Ajoutons quelques métaphores mal suivies, de l’impropriété dans les termes, trop d’ellipses dans la série des idées, des incidences prosaïques au milieu d’une éclatante poésie, et nous aurons terminé avec M.
Rien que de minces circonstances minutieusement rapportées, en termes clairs et journaliers : et l’enchaînement de toutes ces particularités presque insignifiantes a l’énergie de la réalité et en produit l’impression.
Comme Jean-Baptiste 917, il employait contre ses adversaires des termes très durs.
Tant que leur éloquence, pour user des termes de Varron, a senti les aulx et les oignons, on n’en devait rien attendre de fort exquis.
A cette manie, il en ajoute encore une autre, celle d'employer les termes des Arts les moins connus du commun des hommes.
Ce sera en faire, en un autre terme, la paraphrase.
C’est la portion de nous-même qui juge sur l’impression qu’elle ressent, et qui, pour me servir des termes de Platon, prononce sans consulter la regle et le compas.
Les gouvernements se sont toujours appuyés sur les traditions ; mais les peuples refusent de se soumettre désormais à l’autorité des traditions : tous les termes du problème sont donc changés.
Les connaissances, les notions, les rapprochements, un millier de faits et d’origines, les anecdotes, voilà les mérites excellents des deux publications de Quitard ; mais tout cela est, dans son Dictionnaire, de l’encyclopédie incomplète, — ce qui est une contradiction dans les termes, — et, dans son Étude, de la monographie, et rien de plus.
« Après la mort du Roi, les princes vont faire mille bêtises », — dit-il sans adoucir le terme.
S’il avait parlé en ces termes de l’Internelle Consolation dans sa langue artiste et populaire, le mot aurait peut-être été vrai, mais appliqué au texte latin de l’original, un tel mot n’est plus que poétique.
En termes absolus, ce n’est d’aucune manière une question que la question du divorce, et qui la pose n’est plus qu’un outlaw du catholicisme, de l’histoire et de la politique, et discuter avec les outlaws, c’est se mettre hors de la loi comme eux.
Or, pour juger cette inspiration, ne faut-il pas que la Critique ait un terme de comparaison et de jugement, et qu’elle indique une inspiration supérieure, si, dans ses convictions à elle, il y a une inspiration supérieure ?
Mais, loin de là, ils courent, sans souci du beau, à des termes divers, les uns poursuivant la gloire avec une hâtive ardeur, les autres tournés à l’avidité du gain, sans nulle pudeur, les autres à la mollesse et aux plaisirs du corps, recherchant ainsi le contraire même de ce que poursuivent les premiers.
XXXVII Lamartine, dans son article de La Presse du 24 août (1840) sur la guerre et contre Thiers, ne cesse de rappeler en termes magnifiques et abondants ses précédents pronostics, tous vérifiés à ce qu’il prétend. […] CXCIX J’ai beaucoup joué et beaucoup rêvé dans ma vie : arrivé au terme, je pense. […] Voici dans le Journal de l’Instruction publique (19 septembre 1855) un professeur qui, dans une énumération d’ouvrages et d’auteurs, en venant à mentionner le Voyage autour de mon jardin d’Alphonse Karr, le fait en ces termes : « Le Voyage autour de mon jardin du savant, spirituel et judicieux Alphonse Karr. » Que dira-t-on de plus de Bayle ou de Nicole ? […] Le colloque suivant s’engagea à peu près dans ces termes : — « Mais je suis M. de Vigny, monsieur. » — « Je n’ai pas l’honneur de vous connaître. » — « M. votre neveu a dû vous parler de moi. » — « Il ne m’a rien dit. » — « Je me présente pour l’Académie ; je suis l’auteur de plusieurs ouvrages dramatiques représentés… » — « Monsieur, je ne vais jamais au théâtre. » — « Mais j’ai fait plusieurs ouvrages qui ont eu quelque succès et que vous avez pu lire. » — « Je ne lis plus, monsieur, je relis. » — On était en hiver, la pièce n’était pas chauffée. « Je sentais que je m’enrhumais », me disait M. […] En me racontant la chose à peu près dans ces termes, M.
