D’ailleurs la familiarité engendre la sympathie ; on ne peut guère rester froid devant l’angoisse d’un pauvre homme, à qui, depuis vingt ans, l’on dit bonjour en passant, dont on sait la vie, qui n’est pas pour l’imagination une unité abstraite, un chiffre de statistique, mais une âme en peine et un corps souffrant. — D’autant plus que, depuis les écrits de Rousseau et des économistes, un souffle d’humanité chaque jour plus fort, plus pénétrant, plus universel, est venu attendrir les cœurs. […] Il vient à la ville, surtout à la cour. — D’ailleurs il n’y a plus de carrière que par cette issue : pour parvenir, on est tenu d’être courtisan. […] D’ailleurs, savent-ils ce que c’est que la faim ? […] D’ailleurs, ces droits, censives, lods et ventes, dîmes et le reste, sont entre les mains d’un régisseur, et un bon régisseur est celui qui fait rentrer beaucoup d’argent. […] D’ailleurs il y a nombre de droits, comme les péages, la taxe des marchés, le droit du troupeau à part, le monopole du four et du moulin banal, qui ne peuvent guère être exercés autrement ; il faut au seigneur un adjudicataire qui lui épargne les débats et les embarras de la perception90.
Puisqu’il avait de quoi donner à son fils unique l’éducation des fils des meilleures familles de Rome, il avait assez ; d’ailleurs il s’était fait lui-même le premier instituteur de son enfant ; il l’accompagnait aux écoles, il étudiait avec lui, il ne s’en rapportait à personne du soin de veiller sur les pas et sur l’innocence des mœurs de son fils ; une mère chrétienne n’aurait pas de plus scrupuleuses sollicitudes sur la pureté d’un enfant. […] À l’égard de Gorgias, il m’était assurément fort utile pour m’exercer à la déclamation, mais j’ai obéi aux ordres de mon père, qui a voulu que je cessasse de le voir. » On sait d’ailleurs que ce Gorgias était un corrupteur de la jeunesse, redouté des parents. […] D’ailleurs il est probable que son père chéri vivait encore, et que la pensée de consoler ce tendre auteur de ses jours lui parut un devoir plus sacré et plus vertueux que celui de mourir pour des regrets. […] Il avait entièrement oublié Brutus, Caton, Cicéron : la liberté orageuse ne valait pas, selon lui, la peine qu’on la pleurât ; d’ailleurs les hommes pouvaient bien trahir la cause trahie par les dieux. […] D’ailleurs on éprouve en secret un certain plaisir à leur pardonner ce qu’on ne peut approuver en eux ; l’indulgence n’est pas seulement une vertu, c’est un plaisir ; c’est ce plaisir qu’on éprouve à lire et à aimer Horace comme à lire et à aimer ce grand enfant très vicieux qu’on appelle chez nous La Fontaine.
Où d’ailleurs fixer la limite entre les sociétés où l’hérédité agit et celles où elle n’agit plus ? […] Il se résigne d’ailleurs aisément aux ignorances de la science, du moment qu’elles se tournent en une leçon de fraternité. […] L’individualisme intellectuel présente d’ailleurs des formes diverses et des degrés. […] Il y a un moment où l’homme est livré à lui-même et où par conséquent il doit faire un acte de foi en lui-même, il ne faut pas d’ailleurs confondre cet acte de foi avec un appel aux instincts primitifs de l’humanité. […] D’ailleurs, si on a quelques chances de rencontrer çà et là des aristes isolés, il est plus difficile de trouver une aristocratie digne de ce nom.
D’ailleurs, elle est en vous et autour de vous ! […] Le Prix de Rome. — D’ailleurs, la nature du sujet et celle de la musique ne constituent pas tout le drame. […] Celui qui réalisera une telle œuvre sera grand et nous l’aimerons ; car, tout en empruntant à l’Allemagne un système qu’il aura d’ailleurs modifié, il sera demeuré Français par l’inspiration. […] 2° 1877-1883. — Il fallait continuer cette œuvre, Richard Wagner avait, d’ailleurs, une autre idée : déjà, lors des premières représentations de Tristan, en 1865, il avait demandé la création d’une Ecole de Style, pour l’interprétation des œuvres dramatiques ; en 1877, il pensa que le moment était venu d’accomplir ce projet. […] Il entendait ce cri de son âme : « L’Amour est Dieu », — ce cri qu’il traduisait, d’ailleurs, inexactement, par : « Dieu est l’Amour ».
