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1227. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Campagnes d’Égypte et de Syrie, mémoires dictés par Napoléon. (2 vol. in-8º avec Atlas. — 1847.) » pp. 179-198

Il ne demandait qu’un an pour amener à ses vues son armée. […] Il renonça donc sans hésiter à l’Égypte, et n’eut que le temps, à la veille de son brusque départ, de dicter pour Kléber trois mémoires, où il exposait ses vues sur la politique intérieure à suivre et sur les dispositions militaires à prendre.

1228. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350

Ce Firdousi ou Ferdousi, par exemple, ce grand poète qui, à première vue, nous étonne, et dont nous ne savons pas même très bien comment prononcer le nom, est populaire dans sa patrie. […] Quand il eut atteint l’âge de dix ans, personne dans son pays n’osait lutter contre lui. » Il se distinguait, à première vue, de tous les Turcs d’alentour ; il devenait manifeste qu’il était issu d’une autre race.

1229. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370

Le père Maurice, en entamant ce propos, avait déjà quelqu’un en vue : c’est une veuve, assez riche, qui demeure à quelques lieues de là, et qu’on dit être un bon parti. […] Germain en triomphe du moins, il respecte cette pureté de la jeune fille qu’il a étonnée un moment ; il achève son voyage, et n’arrive qu’au matin chez la veuve, la lionne de village, dont il est dégoûté, même avant de l’avoir vue.

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