J’essayerai de concilier ces deux termes opposés de traditionaliste et de révolutionnaire. […] Pourquoi M. de Bouhélier s’occupe-t-il tant de ma « stérile » génération, puisqu’elle gît, selon ses propres termes, « dans l’obscurité la plus profonde » ? […] Autant les termes du premier sont mesurés, autant l’écriture du second est emportée, fiévreuse et chaleureuse. […] Ils savaient bien que nul étranger, nul amant, nulle épouse en pleurs ; nul adolescent ardent ou rêveur ne viendraient sur cette tombe fraîche y répandre quelques larmes ou des fleurs, et que ce modeste mausolée, sans signification véritable, ne serait synonyme que du néant, Car Stéphane Mallarmé ne fut jamais un poète dans le sens splendide que ce terme comporte. […] C’est Candide qui dénicha le terme « Naturisme ».
De là, de notre temps, ce mépris pour Boileau, renouvelé, pour la violence des termes, de celui de Pradon, et qui, comme toute impiété, n’a réussi à personne. […] J’en veux faire un terme de la cour. […] Le radieux qui lui plaît si fort, et dont il veut faire un terme pour la cour, c’est le néologisme à froid des Précieuses. […] Si les poètes de la première moitié du siècle étaient seuls responsables de l’état de la poésie, et seuls coupables de leurs propres mœurs, et si Boileau avait seul le mérite du grand art et de la belle conduite qu’il y opposa, il n’y aurait pas de termes pour le louer. […] Il n’y faut voir qu’une bouffonnerie sans invention, sans style, où manque même le gros sel pour tenir lieu d’esprit, et que, faute de termes entre le mauvais et le pire, on ne peut pas juger par comparaison.
La curiosité une fois excitée n’aime pas à languir ; il faut lui promettre sans cesse de la satisfaire, et la conduire cependant, sans la contenter, jusqu’au terme que l’on s’est proposé ; il faut approcher le spectateur de la conclusion, et toujours la lui cacher ; il faut qu’il ne sache où il va, s’il est possible, mais qu’il voie qu’il avance. […] Ces premières idées, qui naissent dans l’âme lorsqu’elle reçoit une affection vive, et qu’on appelle communément sentiment, touchent toujours, quoiqu’elles soient énoncées par les termes les plus simples. […] On ne s’arrête point à l’enveloppe ; les sentiments cesseraient même d’être aussi touchants, aussi sublimes, s’ils étaient exprimés en termes magnifiques et pompeux. […] Mais il faut prendre garde de n’employer jamais de grandes expressions et des termes fort relevés pour énoncer un sentiment faible : rien ne choque davantage. […] Le sentiment et la passion sont précis dans le choix des termes ; ils emploient toujours l’expression propre, comme la plus énergique : dans les instants passionnés, ils la répéteraient vingt fois, plutôt que de chercher à la varier par de froides périphrases.
C’est ça que nous ferions, et, comme besogne plus immédiate, un Bulletin pour excommunier des expressions insensées comme “faire confiance” et d’autres termes de patois singe : emprise, tractation, ruée, etc… Je réclame le poste de secrétaire perpétuel qui, j’espère, sera payé. […] Elle fera donc, à elle seule, le fond du second tome ; elle occupera toute la scène, et c’est son enlisement qui nous tiendra en haleine : enlisement auquel le secours du capitaine de Milhaud mettra un terme, fort à propos. […] Avant 1911, n’employait-il pas le terme de surnaturalisme qu’il reconnut ensuite moins bon que surréalisme ? […] Mais Philippe et Shelley oublient l’offense avec une facilité vraiment extraordinaire, et presque dans les mêmes termes. […] Quelle impression d’accablement ce soir de 1917 où il me fallut prendre le parti de retourner au front avant d’être arrivé au terme de ma permission !
