Désespéré de l’accord impossible, il se résigne, avec son fond de solide bonhomie, à vivre en partie double, parallèlement, et s’assied entre le vice et la vertu.
L’Auteur de la Dunciade, moins touché des éloges que je lui avois départis, qu’offensé de ce que je n’avois pas trouvé assez de gaieté dans son Poëme, a cru m’humilier, en cherchant à m’enlever la partie la moins foible de mon travail ; il termine l’article dont il m’a gratifié dans la derniere édition de ses Mémoires Littéraires, par dire que les morceaux des Trois Siècles qu’on trouve mieux travaillés que les autres, ne sauroient être de la même main qui a rédigé le reste de l’Ouvrage, comme s’il y avoit d’autre différence que celle qu’exigeoit naturellement la diversité des sujets.
Le jeune homme joue là une partie terrible : on ne badine pas avec la flamberge de Parnajon.
Madame Caverlet Toute justice rendue au talent qui éclate dans quelques belles scènes de Madame Caverlet, à l’esprit un peu gros de quelques parties du dialogue, il m’est impossible de classer au rang des bons ouvrages de l’auteur cette pièce morose et inanimée.
On vit alors aussi le plus singulier spectacle, un roi de Prusse héroïque et cynique aux prises avec trois femmes, trois Souveraines acharnées à sa perte, et qu’il qualifiait toutes les trois énergiquement, l’impératrice Élisabeth de Russie, l’impératrice Marie-Thérèse et Mme de Pompadour, et s’en tirant avec elles en homme qui n’est habitué ni à aimer le sexe ni à le craindre ; et, d’autre part, Louis XV disant naïvement de ce roi dont il n’avait pas su être l’allié, et dont il était l’ennemi si souvent humilié et battu : « C’est un fou qui risquera le tout pour le tout, et qui peut gagner la partie, quoique sans religion, sans mœurs et sans principes. » Le plaisant est que Louis XV se croyait des mœurs et des principes plus qu’à Frédéric, et il en avait en effet un peu plus, puisqu’il le croyait.
Les pièces les plus importantes, les principaux dossiers manuscrits relatifs à cette partie de sa vie et de sa conduite, sont sous mes yeux, et j’en pourrai traiter, non pas avec plus de justesse et d’équité (car la plupart des biographes en ont très bien parlé en général), mais avec plus de précision qu’on ne l’avait fait jusqu’ici.
On me fait remarquer que ceci n’est autre chose qu’un passage textuellement copié de La Nouvelle Héloïse, d’une lettre de Julie à Saint-Preux (première partie, lettre ix), à l’exception du mot amour que Sophie a remplacé par amitié.
Il lui prête un rôle impossible après le 20 juin et quand la partie est déjà perdue : ce jour, en effet, qui est déjà celui de la chute du trône, lui paraît pouvoir être le point de départ d’une restauration idéale dont il trace un tableau chimérique et embelli.
Un collègue de Saint-Just, le conventionnel Levasseur, qui, peut-être par jalousie de métier, lui conteste le courage physique, lui reconnaît la force de tête et des parties d’organisateur.
Il nous dit : ces ouvriers, la plupart très intelligents dans leur partie, lâchant des gains de 10 francs par jour, pour gagner de quoi manger, dans les cabarets borgnes de la rue Basse, une soupe à l’oignon de quatre sous ; — séduits, affolés, ces hommes, par cette vie incidentée du théâtre, cette camaraderie entre hommes et femmes, ce potinage des coulisses, et l’intérêt fiévreux aux chutes et aux succès des pièces représentées, et l’électrisation par les bravos du public.
Ils apprennent la tenue des livres en partie double.
Irons-nous plus loin encore, et supposerons-nous que l’éloquent Athénien, en Égypte ou ailleurs, a connu quelques parties des livres saints d’Israël, qu’il en a recueilli des vérités, emprunté des couleurs, qu’il est poëte à leur exemple ?
Insisterons-nous encore sur la partie purement lyrique de ce théâtre ?
La partie n’était pas liée entre nous ; nous étions une (ligue) de mécontents, nous n’étions nullement une conjuration avec un but, un mot d’ordre, un chef nommé d’avance. […] Parce que c’est la partie la plus nombreuse de l’humanité, et parce que, notre devoir étant d’aimer nos semblables (puisque c’est là encore nous aimer nous-même), c’est dans le plus grand nombre que nous devons aimer l’homme ou nous aimer véritablement nous-même.
