Luzel, François-Marie (1821-1895) [Bibliographie] Bepred Breizad (Toujours Breton), poésies bretonnes avec traduction française (1865). […] Luzel, qui vient de publier un recueil de poésies bretonnes et en pur breton, avec traduction, il est vrai… Une pièce qui me paraît touchante de forme et de sentiment est celle que M.
. — Poésies eucharistiques (1888). — La Mort (1890). — Au ciel (1892). — Flammes et flammèches (1894). […] Harmonies chrétiennes, Poésies eucharistiques, La Mort l’avaient déjà prouvé.
Et qui aime l’une de ces deux poésies, ne saurait aimer beaucoup l’autre. […] Ses poésies ont eu des éditions. […] Sur quoi quelqu’un a eu ce mot assez juste : « Turquety, c’est le Géruzez de la poésie. » Je vous dis tout. […] Il m’a adressé une fois des vers, et je lui ai répondu par une pièce qui est dans mon recueil de poésies. […] Dans la poésie française, elle n’y atteint presque jamais.
L’s et l’m leur paraissaient dures et rudes dans la prononciation, aussi les retranchèrent-ils quand leur poésie commença à se polir. […] Immolé à mes yeux n’est pas permis en poésie, et cependant est moins rude que l’autre : nouvelle bizarrerie. Nous ignorons si dans la poésie latine l’élision des voyelles avait lieu ; il y a apparence néanmoins qu’on prononçait la prose comme la poésie, et il est vraisemblable que les voyelles qui formaient l’élision en poésie n’étaient point prononcées, ou l’étaient très peu ; autrement, la mesure et l’harmonie du vers en auraient souffert sensiblement. […] Quoique notre poésie et notre prose soient moins susceptibles de mélodie que ne l’étaient la prose et la poésie des anciens, cependant elles ont chacune une mélodie qui leur est propre ; peut-être même celle de la prose a-t-elle un avantage, en ce qu’elle est moins monotone, et par conséquent moins fatigante ; la difficulté vaincue est le grand mérite de la poésie. […] Il y a plus : on a remarqué que la prose la plus harmonieuse contient beaucoup de vers, qui, étant de différente mesure et sans rime, donnent à la prose un des agréments de la poésie, sans lui en donner le caractère, la monotonie et l’uniformité.
Duchange, Jacques [Bibliographie] Le Dégoût, poésies (1897). […] Allez, mon ami ; ouvrez vos ailes, et sans vous laisser arrêter ni retarder par nos inquiétudes, filez d’un vol rapide vers les régions mystérieuses où se lève le soleil de la poésie nouvelle.
Lerambert, Charles François (1819-1889) [Bibliographie] Poésies (1856). […] Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise, a exprimé, dans un volume de Poésies, des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poètes étrangers.
Piédagnel est un poète idyllique de beaucoup de talent ; son Avril est plein de poésie, de jeunesse et de grâce. […] Sully Prudhomme J’ai lu l’excellent recueil de poésies : En route, avec le plus vif plaisir, car j’y ai trouvé, dans son expression achevée, tout le talent pur et solide de l’auteur.
Elle cultiva la Poésie dans un temps où les moindres principes de goût étoient encore inconnus. Ce qui prouve qu’elle étoit née avec de vrais talens, c’est que, malgré la barbarie de son Siecle, on remarque dans ses Poésies, des traits d’esprit & de délicatesse qui font le plus grand plaisir.
