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569. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Elles existent vraiment. […] Il ne se consola jamais de la disgrâce vraiment trop cruelle où il était tombé. […] Ici, vraiment, c’est le lapin qui a commencé. […] Je ne sais qui a tisonné cette peinture, mais c’est un coloris vraiment extraordinaire. […] Vraiment, ici, le dieu a toutes les attitudes et tous les visages.

570. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »

Il fut soigné, recherché, choyé, l’enfant gâté vraiment des plus brillantes et des plus aimables ; les Bouillon, les La Sablière, les d’Hervart se le disputaient. […] C’est ce mélange de familiarité, d’insinuation, de simplicité (quoi qu’il en dise) et de sans-façon vraiment amical, qui finit par gagner à Mme de Verdelin le cœur de Rousseau, et elle put se flatter pendant quelque temps d’avoir vaincu cette rétivité de nature qui allait se redresser, plus âpre que jamais, dans le malheur et la solitude. […] Vraiment, sans cette réflexion, je me serais peut-être déjà prise de grippe contre lui. » — Raillerie pour raillerie : quelques années après et dans la période de refroidissement, Margency rendait la monnaie de sa pièce de Mme d’Épinay, et j’ai sous les yeux une lettre de lui à Rousseau, du 9 janvier 1760, dans laquelle je lis le passage suivant ; « J’oubliais de vous dire que, par le conseil de notre aimable amie (Mme de Verdelin), j’allai voir, il y a deux mois, votre ancienne infante (Mme d’Épinay). […] Je prends presque au hasard, dans la suite complète des lettres de Rousseau à Mme de Verdelin, quantité de mots touchants et émus qui sont en parfaite contradiction avec le ton à demi ironique et aigre-doux qui règne dans la page des Confessions où il est parlé d’elle ; par exemple : « Votre éloignement me fait bien sentir ce que j’ai perdu ; vos bontés ne m’ont fait d’effet que quand elles m’ont été ôtées, et je puis vous dire d’un cœur vraiment pénétré qu’elles vous ont acquis un serviteur fidèle, qui le sera jusqu’à son dernier soupir.

571. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Il est vraiment musical, souple, cadencé, énergique, plein de mélodie ; et l’on s’étonne qu’un son si bien soutenu puisse sortir d’un aussi faible organe. […] « C’est vraiment un spectacle amusant que d’observer une famille de troglodytes qui vient de sortir du nid. […] Dans le choix des matériaux aussi bien que dans l’emplacement du nid, il y avait quelque chose de vraiment curieux. […] Du moment que l’hirondelle a trouvé dans nos maisons tant de commodités pour y établir son nid, on l’a vue abandonner avec une sagacité vraiment remarquable ses anciennes retraites dans le creux des arbres, et prendre possession de nos cheminées, ce qui, sans aucun doute, lui a valu le nom sous lequel on la connaît généralement.

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