L’enthousiasme est une chose sans prix, et si, dans tout enthousiasme humain, il y a toujours une part destinée à se flétrir, il y a aussi, plus qu’en tout le reste, une part de force vive impérissable : ce qui est chaud reste toujours jeune, et, quoique la flamme vacille, nul objet au monde ne vaut une flamme. […] Voyez, par exemple, le cri de Vive l’Empereur poussé dans les Misérables à la face du ciel étoile, et certaines pages de Quatre-vingt-treize sur la Révolution. — « Il y a, disait Hippocrate, l’inconnu, le mystérieux, le divin des maladies, quid divinum. » Ce qu’il disait des maladies.
Bourget prendre son plus vif intérêt. […] Au contraire il arrive souvent que l’humour anglais ait ce résultat de faire vivre dans un roman le visage du romancier de façon plus vive et plus durable que celui de ses personnages : ainsi Sterne ou Dickens. […] En Provence on remarquait un jour (peut-être était-ce un Provençal) devant Gaston Boissier que les petits Méridionaux avaient l’esprit plus vif et plus précoce que les écoliers du Nord (?). […] Bourget, présenterait le plus vif intérêt, tiendrait dans son œuvre une place élégante et utile.
Les besoins de l’imagination sont si vifs que la cour devient une scène. […] « Est-ce l’ïambe amer, mais salutaire, qui frotte au vif les plaies de l’âme, et par ses cris hardis et perçants contre le vice, fait de la honte la trompette de l’infamie291 ? […] Est-ce qu’il est possible de ne pas croire un homme qui nous peint les choses avec un détail si juste et des couleurs si vives ? […] devoir les oiseaux, les bêtes, les poissons de la mer, les araignées, les moucherons, les serpents, les mouches, etc., toutes les créatures figurées par le même art et représentées exactement en vives, couleurs, avec une fidèle description de leurs natures, vertus et qualités, etc., comme l’ont fait soigneusement Ælien, Gesner, Ulysse Aldrovandus, Bellonus, Rondoletius, Hippolytus Salvianus, etc.