Dans ses excellents rapports annuels à l’Académie, les bons juges qui savent tout saisir ne trouvent rien à désirer ; eu égard à ceux qui ne sont pas juges et au public, on voudrait plus de relief dans les jugements. […] Quel est le rapport exact du style de M.
Chapitre VII Le langage et le cerveau La question des rapports du cerveau et de la parole a beaucoup agité le monde médical dans ces derniers temps et a même occupé plusieurs séances de l’Académie de médecine50. […] Quelque intéressants que soient par eux-mêmes les faits que nous venons de rapporter, il est difficile d’en tirer une théorie générale, et c’est assez arbitrairement qu’on désigne des phénomènes si différents sous le nom général d’aphasie, à moins qu’on ne convienne que c’est là une étiquette purement arbitraire, qui sert à dénommer tous les troubles, de quelque nature qu’ils soient, qui peuvent affecter les rapports du langage et de la pensée.
Celui qui voudrait porter la rigidité géométrique dans les rapports sociaux, deviendrait le plus stupide ou le plus méchant des hommes. […] Supposons qu’une pensée soit représentée par A et une autre par B : quelle prodigieuse différence n’y aurait-il pas entre l’homme qui développera ces deux pensées, dans leurs divers rapports moraux, politiques et religieux, et l’homme qui, la plume à la main, multipliera patiemment son A et son B en trouvant des combinaisons curieuses, mais sans avoir autre chose devant l’esprit que les propriétés de deux lettres stériles ?
Au lieu du regard du xviiie siècle, trop passionné par l’enthousiasme quand il n’était pas raccourci ou brouillé par la prévention, n’appartenait-il pas au xixe de porter le sien sur Rome, — le sien, désenchanté par les copies qu’on avait faites d’un état de choses dont on ne voyait pas les véritables rapports avec notre état de société ? […] Sans doute, en nous décrivant la famille romaine que le Christianisme sanctifia, mais ne changea pas, il nous a montré le lien qui existe entre nous et Rome, le rapport qui n’existe pas entre nous et la Grèce ; mais il l’aurait marqué davantage s’il avait vu que la famille romaine, analogue à la famille moderne, devait nécessairement et inévitablement aboutir à l’institution impériale.
En ce livre d’un renseignement inouï, il y a des chapitres intitulés : « Source de la fortune de Voltaire, Banqueroutes essuyées par Voltaire, Rapports de Voltaire avec ses débiteurs, Comme quoi Voltaire prêtait à des taux exorbitants, Idolâtrie de Voltaire pour les rentes viagères » ; d’autres : « Régime de Voltaire, Voltaire parasite, Voltaire à la recherche d’une résidence somptueuse au meilleur marché possible » ; et vous voyez tour à tour passer devant vous, sous tous les aspects que sa nature de caméléon et de singe lui permettait de revêtir, et sans quitter sa forme de Voltaire, tous les types de la Comédie : Harpagon, le Menteur, Tartuffe, Chicaneau, le Bourgeois gentilhomme et le Malade imaginaire, qui composaient sa mobile et divergente identité ! […] Dans toutes les relations de sa vie, soit dans ses rapports hypocrites, intéressés ou vantards, avec sa famille, soit avec ses libraires, soit avec cette nièce de Corneille qui ne fut qu’une réclame pour lui (comme nous dirions maintenant), et qu’il ne rougit pas d’élever, elle, la nièce du vieux tragique chrétien !
Saint-Bonnet ne s’est pas contenté de poser une question d’histoire et d’établir superficiellement un rapport de cause à effet entre la moralité des auteurs païens, dont les œuvres sont livrées trop tôt à de sympathiques admirations, et la moralité des hommes nés dans le sein du christianisme et qu’a lavés, même intellectuellement, le baptême. […] Saint-Bonnet, la Raison, c’est la faculté divine, impersonnelle, qui nous met en rapport avec l’infini.
