/ 1907
912. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Le connétable attaque la Provence, enlève quelques villes, et va mettre le siège devant Marseille. […] Antoine de Lèves, gouverneur de la ville, donne le temps au connétable d’arriver. […] Les impériaux mettent la ville à feu et à sang. […] Savez-vous quelles villes il a parcourues, quels paysages il a traversés ? […] De ces villes qu’il a parcourues, de ces peuples qu’il a interrogés, quels enseignements ou quels poèmes nous a-t-il rapportés ?

913. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

Assurément il est légitime de voir cette immense ville comme M.  […] L’historien des mœurs demeure effrayé devant la dépense humaine que représentent ces dépressions du plaisir qui, dans nos grandes villes, continuent et redoublent par une fatigue nerveuse l’épuisement nerveux du labeur. […] Rome la conquiert, et non pas la Rome humaine, mais la ville, mais les pierres des chapelles, mais la flamme des cierges sous l’ombre froide des cryptes. […] Ils se ramènent d’abord à ceci que la multiplicité des petites positions mal rétribuées d’une part, de l’autre l’abondance des plaisirs à bon marché, font de nos grandes villes de prodigieuses machines à fatigue. […] Il y a une cruelle vérité qu’ils entrevoient à travers cette peinture, à savoir que dans les conditions physiques et morales de nos grandes villes, neuf fois sur dix l’homme moyen est un finissement.

914. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la distribution des prix du lycée d’orléans. » pp. 223-229

. — Mais l’Orléanais, c’est la France la plus ancienne, vera et mera Gallia ; son histoire ne fait qu’une avec celle de la royauté, et le sort de votre ville a été, à maintes reprises, celui de la France même.

/ 1907