Dans l’introduction de son nouveau volume, écrite avec la distinction qui est le caractère de cette plume toujours à cent pieds de la chose ou de l’expression vulgaire, Gères ne nous raconte rien, mais nous laisse cependant entrevoir qu’il a passé par la douleur suprême que madame de Staël appelle « le mal de l’irréparable ».
D’accent, je ne connais rien de plus touchant et de plus savoureux que cette Chronique, où des choses épiques par la grandeur sont racontées avec une simplicité sublime.
Dans toute vie racontée, hélas !
Et plus nous avons grandi, plus il a grandi avec nous ; plus nous avons avancé dans la vie, plus nous avons trouvé de charme et de solidité dans ces Fables qui sont la vérité, dans ces drames dont les bêtes sont les personnages et qui racontent si délicieusement et si puissamment la vie humaine, tout en la métamorphosant.
Il y a dans ces Poèmes d’Alfred de Vigny, réunis sous ce nom général de : Destinées, des morceaux qui n’ont pas ce double caractère que je tiens surtout à signaler, et qui se rapprochent de la première manière de l’auteur, mais concentrée, mûrie, calmée ; d’une couleur moins vive, mais certainement d’un dessin plus fort : La Jeune Sauvage, La Maison du Berger, et surtout L’Esprit pur, poésie cornélienne, l’exegi monumentum du poète, dans laquelle, se mesurant à ses ancêtres, gens d’épée dont il raconte admirablement la vie de cour et d’armes : Dès qu’ils n’agissaient plus, se hâtant d’oublier : il se trouve plus grand de cela seul qu’il a mis sur son casque de gentilhomme : Une plume de fer qui n’est pas sans beauté !
III Et qu’importe, du reste, que La Maison de Penarvan soit un roman ou une histoire ; qu’elle soit quelque touchante anecdote racontée à son auteur au coin du feu ou dans un coin de voiture ; que ce soit un livre déjà connu, déjà écrit et qu’on a repris en sous-œuvre pour y ajouter !
Or (c’est la cataleptique qui raconte elle-même ses sensations), dans sa Madame Gil Blas, M.
Il ne s’abandonne jamais ; il n’a aucun de ces mouvements qui annoncent que l’orateur s’oublie, et prend parti dans ce qu’il raconte.
Alors le ministre, prenant la tête du brigand et le sabre retrouvé, rassure le mari en lui disant qu’il racontera au prince que c’est lui qui a tué le brigand, après qu’il avait assassiné sa femme et son serviteur. […] Le jour où il peignit le cheval de la grandeur d’un éléphant, on raconte qu’il posa son pinceau sur un grain de riz et, quand on examina ce grain de riz à la loupe, on eut l’illusion de voir dans la tache microscopique du pinceau l’envolée de deux moineaux. […] À propos du goût d’Hokousaï pour la poésie, on raconte qu’il était membre d’une société de poètes, nommés les sociétaires de Katsoushika et, en raison de sa supériorité sur ses confrères, y exerçant une sorte de présidence. […] C’est l’apparition de la petite servante Okikou dont j’ai raconté l’histoire dans la Mangwa. […] Voici ce que raconte cette théière à saké suspendue à un arbre.
Il raconte la mort des personnes qui l’ont le plus aimé avec une grandeur simple et sobre, qui impose, mais qui, pour un homme d’une imagination si opulente, et souvent si fastueuse, est de la sécheresse. […] Chateaubriand s’est toute sa vie observé avec complaisance, creusé avec cruauté, raconté avec attendrissement et éloquence. — Comment cela n’est-il pas insupportable ? […] Le père de la tribu raconte les maux que l’on faisait subir aux chrétiens A la lueur du feu on voyait ses gestes expressifs, sa barbe noire, ses dents blanches, les diverses formes qu’il donnait à son vêtement dans l’action de son récit. […] Dès que les choses se précisent un peu, dans le Premier regret, par exemple, où, sans insister, bien entendu, il raconte pourtant une histoire d’amour, dès que le fait intervient et apparaît nettement, le poète se voit trop, lui-même, non pas l’être idéal qu’il porte en lui, mais l’homme dans l’espace et dans le temps, qui a eu telle aventure, dont il se félicite un peu trop, et la fatuité se fait jour, point grossière certes, mais déjà un peu désobligeante. […] Le premier qui a dit : « Le fer s’enfonce dans l’arbre », racontait l’histoire fictive d’un personnage vivant, et doué de volonté qui d’une force active pénétrait dans un autre être.
