» « — Cela veut dire, répond le sérigne, qu’à la fin du monde seuls les hommes riches seront en bons rapports entre eux.
Sous ce rapport, la nouvelle école anglaise et celle de nos réalistes ne s’entendraient que sur un point : c’est à nier presque tous leurs devanciers. […] C’est une commune admiration pour Keats qui met pour la première fois en rapport Hunt et Rossetti. […] Or, toute notable contrainte, tout empêchement apporté, sous ce rapport, à la libre production, détruit l’impression. […] Elle tient continuellement son attention en éveil, elle lui découvre des rapports entre des choses en apparence très dissemblables, elle lui multiplie les curiosités et les satisfactions. […] Au fond, les conditions religieuses de la société moderne l’occupent plus que la religion même, et il devait finir par s’inquiéter assez peu des dogmes et beaucoup des rapports entre l’Église et l’État.
Rapports entre la philosophie, la vie et le caractère de Schopenhauer, Le bonheur et le malheur sont subjectifs. […] Presque tous ses romans roulent sur la question des rapports entre les sexes. […] La délicatesse des sentiments serait-elle sans rapports avec celle de l’esprit ? […] La question des rapports entre les sexes. […] Dumas croira toujours que la question des rapports entre les sexes est plus universelle encore, plus immédiate, plus menaçante.
Il est impossible, en effet, d’établir entre ces deux ordres d’idées aucun rapport légitime. […] Il n’y a aucun rapport logique entre les deux propositions du rapporteur. […] L’Académie française, d’ailleurs, est saisie du rapport de M. […] Examen du Rapport de M. […] Voir la note accompagnant la conclusion du Rapport.
Votre personne l’augmentera ; sous combien de rapports vous me serez chère ! […] Ravaisson, dans son mémorable Rapport sur la philosophie en France au xixe siècle, et M. […] Renan ne se propose que de chercher quels en sont les rapports, et quelle en est, chronologiquement, la situation respective. […] Renan à celui de Bossuet dans son Discours sur l’histoire universelle, je crois qu’après les rapports on en voit maintenant les différences. […] Aussi, sous ce rapport, ne saurions-nous trop recommander la lecture du livre de M.
Le saint- simonisme, sous ce rapport, a eu l’immense mérite de soulever et de poser avec audace les vraies questions, celles qui ressortent de l’examen réel de la société d’à présent, et bien que ses solutions aient été hasardées et mystiques parfois jusqu’à la folie, il a déchiré le voile d’une fausse pudeur et a montré au christianisme attiédi ce qu’on oubliait trop et ce qu’il fallait guérir. — M.
L'Auteur y expose tout ce qui a rapport aux anciens exercices si chers autrefois à la Nation, comme les joûtes, les combats, les triomphes, les tournois, les carrousels, les courses de bague ; il y parle aussi des cartels, des duels, des dégradations des noblesse, de chevalerie, & de mille autres objets aussi curieux qu'intéressans.
Mais le jansénisme se distingue, d’abord parce que seul il est hétérodoxe, ce qui veut dire qu’il a une doctrine, une personnalité intellectuelle, une conception propre de la vie et des rapports de l’homme avec le surnaturel ; ensuite parce que seul il ne se développe point exclusivement dans l’Eglise ; au contraire, il n’a point de pénétration dans le clergé régulier, il est assez largement diffus parmi les compagnies de prêtres telles que l’Oratoire, il recrute surtout ses adhérents parmi les ecclésiastiques séculiers et parmi les personnes pieuses de tout caractère. […] L’autorité civile, se souvenant du siècle précédent, craignit que la secte religieuse ne contînt le germe d’un parti politique, et crut de son intérêt de faire cause commune avec les jésuites, servant ainsi ceux qui devaient la combattre et persécutant ceux qui devaient la défendre dans ses rapports avec Rome. […] Ces vigoureux pamphlets firent une impression profonde : le Parlement de Provence les condamna, Rome les condamna (sept. 1657) : à Paris, en 1660, sur le rapport d’une commission ecclésiastique, le Conseil d’État fit brûler la traduction latine que Nicole, sous le pseudonyme de Wendrocke, avait donnée des Provinciales : il est vrai que l’arrêt visait surtout une note du traducteur, où l’on vit une offense à Louis XIII. […] Faugère (1re édit, conforme au manuscrit, signalé par le rapport de V.