… Ici, le rapport entre l’écrivain et le libraire va beaucoup plus loin qu’on ne croit. […] Assurément, l’auteur de la notice est trop exercé et trop compréhensif pour ne pas voir, du premier regard, ce qu’il y avait de véritablement grand dans Beyle : aussi marque-t-il bien la descendance de son génie, qu’il fait venir de La Bruyère et de Saint-Simon ; mais après ce large classement, après le rapport de famille spirituelle saisi avec la justesse d’un naturaliste de la pensée, on voudrait de Beyle, d’un si sérieux artiste, un portrait plus étudié et plus sévère.
Cet art, outre une imagination très vive et prompte à s’enflammer, supposait encore en eux des études très longues ; il supposait une étude raisonnée de la langue et de tous ses signes, l’étude approfondie de tous les écrivains, et surtout de ceux qui avaient dans le style, le plus de fécondité et de souplesse ; la lecture assidue des poètes, parce que les poètes ébranlent plus fortement l’imagination, et qu’ils pouvaient servir à couvrir le petit nombre des idées par l’éclat des images ; le choix particulier de quelque grand orateur avec qui leur talent et leur âme avaient quelque rapport ; une mémoire prompte, et qui avait la disposition rapide de toutes ses richesses pour servir leur imagination ; l’exercice habituel de la parole, d’où devait naître l’habitude de lier rapidement des idées ; des méditations profondes sur tous les genres de sentiments et de passions ; beaucoup d’idées générales sur les vertus et les vices, et peut-être des morceaux d’éclat et prémédités, une étude réfléchie de l’histoire et de tous les grands événements, que l’éloquence pouvait ramener ; des formules d’exorde toutes prêtes et convenables aux lieux, aux temps, à l’âge de l’orateur ; peut-être un art technique de classer leurs idées sur tous les objets, pour les retrouver à chaque instant et sur le premier ordre ; peut-être un art de méditer et de prévoir d’avance tous les sujets possibles, par des divisions générales ou de situations, ou de passions, ou d’objets politiques, ou d’objets de morale, ou d’objets religieux, ou d’objets d’éloge et de censure ; peut-être enfin la facilité d’exciter en eux, par l’habitude, une espèce de sensibilité factice et rapide, en prononçant avec action des mots qui leur rappelaient des sentiments déjà éprouvés, à peu près comme les grands acteurs qui, hors du théâtre, froids et tranquilles, en prononçant certains sons, peuvent tout à coup frémir, s’indigner, s’attendrir, verser et arracher des larmes : et ne sait-on pas que l’action même et le progrès du discours entraîne l’orateur, l’échauffe, le pousse, et, par un mécanisme involontaire, lui communique une sensibilité qu’il n’avait point d’abord. […] Tout homme qui veut être applaudi, dénature sa pensée ; ou il en cache une partie pour faire davantage briller l’autre, ou il saisit un rapport qui étonne et qui est plus singulier que vrai ; ou il détache ce qui devrait être fondu dans l’ensemble, et le met en saillie, ou pour avoir l’air de s’élever et de voir de plus haut, il généralise un sentiment qui ne conserve sa force qu’autant qu’il est lié à une situation ; ou il ajoute au sentiment même, et pour étonner il exagère, ou par une expression recherchée il veut donner une tournure fine à ce qui devrait être simple, ou il tâche d’unir la finesse à la force pour surprendre par l’assemblage de deux qualités contraires, ou enfin pour arrêter et fixer partout l’attention, il multiplie les détails et néglige la grandeur et la marche de l’ensemble.
— Viennet a fait à une bête de société philotechnique un rapport sur Lucrèce.
Le grammairien (au sens ancien du mot) est le savant par excellence ; il dénombre les signes, les classe et établit les rapports qu’ils peuvent avoir entre eux ; le poète surajouté au grammairien apporte à la besogne la qualité primordiale qui donne la vie aux choses, l’imagination — et le vrai poète apparaît : qu’il n’ait qu’un peu de talent, il est poète ; il peut créer, et il crée — en proportion de l’autorité qu’il a sur les signes.