La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux ; et Molière, tout philosophe qu’il était d’ailleurs, essuya dans son domestique les dégoûts, les amertumes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre. […] Mais la nation entière a marqué son bon goût, en méprisant cette affectation dans des auteurs que d’ailleurs elle estimait. […] Molière sentit d’ailleurs la faiblesse de cette petite comédie, et ne la fit point imprimer. […] Cela seul fait peut-être voir que le théâtre des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est par rapport au nôtre, ce que l’enfance est à l’âge mûr. […] Cependant ces comparaisons de Plaute avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’empêchent pas qu’on ne doive estimer ce comique latin, qui n’ayant pas la pureté de Térence, avait d’ailleurs tant d’autres talents, et qui, quoiqu’inférieur à Molière, a été, pour la variété de ses caractères et de ses intrigues, ce que Rome a eu de meilleur.
chers auditeurs, pardonnez la comparaison, mais ce n’est pas moi qui l’ai faite ; et d’ailleurs, tout n’est pas encore perdu. […] C’était d’ailleurs la première comédie en un acte qui fût ainsi dégagée des grossières et plaisantes bouffonneries dont se composaient alors ces petites pièces sans façon. […] D’ailleurs un philosophe n’a-t-il pas soutenu que tout était bien, et Philinte n’est-il pas un grand philosophe ? […] D’ailleurs, le Théâtre-Français n’est pas ouvert pour qu’on s’y amuse tous les jours. […] D’ailleurs, comme cette aimable vieille est bien vêtue, élégante et tirée à quatre épingles !
Le goût sucré d’ailleurs d’un foie provenant d’un animal sain ou malade suffit pour établir une différence dans sa composition sucrée. […] Biot a cité déjà ce passage du sucre chez des gens d’ailleurs bien portants. […] Cela d’ailleurs n’explique pas le cas des diabétiques, car chez eux le sang est alcalin. […] Vous savez, d’ailleurs, que ce gaz ne fait qu’imprimer à la masse fermentescible un mouvement qui peut ensuite se continuer sans lui. […] D’ailleurs, les expériences qui réduisent à néant de pareilles assertions sont faciles à faire.
Il faut d’ailleurs le remarquer. […] Il ne faut d’ailleurs pas être injuste. […] Il y a d’ailleurs des degrés à l’infini dans l’abstraction ; on ne saurait dire exactement où elle commence et où elle finit. […] L’excès de sensibilité est un défaut rare, et qui d’ailleurs, au point de vue poétique, n’aurait pas de grands inconvénients. […] Songeons-y d’ailleurs.
Bon critique d’ailleurs et judicieux écrivain.
D’ailleurs, on me comprendra quand on aura lu le sonnet suivant, qui est une merveille : Quand nous serons vieux, étendus parmi D’antiques coussins à fleurs démodées, Nous échangerons nos vieilles idées En parlant tout bas d’un ton endormi.
D’ailleurs, il est amené par un personnage qui n’a eu aucune part à l’action.
D’ailleurs l’impression étoit déjà faite & irrévocable ; le Jésuite ne répondit au Satirique du Port-Royal, que long-temps après la publication des Provinciales, & les esprits étoient prévenus.
D’ailleurs, le style de M. l’Abbé Poule n’est pas assez oratoire ; il est vif, mais trop haché, trop décousu ; ses périodes sont presque toujours coupées de la même maniere, ce qui rend la lecture de ses Sermons monotone & même fatigante.
Je pense d’ailleurs qu’il ne faut jamais hésiter à faire entrer la science dans la littérature ou la littérature dans la science ; le temps des belles ignorances est passé ; on doit accueillir dans son cerveau tout ce qu’il peut contenir de notions et se souvenir que le domaine intellectuel est un paysage illimité et non une suite de petits jardinets clos des murs de la méfiance et du dédain.
Comme il est bonhomme d’ailleurs, il se met donc aussitôt en branle pour opérer cette communication de sa découverte qui est l’unique salut universel. […] Ses articles, d’ailleurs élégamment écrits, sont dénués de toute vue critique neuve et de toute originalité. […] Je ne m’étais jamais figuré Génin, homme d’esprit et de mérite d’ailleurs, comme un écrivain attique. […] Sur ces entrefaites, comme il m’arriva d’écrire sur M. de Bonald un article fort respectueux d’ailleurs, mais qui parut à M. […] Cela n’eût point été en mon pouvoir, et d’ailleurs, dès ma jeunesse, j’avais toujours compris la critique autrement.
