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803. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452

Il est même très-ordinaire qu’ils s’écrivent entr’eux en françois, et plusieurs princes se servent de cette langue pour entretenir la correspondance avec leurs ministres, bien que les uns et les autres ils soient nez allemands.

804. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 10, continuation des preuves qui montrent que les anciens écrivoient en notes la déclamation » pp. 154-173

Mais la mode de prendre l’un et l’autre y finit avec le regne de ce prince, qui aimoit les gascons et qui les avançoit préferablement à ses autres sujets, parce qu’il étoit né et parce qu’il avoit été élevé dans leur païs.

805. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

Mais cette vue, qui lui communiquerait de sa grandeur et l’envelopperait d’innocence, cette vue qui, du moins, serait une excuse à balbutier pour lui devant l’Histoire, on est obligé d’y renoncer dès qu’on étudie sérieusement le règne de ce malheureux prince, dont le pouvoir était construit sur la plus forte et la plus pure notion que les hommes aient eue jamais d’un roi, et qui aurait tout pu, jusqu’au dernier moment, s’il n’avait pas eu, dans le fond du cœur même, le honteux petit grain de sable qui, placé ailleurs, tua Cromwell.

806. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Fils d’évêque, riche de son patrimoine, élevé à l’ordre équestre, assesseur au Collège des mines, comblé par le roi et les princes de Suède, il passait sa vie à écrire ses livres dans sa belle maison de Stockholm et à voyager incessamment dans les deux pays qu’il préférait, l’Angleterre et la Hollande, et, à y préparer de magnifiques éditions de ses ouvrages, colossaux de nombre et de poids.

807. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

Eh bien, malgré ce qu’il y a d’aimable dans la timidité, qui est toujours un hommage (les princes le savent bien !)

808. (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297

On comprend mieux l’aventure du duc d’Enghien, si l’on considère l’enlèvement et l’exécution de ce malheureux prince comme une simple vendetta. […] L’un d’eux a décrit en ces termes le genre de vie que l’on menait à Ettenheim : « L’habitation du prince était petite, mais commode. […] Et tout à coup un bruit affreux vient nous révéler que le prince n’existe plus ! […] On oublie vraiment trop que le comte d’Erfeuil, bavard gentil, Numa Roumestan, bavard insupportable, l’illustre Gaudissart, bavard odieux, et Tartarin de Tarascon, prince du bavardage, ne composent pas, à eux seuls, toute la nation française. […] Van de Poll, haranguant l’ancien consul Lebrun, devenu Altesse Sérénissime et prince architrésorier, ne parlait pas autrement que n’eût fait, en pareille circonstance, le maire de Lyon ou de Nantes.

809. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

ce que je voudrais, ce que je voudrais, ce serait d’épouser un prince… Un prince que je n’aurais jamais vu qui viendrait un soir, au jour tombant, me prendre par la main et m’emmener dans un palais… Et ce que je voudrais, ce serait qu’il fût très beau, très riche, oh ! […] Des chevaux que j’entendrais hennir sous mes fenêtres, des pierreries dont le flot ruissellerait sur mes genoux, de l’or, une pluie, un déluge d’or, qui tomberait de mes deux mains, dès que je les ouvrirais… Et ce que je voudrais encore, ce serait que mon prince m’aimât à la folie, afin moi-même de l’aimer comme une folle. […] ENVOI Princes du pouf et de l’ordure, Sachez-le, échotiers maldisants Que tente une poigne encor dure, Je n’ai que quarante-trois ans.

810. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Quand la révolte de Bohême eut éclaté, les princes protestants d’Allemagne qui, contre l’Empereur, se réunissaient aux Bohémiens, firent appel au roi de France, leur allié. […] Seconder les princes allemands contre l’Empereur, telle était la tradition de la politique française. Mais Louis XIII, ou Luynes plutôt, hésitait : la France ne seconda ni l’Empereur, ni les princes. […] Richelieu, prince de l’Église, eut à secourir la ligue protestante en Allemagne ; en outre, il associa aux princes protestants de l’Empire les princes catholiques et, avec son P.  […] Grande leçon : ces deux princes, on les gouvernerait dorénavant par l’espérance et la crainte.

811. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Gabriel Naudé »

Il y prélude d’instinct à ses coups d’État et à son prochain code de la science des princes par la prédilection qu’il marque pour le plus advisé de nos rois, pour l’Euclide et l’Archiméde de la politique, comme il le qualifie. […] Au nombre des écrits attribués à ce prince, il omet la part, si gracieuse pourtant et si piquante, qui lui revient dans la composition des Cent Nouvelles nouvelles, ce sur quoi nous insisterions de préférence aujourd’hui. […] S’il veut que Louis XI ait été un prince plus lettré qu’on ne l’a dit, ce n’est pas qu’il attribue aux lettres plus d’influence qu’il ne faut sur l’art de gouverner.

812. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

L’armée d’Alger, de quatre-vingt mille hommes, sous les ordres directs des princes de la maison d’Orléans, n’a pas même eu une hésitation d’une heure. Elle a remis son épée au premier commissaire nommé par nous, et a laissé partir avec regret, mais avec dignité, ses princes. […] Les longues charrettes picardes portaient les Cent-Suisses et leurs bagages ; les canons des Gardes du Corps courant aux remparts, les voitures des princes, les escadrons des Compagnies-Rouges se formant, encombraient la ville.

813. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232

XIII Le pape Farnèse, qui voulait plier à lui Charles-Quint, fit venir Benvenuto, et lui commanda pour ce prince, qu’il attendait à Rome, une reliure en or massif entourée de diamants d’un prix énorme. […] À leur première entrevue, ce prince fit présent au pape d’un beau diamant qui avait coûté douze mille écus, et que je devais monter sur un anneau à la mesure de son doigt ; mais Sa Sainteté voulut auparavant que je lui portasse le livre, quoique imparfait encore. […] Ce prince lui fit compter cinq cents écus. — Juvénal, ministre et confident du pape Farnèse, le calomnia auprès de lui.

814. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193

Alors le correspondant du Times, mais le correspondant du Times, avec un traitement de 75 000 francs et la considération d’un ambassadeur, était lord Oliphant, ce personnage extraordinaire qui avait été une espèce de Brummel, un familier de princes, un diplomate en Chine et au Japon, un martyr portant encore aux deux poignets les stigmates de la martyrisation, le fondateur d’une religion à laquelle il avait donné toute sa fortune, un homme, pendant quelque temps, descendu à être un brouetteur de feuilles mortes, et redevenu dans le Times, l’intermédiaire entre l’Angleterre et la France, au moment où la France traversait ces années tragiques. […] La barque du prince était suivie de batelets, où était la fleur des femmes de la haute société orléaniste. Adonc il arrivait, que le prince après avoir tiré, déposait le fusil qui lui avait servi sur un second fusil qui partait, et allait percer, sous la flottaison, le batelet le plus rapproché et la partie inférieure d’une dame qui était dedans.

815. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE KRÜDNER » pp. 382-410

Les princes et les rois s’honoraient d’y venir passer quelques instants, et d’y prendre, pour ainsi dire, leurs grades de beaux-esprits ou d’esprits-forts. […] On avait déjà comparé ce prince à l’autre Alexandre ou à Cyrus ; elle rajeunit tout, en le comparant à Jésus-Christ.

816. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

C’est bien pis pour les princes du sang ; on a vu que leurs domaines sont abonnés et ne payent que 188 000 livres, au lieu de 2 400 000. […] Plus de prélats absents, ni d’abbés commendataires. « Ce n’est point à nous à payer le déficit actuel, c’est aux évêques, aux bénéficiers ; retranchez aux princes de l’Église les deux tiers de leurs revenus. » — « Que la féodalité soit abolie.

817. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184

Il voulait qu’au lieu de tirer au sort les députés qu’on enverrait à Vespasien pour lui décerner l’empire, on lui envoyât des députés choisis au mérite et aux opinions, parmi les hommes les plus vertueux du sénat, afin, disait-il, que ce choix indiquât à ce prince ceux qu’il devait estimer, ceux qu’il devait éloigner, car, ajoutait-il, il n’y a pas de meilleurs instruments d’un bon gouvernement que des hommes de bien. » XXIX Tacite, après une longue et splendide digression sur la guerre de Civilis en Germanie, revient à Rome. […] Souvenez-vous qu’après la chute d’un méchant prince, le jour le plus heureux, c’est le premier. » XXXI Ici Tacite peint la tribune comme il peint le champ de bataille.

818. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

N’oublions pas ici que la poésie fait généralement escorte aux princes temporels. […] Depuis cinquante ans, nous assistons à une sorte de revanche de la bataille de Muret, en ce sens que les seuls princes que puisse s’offrir une république, parlementaires retentissants ou ministres relativement durables, ont été très fréquemment des enfants du Midi… Et des poètes des mêmes régions, plus nombreux parce que démocratiques, se sont tout naturellement développés à leur ombre, comme d’autres jadis dans le rayonnement royal… Mais je m’arrête.

819. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »

Il conseille aux poëtes de son école de se retirer au bagage avec les pages et les laquais, aux cours des princes, « où vos beaux et mignons escritz, leur dit-il non de plus de longue durée que vostre vie, seront reçus, admirés et adorés. » « J’ay tousjours estimé, ajoute-t-il, nostre poésie françoise estre capable de quelque plus haut et meilleur style que celui dont nous nous sommes si longuement contentés. » Que la France, si longtemps stérile, « soit grosse enfin d’un poëte dont le luth face taire ces enrouées cornemuses, non aultrement que grenouilles, quand on jecte une pierre dans leur marais. » Quel sera le caractère de la poésie, telle que Du Bellay l’imagine et la désire pour la France ? […] C’est à bâtir ce monstrueux édifice, qui devait crouler après lui, que Ronsard passa une assez longue vie, au milieu de la faveur universelle, richement doté, sauf la difficulté de toucher ses rentes dans ces temps de guerres civiles ; aime des princes, qui comparaient leur couronne à la sienne ; qualifié de prodige de la nature et de miroir de l’art ; admiré par Montaigne et consulté par le Tasse, qui lui lut les premiers chants de la Jérusalem délivrée ; respecté, dans ses vers, par les protestants qui l’attaquaient dans ses moeurs, et remercié officiellement par le pape, pour s’être donné la peine de leur répondre ; pour comble de fortune, mourant avant que Malherbe, qui avait alors trente ans, eût songé à être poète.

820. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »

voilà l’exploit suprême de ce paladin d’industrie que la comédie nous a présenté comme le prince des habiles et le roi des forts ! […] voilà un homme que vous nous avez présenté comme le dictateur du high life, comme le prince de la jeunesse élégante.

821. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

… D’autant plus qu’il s’attendait à ce qu’on aurait dit, qu’il faisait cela, pour devenir plus tard ministre du prince. » Jeudi 25 janvier Une immense pièce, aux boiseries blanches, aux rideaux de serge verte, au milieu un lustre de cafés de province, et par une fente des rideaux fermés, une filtrée de lumière ensoleillée, tombant d’une façon toute rembranesque, sur les crânes d’une rangée d’hommes pâles, d’hommes jaunes, et éclairant un coin d’un terrible paysage alpestre, comme peint avec des couleurs de décomposition. […] » Un mot spirituel, un mot à la Sophie Arnould, de la charmante actrice, qu’on me citait justement, avant-hier : « Comme on lui disait qu’elle devait être riche, que le prince avait dû bien faire les choses, elle répondait : « Non, non, les d’Orléans en sont encore aux prix de 48 ! 

822. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

On a prétendu prouver qu’Homere s’étoit proposé d’instruire dans ses deux poëmes : que l’iliade ne tendoit qu’à établir que la discorde ruïne les meilleures affaires ; et que l’odissée faisoit voir combien la présence d’un prince est nécessaire dans ses etats. […] Le Parnasse, les fanatiques, Astrée, l’homme, le poëme des apôtres, et celui du plaisir sont déja connus par le jugement qu’en a porté l’académie des jeux floraux ; et l’ode de la gloire et du bonheur du roi dans les princes ses enfans, et celle de la sagesse du roi supérieure à tous les événemens, ont aussi pour elles le jugement de l’académie françoise.