Les plus répandus sont ses Observations sur les Grecs, celles sur les Romains, les Entretiens de Phocion sur le rapport de la Morale avec la Politique.
Pour bien décider sur ces sortes de matieres, il faudroit non seulement remonter aux sources, suivre les traces, saisir les rapports, ne jamais perdre de vue son objet, mais avoir encore une sûreté de tact pour saisir les caracteres, un esprit de sagacité pour découvrir & recueillir les débris dispersés, & une adresse pour les concilier & en former un Tout, capable de remplir le but qu’on s’est proposé.
En effet, les grands sociologues dont nous venons de rappeler les noms ne sont guère sortis des généralités sur la nature des sociétés, sur les rapports du règne social et du règne biologique, sur la marche générale du progrès ; même la volumineuse sociologie de M.
Rapport à M. le Ministre de l’instruction publique sur le mouvement poétique français de 1867 à 1900. […] Mendès, Rapport à M. le Ministre de l’instruction Publique sur la Poésie française de 1867 à 1900. […] Mendès, Rapport sur le mouvement poétique français, E. […] Mendès, Rapport sur le mouvement poétique Français, Fasquelle, 1902 (Μ. […] Payen au dictionnaire qui termine ce rapport).
Chaque romancier aura-t-il la ridicule prétention de nous dresser un rapport sur l’état anatomique et l’état dynamique de ses héros et de ses héroïnes. […] Dans la composition de leurs œuvres, ils violent les lois élémentaires de l’art ; la hiérarchie des rapports entre les personnages et les choses, la subordination des accessoires, la concentration des effets. […] Quand l’imagination fait défaut, on lui supplée le dictionnaire de médecine ou un rapport de la Galette des hôpitaux. […] Le lecteur alors est en droit de se persuader que l’action qui va se dérouler est en rapport direct avec le milieu si longuement et si minutieusement analysé. […] C’est ce qu’on appelle la science des valeurs et des rapports.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.
[Rapport sur les concours de l’année 1884.]
Dès ce moment, Soulié fut connu ; il se mit en rapport avec quelques renommées déjà établies, en même temps qu’il se lia d’intimité avec de jeunes poètes comme lui.
Des Livres sur le Commerce & sur ce qui y a rapport.
Ces personnes sont sujettes à faire souvent un mauvais rapport par les raisons que nous exposerons.
. — On en saisit mieux le rapport avec les genres qui les ont précédées, et entre elles. — En observant qu’elles sont toutes, ou à peu près, du même temps, on s’aperçoit que l’« allégorie » caractérise toute une « époque » de la littérature du Moyen Âge ; — et on est conduit à chercher les raisons de ce goût pour l’allégorie. — Il s’en trouve de sociales, comme le danger qu’on pouvait courir à « satiriser » ouvertement un plus puissant que soi ; — mais il y en a surtout de littéraires, qui se tirent — du peu d’étendue de l’observation « directe » de la réalité au Moyen Âge ; — du peu d’aptitude de la langue à exprimer les idées générales sans l’intermédiaire d’une personnification matérielle ; — et de la tendance des « beaux esprits » de tout temps à parler un langage qui ne soit pas entendu de tout le monde. […] Rapports de « l’épopée psychologique » (Gaston Paris) de Guillaume de Lorris avec l’« épopée animale » du Roman de Renart. — Comme les auteurs de Renart ont personnifié dans leurs animaux les vices de l’humanité, ainsi fait Guillaume de Lorris, en son Art d’aimer, des nuances de l’amour. — Sa conception de l’amour ; — et ses rapports avec celle de la « poésie courtoise ». — Son habileté dans le maniement de l’allégorie ; — et qu’elle ne doit pas avoir été la moindre raison du succès du Roman de la Rose. — Pour toutes ces raisons le Roman de la Rose peut