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1443. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »

Église de France, XII, 142) ; prélats, vicaires généraux, chanoines des chapitres, 2 800 ; chanoines des collégiales, 5 600 ; ecclésiastiques sans bénéfice, 3 000 (Siéyès)  Moheau, très bon esprit et statisticien prudent, écrit en 1778 (Recherches, 100) : « Peut-être n’existe-t-il pas aujourd’hui dans le royaume 130 000 ecclésiastiques »  Le dénombrement de 1866 (Statistique de la France, population) donne maintenant 51 100 membres du clergé séculier, 18 500 religieux, 86 300 religieuses ; total, 155 900 pour une population de 38 millions d’habitants. […] Clairvaux est porté dans la France ecclésiastique à 9 000, et dans Waroquier (État général de la France en 1789) à 60 000  D’après Beugnot, qui est du pays et homme d’affaires, l’abbé a de 300 à 400 000 livres de rente.

1444. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356

Au plus haut de leurs théories167, ils posent des couples d’événements très généraux, l’un antécédent, l’autre conséquent, dont le second suit le premier sans exception ni condition ; de ces couples, ils déduisent le reste. […] Renouvier, Essais de critique générale, 3e essai, 25, exposition des idées de Boscovich, Ampère, Poisson et Cauchy.

1445. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »

Un genre épuisé ; car ce ne sont jamais que des observations plus ou moins générales, des remarques explicatives sur des collections de faits. […] Et ces observations générales, il y a beau temps qu’elles ont été faites : on ne peut qu’en varier la forme (il est vrai qu’on le peut indéfiniment et qu’on y peut mettre sa marque personnelle).

1446. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »

De plus, ces opinions particulières, je ne dirai pas qu’elles sont quelquefois contradictoires, mais enfin on ne voit pas toujours comment elles s’ajustent entre elles ni comment elles pourraient se rattacher à quelque théorie générale de l’art. […] Il n’avait pas seulement ce qu’on peut appeler la dureté de l’âme générale et l’inhumanité, défaut commun chez les écrivains et les personnages célèbres de son temps, seul défaut saillant d’un siècle où bien décidément le caractère et l’esprit français ont atteint leur point de perfection et d’équilibre.

1447. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie Stuart, par M. Mignet. (2 vol. in-8º. — Paulin, 1851.) » pp. 409-426

Les sept années que Marie Stuart passa en Écosse, depuis son retour de France (19 août 1561) jusqu’à son emprisonnement (18 mai 1568), sont remplies de toutes les erreurs et de toutes les fautes que peut commettre une jeune princesse légère, emportée, irréfléchie, et qui n’a d’adresse et d’habileté que dans le sens de sa passion, jamais en vue d’un dessein politique général. […] … » Heureux les temps et les sociétés où une certaine morale générale et un respect humain de l’opinion, où le Code pénal aussi, mais surtout le contrôle continuel de la publicité, interdisent, même aux plus hardis, ces résolutions criminelles que chaque cœur humain, s’il est livré à lui-même, est toujours tenté d’engendrer !

1448. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298

L’effet général de ce tableau blesse les yeux, c’est un exemple de l’art de papilloter en grand. […] L’impression générale de ce morceau est forte, et arrête surtout le connaisseur.

1449. (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31

Tout en éprouvant une instinctive répugnance pour cette sorte de rime, qui d’ailleurs n’amène guère d’effets imprévus — car la rime de voile avec étoiles n’est pas moins banale que celle de voile avec étoile, — je reconnais que ma répugnance n’a point de motif qui soit valable d’une façon générale ; il me serait impossible de rimer ainsi ; cela n’empêche point que rimer ainsi ne soit loisible à tous les autres. […] Un principe général exprimé par les versificateurs est celui-ci : « Un vers terminé par une rime masculine ne peut être contigu à un vers terminé par une autre rime de même nature. » Or, là-dessus encore il faut s’entendre.

1450. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVIII » pp. 158-163

L'inconvénient de ces sortes de travaux est de trop abonder dans un sens et de voir partout des ressemblances et des influences au lieu de s’en tenir aux seuls courants généraux, les seuls après tout qui agissent un peu grandement.