Il nous raconte deux de ses brillantes campagnes. […] Il avait lui-même raconté le fait dans un opuscule, Expérimenta, que nous ne connaissons que par la traduction de son biographe Baillet. […] Ce que Voltaire raconte, avec une crudité caustique, des mœurs de Sa Majesté prussienne est confirmé par tous les témoignages de l’époque. […] (Nous n’avons ni la lettre, ni le récit de la conversation, si c’en était une, où il la racontait...) […] Ses symphonies décrivent des sentiments ou même des paysages, et racontent une histoire.
C’est une étrange idée que de raconter la vie de Villon ou de Balzac comme un roman-feuilleton, et la vulgarisation ne saurait descendre plus bas. […] Franc-Nohain, fabuliste lui-même, raconte fort agréablement la Vie amoureuse de son confrère La Fontaine. […] N’eût-elle pas vécu réellement, ce ne serait pas une raison de ne pas raconter sa vie. […] Il raconte qu’on ne lui enseigna que le maniement des idées, et qu’il ne reçut pas l’éducation des sens. […] Les Goncourt eux-mêmes racontent qu’ils le découvrirent chez la princesse Mathilde.
Ainsi il raconte que, se promenant, avec la dame de ses pensées, aux environs de Suresnes, il fit la rencontre d’un colporteur. […] Richebourg nous introduit tout d’abord dans un atelier de brodeuses, dirigé par une femme de grand mérite, Mlle Melville, dont il s’empresse de nous raconter l’histoire. […] Rougeville y raconte qu’il a rempli la charge de colonel de cavalerie, breveté de Sa Majesté. […] Le contraste de sa tenue avec sa parole, surtout quand il abordait les sujets les plus scabreux, donnait un piquant singulier à ce qu’il racontait. […] Puis sa colère tombe, puis il s’attendrit, puis il raconte sa vie, sa triste vie, tissu de souffrances et de hontes.
je parlerai… » Et il raconte l’anecdote de l’étranger qu’il conduit à travers les appartements du palais et qui, arrivé dans le cabinet du roi, dit : « Je ne vois point le lit du roi. » — « Monsieur, lui répondis-je, nous ne savons ce que c’est que le lit du roi ; mais si vous voulez voir celui du mari de la reine, passons dans l’appartement de Ferdinande… » Il loue la religion du roi, il le loue de faire disparaître l’ignorance : l’enthousiasme, alors de rigueur, pour l’agriculture, pour les lumières, circule au milieu de ce culte de la religion conservé. […] Il y avait à Cagliari, raconte M. […] On raconte que Sieyès et M. de Tracy lisaient perpétuellement Voltaire ; quand la lecture était finie, ils recommençaient ; ils disaient l’un et l’autre que tous les principaux résultats étaient là. […] Il sait très-bien insister sur ce qu’il ne s’agit pas ici de procéder à la manière des critiques, de perdre son temps à louer ou à blâmer, mais qu’il importe de raconter, d’expliquer les choses elles-mêmes historiquement, avec intervention sobre de jugements. […] L’historien victorieux nous a dit la journée de l’entrée triomphale ; M. de Maistre, l’un des battus, nous racontera tout à l’heure le lendemain et le tous-les-jours.
