Ce sujet revenait sans cesse en leurs discours.
« Je fais un sac de mes habits, et je deviens pour eux un sujet de confabulation !
Quant à Hyeronimo, quand on lui parlait seulement du capitaine des sbires, il devenait pâle de colère comme le papier, et sa voix grondait en prononçant son nom, comme une eau qui bout dans la marmite de fer sur notre foyer ; pourtant, il ne lui souhaitait point de mal ; il était trop doux pour en faire à un enfant ; mais il voyait bien, sans que rien fût dit sur ce sujet entre nous, que cet homme puissant voulait nous enlever par caresse, par astuce ou par violence plus que le pré, la vigne, les mûriers ou notre part du châtaignier : c’est peut-être cela, monsieur, qui lui fit comprendre qu’il aimait plus que d’amitié sa cousine, et c’est peut-être aussi la peur du sbire qui apprit après à Fior d’Aliza combien Hyeronimo lui était plus qu’un frère.
J’étais bien aise qu’il ne sût pas où j’étais, et bien fâchée de ce qu’il ne venait pas me surprendre ; le moindre saut d’un petit poisson hors de l’eau, la moindre branche d’osier qu’un oiseau faisait tressauter en s’envolant me faisaient tressaillir ; quelquefois même je pleurais sans savoir de quoi, puis je riais quand il n’y avait pas sujet de rire ; enfin une quenouille emmêlée de contradiction, quoi !
Cette ingénieuse invention du sujet fournissait à Michel-Ange l’occasion et le prétexte d’exceller dans la représentation du nu et de peindre des hommes au lieu de peindre des vêtements.
Et cette égalité des sexes au regard de ce devoir spécial est justement le sujet d’une des comédies de Bjoernson : le Gant.
. — Sous une forme qui tire vers celle du 46, la signification est plus particulière : Walther dit à Kothner qu’il chantera sur un sujet sacré, l’amour.
Autrefois esclave du foyer, encore sujette de son époux, pupille de ses fils lorsqu’elle était veuve, exclue de l’héritage, mineure éternelle, la femme traînait toujours à son pied un anneau de sa vieille chaîne.
Avant l’imprimerie, la civilisation était sujette à des pertes de substance.
La position de Comte sur ce sujet est d’un éclectisme assez ambigu.
Vous savez qu’au dix-septième siècle, la question des devineresses (voyez la fable de La Fontaine les Devineresses, voyez la comédie de Thomas Corneille sur le même sujet, voyez un peu partout, dans la littérature), vous savez que cette question préoccupait les esprits, et comme tout esprit sage, La Fontaine voulait écarter ces très dangereuses superstitions.
C’est ainsi que des déments soutiendront une conversation à peu près cohérente sur un sujet simple, quoiqu’ils ne sachent plus ce qu’ils disent 75.
., plus haut, chapitre III, § 11, au sujet du mot voix.] […] Voir sur ce sujet notre Observation sur le sommeil, dans les Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux, juillet 1879. — Ajoutons que la parole d’autrui, entendue pendant l’état de sommeil, est ou un vain bruit ou comprise de travers.
Celui donc qui, comme Platon, défend à ses sujets ou à ses disciples de rien posséder en propre, défend à l’individu de suivre la loi même physique de la nature, et défend à la famille, ce nid de l’humanité, réchauffé de tendresse, pourvu d’aliment et couvé de prévoyance, de se fonder et de se conserver ici-bas.
Je l’ai traduit autrefois en vers, et ces vers me semblent s’appliquer si bien au sujet que je traite, que je ne puis me refuser à les insérer ici.
Puis, il relut son œuvre, et en tira un esthétique : à partir du 4e chant, il transpose son sujet, et écrit sur la transposition.
Les premiers vont pas à pas, d’une idée dans l’idée voisine ; ils sont méthodiques et précautionnés ; ils parlent pour tout le monde et prouvent tout ce qu’ils disent ; ils divisent le champ qu’ils veulent parcourir en compartiments préalables, pour épuiser tout leur sujet ; ils marchent sur des routes droites et unies, pour être sûrs de ne tomber jamais ; ils procèdent par transitions, par énumérations, par résumés ; ils avancent de conclusions générales en conclusions plus générales ; ils font l’exacte et complète classification du groupe. […] Par lui, on trouve des conceptions d’ensemble (begriffe) ; on réunit sous une idée maîtresse toutes les parties éparses d’un sujet ; on aperçoit sous les divisions d’un groupe le lien commun qui les unit ; on concilie les oppositions ; on ramène les contrastes apparents à une unité profonde.