Non seulement il négligea totalement le vrai et le beau (la philosophie, la science, la poésie étaient des vanités) ; mais, en s’attachant exclusivement au bien, il le conçut sous sa forme la plus mesquine : le bien fut pour lui la réalisation de la volonté d’un être supérieur, une sorte de sujétion humiliante pour la dignité humaine : car la réalisation du bien moral n’est pas plus une obéissance à des lois imposées que la réalisation du beau dans une œuvre d’art n’est l’exécution de certaines règles. […] Il y a un grand foyer central où la poésie, la science et la morale sont identiques, où savoir, admirer, aimer sont une même chose, où tombent toutes les oppositions, où la nature humaine retrouve dans l’identité de l’objet la haute harmonie de toutes ses facultés et ce grand acte d’adoration, qui résume la tendance de tout son être vers l’éternel infini. […] Mais, si l’on entend par poésie cette faculté qu’a l’âme d’être touchée d’une certaine façon, de rendre un son d’une nature particulière et indéfinissable en face des beautés des choses, celui qui n’est pas poète n’est pas homme, et renoncer à ce titre, c’est abdiquer volontairement la dignité de sa nature. […] À vrai dire, ces mots de poésie, de philosophie, d’art, de science, désignent moins des objets divers proposés à l’activité intellectuelle de l’homme que des manières différentes d’envisager le même objet, qui est l’être dans toutes ses manifestations.
… Le Normand a été attiré par la plus grande gloire littéraire normande ; car lord Byron, qui se disait Normand avec orgueil, est une gloire anglaise, — mais à travers laquelle, comme à travers la langue dans laquelle il écrivit, se reconnaît l’identité de race, de cette forte race, de poésie profonde, qui va de Rollon à Corneille. […] Je suis intimement convaincu qu’il avait en lui la racine de toutes les poésies, mais il fut plus spécialement entraîné vers la poésie dramatique et l’étude de la nature humaine, et pour creuser dans cette poésie-là et dans cette étude, il n’avait pas besoin de l’émotion de ces voyages qui furent peut-être nécessaires au génie du poète de la Lusiade et du chantre de Childe Harold.
Son histoire dégage-t-elle moins de poésie, moins de ce charme de ballade allemande ? […] La poésie de Mistral, qui n’a subi à peu près aucune influence française, n’a non plus exercé aucune influence sur la poésie française. […] Il fallait ici, autant qu’un expert en poésie, un expert en mysticisme. […] Il se clôt, avec Mallarmé et ses disciples, par une religion de la poésie. […] qui prend bonne place dans les archives de la question poésie pure.)
La politique se fit une arme de la poésie, au temps de Solon, comme au temps d’Aristophane. […] Le passant, c’est le routier, c’est le robeur ; le passant, c’est aussi l’art qui court avec la poésie les rues et les grands chemins. […] L’on peut consulter indifféremment l’art et la poésie, et cela en France, en Flandre et en Allemagne. […] Plus explicite, est la poésie personnelle du Moyen-Âge, la poésie de Villon : car, pour celle de Charles d’Orléans, elle lui est comme extérieure et étrangère, et cet homme, qui a passé par les pires épreuves, a toute sa vie badiné. […] On les trouve dans l’art comme dans la poésie : d’où il apparaît qu’en tout temps l’art et la poésie obéissent à une même philosophie générale.
[Bibliographie] Tumulus, poésies (1843). […] C’est dans cette poésie de deuil et de regret que le poète a rencontré les notes les plus émouvantes, et la monotonie même qui s’y fait sentir s’harmonise parfaitement avec le motif presque invariable qui revient sans cesse à travers tout le volume.
La belle poésie française du xviie siècle n’était pas encore venue éclipser ces derniers restes brillants, ces jeux prolongés de la Renaissance. […] Huet, en poésie française, tenait décidément pour la littérature d’avant Boileau, pour celle de Segrais, de Conrart, des premiers membres de l’Académie française ; il ne s’en départit jamais. […] Huet sentait à merveille l’antique poésie ; il y mêlait l’amour de la nature et de la campagne, et il en a plus d’une fois exprimé le sentiment avec charme. […] Huet, en goûtant la poésie, avait fait de bonne heure une réflexion sur ce que bien peu de gens sont nés, en effet, pour la sentir : « Il y a encore plus de poètes que de vrais juges des poètes et de la poésie. » Il revient souvent sur cette idée, qu’on retrouverait, je crois, également chez Montaigne. […] À propos des poésies latines ou françaises qu’échangent entre eux Huet et Ménage, on se plairait à saisir quelques saillies de jeunesse du futur prélat, quelque filet de verve gauloise et rabelaisienne.