1451. (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »

Nommé par Nîmes aux États généraux, Rabaut publia des Considérations sur les droits et les devoirs du Tiers état qui partagèrent avec l’écrit de Sieyès l’attention publique, et dans toute la durée de l’Assemblée constituante, il se montra égal à sa mission, ferme autant que modéré, sans d’autre passion que celle du bien, n’ambitionnant pas les succès de la tribune, mais n’en fuyant pas les assauts quand sa conscience l’y appelait.

1452. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Ainsi, à l’antiquité, il doit non seulement des sujets de pièce et des caractères qu’il a heureusement appropriés à notre scène, mais encore l’idée générale qu’il s’est faite de son art.

1453. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

3º Elle est de peu de temps antérieure à ce départ, puisqu’elle annonce sa proximité et l’impatience générale d’en voir les circonstances.

1454. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 79-87

] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Dijon en 1726 ; Littérateur infiniment plus versé dans l’Histoire des anciens Peuples, & dans la connoissance des bons Auteurs Grecs & Latins, que nos Philosophes, qui n’ont cherché à répandre du ridicule sur l’érudition & sur ceux qui la cultivent, que par la manie générale de proscrire tous les genres de mérite qu’ils n’ont pas.

1455. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 196-203

Plus de sobriété à l’égard d’un ton de galanterie qui déplaît par une répétition trop fréquente, plus d’attention à éviter les pointes & les antitheses, moins de hardiesse dans certaines idées, auroient procuré à sa maniere de penser & d’écrire une approbation plus générale.

1456. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Clément Marot, et deux poëtes décriés, Sagon & La Huéterie. » pp. 105-113

La guerre sur le Parnasse devint générale.

1457. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »

Lanson se demande aussi à qui l’Art d’écrire peut bien s’adresser. « On ne sait, dit-il, (Revue universitaire, avril 1899), on ne sait pour qui ce livre est fait… S’il est pour les jeunes gens, alors il est dangereux en son esprit général… » Mon livre est, en effet, dangereux, mais surtout pour M. 

1458. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VI. Des éloges des athlètes, et de quelques autres genres d’éloges chez les Grecs. »

Dans les batailles, c’était presque toujours une lutte d’homme à homme ; tout guerrier était chargé de sa propre défense ; aujourd’hui, chaque force se mêle et se confond dans la masse générale des forces ; alors chaque force était isolée, et ne protégeait qu’elle-même.

1459. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273

Les esprits bornés, dit Aristote dans sa Morale, font une maxime, une règle générale, de chaque idée particulière.

1460. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Comme on ne conserverait que l’impression générale de son récit, on oublierait les parties défectueuses pour ne se rappeler que les belles et magnifiques parties. […] Il prend Milan, que la peste décime, et tient conseil avec ses principaux généraux ; les têtes les plus sages sont d’avis qu’il attende des renforts avant d’aller plus loin. […] Comment s’est-il dérobé aux lois générales de l’histoire littéraire ? […] Je l’avouerai sans honte, il ne m’a pas été facile, d’abord, d’isoler nettement ces vérités générales, qui dans ma pensée, avaient dû présider à la conception du roman […] Ceci, du reste, n’est qu’une chicane mesquine, et ne trouble en rien la beauté générale du livre.

1461. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

Dans la première, l’auteur décrivait l’aspect général du pays et les mœurs des habitants. […] Cousin, et que, loin de se contenter des idées générales, plusieurs penseurs sérieux cherchent à approfondir le texte même des philosophes d’outre-Rhin. […] Alors seulement nous connaîtrons vraiment le système ; nous saurons à quel point il peut encore se développer, selon la nature générale de l’art dramatique appliqué à nos sociétés modernes. […] Goethe l’avait reconnu lui-même en disant : « Werther fut une étincelle jetée sur une mine fortement chargée : c’était l’expression du malaise général. […] Obligé d’abréger les longueurs de Shakespeare, Ducis en rendit les plus brillants passages avec un sentiment profond et une grande puissance d’expression, mais l’effet général et le développement des caractères étaient manqués.

