On comprend, à de tels accents du beau page et de la comtesse, associant leur talent prédestiné au génie du Chérubin de la musique, on comprend que les religions antiques et modernes aient fait des concerts divins une des éternelles béatitudes du ciel, sans doute parce qu’il n’y a que les anges dignes de les chanter. […] Il est mort récemment, pauvre et oublié, à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans, aux États-Unis, où le flot de ses aventures et de ses malheurs l’avait porté ; il a écrit, dans ses dernières années, des Mémoires dignes de ceux du comte de Grammont. […] Mais les hommes doués du sens musical, tels que ces grands compositeurs ou tels que ceux qui sont dignes de les comprendre, qu’en ont-ils besoin ?
II La littérature allemande a toutes les qualités et tous les défauts de ce caractère national des Germains ; elle est lente et contemplative comme cette race ; elle a mis treize cents ans à se développer en littérature digne d’être étudiée, et, malgré ces treize cents ans de vieillesse, elle a encore aujourd’hui les balbutiements, la naïveté, disons le mot, la puérilité d’une première enfance. […] Faust, après le départ de son disciple, le maudit d’avoir fait ainsi évanouir l’Apparition ; il se répand en invectives dignes de Job sur la vanité de la science ; il foule aux pieds tous les livres entassés dans la bibliothèque de ses pères. — « Trouverai-je en eux ce qui me manque ? […] Je verrais dans un éternel crépuscule ce globe dont je n’entendrais pas le bruit à mes pieds. » Voici la poésie de l’infini devenue mélancolie lyrique ; elle dicte à Faust des vers dignes d’être répétés par l’écho des firmaments.
Raymond refuse sa fille au vannier, à table, dans une scène de caractère digne de la plus haute comédie ; scène où le pathétique se mêle au comique, dans un entretien qu’avouerait Molière. […] qu’il y a loin d’un peuple nourri par de telles épopées villageoises à ce pauvre peuple suburbain de nos villes, assis les coudes sur la table avinée des guinguettes, et répétant à voix fausse ou un refrain grivois de Béranger (digne d’un meilleur sort), ou un couplet équivoque de Musset (digne de meilleure œuvre), ou un gros rire cynique d’Heyne, ce Diogène de la lyre, ricaneur et corrupteur de ce qui mérite le plus de respect ici-bas, le travail et la misère !
Il faut traiter avec celui à qui il lui a plu de donner la puissance. » Allez plus loin, vous lirez des lettres à Louis XVIII lui-même, roi bien digne par son esprit d’un tel correspondant. […] On voit que tout cela n’était ni très digne, ni très logique, ni très moral. […] Quelques-uns de ces commérages sont peu dignes d’une plume sérieuse.
Je ne veux plus que mon Infirmerie pour m’y cacher et pour y mourir. » Puis vient un billet digne de Tibulle à Délie. […] C’était la tapisserie des célébrités, le parterre juge intelligent de la scène, souvent plus dignes d’y figurer que les acteurs. […] Ce mot sur la mort de madame de Duras est bien appliqué à une des femmes les plus capables de comprendre le génie parce qu’elle avait de beaux talents, et la plus digne d’être regrettée parce qu’elle avait un cœur plus grand encore que le talent.
Ouvrez Démosthène, Cicéron, Chatham, Mirabeau, Vergniaud : partout où ces orateurs sont sublimes, ils sont poètes ; ce qu’on retient à jamais de leur éloquence, ce sont des images et des passions dignes d’être chantées et perpétuées par des vers. […] Ses poèmes, perdus aujourd’hui, étaient, dit-on, dignes de son éloquence. […] L’abstention complète eût été plus digne, l’exil même eût été plus stoïque : c’est sur cette époque de sa vie que les admirateurs de Cicéron auraient eu besoin de jeter un voile d’indulgence.
Il proclame l’existence nécessaire d’un premier moteur sans lequel le mouvement ne pourrait se produire ni durer sous aucune forme dans l’univers, et il sonde l’abîme avec une sagacité et une énergie dignes d’en découvrir le fond. […] Aristote était digne de l’être, s’il eût été aussi philosophe que médecin. […] De là, dans tous les systèmes de morale dignes des regards de la postérité, tant de règles sur la tempérance et sur l’éducation.
… Ce siècle-là est-il digne de notre réprobation ou de notre reconnaissance ? […] Nous manquons d’une société digne d’entendre un nouveau Molière. […] Le siècle qui compte des poètes comme Vigny, Lamartine, etc., est certainement digne de notre reconnaissance.