J’ai parlé plusieurs fois de Sieyès à propos de Roederer : il importe de bien établir leurs rapports et de reconnaître aussi leurs différences. […] Vous aviez grande raison en principe, mais vous étiez en erreur de fait ; car je faisais ce que vous demandiez que je fisse. » — L’article auquel Bonaparte faisait allusion, et qui était dans le Journal de Paris du 25 juillet 1796, avait pour but de signaler le grand changement survenu dans les rapports du gouvernement et des généraux. […] Examinant chaque question en elle-même sous ces deux rapports, après l’avoir divisée par la plus exacte analyse et la plus déliée ; Interrogeant ensuite les grandes autorités, les temps, l’expérience ; se faisant rendre compte de la jurisprudence ancienne, des lois de Louis XIV, du grand Frédéric… Ce ne sont pas proprement des pages suivies que j’extrais, mais de simples notes que je rejoins, et que j’assemble ; il suffit, toutefois, de les rapprocher, tant elles concordent, pour voir se dessiner cette beauté consulaire dans toute sa vigueur et sa simplicité : Le premier consul n’a eu besoin que de ministres qui l’entendissent, jamais de ministres qui le suppléassent.
Son beau livre des Rapports de la Religion avec l’Ordre civil et politique, celui des Progrès de la Révolution, ses Lettres à l’Archevêque de Paris, ne détrompaient qu’imparfaitement, parce qu’il n’y avait que les personnes déjà au fait de l’homme qui les lussent avec réflexion et avidité. […] Le style de l’Essai sur l’indifférence, qui s’est épuré, affermi encore, s’il se peut, dans les deux écrits subséquents de l’auteur (la Religion considérée dans ses rapports, etc., et les Progrès de la Révolution), possède au plus haut degré la beauté propre, je dirai presque la vertu inhérente au sujet ; grave et nerveux, régulier et véhément, sans fausse parure ni grâce mondaine, style sérieux, convaincu, pressant, s’oubliant lui-même, qui n’obéit qu’à la pensée, y mesure paroles et couleurs, ne retentit que de l’enchaînement de son objet, ne reluit que d’une chaleur intérieure et sans cesse active. […] C’est un rapport de plus de M. de La Mennais avec Fénelon.
Au commencement de ce siècle on se retourna encore pour regarder un moment ces petites gloires près de disparaître : Mlle de Meulan, qui n’était pas sans quelque rapport de bel-esprit moraliste avec Mme Des Houlières, a parlé d’elle plus d’une fois et assez bien. […] Jay a écrit, dans des Observations sur elle et sur ses œuvres : « Supérieure sous tous les rapports à Mme Des Houlières, mais ne devant peut-être cette supériorité qu’à l’influence des grands spectacles dont elle fut témoin et dont elle reçut les impressions, elle a conquis une palme immortelle… » L’originalité poétique de Mme Dufrénoy (si on lui en trouve) n’est pas dans les chants consacrés à des événements publics, mais dans la simple expression de ses sentiments tendres. […] Un rapport entre elles, qu’on aime mieux signaler, est dans les traits de passion, évidents chez Mme Dufrénoy, mais non pas absents dans l’autre muse.
Quand nous examinons notre perception des choses du dehors, nous sommes tentés de la prendre pour un acte simple et nu, dépourvu de tout caractère sensible, et même de tout caractère, sauf son rapport avec la chose qui est son objet. — Soit donnée une table : je la regarde, je la touche, je la perçois. […] D’ordinaire, ils se figurent nos connaissances, perceptions extérieures, souvenirs, actes de conscience ou de raison, comme des actes d’une nature spéciale et simple, desquels on ne peut rien dire, sinon qu’ils sont une action et un rapport, l’action d’un être simple, qui, par eux, entre en rapport avec des êtres étendus différents de lui-même, avec lui-même, avec des événements passés, avec des lois ou vérités supérieures.
