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2729. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

et quel moyen pourrait-il y avoir de réconcilier, ou de faire vivre ensemble, ces deux puissances, dont l’nue, le positivisme, ne reconnaît d’autorité, d’existence, ou de réalité qu’au fait, et dont l’autre, la métaphysique, dirait volontiers « qu’il n’y a rien de plus méprisable qu’un fait ? 

2730. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Au lieu de vivre par l’intérêt des faits, cette histoire périt sous eux, tant ces faits sont petits, nombreux, répétés, ennuyeusement atroces, car la perversité n’a pas beaucoup de manières de procéder et le tour de ses misérables inventions est bientôt accompli.

2731. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

Gardien de l’art, il n’en use pas pour son compte, et s’il lui arrive, par l’effet d’un miracle, d’épeler couramment une partition, jamais il ne l’embrasse avec ces transports de fièvre qui brûlent et font vivre les plus belles pages de Jean-Jacques, de Diderot, d’Hoffmann, de Stendhal et de Méry ! […] Bien qu’il ait vécu en solitaire à Paris et en mahométan à Constantinople, Gérard a aimé, — une seule femme, — et l’a aimée jusqu’au tombeau. […] Après avoir inutilement cherché un levier, — des souscripteurs, — n’ayant pas les moyens de vivre, elle eut l’esprit de savoir mourir.

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