Il n’y a de même, dans ce roman, au lieu de l’amitié, que la métaphysique d’une amitié extraordinaire, qui veut faire honte à toutes les amitiés du siècle, et prouver à la postérité que si Rousseau perdait ses amis, c’est qu’il était seul digne d’en avoir. […] Cette Sophie qui pense à la santé d’Émile le surlendemain de son mariage, et qui ménage, comme le lui conseille Rousseau, l’amant dans le mari, finit par l’adultère, digne résultat d’un plan d’éducation qui n’est qu’un triple démenti à la nature, à la coutume et à la raison. […] Saint Augustin s’humilie devant Dieu, « Tu es grand, Seigneur, et infiniment digne d’être loué. » Et ce Dieu qu’il invoque en commençant, pour mieux s’assurer contre toutes les tentations de la fausse honte, il se met en sa présence à chaque aveu ; il le prend à témoin de l’exactitude de ses souvenirs.
Autrefois, au temps du christianisme, cela n’était pas si révoltant : au contraire, le sort du malheureux et du simple était en un sens digne d’envie, puisqu’ils étaient plus près du royaume de Dieu. […] il faut en faire des hommes, il faut leur donner part aux délices de l’idéal, il faut les élever, les ennoblir, les rendre dignes de la liberté. […] On disait naguère, à propos de cette lamentable Italie : « Voyez, je vous prie, si ce peuple est digne de sa liberté ; voyez comme il en use et comme il sait la défendre » Ah !
Une race qui peut sentir, penser et s’exprimer avec cet accent, est vraiment digne d’échanger sa parole avec la parole surnaturelle et de converser avec son Créateur. […] Est-il digne de vous, Seigneur, de regarder ce je ne sais quoi qu’on appelle un homme, et de vous mesurer avec lui dans un jugement entre lui et vous ? […] Le besoin de penser le dévore, et, chaque fois qu’il pense à ce qui est le plus digne d’être pensé, ses pensées, comme des aigles à qui l’oiseleur a laissé les ailes et crevé les yeux, vont se heurter, se briser, se confondre contre les limites de son horizon, le mystère, l’inconnu, l’inexplicable.
« Quand tu auras entendu ses hurlements désespérés et traversé ensuite le séjour où ceux qui brûlent sont encore heureux parce qu’ils espèrent », lui dit-il, « une âme plus digne que moi d’entrer dans le ciel te guidera, parce que le Dieu qui gouverne là-haut ne veut pas que je pénètre dans son empire. » Dante le remercie de vouloir bien le conduire à la porte de saint Pierre (allusion au paradis ouvert ou fermé, selon les croyances catholiques, par cet apôtre), et il suit son guide. […] » Ainsi finit, par une grotesque ascension plus digne de Gulliver que de Virgile, le poème de l’Enfer du Dante ; poème dont les conceptions sont au-dessous des Mille et une Nuits arabes, mais dont le style (aux cynismes près) est la plus robuste nudité de poésie qui ait jamais manifesté la force des muscles intellectuels sur les membres d’un Hercule de la pensée ! […] Les feux conversent, les flammes chantent ; le poète lui-même, interrogé sur la foi, répond des choses plus dignes du pédantisme de l’école que des évidences célestes dans lesquelles il nage.
Le Léon X, avec toute la Renaissance groupée autour de lui, comme un Olympe envahisseur, le Henri VIII, avec l’effroyable drame de ses femmes, que le génie de Shakespeare n’a qu’effleuré, mais comme un tel génie effleure, en laissant dans le marbre qu’il touche l’empreinte du coup de son aile, — ont leurs splendeurs et leurs passions qui rappellent les splendeurs et les passions de Luther avec sa diète de Worms, sa guerre des Paysans, sa solitude de la Wartbourg, toutes ces choses dignes de la grande peinture. […] … Vertu à part, Adrien VI, le pauvre moine d’Utrecht, digne du xe siècle, — cet âge d’or du monachisme, comme l’appelle Audin, — n’est-il pas plus véritablement dans le sens de la civilisation que Léon X avec tout son cortège d’artistes, de musiciens, d’antiquaires, d’orateurs et de poètes ? […] Lorsqu’il est mort, il méditait une Elisabeth digne de l’Henri VIII.
; don Japhet s’aperçoit donc que don Alphonse fait sa cour à Léonore, et sa colère éclate en ces alexandrins dignes d’être mis auprès des plus beaux du quatrième acte de Ruy Blas : Je t’y prends, grand pendard ! […] qu’il faut avouer que celui qu’on vous a donné était peu digne de l’honneur qu’il a reçu, et que c’est une étrange chose que l’assemblage qu’on a fait d’une personne comme vous avec un homme comme lui ! […] Et, en effet, le digne guerrier, humecté avec précaution, se dilate et revit, comme une rose de Jéricho. […] Et sur sa crête viennent s’accouder tous les jours, d’un côté, Percinet, fils du digne Pasquinot, et, de l’autre, Sylvette, fille de l’excellent Bergamin. […] Et, comme leurs dignes pères, ils échangent des mots désagréables.