Il raconta, avec un ton de juge, « comment ce roi persécuteur de la religion, oppresseur des lois, après une longue tyrannie, avait été vaincu les armes à la main par son peuple ; puis mené en prison, et, comme il n’offrait ni par ses actions ni par ses paroles aucune raison pour faire mieux espérer de sa conduite, condamné par le souverain conseil du royaume à la peine capitale ; enfin, frappé de la hache devant les portes mêmes de son palais… Jamais monarque assis sur le plus haut trône fit-il briller une majesté plus grande que celle dont éclata le peuple anglais, lorsque, secouant la superstition antique, il prit ce roi ou plutôt cet ennemi, qui, seul de tous les mortels, revendiquait pour lui, de droit divin, l’impunité, l’enlaça dans ses propres lois, l’accabla d’un jugement, et, le trouvant coupable, ne craignit point de le livrer au supplice auquel il eût livré les autres ? […] Le poëte ne chante plus en vers sublimes, il raconte ou harangue en vers graves. […] Si vous nous racontez les exploits de Dieu comme ceux de Cromwell, d’un ton soutenu et grave, nous n’apercevons point Dieu, et comme il fait toute votre œuvre, nous n’apercevons rien du tout. […] Au temps du Christ, chaque imagination produisait une hiérarchie d’êtres surnaturels et une histoire du monde ; au temps de Milton, chaque cœur racontait la suite de ses tressaillements et l’histoire de la grâce. […] « Il remontre humblement : « Que le 17 février 1630 il fut appréhendé, revenant du sermon, par un mandat de la haute commission, et traîné le long des rues avec des haches et des bâtons jusqu’à la prison de Londres. — Que le geôlier de Newgate, étant appelé, lui mit les fers et l’emmena de haute force dans un trou à chien, infect et tombant en ruine, plein de rats et de souris, n’ayant de jour que par un petit grillage, le toit étant effondré, de sorte que la pluie et la neige battaient sur lui ; n’ayant point de lit, ni de place pour faire du feu, hormis les ruines d’une vieille cheminée qui fumait : dans ce lamentable endroit, il fut enfermé environ quinze semaines, personne n’ayant permission de venir le voir, jusqu’à ce qu’enfin sa femme seule fut admise. — Que le quatrième jour après son emprisonnement, le poursuivant, avec une grande multitude, vint dans sa maison pour chercher des livres de jésuites, et traita sa femme d’une façon si barbare et si inhumaine qu’il a honte de la raconter, qu’ils dépouillèrent toutes les chambres et toutes les personnes, portant un pistolet sur la poitrine d’un enfant de cinq ans et le menaçant de le tuer s’il ne découvrait les livres… — Que pour lui il fut malade, et, dans l’opinion de quatre médecins, empoisonné, parce que tous ses cheveux et sa peau tombèrent. — Qu’au plus fort de cette maladie la cruelle sentence fut prononcée contre lui et exécutée le 26 novembre, où il reçut sur son dos nu trente-six coups d’une corde à trois brins, ses mains étant liées à un poteau. — Qu’il fut debout près de deux heures au pilori par le froid et par la neige, puis marqué d’un fer rouge au visage, le nez fendu et les oreilles coupées.
Il m’est interdit de raconter ici sa vie ; je n’en sais, au reste, que ce qui échappe çà et là à un vieillard dans des conversations à propos interrompus, dont je vous rendrai compte. […] Je ne sais de cette histoire que ce que Béranger m’en a souvent raconté épisodiquement à propos de lui ou des autres ; j’en ai entendu assez cependant pour savoir que ce jeune homme, devenu une grande mémoire, n’était nullement dépourvu d’éducation, ni même d’instruction classique. […] L’aventure racontée par Dumas est si étrange qu’elle doit être vraie : on n’invente jamais autant de poésie que la nature, la vie et les hasards du cœur en jettent sur le chemin des hommes d’aventures.
