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1853. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre V »

Délibérément donc il écarta de ses descriptions le terme savant, taré pour lui de partialité scientifique, souvent insuffisant sous une allure pédante, pour lui substituer le verbe impersonnel et vrai. […] Et alors les mots vrais, descriptifs, se pressent ; à ce point qu’une première question s’impose : Huysmans a-t-il fait des études médicales ?

1854. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIV. De la plaisanterie anglaise » pp. 296-306

Il faut une grande finesse pour rendre compte des causes de l’effet comique ; mais il n’en est pas moins vrai que l’assentiment général doit se réunir sur les chefs-d’œuvre en ce genre comme sur tous les autres. […] Cherchons maintenant à savoir pourquoi les mœurs des Anglais s’opposent au vrai génie de la gaieté.

1855. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »

Il faut de la solitude à ce genre d’occupation ; et s’il est vrai que la solitude est un moyen de jouissance pour le philosophe, c’est lui qui est l’homme heureux. […] Le bruit du vent, l’éclat des orages, le soir de l’été, les frimas de l’hiver ; ces mouvements, ces tableaux opposés produisent des impressions pareilles, et font naître dans l’âme cette douce mélancolie, vrai sentiment de l’homme, résultat de sa destinée, seule situation du cœur qui laisse à la méditation toute son action et toute sa force.

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