C’est ce qu’on remarquera à tous les articles qui ont rapport à l’éloquence, à la poésie, & aux différens styles qu’exigent les différens genres d’écrire. […] On prodigue les images, & les tours de la poésie, en physique ; on parle d’anatomie en style empoulé ; on se pique d’employer des expressions qui étonnent, parce qu’elles ne conviennent point aux pensées.” […] Si dans quelques-unes il y a une délicatesse trop pointilleuse, s’il montre dans d’autres trop peu d’attention à conserver les privilèges de la Poésie, il y a en revanche dans ses écrits des observations utiles pour la perfection de notre langue. […] Et enfin du tems de la ligue, l’on avoit applaudi au Président Fauchet, auteur d’un savant Recueil de l’origine de la langue, & poésie françoise, rimes & romans, où l’on voit les monumens du vieux langage, dans l’extrait des ouvrages de cent vingt-sept Poëtes, qui tous avoient écrit avant la fin du XIIIme. siécle. […] On peut en faire le même usage que Virgile faisoit des poésies d’Ennius.
Il n’y a pas, entre sa poésie et lui, l’intervalle d’un artifice ; mais sa poésie est lui-même, lui devenu spontanément cette poésie-là. […] Il a inventé une poésie. […] Sa poésie est en lui. […] On put croire qu’une nouvelle poésie était née, qu’elle florirait abondamment et serait la poésie de l’avenir. […] Dans la poésie de M.
. — Poésies religieuses (1858). — Amour et foi (1861). — Acte de foi, poésies (1868).
Les belles gravures qui ornent son Recueil de Poésies n’ont pu le garantir du naufrage, fort commun à beaucoup de nos Ouvrages modernes, où l’on en trouve de plus belles : Nil pictis timidus novita puppibus fidit. […] Celle qu’elle a faite du Cantique d’Habacuc, & qu’on trouve à la fin des Poésies de Rousseau, est la plus estimée de ses Productions.
Je veux parler de Maurice Bouchor, de Jean Richepin et aussi de ces morts d’hier, Jules Tellier et Paul Guigou, ravis trop tôt à leurs amis et à la poésie. […] Sa poésie a gagné en force et en signification ce qu’elle a perdu en diffusion et en banalité.
. — Dernières poésies (1864). […] Auguste Desplaces L’aile nacrée du papillon qui chatoie au soleil, l’écharpe d’iris déployée sur les monts, pourraient offrir une idée assez juste de la poésie scintillante et miroitante de M. de Rességuier.
Dans un temps où l’on ne connoissoit pas encore le bon goût, il cultiva la Poésie avec réputation, & quoique ses Vers soient bien éloignés de la perfection à laquelle la Poésie est parvenue depuis, ils sont encore estimés des gens de goût.
Il a cultivé la Poésie Françoise & Latine, & n’a eu de succès durables que dans cette derniere Langue. […] Ses fils & ses petits-fils cultiverent avec succès, les uns les Sciences, les autres l’Erudition, plusieurs la belle Littérature & la Poésie.
