseph de Maistre introduit ici une pensée qui n’est point dans Chateaubriand : il voit dans les jacobins les instruments d’une puissance qui en savait plus qu’eux. […] Vouloir établir la démocratie chez un peuple corrompu, cela est fou. […] Puis, dans le conseil, il accuse René de toutes les trahisons, propose de le tuer à son retour avec les autres blancs établis sur les terres des Natchez, et fait adopter son opinion par le conseil. […] Mais, encore une fois, il s’agit de beauté (du moins on nous l’avait dit) ; et, sur ce point, il s’en faut que l’auteur établisse la supériorité de la poésie moderne, arrêtée à la fin du dix-huitième siècle.

1831. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

On n’a pas craint en effet d’établir une assimilation odieuse entre ce qu’il y a de plus profane et ce qu’il y a de plus sacré, et de donner comme la loi évangélique elle-même cette loi immonde de l’amour libre, de la passion sans frein. […] Qui ne serait révolté de ce rapprochement établi entre une courtisane et Jésus-Christ ? […] Cette thèse, il la justifiait par cet étrange raisonnement que, mieux on établit l’incompatibilité de la vertu et du bonheur en ce monde, mieux on prouve par là même la nécessité d’une vie future qui rétablisse l’équilibre et venge la justice divine. […] Vous êtes sûrs du contraire… Voulez-vous que je vous dise comment s’est établie la richesse et comment s’est perpétuée la pauvreté ?

1832. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

le petit affronteur que c’était, quand il était enfant… il avait par bravade, la manie de se jeter sous les pieds des chevaux de mes voitures et de celles des d’Andlau. » Mardi 3 septembre Le général Obernitz, le général vurtembergeois qui, après Reichshoffen avait établi son quartier général à Jean-d’Heurs, et qui se montra un vainqueur supportable, disait à Rattier, quand il quitta le château : « Oh ! […] Chapier est le père de Mascaro, surnom donné dans la famille à son fils, qui tout en doublant son père eut la permission d’établir à côté de la maison, un petit commerce de mercerie et de vente d’almanachs, qui le fit riche à sa mort, de 800 000 fr., et il est le grand-père du Chapier actuel, possesseur de plusieurs millions, et brasseur de grandes affaires, entre autres de la concurrence aux eaux de Contrexéville.

1833. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

— Atteindre au plus de Beauté expressive possible, par le moyen lyrique, subordonnant le cadre aux exigences imprévues de l’image, et rechercher assidûment la surprise de style comme dans la libre prose avec, de plus, le souci d’un rythme particulier qui doit déterminer le caractère poétique déjà établi par le ton ou pour mieux dire le diapason élevé du langage… en somme, tout poème doit inclure d’abord l’idée, puis le rythme, ensuite l’harmonie de la cadence, la musique des mots, la magie de la forme. […] J’établis cependant quelques exceptions pour MM. 

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