En chaque homme ces deux mobiles sont disposés selon une ordonnance et selon des rapports auxquels il n’a rien à voir et chaque homme est tenu par une contrainte logique, supérieure à toute conception de devoir, de conformer strictement sa conduite aux conséquences nécessaires de cette hiérarchie intime. […] L’inclination vers ce que l’on nomme le bien moral suppose toujours un certain degré de prédominance de la faculté d’imaginer sur la sensibilité immédiate : mais elle peut résulter aussi bien, car il ne s’agit là que d’un rapport, de la faiblesse de celle-ci que de la force de celle-là, en sorte que parmi ceux que la morale qualifie bons et qui se conforment aux prescriptions fixées par l’idéal social ou religieux du moment, il y a déjà des différences extrêmes. […] Dans les cas heureux, les amants réussissent à substituer à l’amour un sentiment différent et complexe, fondé sur des rapports de convenance réciproque plus durables ; ils se donnent le change, prennent l’amitié, t’intérêt personnel ou l’habitude pour l’amour, et ce nouveau mensonge, cette nouvelle et fausse conception d’eux-mêmes et de ce qu’ils ressentent, prolonge d’une façon acceptable pour l’individu une liaison que noua le seul intérêt de l’espèce.
Qu’on nous permette donc de transcrire cette partie du rapport, soit comme rectification, si nous sommes dans l’erreur, soit comme pièce au dossier, si le public, ce grand jury de révision, doit nous donner gain de cause. […] Toutes les opinions se font jour dans leur sein : il y a rapport et contre-rapport, discussion, arrêt motivé ; et cet arrêt n’est jamais définitif ; on peut toujours l’attaquer, ce qui fait qu’on le respecte. […] Il vendra, s’il le faut, de l’opium à ces Chinois avides d’une funeste ivresse : il ne s’arrêtera pas devant l’immoralité, si l’immoralité est d’un bon rapport, et s’il ne rencontre la loi qui le menace.
Nous noterons ces rapports de ressemblance au fur et à mesure. […] Sous ce dernier rapport, j’appellerai l’attention sur les détails ci-après : Procédé de Sévi écrasant le tas de pagnes et de bijoux apporté en tribut par le tounka (La geste de S. […] Si maintenant nous comparons les procédés des conteurs noirs à ceux des conteurs français, nous trouverons, outre les rapports déjà signalés accessoirement, les ressemblances suivantes.
Par parenthèse, vous n’ignorez pas que, le plus souvent, il y a peu de rapports entre la moralité d’un homme et la morale qu’il professe. […] Or il y a d’assez grands rapports entre la moralité de La Fontaine et la morale qu’il professe. La moralité de La Fontaine est nulle, la morale de La Fontaine n’est pas nulle, elle est un peu meilleure que sa moralité, mais enfin, il y a encore d’assez grands rapports entre sa moralité et sa morale.
Il mérite entièrement l’éloge que le commissaire du Gouvernement faisait de lui dans un rapport au ministre de l’intérieur : « Le citoyen Frochot, disait-il, est sincèrement attaché la Constitution. […] Les rapports entre le préfet de la Seine et le préfet de police ne furent pas toujours dans la proportion voulue ni exempts de conflits, quoique, selon la pensée de Napoléon, la balance entre ces deux « maires de Paris » ne fût point égale, et que le préfet de la Seine qui s’occupait des choses, tandis que l’autre s’occupait surtout des personnes, l’emportât beaucoup par l’étendue de son action.
Plus ordinairement le récit va déroulant à chaque pas les similitudes étendues et fertiles qui associent dans un rapport frappant des images bien contraires, des reflets le plus souvent de la vie civile ou champêtre au milieu des horreurs du carnage. […] Les rapports naturels des sexes, exprimés dans leur franchise, dans leur nudité même, gardent quelque chose de grave et, si l’on ose dire, de sacré.
Ils y saisiront surtout avec plus de facilité le rapport du livre et de la vie, l’étroite liaison de l’idée et de la réalité : ils sentiront que ce ne sont point des fantaisies en l’air dont on les entretient ; ils apercevront dans ces mots, ces éternels mots, dont tant de siècles ont fatigué leurs oreilles, toute la vie de l’humanité et leur propre vie. […] Mieux encore que La Bruyère, La Fontaine enseignera à saisir ces rapports secrets et sûrs qui unissent le moral et le physique, à deviner un caractère dans un geste, à entendre une âme dans l’accent d’une phrase.