Mais si le digne comte vit encore deux ans, la France ressentira douleurs de tes tromperies. […] Sous ce rapport seul, il serait digne d’un haut intérêt. […] Beaucoup de livres de ce temps respirent une sorte d’urbanité délicate et de générosité digne des temps les plus civilisés. […] Saint Louis mettait l’entretien sur des sujets dignes de gens qui vont à la croisade. […] Dans le nombre de ses successeurs, paraît un Grégoire IX, digne de lutter contre saint Louis.
Le plus digne, le seul digne, La Mothe-Le-Vayer, de l’Académie française, mais de ceux qu’on appelait relâchés sur l’article de la langue, publia en 1647 quatre Lettres adressées à son ami Gabriel Naudé, touchant les nouvelles Remarques sur la Langue française.
L’ancienne Académie française étant morte, ayant été détruite et supprimée comme toutes les Académies en 1793, la Convention nationale, qu’assaillirent d’abord des soins plus impérieux que ceux de la littérature et des arts de la paix, la Convention, sitôt pourtant qu’elle y vit jour, se recueillant au lendemain de la Terreur et des proscriptions, aspirant à instituer, à laisser après elle un régime républicain éclairé et durable, eut une grande pensée, digne couronnement du xviiie siècle : elle fonda l’Institut par cette parole créatrice et féconde : « Il y a pour toute la République un Institut national chargé de recueillir les découvertes, de perfectionner les arts et les sciences174. » Cet Institut national, dans sa simplicité première, composé de cent quarante-quatre membres résidant à Paris et d’un égal nombre d’associés répandus dans les différentes parties de la République, et pouvant aussi s’associer des savants étrangers au nombre de vingt-quatre, se divisait en trois classes : la première comprenant les Sciences physiques et mathématiques ; la seconde, les Sciences morales et politiques ; la Littérature avec les Beaux-Arts formait la troisième classe. […] Halphen, redevient toute littéraire : c’est un prix de 1,500 francs à décerner tous les trois ans, l’Académie ayant le choix de l’ouvrage « qu’elle jugera à la fois le plus remarquable au point de vue littéraire ou historique et le plus digne au point de vue moral ».
» Et pourtant, malgré ces entraînements passionnés, téméraires, elle gardait une netteté de vue plus digne de son intelligence supérieure. […] Chacun y est touché et marqué en quelques lignes ; ils passent tous l’un après l’autre devant nous dans leurs physionomies différentes, et le digne Sers (depuis sénateur), aimable philosophe, habitué aux jouissances honnêtes, mais lent, timide et par là même incapable en révolution ; et Gensonné si faible à l’égard de Dumouriez dans l’affaire de Bonne-Carrère, qui ne sait pas saisir le moment de perdre un homme quand il le faut ; avec trop de formes dans l’esprit et pas assez de résolution dans le caractère ; et l’estimable Guadet, au contraire trop prompt, trop vite prévenu ou dédaigneux, s’étant trompé d’ailleurs sur la capacité de Duranthon qu’il a poussé aux affaires, et ayant à tout jamais compromis son jugement par cette bévue sans excuse ; et Vergniaud qu’elle n’aime décidément pas ; trop épicurien, on le sent, trop voluptueux et paresseux pour cette âme de Cornélie : elle ne se permettrait pas de le juger, dit-elle, mais les temporisations subites de l’insouciant et sublime orateur ne s’expliquent pas pour elle, aussi naturellement que pour nous, en simples caprices et négligences de génie ; mais elle le trouve par trop vain de sa toilette, et se méfie, on ne sait pourquoi, de son regard voilé, qui pourtant s’éclairait si bien dans la magie de la parole.
C’est dans cette disposition qu’il commence à glaner, et chaque épi, chaque grain qu’il croit digne, il le range devant nous. […] On apprend d’un morceau qui se trouve dans l’Esprit des Journaux (févr. 1782), et où l’auteur anonyme apprécie fort délicatement lui-même la Notice de Suard, que La Bruyère, déjà moins lu et moins recherché au dire de D’Olivet, n’avait pas été complétement mis à sa place par le XVIIIe siècle ; Voltaire en avait parlé légèrement dans le Siècle de Louis XIV : « Le marquis de Vauvenargues, dit l’auteur anonyme (qui serait digne d’être Fontanes ou Garat), est presque le seul, de tous ceux qui ont parlé de La Bruyère, qui ait bien senti ce talent vraiment grand et original.
Sa femme très-distinguée, et ses enfants, étaient dignes de lui. […] La famille qui lui avait donné ou prêté son nom était digne de ce patronage.
