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566. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Le génie germain est vraiment en lui. […] C’est qu’elle a été vraiment aux mains d’un homme, et que la griffe du maître a porté. » Témoin encore ces lignes qu’il écrivit dans une correspondance au Ménestrel : « Dès les premières notes de l’introduction, vous sentez qu’un monde harmonique nouveau vient de s’ouvrir ; vous êtes surpris, quelque chose se révolte en vous, et ce n’est pas sans effroi que vous consentez à suivre le compositeur. […] Vous m’en voyez toute chagrine et je ne sais vraiment que faire, car ils ont toute la confiance du roi.

567. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

… La Haine est une fière Muse, quand on l’a vraiment dans le cœur ! […] Mais pour ceux-là, c’est vraiment un plaisir divin ! […] Jamais rien de plus doux, de plus miséricordieux, de plus généreux, et, diront peut-être beaucoup de pauvres chrétiens, — imbéciles quoique chrétiens (cela se voit), — de plus chrétien ne fut écrit… On se fond, vraiment, en lisant cela !

568. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

Comme il voulait faire de la monarchie française le type en quelque manière de l’État moderne, vraiment un, vraiment vivant, vraiment organisé, la littérature, elle aussi, semblait tendre vers le même idéal d’organisation et de vie commune. […] C’est en effet à ce moment, sous l’influence et par un effet du concours de toutes ces causes, que la littérature devient vraiment humaine, dans le sens le plus large du mot, en même temps que vraiment naturaliste ou naturelle. […] Car, si l’on veut, disent-ils tous, examiner les choses dans la rigueur, c’est nous qui sommes vraiment les anciens. […] On n’écrit vraiment plus déjà que pour les autres, pour les amuser, pour leur plaire, pour être applaudi ; — et un peu pour leur être utile. […] Morgand. — L’édition vraiment « originale » n’en demeure pas moins l’édition de 1665, Paris, chez Barbin.

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