Il ne s’agit pas seulement de reconnaître ce qui a été vraiment pensé, senti, exprimé par Montaigne et Pascal, par Racine et Victor Hugo ; mais dans ce qui va au-delà de ce qu’on peut raisonnablement appeler leur sens, au-delà des plus fines suggestions qu’on a droit de rapporter encore à leur volonté plus ou moins consciente, dans ce qui n’est plus vraiment que moi, lecteur, réagissant à une lecture comme je réagis à la vie, il ne faut tout de même pas confondre ce qui est le prolongement, l’effet direct, normal, et comme attendu de la vertu du livre, avec ce qui ne saurait s’y rattacher par aucun rapport et ne sert à en comprendre, à en éclairer aucun caractère. […] On appuiera plus ou moins sur certains rapports des œuvres françaises avec les modèles anciens, selon que les auditeurs seront capables de connaître ceux-ci dans l’original ou seulement par des traductions.
. — Pris au sens relatif, le mot antinomie signifie que deux choses sont dans un rapport tel que le développement de l’une se fait aux dépens du développement de l’autre, que la pleine affirmation de l’une contrarie la pleine affirmation de l’autre, que l’une tend à détruire ou du moins à amoindrir et à affaiblir l’autre. […] Comme nous ne saurions jamais suivre à l’infini le retentissement de nos actes et comprendre leur rapport avec l’ensemble des choses, comment pourrons-nous jamais avoir une certitude sur la valeur morale de ce que nous faisons ?
C’est l’origine et la destinée de l’homme, l’origine et la fin de l’univers ; c’est la liberté et la Providence, et leurs rapports ; c’est le mal, c’est le salut. […] C’est dans ce monde seulement que l’esprit humain se saisit pleinement des faits, les observe dans toute leur étendue et sous toutes leurs faces, en reconnaît les rapports et les lois, qui sont aussi des faits, et en démontre ainsi le système.
Il doit indiquer l’esprit général d’un temps d’après tout ce qu’il sait d’histoire proprement dite ; l’esprit littéraire et artistique d’un temps, ce qui est déjà un peu différent, d’après tout ce qu’il sait d’histoire littéraire et de l’histoire même de l’art ; mesurer, ce qui du reste est impossible, mais c’est pour cela que c’est intéressant, les influences qui ont pu agir sur un auteur ; s’inquiéter de la formation de son esprit d’après les lectures qu’on peut savoir qu’il a faites, d’après sa correspondance, d’après les rapports que ses contemporains ont faits de lui ; s’enquérir des circonstances générales, nationales, locales, domestiques, personnelles dans lesquelles il a écrit tel de ses ouvrages et puis tel autre ; chercher, ce qui est encore une manière de le définir, l’influence que lui-même a exercée et c’est-à-dire à qui il a plu, les répulsions qu’il a excitées et c’est-à-dire à qui il a déplu. […] Il ne doit connaître et faire connaître que des faits et des rapports entre les faits.
Quel rapport de l’un à l’autre ? […] Mais il est un peu comique de lui voir discuter sérieusement la mystification de Mendès et de son misérable rapport, découvrant dans le péruvien Della Rocca De Vergalo le père authentique du vers libre.
Or, voilà que le 20 juillet, dans son Rapport lu à la séance publique de l’Académie, M.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
[Rapport de M.
Concluons donc que les caractères d’une œuvre littéraire, ses rapports avec l’auteur qui l’a exécutée ; puis, — en partie du moins et avec plus de difficulté — les causes dont elle est l’effet et les effets dont elle est la cause sont accessibles à la recherche scientifique.
Autant il est sévere à proscrire les inutilités, autant il se montre attentif à circonstancier les grands événemens, à recueillir scrupuleusement les détails qui ont rapport aux traits instructifs & intéressans.
Quoique nous n’en ayons que les huit premiers Chants, ce Poëme mérite une considération particuliere, par ses rapports avec plusieurs traits de la Henriade, & par les morceaux heureux qu’on y rencontre.