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90. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

Ses romans, en effet, avaient un cours prodigieux ; on les contrefaisait de toutes parts ; quelquefois on les continuait sous son nom, ce qui est arrivé pour le Cléveland ; les libraires demandaient du l’abbé Prévost, comme précédemment du Saint-Évremond ; lui-même, il ne les laissait guère en souffrance, et ses œuvres, y compris le Pour et Contre et l’Histoire générale des Voyages, vont beaucoup au-delà de cent volumes. […] Après le voyage d’Espagne et de Portugal, et durant la traversée pour la Hollande, M. de Renoncour rencontre inopinément dans le vaisseau ses deux neveux, les fils d’Amulem, frère de Sélima ; et cette gracieuse turquerie, jetée au travers de nos gentilshommes français, ne cause qu’autant de surprise qu’il convient. […] Quant à ces fils d’Amulem, à ces neveux de M. de Renoncour, il se trouve que le plus charmant des deux est une nièce qu’on avait déguisée de la sorte pour la sûreté du voyage ; mais le marquis, si triste de la mort de sa Diana, n’a pas pris garde à ce piége innocent, et, à force d’aimer son jeune ami Mémiscès, il devient, sans le savoir, infidèle à la mémoire de ce qu’il a tant pleuré. […] Que ce soit une compilation, un roman, une traduction de Richardson, de Hume ou de Cicéron qu’il entreprenne ; que ce soit une Histoire de Guillaume-le-Conquérant ou une Histoire des Voyages, c’est le même style agréable, mais fluidement monotone, qui court toujours et trop vite pour se teindre de la variété des sujets. […] A son retour, il reprit sa place chez le prince de Conti, qui l’occupa aux matériaux de l’histoire de sa maison ; et le chancelier Daguesseau, de son côté, le chargea de rédiger l’Histoire générale des Voyages 102.

91. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Il conservait la ferme résolution d’entreprendre son voyage. […] Puissiez-vous renoncer à ce voyage !  […] Les guerriers hardis et puissants se ceignaient pour le voyage. […] malheur à ce voyage en ce pays ! […] Ils se réjouirent tous de notre voyage, quand nous quittâmes notre patrie.

92. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVIII » pp. 74-75

. — les voyages en zigzag de topffer. […] — Les Voyages en zigzag de Töpffer, qui ne sont que ses recueils de promenades avec de légères modifications au texte et un plus grand luxe de dessins, réussissent ici à merveille.

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