…) Il faut l’admirer, vous dis-je, bien que la royauté constitutionnelle, même l’empire démocratique et enfin la République aient fort réduit cette partie des devoirs d’un chef d’État qui consiste à se laisser voir. […] Dire qu’il a passé la meilleure partie de ses jours périssables à se montrer, et cela malgré la fatigue, la maladie, les migraines, les coliques et la fistule que vous savez, et qu’il n’a jamais eu un instant de défaillance ! […] Puis, des cartes géographiques, des fusils et des uniformes de toutes les époques, et des instruments de musique, et des gamelles, et des godillots à l’infini… Tout cela c’est, si je puis dire, la partie analytique de cette exposition. […] je parie que Mlle Nicole ne répond pas à la question pourtant bien simple que je vais lui poser… Quelles sont les cinq parties du monde ?
« 3° Dans le chapitre IV, tout ce qui se rapporte à Giscon est de même tonalité que la deuxième partie du chapitre II (Hannon).
Il y a des parties ruineuses, inégales, beaucoup de plâtras, des fragments cimentés et indestructibles.
Du temps de La Bruyère, l’esprit y conservait une grande part ; car, comme dit encore Saint-Simon de Santeul, « M. le Prince l’avoit presque toujours à Chantilly quand il y alloit ; M. le Duc le mettoit de toutes ses parties, c’étoit de toute la maison de Condé à qui l’aimoit le mieux, et des assauts continuels avec lui de pièces d’esprit en prose et en vers, et de toutes sortes d’amusements, de badinages et de plaisanteries. » La Bruyère dut tirer un fruit inappréciable, comme observateur, d’être initié de près à cette famille si remarquable alors par ce mélange d’heureux dons, d’urbanité brillante, de férocité et de débauche141.
Du temps de Virgile, on en croyait encore une partie.
Ainsi la tragédie de Racine finit presque toujours mal : seul un miracle mythologique autorise le dénouement heureux d’Iphiyénie ; et, si Mithridate se termine bien, c’est par un miracle psychologique, qui n’est pas la meilleure partie de la tragédie.
. — Les Mères ennemies, drame en trois parties (1883). — Les Contes du rouet (1885). — Le Fin du fin ou Conseils à un jeune homme qui se destine à l’amour (1885)
Lors à toi (à Ronsard) revenant, et croyant que la peine De t’oser imiter ne seroit pas si vaine Je te pris pour patron mais je pus moins encor Avec mes vers de cuivre égaler les tiens d’or…117 En effet, les œuvres de jeunesse de Bertaut sont imitées de Desportes ; celles de son âge mûr le sont de la partie sérieuse et savante des poésies de Ronsard.
Après déjeuner, une partie de boule dans la cour.
Les conceptions abstraites de la philosophie et de la science moderne ne sont pas faites pour la langue des vers, mais il y a, une partie de la philosophie qui touche à ce qu’il y a de plus concret au monde, de plus capable de passionner : c’est celle qui pose le problème de notre existence même et de notre destinée, soit individuelle, soit sociale.
C’est le destin commun à toutes ces femmes que les rois subissent plus qu’ils ne les choisissent, dans cette sphère inouïe où ils vivent, et où tout, jusqu’au hasard même, est organisé autour d’eux, d’être les pions, plus ou moins sensibles, avec lesquels on perd ou l’on gagne des parties sur un échiquier mystérieux.
Le livre où de telles choses sont mises en termes si galants est divisé en trois parties : Les certitudes, les probabilités et les rêves.
Il n’a ni la morgue ni le charlatanisme retentissant de beaucoup d’autres, toujours sur la brèche de la publicité, faisant incessamment sonner à la Renommée les deux trompettes que lui donnait Voltaire, et ne méritant guères que celle qui sonnait par en bas… Octave Feuillet vit en province une partie de l’année, loin des commérages, des coteries, des affectations et des engouements de Paris, s’assainissant par cette vie de province, la seule chance de salut qui reste au talent, menacé de prostitution parisienne, et qui ne veut pas s’effacer au frottement de tous ces esprits qui s’effacent en effaçant les autres, comme une monnaie encrassée par le pouce de toutes les mains.
En même temps, la littérature devient plus descriptive, et perfectionne ce qu’on peut nommer la partie plastique de son art.
L’étude des croyances propres aux sociétés primitives, que leur grande homogénéité distingue des civilisées, tendrait à prouver que leurs membres se considèrent comme faisant en quelque sorte partie d’une seule chair108.
Si elle dut en partie ce rôle d’exception au caractère tout intime et passionné de ses vers, elle ne le dut pas moins à la position littéraire qu’occupait alors en France la cité lyonnaise.