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126. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »

. — Un voyage en Espagne (1843). — La Péri, ballet (1843). — Les Grotesques (1844). — Une nuit de Cléopâtre (1845) […] — Poésies nouvelles (1863). — Loin de Paris (1864). — La belle Jenny (1864). — Quand on voyage (1865). — La Peau de Tigre, nouvelles (1865). — Voyage en Russie (1866). — Spirite (1866). — Le Palais pompéien de l’avenue Montaigne (1866). — Rapport sur le progrès des lettres, en collaboration avec Sylvestre de Sacy, Paul Féval et Édouard Thierry (1868). — Ménagerie intime (1869) […] Sainte-Beuve Son premier voyage en Espagne qui est de 1840, et qui fut, dans sa vie d’artiste, un événement, lui avait fourni des notes nouvelles, d’un ton riche et âpre, bien d’accord avec tout un côté de son talent ; il y avait saisi l’occasion de retremper, de refrapper à neuf ses images et ses symboles ; il n’était plus en peine désormais de savoir à quoi appliquer toutes les couleurs de sa palette.

127. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »

» Ailleurs, il personnifie la Russie qui, triste et sanglante, apparaît aux yeux du czar pendant ses voyages. Elle l’appelle, elle lui tend les bras : « Reviens, aies pitié de mes malheurs ; des traîtres me déchirent, des brigands me désolent. » Le héros sensible à ces accents, revole vers elle ; il le peint ensuite combattant au-dehors, et tour à tour la Suède, la Pologne, la Crimée, la Turquie, la Perse ; au-dedans, les Strelitz, les fanatiques, les patriarches et les Cosaques ; dans sa propre maison, les incendies, les empoisonnements et les assassinats ; il peint surtout son activité prodigieuse : « Que de courses, de trajets, de voyages ; la Dvina et le Niéper, le Volga et le Tanaïs, la Vistule et l’Oder, l’Elbe et le Danube, la Seine, la Tamise et le Rhin ont tour à tour dans leurs eaux réfléchi son image. […] C’est ici qu’il s’arrêta après un voyage de cinq cents lieues ; à cette source d’eau, il étancha sa soif ; dans cette plaine, il rangea lui-même son armée en bataille ; dans cette forêt, il marqua avec la hache les chênes qu’il fallait abattre pour construire des vaisseaux. […] Ce n’est plus le Scythe Anacharsis qui voyage dans Athènes : ce sont les arts même de la Grèce qui semblent voyager chez les Scythes.

128. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Sorti de Paris à dix-neuf ans, dès les premiers jours de la Révolution ; retenu par les circonstances et la maladie en Suisse, au lieu des longs voyages qu’il méditait ; marié là et proscrit en France à titre d’émigré, M. de Sénancour n’était rentré que furtivement, à diverses reprises, pour visiter sa mère, et s’il s’était hasardé à séjourner à Paris, sans papiers, de 1799 à 1802, ç’avait été dans un isolement absolu : il avait profité toutefois de ce  séjour pour publier, dès 1799, ses Rêveries sur la nature primitive de l’Homme. […] » Et ailleurs : « Je dois aller faire un petit voyage à Fontainebleau. […] Nous nous réunirons tous ensuite au Limodin, et nous nous raconterons nos voyages et nos plaisirs… Pourquoi faut-il que nous soyons si éloignés ?

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