être considéré comme l’expression idéale des sentiments de la même société dont le Roman de Renart est la peinture satirique. […] — Impossibilité de répondre à la question ; — et si cette impossibilité ne jette pas quelque doute sur la prétendue « continuité » de l’évolution dramatique au Moyen Âge. — Qu’en tout cas les deux pièces qui nous restent du xiiie siècle [le Jeu de saint Nicolas, de Jean Bodel, et le Miracle de Théophile, de Rutebeuf] ne rétablissent pas la continuité ; — non plus que les Miracles de Notre-Dame ; — lesquels n’ont avec les Mystères qu’un rapport éloigné. […] Les Cycles dramatiques. — Il y en a trois, qui sont : 1º le Cycle de l’Ancien Testament ; — 2º le Cycle du Nouveau Testament ; — et, 3º le Cycle des saints. — Que, dans le premier de ces trois Cycles aucune des données de la Bible n’est traitée pour elle-même, — comme dans l’Esther ou dans l’Athalie de Racine, par exemple ; — mais uniquement dans son rapport avec la venue du Christ, — dont la vie remplit uniquement le second. — Par là s’expliquent, et seulement par là : — le choix des épisodes [Job, Tobie, Daniel, Judith, Esther] ; — la grossièreté de quelques-uns d’entre eux, destinés à rehausser d’autant la figure du Christ ; — et la part enfin que le clergé pendant longtemps a prise à la représentation des Mystères. — Du Cycle des saints, et de son caractère généralement local ; — qui n’en est pas pour cela plus laïque. — Les Mystères sont des « leçons de choses », une manière d’enseigner aux foules les vérités essentielles de la religion ; — et un moyen, comme on l’a dit, de se les attacher. — Qu’il n’y a que deux Mystères qui fassent exception : le Mystère du siège d’Orléans et le Mystère de Troie ; — mais que l’état d’esprit qui a inspiré le premier n’a rien d’incompatible avec le caractère essentiel des Mystères sacrés ; — et que le second n’a sans doute jamais été représenté.
On est réellement surpris d’y voir sous quel nombre infini de rapports les variétés et sous-variétés diffèrent légère ment les unes des autres en structure et en constitution. […] Si grandes que soient les différences entre les races de Pigeons, je me range pleinement à l’opinion commune des naturalistes qui les croient toutes descendues du Pigeon de roche, le Biset52 (Rock-Pigeon, C. livia), en comprenant sous ce nom plusieurs races géographiques ou sous-espèces qui ne diffèrent les unes des autres que sous les rapports les plus insignifiants. […] Livingstone rapporte que les Nègres de l’intérieur de l’Afrique, qui n’ont aucuns rapports sociaux avec les Européens, évaluent à un haut prix les bonnes races d’animaux domestiques. […] Or, en deux contrées très différentes sous le rapport des conditions de vie, des individus de la même espèce, ayant quelques légères différences de constitution ou de structure, peuvent souvent réussir beaucoup mieux dans l’une que dans l’autre : ainsi, par un procédé de sélection naturelle que nous exposerons bientôt plus complétement, deux sous-races pourraient se former. […] Or, sous ce rapport, la grande variabilité des Pigeons domestiques semblerait appuyer l’opinion qu’ils ne descendent pas d’une souche unique, lors même qu’on ne supposerait que de légères différences entre les diverses souches originaires dont le sang mêlé en elles n’aurait eu d’autre effet que de causer une plus grande variabilité en tous sens.
. — Rapports entre M. […] Sylvestre de Sacy, lequel vient de publier une préface, pleine de promesses, aux rapports de MM. […] Assez sur ce Rapport. […] Dans ce rapport, il n’est pas soufflé mot de l’histoire ni de la philosophie. […] Ce nouveau rapport, nous l’appellerons, s’il vous plaît, rapport, non sur le progrès, mais sur l’état des lettres françaises en 1868.