. — Et d’ailleurs, reprenait vivement le premier consul, ces choses-là les ont renversés ; et moi j’ose dire que je suis du nombre de ceux qui fondent les États, et non de ceux qui les laissent périr. […] » Il y avait dans cette question, d’ailleurs bienveillante, tout un jugement. […] Il y a d’ailleurs, indépendamment de toute conjecture, une idée vraie et neuve dans son livre, c’est de ressaisir à distance l’histoire de la conversation, d’en noter l’empire en France, de reconnaître et de suivre à côté de la littérature régulière cette collaboration insensible des femmes, à laquelle on avait trop peu songé jusque-là.
Ses œuvres d’ailleurs n’étaient point tellement rares qu’on ne pût les trouver en les cherchant, et la peine qu’on prend en ce cas est déjà du plaisir. […] On aura pu remarquer d’ailleurs, en lisant cette pièce, à quel point La Boétie, quand il l’écrivait, devait être revenu de ses idées de La Servitude volontaire. […] Étienne de La Boétie n’avait rien d’ailleurs, à ce qu’il semble, de particulièrement attrayant, et son premier aspect, si l’on en juge par une parole de Montaigne, offrait plutôt quelque mésavenance et quelque rudesse ; mais la franchise et une brave démarche se faisaient sentir dans toute sa personne.
Son père, d’ailleurs respectable et attentif, ne le comprit pas et le contraignit ; lui qui sera si ami de la vérité, il lui arriva, tout enfant, de mentir quelquefois à son père par crainte. […] » Il reconnaît d’ailleurs avoir eu des obligations inexprimables à Martinez de Pasqualis, qu’il appelle un homme extraordinaire pour les lumières, « le seul homme vivant de sa connaissance dont il n’ait pas fait le tour ». […] Ces paroles d’ailleurs nous montrent bien le rôle que s’accordait à lui-même Saint-Martin au milieu de cette société incrédule, mais qui commençait, depuis Jean-Jacques, à ne plus l’être systématiquement.
Faisons d’ailleurs comme Saint-Martin, et rendons toute justice à Garat. […] Les grands objets s’annonçaient à lui d’une manière de plus en plus imposante et douce, et proportionnée à son état présent : « J’ai mille preuves réitérées que la Providence ne s’occupe, pour ainsi dire, qu’à me ménager. » Il était d’ailleurs tellement inapplicable et impropre aux choses positives, que dans le second trimestre de l’an IV, ayant été porté sur la liste du jury pour le tribunal criminel de son département, il crut devoir se récuser par toutes sortes de raisons qui, si elles étaient admises, paralyseraient la société : Je ne cachai point mon opinion ; je dis tout haut que, ne me croyant pas le droit de condamner un homme, je ne me croyais pas plus en droit de le trouver coupable, et que sûrement, tout en obéissant à la loi qui me convoquait, je me proposais de ne trouver jamais les informations et les preuves assez claires pour oser disposer ainsi des jours de mon semblable. […] D’ailleurs il ne vous laisse pas toujours le temps d’y regarder : il vous entraîne, il garde si bien tous les passages que vous ne pouvez vous échapper de lui.
Benjamin Constant, quoi qu’il en dît, savait très bien où placer cet enthousiasme que, d’ailleurs, dès ce temps-là, il n’avait plus du tout et qu’il n’avait même jamais eu ; mais il possédait des lumières, de l’activité, des talents à produire, il avait des préférences libérales (je ne le conteste pas) ; il jugea que ce gouvernement du Directoire était bon à appuyer ; il s’y rallia publiquement ; il le défendit par des brochures, par des discours dans des cercles politiques, avant et après le 18 fructidor : preuve que Benjamin Constant, n’en déplaise à son commentateur, admettait très bien qu’il y a des moments et des cas où, à la rigueur, les principes absolus doivent fléchir devant la nécessité et le salut de l’État. […] De même Benjamin Constant, après cet engagement public et formel, contracté gratuitement et de gaieté de cœur pour plaire à une coquette, enfreint et violé par lui (très raisonnablement d’ailleurs) à un mois d’intervalle, n’en resta pas moins un homme éclairé, un publiciste éloquent, et, je l’admets tout à fait, un citoyen animé de l’amour du bien public, mais il avait porté un coup mortel à sa considération. […] Il y mettait d’ailleurs, je le crois, plus de sincérité que de tactique et de calcul.