Ne vous sentez-vous pas divinisés devant une poésie, une musique, une peinture, une statue, un temple dont la beauté vous élève de la fange à l’idéal Ne vous écriez-vous pas : C’est divin ! […] La réaction de quatorze siècles contre tout ce qui rappelait le paganisme ayant enfin cessé, on commença à se retourner par une réaction contraire vers la philosophie, l’éloquence, la poésie, les arts d’Athènes, et à y chercher de l’émulation et des modèles. […] Parce que Léopold Robert est mort, d’abord, et que la mort laisse la liberté du jugement tout entier ; parce que Léopold Robert est à lui seul, selon nous, toute une peinture : la peinture poétique, le point de jonction entre la poésie écrite et la poésie coloriée ; enfin parce que Léopold Robert est un inventeur, un découvreur de terres inconnues, le premier qui soit franchement sorti des routines de la mythologie, des lieux communs de la peinture historique, pour entrer hardiment, seul avec son génie, dans la peinture de la pensée, du sentiment et de la nature. […] … Aussi ce tableau, véritable révélation d’une poésie du pinceau inconnue au monde, fit-il sur les spectateurs l’impression que des livres tels que Paul et Virginie ou Atala auraient pu faire sur les imaginations. […] Ce culte se manifesta jusqu’au dernier jour du sublime artiste par un redoublement d’œuvres incomparables et par ces poésies platoniques où la plume de Michel-Ange égale son pinceau en célébrant son amour.
ou M. de Sainte-Beuve qui a écrit des Consolations, ou M. de Guérin qui a écrit le Centaure, ou Ugo Foscolo qui a écrit les Lettres de Jacopo Ortis, ou M. de Surville qui a écrit les Poésies de Clotilde ?… Ce sont des solitaires de la littérature, des ermites du génie, des cénobites de la poésie ; vivant sur les hauteurs, et ne fréquentant que les sommets où ils conversent à voix basse et à cœur ouvert avec les esprits intimes de la terre. […] Nous ne parlions plus politique ; nous parlions littérature, poésie, amitié, choses éternelles. […] On dirait que cet infortuné avait voulu pousser à bout, par son exemple, un témoignage inouï des douleurs de la poésie abandonnée à ses propres forces. […] Il savait où il allait ; les hommes n’avaient voulu comprendre ni son âme immense, ni sa poésie ; il les quittait sans peine pour la patrie des méconnus.
Pour peu qu’on ait lu, on sait que le mot poésie ne saurait être appliqué à toutes les œuvres où l’expression affecte une forme rythmique fixe, à toutes les œuvres versifiées. […] Mais ce sont là des artifices et ils n’empêchent que les poètes de ce penchant, dans les pièces où ils sont particulièrement analystes psychologues, cessent d’écrire des poésies. […] Ce que l’on retrouve dans quelques-uns de nos volumes de vers, ce sont des lieds germaniques, ayant la profonde et douce poésie des chansons populaires, mais aussi la particule de mièvrerie dont Heine les a dénaturées en les transcrivant. […] La poésie allemande nous attire moins que l’anglaise, plus violente, plus abrupte15 et donnant l’exemple de ce coloris puissant et heurté qui, depuis le romantisme, est le but de notre esthétique. […] Mais l’exemple le plus singulier de cette légère pénétration de l’esprit français par l’esprit allemand, nous est offert par quelques poésies de M.
Idées morales et sociales. — Rôle social de la grande poésie. […] Sa doctrine est empreinte de ce pythagorisme qui a laissé tant de traces dans sa poésie. […] Ces vers sont, à notre avis, le modèle de la poésie philosophique. […] Tout, dans la poésie, est donc lieu commun ou tout est original selon la façon dont on l’interprète. […] La mission sociale de la poésie est à ce prix.
Le Nôtre, qui était le premier homme du monde dans son art, n’a jamais observé dans ses jardins une symétrie plus parfaite ni plus admirable que celle qu’Homère a observée dans sa poésie. […] La Motte vous rejette, de dépit, dans le vrai de la poésie, et Condillac dans le vif de la nature humaine. […] … Aujourd’hui, voici une témérité bien plus grande et une licence qui va ouvrir la porte à des désordres plus dangereux pour les lettres et pour la poésie, et l’Académie se tait ! […] quel fléau pour la poésie qu’un géomètre ! […] En face de ce colosse d’érudition et de pédantisme, elle fut même relativement légère et spirituelle : Quand je lui ôterai le mérite d’avoir entendu Homère et pénétré l’art de la poésie, disait-elle du docte jésuite, je ne lui ôterai presque rien : il lui reste des richesses infinies : au lieu que moi, si le révérend père m’avait ravi le médiocre avantage d’avoir passablement traduit et expliqué ce poète et démêlé l’art du poème, je n’aurais plus rien ; c’est la seule petite brebis que je possède116 ; je l’ai nourrie avec soin, elle mange de mon pain et boit dans ma coupe : serait-il juste qu’un homme si riche vînt me la ravir ?
