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346. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

Voilà les bois retentissant dès le matin des voix des chiens courants de mon père ! […] Elle ne dit rien, comme si le son de sa voix lui eût fait peur ; elle se retira promptement dans le groupe de ses sœurs. […] — Mais monsieur, me répondit-elle d’une voix douce, sensible et un peu tremblante, il n’y a que vous qui ne puissiez pas le deviner : nous n’en avons point d’autre que celui que nous accomplissons en ce moment ; vous voir, et ne pas même vous déranger pour vous entretenir de nous. […] Nous nous assîmes pour les attendre, mais étant arrivées à la masure, elles y entrèrent, et nous entendîmes parler d’une voix très-douce. […] Leur moindre bruit, leur plus faible voix montait jusqu’à nous comme si nous eussions été dans une église, tant l’air était pur et l’atmosphère limpide.

347. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Mais alors une voix s’élève, celle du passé, qui réclame et proteste contre l’œuvre implacable qui va s’accomplir. Le Chercheur s’arrête interdit : J’entends monter des voix à des appels pareilles, Indomptables échos du passé dans mon cœur. […] La justice est un cri du cœur, dit la Voix. — L’univers n’a pas de cœur, répond le Chercheur : il n’y a que des lois éternelles et le monde est vieux comme elles. […] Mais l’auteur a voulu compliquer la difficulté, comme si elle n’était pas déjà suffisante : le sonnet explique la pensée du Chercheur, et contraste avec les appels de la Voix, qui tiennent exactement dans trois strophes de quatre vers. […] Comment ce brusque changement s’est-il fait, qui réconcilie tout le monde, le Chercheur et la Voix, la raison et le cœur, l’amour et la science ?

348. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

» La compagnie répondit d’une seule voix : « Allah ekber !  […] Il a donné une voix aux foules anonymes et balbutiantes parmi lesquelles il a vécu. […] Elles parlaient, ces voix, avec une émotion pénétrante et un accent exotique dont la saveur nous plut. […] Maurice Bouchor prêta, une fois encore, à ses aimables marionnettes, la tendresse de son âme et de sa voix. […] La voix de M. 

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