1462. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Bientôt les termes généraux « un mariage, une lutte », ne suffisent plus à recréer la vie ; l’âme requiert des notions plus précises. […] À maintes âmes suffisent encore les arts primitifs, le récit, l’énonciation très générale de notions brèves et sommaires. […] On leur disait un alignement de faits généraux, les combats, les traversées. […] Et, sous ces préceptes généraux, des observations d’une extrême finesse, une évidente pénétration instinctive des motifs humains. […] Cette conception générale inclut des principes que M. 

1463. (1864) Le roman contemporain

L’assemblée est présidée par la Pénétration et la Raison, et le procureur général est l’Éloquence théologique. […] Cette brièveté générale de la vie des romans donne, à défaut d’autre mérite, quelque prix à ce tableau du roman contemporain. […] Mais la préoccupation générale ne diminue pas, elle augmente. […] Il plaît par ce qu’il a de général. […] Comme observation générale, j’ajouterai que M. 

1464. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

Pendant le procès du major général Harrison, le bourreau fut placé à côté de lui, en habit sinistre, une corde à la main ; on voulait lui donner tout au long l’avant-goût de la mort. […] Les écrivains ne vont pas vers une idée générale, et ils ne vont pas par le chemin le plus droit. […] C’est que pour atteindre l’enchaînement et la vraisemblance, il faut partir de quelque idée générale. […] Par dégoût et par contraste, une révolution se préparait dans les inclinations littéraires et dans les habitudes morales en même temps que dans les croyances générales et dans la constitution politique. […] Henderson le fournisseur rébarbatif, l’amadoue, l’intéresse, l’attendrit, l’exalte, l’enveloppe de considérations générales et de haute éloquence, si bien que M. 

1465. (1902) Le critique mort jeune

Voyez nos meilleurs écrivains et tout ce qu’il y a, au fond de leur œuvre, de connaissances générales et d’études préalables. […] Tout mot a pour envers une idée générale, ou du moins généralisée. […] D’une opinion qui est assez générale, le plus important ouvrage de M.  […] Il n’est pas conservateur de certains principes généraux qu’il croit justes, de certaines traditions générales qu’il croit bonnes. […] Nous avons seulement voulu en indiquer l’idée générale et montrer qu’il se rattache à certaines tendances très précises de l’esprit contemporain.)

1466. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires relatifs à la Révolution française. Le Vieux Cordelier, par Camille Desmoulins ; Les Causes secrètes ou 9 thermidor, par Villate ; Précis du 9 thermidor, par Ch.-A. Méda, Gendarme »

Sans moyens oratoires, c’est comme écrivain qu’il servit sa cause ; sa verve était intarissable, ses plaisanteries sanglantes, ses opinions extrêmes ; il se fît appeler le procureur général de la lanterne, surnomma Marat le divin, et Robespierre le sublime ; il dit avec orgueil qu’il a été plus que révolutionnaire, qu’il a été un brigand ; il ne le fut jamais.

1467. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Tissot. Poésies érotiques avec une traduction des Baisers de Jean Second. »

Il eût donné plus de réalité à sa poésie, qui s’égare trop volontiers en vagues sentiments et en peintures générales ; son goût plus sûr lui aurait souvent fait aimer plus de simplicité ; du moins les éternelles redites du Dictionnaire des amants eussent-elles été davantage épargnées.

1468. (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »

Gresset, Piron et Destouches ne se sont point proposé des sujets de pure invention et comme en l’air ; ils ont eu en vue même dans ces portraits généraux, quelque travers, quelque ridicule, qui passait alors non loin d’eux à portée du rire.

1469. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 4. Physionomie générale du moyen âge. »

Physionomie générale du moyen âge.

1470. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bergerat, Émile (1845-1923) »

Ce qui fait que quelques-unes de ses pièces, le Nom, par exemple, où se trouvent des parties admirables, des scènes de maître, ne se sont pas imposées au répertoire, c’est que l’allure générale en était incertaine, c’est que l’idée ne s’en dégageait pas nette et lumineuse.

1471. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »

[Biographie générale (1843).]

1472. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »

Ils sont d’une beauté si générale, qu’ils peuvent incarner les émotions les plus diverses ; ils peuvent même paraître vides ; on peut rêver devant eux comme devant les plus magnifiques paysages ; la perfection de leur forme peut répondre à toutes les exigences de la raison.

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