Dans la modération et la clémence de Henri IV il entrait donc, sur un fonds premier de générosité et de bon naturel, une profonde connaissance de ce que peuvent les choses, de ce que valent les hommes, bien de la prudence et un peu de mépris. […] Jung est de trop appliquer la méthode de Quintilien à Henri IV, de lui vouloir prendre la mesure comme à un ancien, de trop diviser et subdiviser son esprit, sa manière de penser et de dire, de séparer dans des compartiments divers ce qui n’a jamais fait qu’un, et ce qu’il vaudrait mieux accepter sous sa forme naturelle ; en un mot, de trop vouloir traiter comme un livre ce qui est un homme.
Elles valent beaucoup mieux que les anciennes, et si la plus grande partie de celles que nous avons étaient changées et faites avec autant de succès, il y aurait beaucoup plus de piété à les dire. […] Les pièces de vers que Santeul composa pour glorifier les états de Bourgogne et leur zèle à fournir des subsides au roi durant la guerre, lui valurent de leur part une sorte de récompense nationale, c’est-à-dire un cadeau de plusieurs feuillettes de vin de Bourgogne.
Les mémoires sur la guerre de la Valteline sont donc du secrétaire de Rohan, et n’en valent pas moins pour cela5. […] Croyant s’être acquis assez d’honneur, il ne veut rien hasarder, suivant sa maxime « qu’il vaut mieux n’aller pas si vite et savoir où l’on va, que d’être obligé de fuir honteusement ou de périr. » Il retourne dans la Valteline, où les difficultés de la situation, sans argent qu’il était et en présence de populations mutines, le ressaisissent.