Elle s’avouait persuadée que « le capitalisme doit évoluer, et que dans la limite où ces termes sont connexes, capitalisme, christianisme et judaïsme doivent évoluer ».
Mille notices éparses dans les recueils biographiques, dans les gazettes de l’époque la mentionnent en termes laudatifs.
Nous remarquons, en lisant les tragédies de Racine, que tous ses personnages ont toujours un langage noble ; qu’ils gardent, même dans la passion, un sentiment profond des bienséances ; qu’Achille en fureur, que Néron prêt au crime, enveloppent de politesse leur colère et leurs desseins de meurtre ; que Mithridate expire avec une majesté théâtrale ; qu’un enfant comme Joas, qu’une nourrice comme Œnone, parlent en termes choisis où ne détonne aucune expression basse ou vulgaire ; que, en dépit d’une amitié restée proverbiale, Pylade ne tutoie pas Oreste (par lequel il est tutoyé), parce que l’un est simple citoyen, et l’autre héritier du trône d’Agamemnon.
Un paysan grossier, sans instruction, à qui le sentiment des droits de l’homme, trop offensés par les tyrans, donne une éloquence naturelle et passionnée qui s’attire l’admiration de la capitale du monde et désarme le despotisme, un tel sujet devait conduire à un autre terme que la morale du souriceau.
Ces pensées transplantées d’une langue dans une autre ne peuvent réussir qu’entre les mains de ceux qui du moins ont le don de l’invention des termes.
Ceux qui nous font l’honneur de nous lire s’étonneront qu’on nous objecte comme arguments des constatations que nous avons pourtant faites en propres termes dans nos ouvrages.
Félix, sur les quatrième, cinquième et sixième Conférences de Notre-Dame, prouve, par sa teneur, ses termes exprès, le ton qui l’anime, que le saint-simonisme n’est pas mort ou que ce qui en survit n’est pas simplement une opinion individuelle.
Ni l’un ni l’autre de ces messieurs n’a l’intérêt profond et la tressaillante émotion des vrais poètes, mais l’ennui (je demande pardon de la vivacité du terme), l’ennui que répand M. de Laprade dans ses poésies est plus pur et tombe de plus haut.
Ponsard, en supposant qu’on puisse employer ce terme de peinture en parlant d’un poète aussi peu peintre que l’auteur de Lucrèce ; mais si le résultat d’art est différent, le résultat d’impression est le même.
Le chansonnier décrit en termes heureux les prés verts, les eaux d’argent, les villes grisâtres qui défilent sous les yeux du voyageur. […] C’est que Smilis est une Agnès accomplie, une Agnès dans toute la force, nous pourrions dire dans toute l’invraisemblance du terme. […] Il lui formulera, en termes rares, l’expression de son mépris… M. […] et quelques exaltés lancèrent leurs chapeaux en l’air, ce qui est le dernier terme de l’enthousiasme. […] … Si ce n’est pas maladresse, c’est faute d’harmonie et faute de goût… Que manque-t-il à M. de Montesquieu pour être un véritable écrivain, au sens généreux et large du terme ?
Il débarqua sur une île, dont il détermina la latitude au 69° 14’ nord ; ce fut le terme de son premier voyage. […] Ces deux termes, cause et effet, Dieu et l’homme, ont un terme moyen nécessaire, sans quoi il n’y aurait point de rapports entre eux. […] Quel est ce terme moyen, où était-il ? […] Il est venu au terme marqué. […] Les trois termes primitifs étant établis, M. de Bonald les applique au mode social ou moral, parce que ces trois termes renferment en effet l’ordre de l’univers.
Goethe, qui le peignit en termes si éloquents, s’occupa aussi de bonne heure d’y chercher un remède. […] N’est-ce point le terme auquel se rapportent toutes nos espérances quand nous sommes jeunes, et, quand l’âge est venu, nos plus chers souvenirs ? […] Ou plutôt poésie, bonheur, vertu, sont trois termes identiques et inséparables. […] De ce duel implacable une mort d’homme est le terme, et l’on ne distingue même pas le cliquetis des épées. […] Ce terme vague d’Orient laisse beaucoup à supposer.
Thiers a été comme repris d’entrain en arrivant au terme de la carrière.
