Son premier roman, l’Appel des armes, avait produit, on se rappelle, une sensation très vive. […] Son sosie — dans la pseudo-biographie qu’il nous en retrace — parle de son goût pour les livres, « vifs et courts, qui fondent l’âme ou qui la brûlent ». […] Elle explique les accents qu’il a su trouver à des heures décisives, ainsi à la tribune du Sénat, quand, indigné contre une loi qui touchait cette armée au vif de sa force en diminuant la durée du service, il s’écria : « Jamais, Messieurs, je n’ai tant souffert de l’impuissance de ma parole.
Et s’il faut bien qu’il vive, en tant qu’homme, de la vie des autres hommes, il n’est artiste et naturaliste que dans la mesure où il s’en excepte. […] — Qu’en tout cas, c’est à partir de ce moment qu’il devient irréconciliable ; — et qu’il publie ses pamphlets les plus vifs ; — ce qui ne l’empêche pas, dans sa vie privée, d’être le plus exigeant des propriétaires ; — le plus impitoyable des maîtres ; — le plus dur des créanciers ; — et qu’il faut le savoir pour ne pas imputer son assassinat aux « cagots » ; — comme on le fait encore dans de certaines histoires [Cf. […] Thierry, son article sur le roman d’Ivanhoé]. — Pareillement les romans de Balzac. — Aucun historien n’a donné des guerres civiles du temps de la Révolution française une plus saisissante image que l’auteur des Chouans ; — il n’y a rien de plus « impérial », — on veut dire qui soit une plus vive peinture de la France du premier Empire, — qu’Une ténébreuse affaire [Cf.
Quelques écrivains, médiocrement penseurs, doués seulement d’une vive sagacité littéraire, ouvrirent dès l’abord une ère nouvelle pour l’expression ; le goût, qui implique le choix et l’exclusion, les poussa à se procurer l’élégance à tout prix et à rompre avec les richesses mêmes d’un passé dont ils n’auraient su se rendre maîtres.