Soyez donc contents une bonne fois d’avoir deux gaillards comme nous. » Et cependant la Correspondance si curieuse, si élevée, un peu trop chargée de métaphysique sans doute, mais aussi animée partout des plus nourrissantes pensées, des plus cordiaux sentiments, entre Gœthe et Schiller, n’a pu être traduite encore et publiée chez nous dans son entier ; on se méfie de notre public, on attend qu’il ait témoigné désirer plus vivement la chose : une regrettable lacune subsiste donc entre cette double traduction, d’ailleurs complète et si satisfaisante, des Œuvres de Gœthe et de Schiller ; le pont n’est pas jeté entre elles. […] Les morceaux, d’ailleurs, pour être coupés menu, n’en sont pas moins exquis, et la lecture, telle quelle, est des plus succulentes. […] Il craignait toujours, plus tard, en se ressouvenant, de ne pas ressaisir au degré voulu la vivacité et l’éclat de ses impressions premières ; il attendait pour écrire que le parfait réveil se fît en lui, que les heures passées se peignissent dans sa mémoire toutes brillantes et lumineuses, que son âme eût retrouvé le calme, la sérénité et l’énergie où elle devait atteindre pour être digne de voir reparaître en soi les idées et les sentiments de Gœthe ; « car j’avais affaire, disait-il, à un héros que je ne devais pas abaisser. » Ainsi pénétré du noble sentiment de sa mission, il la remplit avec une piété que nous ne trouverons jamais trop minutieuse ; et les grands traits, d’ailleurs, il ne les a pas omis, et il nous permet, ce qui vaut mieux, de les déduire nous-mêmes peu à peu de la réalité simple : « Gœthe vivait encore devant moi, s’écrie-t-il en une de ses heures de parfait contentement et de clarté ; j’entendais de nouveau le timbre aimé de sa voix, à laquelle nulle autre ne peut être comparée.
Cette soirée a été d’ailleurs délicieuse de tout point. » — Et dans une autre lettre du 31 mars 1831 : « Tu veux que je te donne des nouvelles d’Horace Vernet ; c’est assurément là un thème plus gai que Miçkiewicz. […] Lorsqu’on voit d’ailleurs avec quel entrain il y travaille, comme il se promène sur la toile, ajoutant tantôt un petit ruisseau, tantôt deux ou trois soldats, ici un pommeau à la selle, là une doublure verte à la capote du paysan-soldat, on est vraiment tenté de lui porter envie. […] Paul Mantz pour son article, d’ailleurs si étudié, de l’Artiste 22 novembre 1857.
La mise en train des premières campagnes, les tâtonnements et les inexpériences, une opinion motivée sur la valeur de ces premiers généraux improvisés de la République, la mesure exacte et proportionnée de ces hommes tour à tour exaltés ou dépréciés, le compte rendu clair et intelligible de leur marche, de leurs essais, de leurs fautes et de leurs bévues, comme aussi de leurs éclairs de perspicacité stratégique et de talent, toutes ces parties sont rendues dans une narration bien distribuée et lumineuse, sans que le côté militaire devienne jamais trop technique, sans que la considération politique et morale des choses soit oubliée ; car ce tacticien éclairé est le premier à reconnaître que « la guerre est un drame passionné et non une science exacte 60. » Rien de tranché d’ailleurs ni d’absolu dans la pensée ni dans l’expression : la modération et un esprit d’équité président. […] Il pouvait d’ailleurs faire faire de temps en temps à l’illustre mort quelques concessions et des aveux de fautes, lui prêter un peu de la sérénité élyséenne et de l’impartialité d’au-delà du Styx ; et enfin il suffisait de quelques petites notes jetées çà et là au bas des pages pour remettre les choses au vrai point. […] De même pour les mouvements du maréchal Ney dans la seconde quinzaine de mai 1813, dans les jours qui précédèrent la bataille de Bautzen, le colonel Lecomte, en discutant la Correspondance impériale, y signale des lacunes et s’attache à montrer d’ailleurs que, même avec les éléments qu’on a, il y a tout à fait lieu et moyen d’attribuer à l’influence directe de Jomini le changement de résolution qui détourna le maréchal Ney de faire front vers Berlin pour se rabattre sur Bautzen.
Pendant ces siècles intermédiaires, xive et xve , on alla en effet s’embarrassant de plus en plus et comme de gaieté de cœur, jusqu’à épuisement, dans une forme artificielle, dans un labyrinthe de subtilités dont on eut toutes les peines du monde à se dégager ensuite et dont on ne se serait pas tiré sans un heurt violent et un vigoureux coup de coude donné d’ailleurs. […] L’on comprend d’ailleurs ce succès ; les habitudes scolastiques données aux esprits par les théologiens et par les légistes, qui étaient les deux classes de la société spécialement littéraires, rendaient facile à comprendre et intéressante à suivre une forme de pensée et de style qui nous paraît aujourd’hui pénible autant que fastidieuse et monotone, parce que nous ne sommes plus dans un milieu imprégné de ce genre d’études et de ces distinctions quintessenciées qui étaient comme dans l’air. […] Nous allons voir, d’ailleurs, quelle quantité de bons conseils Du Bellay a su trouver à l’usage des esprits classiques de tous les temps et à l’adresse de ceux du xvie siècle en particulier.
