Elle est pourtant allée en Angleterre dans l’intérêt de ces deux volumes, mais elle n’en a rien rapporté… Elle a beau citer les plus splendides vers de lord Byron, à toutes places, pour nous empêcher de fermer le livre et de la planter là, nous voyons mieux à ce soleil des vers de, Byron, qu’elle n’est que la lune de tout le monde. […] Je me trompais donc et je m’en aperçois à temps, lorsque je disais plus haut qu’il n’y avait pas, en ces deux volumes publiés sur Byron, une seule idée nouvelle. […] Je parlais, il y a quelques jours, des caquetages littéraires de ces deux volumes à une femme qui a des caquets plus aimables.
Vera a fait filtrer autant de clarté qu’il en peut passer à travers cette forêt germanique d’abstractions, de généralités et de formules, est beaucoup plus intelligible que ces deux volumes de logique, écrits par Hegel lui-même, mais c’est aussi la partie de cette introduction qu’on voudrait la plus longue qui est justement la plus courte, c’est-à-dire la partie de la Nature et de l’Esprit. […] Vera leur offre aujourd’hui en deux morceaux, c’est-à-dire en deux volumes. […] Dans son Introduction, trop courte, et dans ses belles notes, dont il a presque doublé les beaux volumes de la Logique, il rapporte tout, explique tout et consent tout, avec une docilité et une fidélité égales.
M. de Montalembert22 [Le Pays, 14 août 1860] I M. le comte de Montalembert a publié les deux premiers volumes d’un livre qu’on n’attendait pas, à la place d’un livre qu’on n’attendait plus, Les Moines d’Occident se sont dégagés, peu à peu, de la pensée de leur auteur. […] Les deux volumes de M. de Montalembert se terminent avant l’an 800. […] — pendant dix volumes, de cinq cents pages chacun, une histoire faite avec des légendes de vingt lignes, — et je ne me plains pas des légendes, je ne me plains que de leur brièveté, — des légendes qui ne sont pas dorées, celles-là, car, vous le verrez tout à l’heure, elles sont écrites avec une main lourde et une encre opaque.