L’anecdote de la conversation de Pascal avec M. de Saci, et celle de la roulette résolue pendant un violent mal de dents, sont indiquées par allusion et noblement, au lieu d’être expressément racontées ; ce qui pourtant mordrait bien mieux sur l’esprit du lecteur. […] De même que son érudition classique est sans calepin, sa mémoire d’orateur porte tout avec elle ; elle égale, je le parierais, celle d’Hortensius ; elle n’a pas l’air, je vous assure, de se rattacher du tout aux compartiments du plafond, comme Quintilien le raconte de Métrodore.
III Vous souvient-il de ces délicieuses pages de Boccace, un des esprits les plus optimistes, les plus souriants, les plus causeurs, de toutes les littératures, pages dans lesquelles il raconte comment d’un désastre universel naquit le Décaméron, qui amusera le monde tant qu’il restera un sourire sur les lèvres de l’humanité ? […] Boccace raconte comment quelques jeunes hommes et quelques jeunes femmes, se rencontrant un matin sous les cloîtres lugubres de Santa Maria del Fiore, se groupèrent comme un essaim de colombes sous un coup de vent, s’entretinrent, se concertèrent, se convièrent à quitter ensemble la ville infestée, et à se réunir, en dépit de la mort, dans une de ces délicieuses villas qui blanchissent au milieu des pins, des oliviers, des cyprès et des cascades de marbre sur les collines de Florence.
VI Après cette magnifique et courte allocution, à laquelle la brève et mâle concision de la langue latine prête un accent d’inflexibilité et de supériorité d’âme qu’aucune éloquence ne surpasse, Tacite raconte les derniers soucis d’Othon pour ceux qui devaient lui survivre. […] « Les portes du temple s’ouvrirent d’elles-mêmes, raconte Tacite, et on entendit une voix, plus forte que toute voix humaine, dire : Les Dieux s’en vont.
C’est dans cet esprit que je veux les raconter. […] « Il y a des abîmes qu’on n’ose pas sonder et des caractères qu’on ne veut pas approfondir, de peur d’y trouver trop de ténèbres et trop d’horreur ; mais l’histoire, qui a l’œil impassible du temps, ne doit pas s’arrêter à ces terreurs ; elle doit comprendre ce qu’elle se charge de raconter. » Ici je ne m’excuse pas, je me justifie.
IX Ailleurs, elle raconte l’ameublement de sa chambre, ses livres, son christ, son chapelet, ses gravures, ses tableaux. […] » XVIII Elle raconte qu’elle va se chauffer au soleil, pendant l’office des morts, dans le cimetière du hameau.
Mais ce serait trop long à vous raconter ; vous devez avoir besoin de dormir. […] moi, je n’oserais pas, je suis trop jeune pour tout savoir et trop innocente pour savoir bien raconter, dit la sposa.
On peut imaginer l’effet de cette voix douce et ‘ sans accent, quand elle raconte les pires atrocités. […] Cordier, Stendhal raconté par ses amis et amies, in-4, Laisnev, 1893.
Alors Kaïn se dresse dans son tombeau, impose silence au cavalier et aux bêtes ; il se souvient, et raconte sa sombre histoire. […] Il les verrait plutôt du même regard que ce corbeau positiviste, soixante fois centenaire, qui raconte ses aventures à l’abbé Sérapion : Seigneur, dit le corbeau, vous parlez comme un homme Sûr de se réveiller après le dernier somme ; Mais j’ai vu force rois et des peuples entiers Qui n’allaient point de vie à trépas volontiers.
Mérimée, nous raconte le prince, s’en plaignait aussi. […] Taine n’avait pas, je pense, à raconter ici les campagnes de l’empereur.