On fait partie d’ailleurs du gros de la caravane, on s’y intéresse forcément, on en cause autour de soi en toute liberté : il est bon quelquefois d’écrire comme on cause et comme on pense. […] De nos jours, d’ailleurs, qui donc peut se dire qu’il n’écrit pas un peu pour vivre (pro victu), depuis les plus illustres ? […] Le libraire n’est pas d’ailleurs tout à fait sans l’avoir prévu.
L’autre manière est plus pastorale et rappelle mieux l’âge d’or, je le sais ; mais celle-ci me convient davantage, et d’ailleurs je suis d’avis qu’on ne peut plus trouver l’âge d’or que chez soi. » Quand sa muraille est élevée, il s’occupe du dedans ; il dispose son jardin anglais, groupe ses arbres, fait tourner ses allées, creuse son lac, dirige ses eaux, n’oublie ni le pont, ni les kiosques, ni les ruines ; c’est alors qu’il exécute un projet favori, et dont nul ne s’est avisé encore. […] Auguste Barbier, avec lequel il n’a d’ailleurs que peu de rapports, vient d’apprendre au public le vrai nom de l’auteur, jusqu’ici pseudonyme. […] Barbier parut : les deux poëtes ont pris d’ailleurs leur sujet différemment, M.
En fait de généalogie, on n’est jamais difficile ; on ne s’est pas trop inquiété de voir à quoi répondait précisément et ce que signifiait en importance ce nom de journaux appliqué à l’ancienne Rome ; on n’a pas assez remarqué que ce n’était là d’ailleurs que la seconde partie et comme l’assaisonnement du savant travail de M. […] En France, d’ailleurs, on aime assez que les idées, comme les vins, nous reviennent de l’étranger. […] On ne peut d’ailleurs rendre compte du moment ni du comment de la transformation de ces Annales, d’abord tracées sur bois ou sur pierre, et plus tard rédigées en livres.
D’ailleurs, comme en ce temps les réputations étaient lentes à se faire, et qu’on n’arrivait que tard à la célébrité, ce n’était que bien plus tard encore, et dans la vieillesse du grand homme, que quelque admirateur empressé de son génie, un Brossette, un Monchesnay, s’avisait de penser à sa biographie ; ou encore cet historien était quelque parent pieux et dévoué, mais trop jeune pour avoir bien connu la jeunesse de son auteur, comme Fontenelle pour Corneille, et Louis Racine pour son père. […] Élevé d’ailleurs au collège des jésuites, il y avait puisé une connaissance suffisante de l’antiquité ; mais les études du barreau, auquel on le destinait, et qui le menèrent jusqu’à sa vingt et unième année, en 1627, durent retarder le développement de ses goûts poétiques. […] Pierre avait six enfants ; et comme alors les pièces de théâtre rapportaient plus aux comédiens qu’aux auteurs, et que d’ailleurs il n’était pas sur les lieux pour surveiller ses intérêts, il gagnait à peine de quoi soutenir sa nombreuse famille.
De telles maximes, d’ailleurs, qui n’ont pas pour principe unique l’agrandissement, avaient peu le temps de prendre racine au lendemain du grand Frédéric et au début de Napoléon. […] Ici d’ailleurs comme toujours (est-il besoin de le dire ?) […] Le secrétaire, bien digne d’ailleurs d’un tel témoignage, ne put que saisir cette main vénérable qui le cherchait, en la baignant de larmes.
Bien des peintres sont tombés dans le défaut de mettre des contrastes par-tout & sans ménagement, desorte que lorsqu’on voit une figure, on devine d’abord la disposition de celles d’à côté ; cette continuelle diversité devient quelque chose de semblable ; d’ailleurs la nature qui jette les choses dans le desordre, ne montre pas l’affectation d’un contraste continuel, sans compter qu’elle ne met pas tous les corps en mouvement, & dans un mouvement forcé. […] Pour le faire voir, il faut que vous ne le voyiez pas vous-même, & que les autres, à qui d’ailleurs quelque chose de naïf & de simple en vous ne promettoit rien de cela, soient doucement surpris de s’en appercevoir. […] Or cette ceinture ne pouvoit être donnée qu’à Vénus ; elle ne pouvoit convenir à la beauté majestueuse de Junon, car la majesté demande une certaine gravité, c’est-à-dire une contrainte opposée à l’ingénuité des graces ; elle ne pouvoit bien convenir à la beauté fiere de Pallas, car la fierté est opposée à la douceur des graces, & d’ailleurs peut souvent être soupçonnée d’affectation.