L’Académie française, où il n’y a pas de sections, bien que l’on pût à la rigueur en concevoir (sections de langue et de grammaire, de poésie dramatique, de poésie lyrique, d’histoire, d’éloquence proprement dite, de roman, de critique littéraire, j’y reviendrai tout à l’heure), l’Académie française, loin de voir un inconvénient dans le hasard et la mêlée des candidatures, tient à honneur d’être affranchie de tout examen préalable et de tout ordre prévu et réglé en matière d’élection ; elle estime que les qualités générales qui constituent le littérateur distingué, en quelque genre que ce soit, et l’homme de goût, sont suffisamment appréciées et senties par chacun de ses membres, et que prétendre faire plus, vouloir tracer des divisions et des compartiments, ce serait apporter en cette matière délicate une rigueur dont elle n’est point susceptible, et qui en froisserait et en fausserait la finesse. […] Belmontet vient d’annoncer, de poser, comme on dit, sa candidature par une lettre pleine d’un beau feu, où il parle en vétéran de la poésie, en homme qui est entré dans la carrière par une Fête sous Néron, en compagnie de Soumet, et qui n’a cessé de produire et de mériter depuis : Grand Art, j’ai combattu quarante ans pour ta gloire ! […] Théâtre, poésie et création dramatiques sous toutes les formes. […] Poésie lyrique, épique, didactique, etc., en un mot tout ce qui n’est pas poésie dramatique.
Quel est l’endroit, la mesure indécise où le lac tant aimé n’est plus lui-même, et s’affaisse et se noie indéfiniment, et n’offre plus que flaque immense de poésie ? […] Le volume actuel est précédé d’une lettre-préface, dans laquelle le poëte, écrivant familièrement à l’un de ses amis, lui explique sa manière de travailler durant les courtes heures des rares saisons qu’il accorde désormais à la poésie. […] Il vous initie à tout, et il n’y aurait qu’à le remercier pour tant de bonne grâce et d’aimable confidence, s’il ne partait de là pour jeter, en littérature et en poésie, certaines façons de voir qu’il est impossible d’accepter par rapport à l’art en général, et par rapport à son propre talent, car ce serait une ruine. […] On se méprendrait au reste sur notre pensée si l’on croyait que nous voulons en rien blâmer l’illustre poëte de sa participation aux choses politiques : nous ne faisons qu’être sur la défensive au nom de sa littérature et de sa poésie qu’il offense. […] On voudrait qu’il crût, qu’il parût croire davantage à l’avenir de sa poésie : il compte si fort sur l’avenir en toutes choses !
Si tel est le but de la science, si elle a pour objet d’enseigner à l’homme sa fin et sa loi, de lui faire saisir le vrai sens de la vie, de composer, avec l’art, la poésie et la vertu, le divin idéal qui seul donne du prix à l’existence humaine, peut-elle avoir de sérieux détracteurs ? […] Disons donc sans crainte que, si le merveilleux de la fiction a pu jusqu’ici sembler nécessaire à la poésie, le merveilleux de la nature, quand il sera dévoilé dans toute sa splendeur, constituera une poésie mille fois plus sublime, une poésie qui sera la réalité même, qui sera à la fois science et philosophie. […] Quand la vieille conception anthropomorphique du monde disparut devant la science positive, on put dire un instant : « Adieu la poésie, adieu le beau ! […] Ces harmonieuses plaintes sont devenues un des thèmes les plus féconds de la poésie moderne.