823. (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »

On la voit rarement s’écarter de sa route ; Elle a peu de replis dans son cours mesuré ; Ce n’est pas un ruisseau qui s’épande en un pré, C’est la fille d’Amphitrite, C’est elle dont le mérite, Le nom, la gloire et les bords Sont dignes de ces provinces Qu’entre tous leurs plus grands trésors Ont toujours placées nos princes. […] Je lui trouvai la mine d’un matois ; Aussi l’était ce prince, dont la vie Doit rarement servir d’exemple aux rois, Et pourrait être en quelques points suivie.

824. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Elle préside à tous les massacres qui élèvent les princes et les tribunes. […] Or, c’est cette loi faite d’abord par le hasard, ensuite par la géographie, la configuration du globe et la climature, qui est la seule raison d’État réelle et sur laquelle tout l’effort des politiques, avec leurs Traités des princes et des gouvernements, ne peut rien.

825. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Béranger, 1833. Chansons nouvelles et dernières »

Par suite de ce démembrement et de ce développement sur tous les points, le poëte cessa d’être un organe indispensable et permanent, un précepteur social, un guide ; son individualité dut se creuser une place à part et se restreindre à un emploi plus spécial du talent ; il aborda, la plupart du temps, des genres curieux et délicats, qui réussirent auprès des lettrés, des oisifs ou des princes.

826. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, romans (1832) »

Le héros, fils d’un ennemi mortel, fils d’un prince, garde le plus qu’il peut l’incognito ; pour sauver celle qu’il aime et le vieillard que des félons veulent perdre, il ne voit rien de mieux que d’aller par monts et par vaux attaquer dans son antre un monstre effroyable, et de lui ravir les preuves d’une machination odieuse, qui, retirées des mains où elles sont tombées, pourront démasquer les traîtres.

827. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168

., etc… ; de l’autre, les familiers d’un prince du sang, qui ne combattaient les premiers que pour prendre leur place… ; en d’autres termes, deux entreprises rivales qui se disputaient la France à abrutir et à ruiner… Entre ces deux partis, Victorin ne pouvait pas hésiter ; il devait dire et il dit à l’instant : Ni l’un ni l’autre ! 

828. (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »

C’est le nom d’un chef cosaque zaporogue, et, dans ce caractère sauvage, féroce, grandiose et par instants sublime, le romancier a voulu nous offrir un portrait de ce qu’étaient encore quelques-uns de ces chefs indépendants des bords du Dnieper durant la première moitié du xviie  siècle, date approximative à laquelle se rapportent les circonstances du récit : « C’était, dit-il, un de ces caractères qui ne pouvaient se développer qu’au xvie  siècle, dans un coin sauvage de l’Europe, quand toute la Russie méridionale, abandonnée de ses princes, fut ravagée par les incursions irrésistibles des Mongols ; quand, après avoir perdu son toit et tout abri, l’homme se réfugia dans le courage du désespoir ; quand sur les ruines fumantes de sa demeure, en présence d’ennemis voisins et implacables, il osa se rebâtir une maison, connaissant le danger, mais s’habituant à le regarder en face ; quand enfin le génie pacifique des Slaves s’enflamma d’une ardeur guerrière, et donna naissance à cet élan désordonné de la nature russe qui fut la société cosaque (kasatchestvo).

829. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27

Or, cette pièce, qui, chaque année, est applaudie un nombre infini de fois en Angleterre et en Amérique, commence par l’assassinat du roi et la fuite de ses fils, et finit par le retour de ces mêmes princes à la tête d’une armée qu’ils ont rassemblée en Angleterre, pour détrôner le sanguinaire Macbeth.

830. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre IV. L’écrivain (suite) »

A ce titre un paysan l’intéresse comme un prince, et un âne autant qu’un homme.

831. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »

D’autre part, le roi, les princes ont leur cour, somptueuse et polie ; il leur faut des poètes pour l’orner ; mais, avec le luxe brutal et la lourde sensualité du moyen âge, ils ont rejeté aussi le pédantisme grimaçant de la « rhétorique ».

832. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Anatole France, le Lys rouge »

Roxane adore Bajazet sans lui avoir jamais parlé : on ne saurait donc dire que c’est l’âme de ce jeune prince dont elle est éprise.

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