[Épigraphe] Summa sequar fastigia rerum. Virg. Æneid. Avertissement. Cette troisième partie de mon Cours, suspendue par la violence des chocs politiques, le 18 mars 1815, fut reprise et continuée le 15 janvier 1816.
La spéculation aidant, chaque journal eut son roman en dix ou vingt volumes, qui, auxiliaire complaisant des partis et des sectes, devint ou un dissolvant moral ou un instrument de propagande socialiste.
Il lut Montaigne dont il loue la « loquacité » charmante : « Une loquacité qui vient de la joie de tourner d’une façon toujours nouvelle la même chose : on la trouve chez Montaigne. » — Il lut Pascal, qu’il cite cent fois ; il lut La Rochefoucauld, dont il est, du reste, le dernier éditeur, avec commentaires surabondants ; il lut Corneille, qu’il a compris jusqu’au fond et que nous retrouverons souvent en sa compagnie dans le cours de ce volume ; il lut La Bruyère ; il lut Voltaire, Vauvenargues ; il lut Chamfort, où il retrouve Schopenhauer, Chamfort qu’il déteste et qu’il excuse à la fois d’avoir été du parti de la Révolution et dans lequel il trouve a un homme riche en profondeurs et en tréfonds de l’âme, sombre, souffrant, ardent et le plus spirituel des moralistes » et qu’il représente comme « étant resté étranger aux Français » (où a-t-il vu cela ?) […] Développement de la théorie Arrivé à ce point de révolution de sa pensée, Nietzsche a été (je crois) arrêté par une objection qui s’est présentée évidemment plus d’une fois au lecteur de ce volume.