Le rapport de Camille Jordan donnait satisfaction à ces demandes. […] On ne vit, on ne fit semblant de voir dans le Rapport de Camille Jordan que la requête, qu’il appuya avec détail et une sorte de complaisance où se mêlait du pathétique, en faveur du rétablissement des cloches. […] Cette partie finale de son Rapport fut celle à laquelle la malveillance s’arrêta pour tourner le tout en ridicule. […] … » Il eut beau dire, le lendemain de son Rapport l’incrédulité philosophique prit sa revanche : on le chansonna, on attacha à son nom des sobriquets burlesques, des refrains et des carillons en manière de charivaris111. […] Chaque faculté est un devoir de plus, et les vôtres sont en rapport avec le monde.
On peut les analyser comme on analyse les faits, rechercher leurs éléments, leur composition, leur ordre, leurs rapports et leur fin. […] Il n’a reconnu dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapports. […] Or cela n’a pas lieu dans ces propositions d’expériences ; elles constatent un rapport accidentel, et non un rapport nécessaire ; elles posent que deux faits sont liés et non que les deux faits doivent être liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être pesants. […] Lorsque je découvre par induction que le froid cause la rosée, ou que le passage de l’état liquide à l’état solide produit la cristallisation, j’établis un rapport entre deux abstraits. […] Ce magnifique monde mouvant, ce chaos tumultueux d’événements entrecroisés, cette vie incessante infiniment variée et multiple, se réduisent à quelques éléments et à leurs rapports.
Étant sociale, elle sera générale, ce qui signifie qu’elle ne sera pas, ou rarement, l’expression de la personnalité de l’écrivain, mais plutôt celle des rapports de l’individu avec les exigences d’une humanité idéale, analogue ou identique à elle-même en tout temps, en tous lieux, éternellement subsistante, pour ainsi parler, et à ce titre, définie par des caractères immuables. […] Du roman de Rabelais comme programme de réformes ; — et qu’en beaucoup de points il n’a pas dû déplaire sous ce rapport à François Ier, non plus qu’à Henri II. — Circonstances de la publication du troisième livre. — Les idées morales et politiques de Rabelais ; — la part du médecin et du physiologiste dans son œuvre ; — la part du moine. […] Les trois grands traités d’Estienne : — La Conformité du langage français avec le grec, 1565 ; Deux dialogues du langage français italianisé, 1578 ; La Précellence du langage français, 1579 ; — et leurs rapports entre eux. — La résistance à l’italianisme. — De l’opinion d’Henri Estienne sur les rapports du grec et du français [Cf. […] 4º Influence et portée du livre des Essais. — Que « tout homme porte en soi la forme de l’humaine condition » ; — et comparaison à cet égard des Essais de Montaigne et des Confessions de Rousseau ; — les rapports sont à l’extérieur, mais la différence au fond. — Montaigne a fondé la littérature française sur l’observation psychologique et morale. — Son influence à l’étranger : — sur Bacon [Cf. ses Essais de politique et de morale, 1597] ; — et sur Shakespeare [Cf. […] Montégut, En Bourbonnais, etc.] ; — les anecdotes de cour ; — l’intention symbolique [Cf. la dédicace de l’Astrée]. — Des rapports de l’Introduction à la vie dévote et du roman de l’Astrée.
On peut les analyser comme on analyse les faits, rechercher leurs éléments, leur composition, leur ordre, leurs rapports et leur fin. […] Il n’a reconnu dans toutes les formes et à tous les degrés de la connaissance que la connaissance des faits et de leurs rapports. […] Or cela n’a pas lieu dans ces propositions d’expérience ; elles constatent un rapport accidentel, et non un rapport nécessaire ; elles posent que deux faits sont liés, et non que les deux faits doivent être liés ; elles établissent que les corps sont pesants, et non que les corps doivent être pesants. […] Lorsque je découvre par induction que le froid cause la rosée, ou que le passage de l’état liquide à l’état solide produit la cristallisation, j’établis un rapport entre deux abstraits. […] Ce magnifique monde mouvant, ce chaos tumultueux d’événements entrecroisés, cette vie incessante infiniment variée et multiple, se réduisent à quelques éléments et à leurs rapports.
Et nullement dans leurs rapports avec la mentalité des auteurs.
Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention Je n’ai plus qu’un mot à ajouter.