Oui, ils sont les dignes fils de ce grand et noble poète tant bafoué et calomnié de son vivant, et si mal connu encore à cette heure ; de ce pur artiste qui écrivait : « … La poésie, pour peu qu’on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d’enthousiasme, n’a pas d’autre but qu’elle-même ; elle ne peut pas en avoir d’autre et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d’écrire un poème. » Et, en remontant jusqu’aux premières années du siècle, on trouverait un autre ancêtre, Alfred de Vigny, l’auteur de Moïse, de La Colère de Samson, de La Maison du berger et de ce délicieux mystère où … les rêves pieux et les saintes louanges, Et tous les anges purs et tous les grands archanges… chantent sur leurs harpes d’or la naissance d’Éloa, cette ange charmante née d’une larme de Jésus.
« J’avais l’autre jour, dit le jeune marquis de Sévigné, écrit une réponse à M. de Grignan ; mais ma mère, avec beaucoup de raison, la trouva si peu digne de ce qu’il m’avait écrit qu’elle la brûla183. » Un tel soin devait laisser des traces. […] A voir de quelle hauteur le premier regarde les choses, on pourrait croire qu’il n’aperçoit rien sur la terre qui soit digne d’admiration, sinon ce qu’il appelle le dessein de Dieu dans les choses humaines.
Si donc ce digne et excellent homme était vraiment Belge, il faut au moins convenir qu’il ne le fut que tout juste assez pour donner à votre correspondant la satisfaction de le réclamer comme compatriote. […] La mise en scène était splendide et digne des efforts que fait le grand-duc actuel pour maintenir à Weimar cet héritage de goût artistique qui a fait appeler cette ville l’Athènes de l’Allemagne.
Pour un petit nombre de gens d’esprit que l’art seul avait touchés, combien de suffrages peu dignes d’envie ! […] Et voilà les sujets que l’art nouveau se plaît à étaler sous nos yeux, voilà les problèmes qui lui paraissent dignes d’étude et les beautés qu’il veut qu’on admire !
Certes l’auguste Justice serait mal nommée si elle venait en aide à cet homme ; mais elle ne l’a jamais jugé digne de son regard. […] A défaut d’Eschyle, nous avons sur cette mort grandiose un morceau des Phéniciennes d’Euripide, digne d’être enchâssé dans les Sept Chefs devant Thèbes.
Quelques lecteurs croient « néanmoins le payer avec usure s’ils disent magistralement qu’ils ont lu son livre, et qu’il y a de l’esprit ; mais il leur renvoie tous ces éloges qu’il n’a pas cherchés par son travail et par ses veilles ; il porte plus haut ses projets ; il agit pour une fin plus relevée ; il demande aux hommes un plus grand et un plus rare succès que les louanges et même que les récompenses, qui est de les rendre meilleurs. » Ce sont là des pages admirables et tout à fait dignes que le critique honnête homme les ait sans cesse sous les yeux. […] Régnier, un de ses dignes enfants, que Molière est redevable de sa statue, entre la Comédie sérieuse et la Comédie au fin sourire : Prætextata !
Le factieux et le libertin était parfaitement digne d’écrire l’histoire de cette factieuse et de cette libertine, et, s’il n’a pas pour elle l’admiration qu’on pouvait attendre, c’est que ces gens-là ne s’entendent jamais entre eux. […] ce ne fut pas un sentiment qui la guida, elle, ce fut un caprice, un aveuglement, une sottise, dont elle se repentit sans doute, quand plus tard, avec Mazarin, elle prit l’initiative, pour échouer encore, car ce bel oiseau moqueur d’Italie, aussi fort qu’elle en coquetteries, lui paya les siennes en baisemains, dignes du moineau de Lesbie et lui échappa !
Assurément, s’il n’y avait dans ce volume que la personnalité de Marc-Aurèle, dont il porte le nom, l’examen serait bientôt fait d’un livre qui partage la niaiserie d’un Sganarelle impérial, trompé et content, digne, dans ses mœurs privées, de la comédie, mais dans ses mœurs publiques, tout aussi vulgairement atroce que les empereurs qui voulurent empêcher de croître, en l’arrosant de sang, le chêne catholique qui à chaque versée poussait et croissait d’un empan de plus ! […] Il m’a toujours semblé un écrivain du Journal des Débats comme on en élève dans ce clapier, très digne d’aller entre Saint-Marc Girardin par en haut et M.
Ce genre étoit bien digne d’être né parmi eux, mais étoit-il bien digne qu’un Consul Romain le fît renaître ?
D’ailleurs, aussi supérieure que charmante, digne, à la voir de près, de toutes les admirations et de tous les hommages : écoutez les meilleurs témoins ; relisez Ségur, relisez, ou, si vous ne le connaissez pas, cherchez et lisez le portrait qu’a tracé d’elle le prince de Ligne ; c’est le plus agréable et le plus caractéristique de tous ceux que j’ai vus.