. — On voit que, pour provoquer la sensation, l’action du nerf lui-même est accessoire ; il n’est qu’un intermédiaire ; si le mouvement moléculaire qui se propage sur tout son trajet est efficace, c’est parce qu’il provoque un autre mouvement moléculaire dans les centres nerveux ; pareillement l’action électrique qui court le long du fil du télégraphe n’a d’importance que parce qu’arrivée à son terme elle déplace l’aiguille du cadran. […] Les premiers provoquent toujours, les seconds, et le degré de complication qu’on trouve dans les uns se traduit, toujours par un degré de complication égal dans les autres. — À un certain degré, les seconds peuvent être connus par une voie particulière et intime qu’on appelle conscience ; mais, même à ce degré, il arrive le plus souvent qu’ils ne sont pas connus par cette voie. — Au-dessous de ceux que la conscience atteint, il en est beaucoup d’autres qu’elle ne peut atteindre, et que nous sommes obligés de concevoir d’après ceux que, nous connaissons, mais sur un type réduit et fragmentaire, d’autant plus réduit et plus fragmentaire que l’action nerveuse qui les provoque est plus simple. — On voit ainsi, au-dessous des sensations ordinaires que nous connaissons par la conscience, descendre une échelle indéfinie d’événements moraux analogues, de plus en plus imparfaits, de plus en plus éloignés de la conscience, sans qu’on puisse mettre un terme à la série de leurs dégradations croissantes ; et cet abaissement successif, qui a sa contrepartie dans l’atténuation du système nerveux, nous conduit jusqu’au bas de l’échelle zoologique, en reliant ensemble, par une suite continue d’intermédiaires, les ébauches les plus rudimentaires et les combinaisons les plus hautes du système nerveux et du monde moral. […] Aux éléments de la sensation correspondent les éléments de la danse ; par conséquent, si, dans une sensation de son musical qui dure un dixième de seconde, il y a cent sensations élémentaires semblables : qui durent chacune un millième de seconde et sont chacune composées d’un minimum, d’un maximum avec une infinité de degrés intermédiaires, il faut admettre que, dans la cellule sensitive et pendant ce même dixième de seconde les molécules ont exécuté cent évolutions semblables qui ont duré chacune un millième de seconde et ont été composées chacune d’un minimum, d’un maximum avec une infinité de degrés intermédiaires ; de plus, si la sensation de son présente cette qualité particulière qu’on appelle le timbre et qui est produite par l’accolement de quelques petites harmoniques aiguës, on peut admettre que, dans le tourbillon des danseurs, quelques petits groupes collatéraux ont exécuté leur évolution avec une vitesse qui était un multiple de celle des autres. — Règle générale : les portions successives ou simultanées de la sensation, totale transcrivent en termes psychologiques les portions successives ou simultanées de la danse totale. […] En termes physiologiques, cela signifie que deux cellules d’espèce différente, par exemple une cellule acoustique et une cellule optique, se mettent réciproquement et directement en danse.
Que le style poétique soit naturellement fertile en images, qu’il les permette nombreuses et les exige souvent, ce n’est pas ce qui fait doute ; mais la question ne se pose pas dans ces termes avec M.
Deplace refuse, comme on le pense bien, et d’une manière qui ne permet pas d’insister ; mais les termes mêmes de l’offre peuvent donner la mesure de l’obligation, telle que l’estimait M. de Maistre.
Lui, qui jusque-là avait suivi avec une infatigable constance le mouvement républicain, quelque part qu’il allât, pourvu qu’il allât en avant, il aurait pu ne pas se prêter aussi bien à la brusque retraite de cette Révolution qui, venue à son terme et s’effrayant d’elle-même, reculait en désordre devant ses propres excès.
Dans cet avenir incertain qui se présente confusément au-delà du terme de notre être, ceux qui nous ont aimés semblent devoir encore nous suivre ; mais si nous avions cessé d’estimer leurs vertus, de croire à leur tendresse ; si nous étions déjà seuls, où serait l’appui d’une espérance ?
On peut appliquer à tout récit, roman ou histoire, long ou court, ce que Fénelon dit en excellents termes du genre historique seulement : « La principale perfection d’une histoire consiste dans l’ordre et dans l’arrangement.
C’est une langue symbolique, où les termes ont des valeurs fixes, où les formes sensibles qui servent à l’expression de la pensée, sont indépendantes pourtant de la sensibilité individuelle de l’écrivain.
Quand la réflexion nous a menés au dernier terme du doute, ce qu’il y a d’affirmation spontanée du bien et du beau dans la conscience féminine nous enchante et tranche pour nous la question.
Quand elle considérait un objet, elle en voyait le fort et le faible, et l’exprimait en des termes vils et concis, comme les habiles dessinateurs, qui, en trois ou quatre coups de crayon, ont voir toute la perfection d’une figure. » (Mém. de litt., t.
On est scrupuleux pour n’employer que des rimes riches, & on ne l’est ni sur le fond des pensées & des sentimens, ni sur la clarté des termes, ni sur les tours naturels, ni sur la noblesse des expressions.
C’est dans les termes les plus forts qu’il y attestoit son innocence.