La chanson qu’elle chante raconte la lamentable histoire du marin hollandais, condamné pour un blasphème à errer sur la mer tant qu’il n’aura pas trouvé une femme fidèle jusqu’à la mort. […] Le mot signifie ; parlé, chanté, chant-parlé ; c’est-à-dire que le chant est une façon plus parfaite du parler ; une langue qui peut chanter devient mélodique, et comme le créateur du Hollandais volant, de Tannhaüser et de Lohengrin le raconte dans sa Communication à mes amis (IV, 396), il apprenait cette mélodie-parlée, ce parlé-mélodique, en entrant toujours plus profondément dans la compréhension de la langue que lui parlaient les héros de son monde idéal. « Le parler était à rendre de façon à ce que, non l’expression mélodique en elle-même, mais le sentiment exprimé impressionnât l’auditeur », il ne restait donc plus au Maître de cette nouvelle mélodie qu’à trouver « l’animation rythmique de la mélodie par sa justification du vers, de la langue » ; et il avait donné la solution de ce dernier problème formel par la réintroduction de la vieille allitération germanique.
J’ai bien pleuré quand ma fille m’a raconté cela un dimanche, en revenant de la messe. […] Les arbres, les pelouses, les allées désertes se souviennent, racontent, retracent, causent ou pleurent comme les murs.
On raconte, discrètement il est vrai, qu’il faisait à l’avance des cahiers d’expressions, qu’il emmagasinait sur de petites feuilles des alliances de mots ou des expressions qui l’avaient frappé dans ses lectures, et que, plus tard, il en saupoudrait ce qu’il avait écrit. […] … Quelle perspective ou quel fantôme a donc altéré la grasse paix de cet universitaire, qui n’avait peut-être eu jamais de souci et d’anxiété dans sa vie, si ce n’est le jour où le baron d’Echstein, ce terrible savant qui n’a pas lu les Pères de l’Église seulement pour faire la classe à des conscrits intellectuels, lui défendit, au nom du sérieux de l’histoire (telle du moins se raconte l’anecdote), de toucher à ce grand sujet du pontificat de Grégoire VII que les journaux avaient annoncé, et qui, effectivement, n’a paru qu’après la mort du baron d’Echstein.
À la verte confiance de la première jeunesse, à la croyance ardente, à la virginale prière d’une âme stoïque et chrétienne, à la mystique idolâtrie pour un seul être voilé, aux pleurs faciles, aux paroles fermes, retenues et nettement dessinées dans leur contour comme un profil d’énergique adolescent, ont succédé ici un sentiment amèrement vrai du néant des choses, un inexprimable adieu à la jeunesse qui s’enfuit, aux grâces enchantées que rien ne répare ; la paternité à la place de l’amour ; des grâces nouvelles, bruyantes, enfantines, qui courent devant les yeux, mais qui aussi font monter les soucis au front et pencher tristement l’âme paternelle ; des pleurs (si l’on peut encore pleurer), des pleurs dans la voix plutôt qu’au bord des paupières, et désormais le cri des entrailles au lieu des soupirs du cœur ; plus de prière pour soi ou à peine, car on n’oserait, et d’ailleurs on ne croit plus que confusément ; des vertiges, si l’on rêve ; des abîmes, si l’on s’abandonne ; l’horizon qui s’est rembruni à mesure qu’on a gravi ; une sorte d’affaissement, même dans la résignation, qui semble donner gain de cause à la fatalité ; déjà les paroles pressées, nombreuses, qu’on dirait tomber de la bouche du vieillard assis qui raconte, et dans les tons, dans les rhythmes pourtant, mille variétés, mille fleurs, mille adresses concises et viriles à travers lesquelles les doigts se jouent comme par habitude, sans que la gravité de la plainte fondamentale en soit altérée.
Le premier récit a beaucoup de simplicité : c’est une espèce de nouvelle racontée à un bivouac par le capitaine Delmar ; les commentaires plus ou moins heureux dont ses camarades entrecoupent son histoire, les interruptions du sergent Thadée, qui pourrait bien être quelque neveu dépaysé du caporal Trimm, le rôle du chien boiteux Rask, tout cela a du naturel, de l’à-propos, de la proportion.