Certes, si l’on considère l’ordre admirable des mathématiques, l’accord parfait des objets dont elles s’occupent, la logique immanente aux nombres et aux figures, la certitude où nous sommes, quelles que soient la diversité et la complexité de nos raisonnements sur le même sujet, de retomber toujours sur la même conclusion, on hésitera à voir dans des propriétés d’apparence aussi positive un système de négations, l’absence plutôt que la présence d’une réalité vraie. […] L’ordre est donc un certain accord entre le sujet et l’objet.
Si votre vieux voisin fait toujours des fables pour l’Académie des muses tourangelles, proposez-lui ce sujet-là de ma part. […] Enfin, si vous passez son œuvre en revue, si vous considérez l’austérité de quelques-uns de ses sujets, la probité scrupuleuse de l’exécution, l’effort continuel vers quelque chose de nouveau (sans nul souci du public qui aime qu’on recommence les mêmes choses), vous sentirez peut-être ce que tout cela suppose de volonté et d’énergie patiente. […] Je ne sais si Lamartine disait vrai (car sa mémoire était sujette à des défaillances).
C’est une étrange prétention des hommes de vouloir que l’amour conduise quelque part. »………………… II Une autre digression, mais qui tient au sujet, nous entraîne chez le grand-père de Marius, ancien émigré de quatre-vingts ans, dont l’intérieur est bien peint, mais un peu trop en caricature.
D’abord je suis son parent et son sujet, deux puissants motifs contre cette action ; ensuite je suis son hôte et devrais fermer la porte à son meurtrier, loin de saisir moi-même le couteau.
Les deux sujets se ressemblent passablement.
Cette question est encore un sujet de polémique en Israël.
Il a pu observer directement la circulation du sang chez trois sujets dont le crâne avait été partiellement détruit : qu’un étranger entre, qu’un bruit inattendu se produise, le pouls cérébral s’élève immédiatement.
Puis sur les planches je ne trouve pas le champ à de profondes et intimes études des mœurs, je n’y rencontre que le terrain propre à de jolis croquetons parisiens, à de spirituels et courants crayonnages à la Meilhac-Halévy ; mais, pour une recherche un peu aiguë, pour une dissection poussée à l’extrême, pour la récréation de vrais et d’illogiques vivants, je ne vois que le roman ; et j’avancerais même que si par hasard le même sujet d’analyse sérieuse était traité à la fois par un romancier et un auteur dramatique, — l’auteur dramatique fût-il supérieur au romancier, le premier aurait l’avantage et le devrait peut-être aux facilités, aux commodités, aux aises du livre.
Il y a un art de bercer notre sensibilité et de lui préparer des rêves, ainsi qu’à un sujet magnétisé.
Voir, à ce sujet, Samter et Heymans, Die Variation bei Artémia salma (Anhang zu den Abhandlungen der k.. preussischen Akad. der Wissenschaften, 1902). […] Voir, à ce sujet, Matière et Mémoire, chap. 1.
Mais il avait vu des embarquements et des débarquements se faire, ces laborieux morcellements de transports, il savait à quelles chances fortuites sont sujettes ces vastes machines, dans lesquelles concourent tant de variables et d’inconnues, et, entre toutes les opérations de ce genre, combien est périlleuse celle surtout qui s’appelle un débarquement devant l’ennemi.
L’analyse est des plus délicates, et nous l’avons déjà faite ; mais en pareil sujet on ne peut amasser trop d’exemples, et je prie le lecteur de répéter l’examen sur lui-même, en choisissant une idée bien frappante dont il ait fait récemment l’acquisition. — En voici une des miennes dont je me rappelle très nettement la naissance.
Ces goûts lui font rechercher la compagnie des plus mauvais sujets de l’atelier.