Le célèbre professeur de Berlin regarde la religion ou le sentiment comme le premier moment du développement de l’humanité, la philosophie ou la raison ou la réflexion comme le dernier moment, l’art qui représente la forme étant le terme intermédiaire de cette évolution ; aussi, à ses yeux, la nouvelle époque de l’histoire où nous allons entrer ne sera pas autre chose que la religion chrétienne passée à l’état de philosophie, ou, comme il dit, ayant acquis la conscience de soi.
La pièce, dans ces termes-là, n’était plus qu’une spirituelle petite comédie anecdotique, un peu supérieure de proportions et de qualité à l’agréable vaudeville Dieu vous bénisse, du Palais-Royal.
L’héroïsme de la morale, l’enthousiasme de l’éloquence, l’ambition de la gloire donnent des jouissances surnaturelles qui ne sont nécessaires qu’aux âmes à la fois exaltées et mélancoliques, fatiguées de tout ce qui se mesure, de tout ce qui est passager, d’un terme enfin, à quelque distance qu’on le place.
Que serait-ce, si, quittant les idées nuancées, je parlais des exemples qu’il reste encore, d’intolérance superstitieuse, de piétisme, d’illumination, etc. de tous ces malheureux effets du vide de l’existence, de la lutte de l’homme contre le temps, de l’insuffisance de la vie ; les moralistes doivent seulement signaler la route qui conduit au dernier terme de l’erreur : tout le monde est frappé des inconvénients de l’excès, et personne ne pouvant se persuader qu’on en deviendra capable, l’on se regarde toujours comme étranger aux tableaux qu’on en pourrait lire.
J’ai pu insulter le public, mais non pas en ces termes. « L’état d’un niveau intellectuel… », « une inattention voisine de la sottise », jamais je n’ai écrit ça, grâce à Dieu, et M.
Magnin rapporte en ces termes : « Des récits contemporains, dit-il, nous apprennent que le gouverneur de cette ville ayant appelé, en 1583, Adriano Valerini avec la troupe qu’il dirigeait, fit suspendre leurs représentations, ému par de soudains scrupules de conscience.
L’étude superficielle du tout doit faire place à l’examen approfondi et successif des parties ; mais il faut se garder de croire que là se ferme le cercle de l’esprit humain et que la connaissance des détails en soit le terme définitif.
Je vais mettre un terme à cela sur-le-champ.
Et d’abord, pour donner quelque dignité à cette discussion impartiale, dans laquelle il cherche la lumière bien plus qu’il ne l’apporte, il répudie tous ces termes de convention que les partis se rejettent réciproquement comme des ballons vides, signes sans signification, expressions sans expression, mots vagues que chacun définit au besoin de ses haines ou de ses préjugés, et qui ne servent de raisons qu’à ceux qui n’en ont pas.
La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Théâtre, et après avoir remercié Sa Majesté en des termes très modestes, de la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toutes sa Troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une Assemblée si Auguste ; il lui dit que l’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand Roi du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents Originaux, dont ils n’étaient que de très faibles copies ; mais que puisqu’Elle avait bien voulu souffrir leurs manières de campagne, il la suppliait très humblement d’avoir agréable qu’il lui donnât un de ces petits divertissements qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les Provinces.
Il ne s’acheve point aucune révolution physique dans la nature en l’espace de cent ans, ainsi qu’il se fait une révolution physique dans la nature dans le terme d’une année, qui est cette révolution du soleil qu’on nomme annuelle.
Elles sont, pour la plupart, des tissus de riens et de mondanités, d’inutiles dépêches, d’infatigables redites, de rapports immuables dont les termes changent seuls, de commérages et de petites intrigues qui s’emmêlent et se démêlent et n’aboutissent pas ; enfin, de ces cunctations éternelles qu’on appelle la diplomatie et qu’il faut acheter parfois par des lâchetés et des bassesses !
Je dis bien appris, sachant, aux termes des règlements et des programmes, ce qui convient pour être professeur.
Il ne biaise point et ne mâche point les termes.
« Il me semble voir par la plus récente des lettres de M. de Haller — écrit Silvio à la comtesse Masino di Mombello — qu’en voulant un peu me justifier vous avez, sans le savoir, dépassé les termes exacts de la vérité.
« Il me semble voir par la plus récente des lettres de M. de Haller, — écrit Silvio à la comtesse Masino di Mombello, — qu’en voulant un peu me justifier, vous avez, sans le savoir, dépassé les termes exacts de la vérité.
c’est là une mesure qui n’est plus de notre temps, un terme qui a cessé de faire partie du dictionnaire de nos mœurs !